Dans un contexte social et économique particulièrement difficile, Jacques Chirac est parti à Singapour pour peser de tout son poids dans la réussite de la candidature de Paris pour les JO de 2012.
Le sport, activité fédératrice par excellence va devenir dès demain matin otage des distensions actuelles entre le président et son pays et surtout d'un formidable règlement de compte avec Tony Blair.
Lançant le plus intellectuel des débats, notre président a amusé la galerie en expliquant que la seule production agricole britannique était ... La vache folle.
Réaction de la presse britannique qui traite notre président et les ressortissants français de tous les noms que la décence m'interdit de reproduire.
Allons nous au devoir en retour leur reprocher l'exil de Napoléeon Ier, la destruction de la flotte française à Mers el Kébir et leur titre de champion du monde de rugby (forcemment suspect)
Je suis comme beaucoup d'entre vous partagé entre le rire et le désespoir car, il ne faut pas l'oublier, ces deux chefs d'état sont responsables de la construction européenne et devraient le plus souvent possible être porteurs d'un discours d'unité.
Considérant l'idéal olympique des deux responsables, on en viendrait presque à souhaiter que Madrid soit désignée pour 2012 afin qu'aucun d'eux ne puisse en tirer le moindre intérêt personnel.