Même si les enquêtes et sondages donnent une belle avance aux candidats de gauche pour les législatives, il n'est pas question de se démobiliser. Après avoir dit #AuRevoirPresident le 6 mai, les 10 et 17 juin ajoutons y #AuRevoirUMP !
Les sondages n'ont jamais fait une élection. C'est une réalité. Néanmoins, les instituts de sondages sont pour une fois assez d'accord, la gauche devrait l'emporter aux législatives et être majoritaire à l'Assemