08 juin 2012

Les 10 et 17 juin : Le changement c'est dire #AuRevoirUMP !

Même si les enquêtes et sondages donnent une belle avance aux candidats de gauche pour les législatives, il n'est pas question de se démobiliser. Après avoir dit #AuRevoirPresident le 6 mai, les 10 et 17 juin ajoutons y #AuRevoirUMP !




Les sondages n'ont jamais fait une élection. C'est une réalité. Néanmoins, les instituts de sondages sont pour une fois assez d'accord, la gauche devrait l'emporter aux législatives et être majoritaire à l'Assemblée Nationale. C'est ce que nous explique le site d'Europe1

« (...) Les trois instituts TNS Sofres, Ipsos et OpinionWay convergent, en effet, très largement sur le niveau d'intentions de vote en faveur des principales forces politiques. Selon eux, le PS et les divers gauche obtiendraient entre 31,5-32 % des voix, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) entre 5 et 5,5% tandis que le Front de gauche se situerait dans une fourchette 7,5-8%, l'extrême gauche 1 à 1,5%.A droite, l'UMP et ses alliés engrangeraient entre 33,5 et 35% des voix. Enfin, en embuscade, le FN serait en mesure de s’octroyer, selon ces trois instituts de sondages, entre 15 et 16% des voix (...) »

Néanmoins, pas d'excès d'optimisme ! Il ne devra pas manquer une voix aux candidats de gauche ! Afin de motiver, si cela est nécessaire, les électeurs, nous avons décidé de leur remémorer quelques hauts faits d'armes dont l'UMP et ses partenaires ont été responsables durant les 5 années de mandat de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement. 

La taxation des indemnités d'accident du travail : En 2009, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale proposait de taxer les indemnités journalières liées aux accidents du travail, expliquant que pour lui il était inique de ne pas les taxer alors que toutes les autres indemnités journalières l'étaient !

La prise en compte de la pénibilité dans la dernière réforme des retraites: Véritable imposture puisque : L'assuré doit avoir été exposé pendant au moins dix-sept ans à des facteurs de risque dont la liste est précisément établie. De plus, sur les 30 000 départs annoncés pour pénibilité par le gouvernement, seules  466 demandes ont été prises en compte ! 

La lente dégradation de Pôle Emploi par manque de moyens et de ressources humaines !

La stigmatisation systématique des chômeurs et précaires. Qui a oublié le cancer de l'assistanat de Laurent Wauquiez ? 

La rupture conventionnelle qui est devenue un outil pour se séparer des salariés seniors et éviter les plans sociaux

Les taxes diverses sur la santé ayant conduit un français sur deux à à repousser certains soins pour de simples mais concrètes raisons économiques

La prime dividende dite prime aux salariés dont le montant devait être de 1000 € et qui finalement a bénéficié à très peu de salariés pour des montants allant de 7 à 300 €

La liquidation programmée, en concertation avec le Medef de la médecine du travail  

Sans oublier ce qui devait être leur chef d'oeuvre  : Les accords compétitivité-emploi réclamés à cor et à cri par les organisations patronales, véritable légalisation du chantage à l'emploi et  qui devait permettre aux employeurs de moduler le temps de travail à la baisse, en imposant de travailler plus de 35 heures sans revalorisation salariale 

Et ce sont les députés de cette majorité qui a été au pouvoir de 2007 à 2012 qui comme Nathalie Kosciusko-Morizet et viennent réclamer : « (...) une majorité la plus large possible pour l'UMP aux élections législatives pour rééquilibrer les pouvoirs après l'élection de François Hollande à la présidence (...) » qui pourraient en cas de démobilisation revenir au pouvoir ?

Alors, si vous êtes vraiment las de leurs idées et propositions, les 10 et 17 juin, n'oubliez pas d'aller voter pour dire #AuRevoirUMP et surtout que : Le changement c'est maintenant !



07 juin 2012

M6 « Patron incognito » : Patron cherche à vivre le frisson de la vie de ses salariés

A mi chemin entre « Vis ma vie » et « Secret Story » : « Patron incognito » présentée ce soir sur M6 permet à un patron de découvrir la vie de ses salariés. Un grand frisson patronal qui ne l'a pas obligé à vivre avec le salaire de ses collaborateurs.



Verra t-on bientôt à la télévision, Martin Bouygues manier la truelle, Bernard Arnault penché sur une machine à coudre, Henri Proglio réparer une ligne électrique, Laurence Parisot téléphoner à des français pour connaître leur opinion, ou Nicolas de Tavernost le patron de M6 faire l'accueil des visiteurs ?

C'est la question qu'on peut se poser à l'annonce de la nouvelle émission de téléréalité de M6 : « Patron incognito »

Alors que les partenaires sociaux et le gouvernement sont pleinement investis dans la «  conférence sociale » voulue par François Hollande et que les organisation patronales sont toutes griffes dehors contre une augmentation du SMIC, M6 lance ce soir une nouvelle émission de téléréalité qui s'intéresse aux rapport entre patrons et salariés, adaptation d'une émission britannique « Undercover Boss »

En quoi consiste « Patron incognito » ?

Le concept est présenté sur le site web de M6, et ressemble comme l'écrit Libération à s'y méprendre au « Merci patron », le hit des Charlots dans les années 70. C'est le PDG de UCAR qui a accepté de jouer le rôle et qui a été présenté aux salariés comme : « (...) un chômeur de 53 ans en contrat de réinsertion avec Pôle Emploi, ce qui justifie ... la présence des caméras »

Extraits

« (...) Pour la première fois en France, un patron va tenter une expérience incroyable. Il va redescendre en bas de l’échelle et travailler une semaine dans son entreprise, incognito.

Il va abandonner son statut de PDG et son confort de vie pour redevenir un simple apprenti dans sa propre entreprise (...) Pendant cinq jours, le patron sera sous couverture et va apprendre un métier par jour  (...) À la fin de l’expérience, le patron va révéler sa véritable identité. Comment ses salariés vont-ils réagir en découvrant que c’était le grand patron ?(...) En cette période de crise, chaque patron se doit de connaître au mieux son entreprise et les conditions de travail de ses salariés. Pour s’immerger au coeur de sa société, notre patron incognito va travailler dans plusieurs services avec des équipes différentes (...) Au delà de son entreprise, le patron va pouvoir aller à la rencontre de ses salariés sans la barrière du lien hiérarchique. Quelles images se font-ils de l’entreprise ? Adhèrent-ils aux choix de la direction ? Arrivent-ils à concilier travail et vie privée ? ( ...) À la fin de l’expérience, les employés qui ont côtoyé le patron sans le savoir seront réunis au siège. L’heure pour le patron de leur dévoiler un à un sa véritable identité (...) Quelles leçons employés et patron vont-ils tirer de cette expérience ? »

Outre le fait que Jean-Claude Puerto-Salavert le PDG du loueur low cost UCAR s'offre une belle publicité gratuite pour son entreprise, on ne pourra qu'être choqué par la vulgarité d'un tel concept auquel a adhéré ce patron !

Tout d'abord, utiliser ses salariés à des fins de divertissement télévisuel est à notre sens, proprement inadmissible. Car, dans le cas de « Patron incognito » pas de plages de sable fin ou de tentatrices comme dans « l'île de la tentation » mais simplement un employeur qui s'amuse à découvrir le travail qu'effectuent ses salariés pour gagner leur vie. Et qui aura probablement de belles histoires à raconter à ses amis patrons ou DRH le soir au dîner !

De plus, quelle est la valeur de cette immersion pendant laquelle notre PDG a continué à toucher son salaire et au gré de ses déplacements n'a certainement pas eu à se poser la question de trouver un logement décent pour lui et sa famille !

Bien entendu, il n'est pas prévu que les salariés puissent à leur tour s'amuser à jouer au patron d'UCAR. La plaisanterie a ses limites !

Ce programme semble t-il cartonne aux Etats-Unis, et dans une trentaine de pays. Il ne tient qu'à vous de lui offrir un score d'audience déplorable afin de l'envoyer définitivement aux oubliettes de l'audiovisuel ... 



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06 juin 2012

Financement politique : Le « trèfle » à quatre feuilles du Parti Radical ?

En difficulté de financement depuis sa brouille avec l'UMP le Parti Radical a conclu un accord avec un obscur mouvement écologiste qui lui a permis de renflouer ses caisses. Ainsi va la politique en France !





En termes de financements politiques exotiques, on connaissait la technique du Nouveau Centre d'Hervé Morin, dont les élus de métropole sont adhérents au parti polynésien FETIA API. Ce qui lui permet d'encaisser plus d'un million d'€ par an. Le Parti radical de Jean-Louis Borloo est allé moins loin pour faire son montage, puisqu'il a eu recours à un parti écologiste quasi inconnu : Le Trèfle, situé à Marseille !

En octobre 2011, après avoir fait durer le suspense sur sa candidature à la présidentielle, Jean-Louis Borloo jetait l'éponge. La raison officielle étant que : « (...) la dynamique des centres ne s’est pas créée : ni sur le projet, ni sur les hommes (...) » Officieusement mais de façon plus crédible, nous vous expliquions comment l'UMP afin de décourager sa candidature avait décidé de suspendre son aide financière au Parti Radical.

Or, outre que cet argent était vital pour la candidature de Borloo, il l'était également pour le fonctionnement du Parti Radical, puisqu'il participait au financement de toutes les autres campagnes électorales.

Même si l'UMP a accepté après le retrait de Borloo, de débloquer au compte goutte le montant de l'aide initiale, il était clair que le Parti Radical qui cherche à exister, et à concurrencer le Nouveau Centre d'Hervé Morin, souhaitait disposer d'une autonomie financière.

L'affaire a été révélée en février dernier par Rue89 mais est passée assez inaperçue : « (...) Privés d’argent par l’UMP, Jean-Louis Borloo et le Parti radical ont passé discrètement un accord financier et électoral avec un petit parti écologiste, Le Trèfle. Ils vont ainsi récupérer 800 000 euros, à temps pour les législatives (...) »

Elle a été relancée par Le Progrès qui nous donne les détails de ce montage qui n'honore pas le système électoral et démocratique français !

« (...) L’ancien ministre de l’Environnement a donc fait affaire avec http://www.letrefle-nehna.fr/ Le Trèfle-Les Nouveaux Écologistes. Ce petit parti est issu de plusieurs formations créées par Bernard Manovelli, qui avait le premier compris l’intérêt de la loi aux législatives de 1993. Le Trèfle a maintenu la tradition, multipliant les candidatures aux législatives, jusqu’en 2007. C’est à ce titre qu’il a reçu cette année 155 222,14 €, pour être précis.

L’accord entre le Parti radical et le Trèfle est simple : les dix-neuf députés et sénateurs proches de Jean-Louis Borloo ont adhéré au Trèfle, lui ouvrant la part du financement politique octroyée en fonction du nombre de parlementaires – en l’occurrence, 802 338,73 €, aussitôt reversés au Parti radical (...) les candidats radicaux ne porteront pas l’étiquette du Parti radical, mais celle de l’Urcid (Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates)
que dénonçait très récemment Hervé Morin dans une interview au JDD, et qui va pouvoir précise Le Progrès : (...) encaisser l’aide publique correspondant à ces législatives 2012 (...) »

Avouez qu'on est bien loin des déclarations main sur le coeur du type : « Mon seul but est d'être utile de servir mon pays ». En effet, ces montages sont détestables qu'ils soient employées par la droite, la gauche ou le centre !

C'est d'ailleurs François Bayrou, ancien ami d'Hervé Morin et de Jean-Louis Borloo qui l'exprime le mieux : « (...) On multiplie donc les pseudo-partis et les pseudo-groupements et des candidats qui n'en sont pas vraiment uniquement pour cette raison. Tout cela est anormal et il faudra le changer (...) » Parfaitement d'accord !

Reste à savoir comment le Modem financera son fonctionnement et les prochaines campagnes électorales en cas de lourde défaite aux législatives. Car, tout le monde n'a pas la chance de trouver un « trèfle » à quatre feuilles pour continuer à exister ! 


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05 juin 2012

Salaires : Pour Martin Hirsch mieux vaut augmenter le RSA que le SMIC !

Selon Martin Hirsch, il serait préférable d'augmenter le RSA et pas le SMIC, car cette solution ne pénaliserait pas l'emploi, et serait plus économe pour les finances publiques. Ceux très nombreux qui touchent 1 096,94 € net par mois apprécieront !




Bien que le Comité national d’évaluation du Revenu de solidarité active ait indiqué dans son dernier rapport que le RSA ne remplit par sa mission, dans la mesure où : « (...) les effets sur l’emploi ne sont pas discernables et la réduction de la pauvreté est fortement limitée (...) » Cela n'empêche par Martin Hirsch son créateur de continuer à défendre et surveiller son « enfant chéri »

En effet, alors qu'il occupe toujours les fonctions de président de l'Agence du service civique qui n'est pas un succès foudroyant, il vient de décider prendre la parole dans le débat sur ... l'augmentation du SMIC.

On peut lire ses propositions dans une tribune publiée sur Les Echos

« Il existe incontestablement un problème de pouvoir d'achat des salariés les plus modestes, auquel il faut apporter une réponse. Mais le moyen apparemment le plus simple, l'augmentation du SMIC est-elle la méthode la plus efficace dont disposent les pouvoirs publics ? Il nous semble qu'il y a une alternative qui mériterait au moins d'être discutée et précisément expertisée à l'aune des questions suivantes : comment toucher les salariés les plus en difficulté ? comment ne pas pénaliser l'emploi ? comment être le plus économe pour les dépenses publiques ?

(...) Il existe désormais un instrument plus efficace, mieux ciblé : le revenu de solidarité active, justement conçu pour améliorer les ressources des salariés modestes sans peser sur le coût du travail. En augmentant le barème du RSA, il est possible d'aider davantage les salariés à temps partiel subi et ceux qui ont des charges de famille (...) Le coup de pouce du SMIC a une valeur de symbole. Il est cependant aussi symbolique, au sens de négligeable, pour les salariés les plus modestes. Si une promesse se doit d'être honorée, il serait néanmoins de bonne politique de mettre sur la table des partenaires sociaux un scénario alternatif ou complémentaire incluant le RSA, en l'illustrant par des cas types sur les familles et les salariés à temps partiel (...) Ce gouvernement, attentif à la parité et à la cause des femmes, sait bien que la plupart des salariés à temps partiel subi sont des femmes, ainsi que les foyers où une femme élève seule son enfant. Recourir au RSA, plutôt qu'à un coup de pouce dilué sur le SMIC, c'est prendre le parti des femmes et de la parité des revenus, là où il se pose de la manière la plus aiguë, en bas de l'échelle des salaires (...) »

Etonnant non comme raisonnement ? D'autant plus que ce qu'oublie Martin Hirsch c'est qu'avec sa démonstration il n'y aurait que 445.000 foyers concernés alors qu'une augmentation du SMIC concernerait directement plus de 2,5 millions de salariés nous explique L'Expansion

Ajoutons à celà la très pertinente remarque de FO qui signale que le : « niveau actuel, 1.100 euros net, n'est pas bien éloigné du seuil de pauvreté, 954 euros »

Mais le problème de Martin Hirsch n'est pas de s'occuper des salariés qui touchent le SMIC, il est plutôt de montrer du doigt son augmentation au fait qu'elle : « (...) surenchérit le coût du travail des personnes les moins qualifiées, celles qui sont le plus menacées par le chômage (...) » Ce qui est à priori faux puisque : 2,7 millions de salariés sont payés au Smic en France, dont 500.000 dans la Fonction publique et ne sont pas dans leur grande majorité peu ou pas qualifiés !

On pourra regretter que Martin Hirsch n'ait pas encore donné son avis sur la dernière déclaration de Laurence Parisot qui s'oppose comme lui à une augmentation du SMIC puisqu'elle : « empêcherait les embauches ». Celle-ci propose l'idée suivante : « qu'un salarié ayant passé un certain nombre d'années au SMIC bénéficie d'un entretien de carrière et d'une éventuelle réorientation »

En tous cas, si l'entretien et l'éventuelle réorientation aboutissent au chômage (rupture conventionnelle ?) suivi à terme du RSA, Laurence Parisot et Martin Hirsch pourront toujours converser courtoisement  de l'augmentation du RSA afin d'être : « le plus économe possible pour les dépenses publiques »


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04 juin 2012

Candidature à la tête de l'UMP : A qui le tour ?

L'UMP aura t-elle bientôt plus de candidat à sa présidence que d'élus aux législatives ? En effet, après Alain Juppé, c'est au tour de Bruno Lemaire et de Jean-Pierre Raffarin d'envisager de devenir le patron de l'UMP. A qui le tour ? 




Gros temps à l'UMP où tout le monde veut la place de Jean-François Copé. La contestation actuelle est telle qu'elle pourrait vite tourner à l'émeute au cas où le résultat des législatives serait très mauvais. Il ne fait en effet nul doute que les adversaires de l'actuel patron de l'UMP ne se priveront pas de lui imputer la responsabilité de la défaite.

Or, les premiers résultats du vote des français de l'étranger et qui étaient considérées comme quasi acquises pour l'UMP sonnent comme un début de glas, puisque les candidats du PS et d'EELV sont en tête dans sept circonscriptions sur onze à l'issue du premier tour.

Et comme en politique la maxime : « Malheur aux vaincus » a encore plus de de force qu'ailleurs, il est clair que nombreux sont les ambitieux à l'UMP qui se voient déjà aux commandes du mouvement en remplacement de Jean-François Copé !

François Fillon a été le premier à annoncer ses intentions dans une interview où il regrettait que : « depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y (ait) plus, à l'UMP, de leader naturel » l'entourage de l'ex premier ministre se faisant un plaisir de rappeler que : « Jean-François Copé n'a pas été élu par les militants » Alain Juppé, même s'il a mollement démenti ses déclarations à Paris Match, se verrait bien reprendre les rênes d'un parti qu'il a créé et dont il a été le patron jusqu’en 2004.

Ce à quoi il faut désormais ajouter Bruno Lemaire. L'ancien protégé de Dominique de Villepin, ex ministre de l'agriculture, rédacteur du programme de l'UMP et spécialiste en pouvoir d'achat (Voir Slovar du 25/05/2012 ) n'a pas exclu de briguer la direction du parti pour faire valoir ses positions.

Comme si cela ne suffisait pas, il faut noter que Jean-Pierre Raffarin interrogé sur France Info sur son éventuelle candidature à l'UMP, a répondu que : « Rien n'était à exclure »

Mais, ne soyons pas restrictifs. Dans la mesure où le « gentil » Xavier Bertrand se verrait bien à l'Elysée en 2017. Que NKM avait fait part à Jean-François Copé de de sa candidature aux présidentielles de 2017, que Laurent Wauquiez croit également à ses chances, et qu'il est assez probable que la Droite Populaire et les libéraux d'Hervé Novelli ne restent pas inactifs, sans oublier l'Association des amis de Nicolas Sarkozy qui rêve secrètement d'un retour du maître, nous ne devrions pas manquer de candidatures dans les semaines à venir. 

Alors, lorsque Jean-François Copé, François Fillon et Xavier Bertrand exhortent les français à ne pas donner tous les pouvoirs à la gauche, il serait plus juste de leur demander pourquoi, alors qu'ils les ont déjà eu à plusieurs reprises, les français leur ont repris peu à peu.

Et surtout, pourquoi ils feraient preuve de mansuétude à l'égard d'un parti qui, si cela continue, aura probablement bientôt, autant si ce n'est plus, de candidat à sa présidence que d'élus aux législatives ?


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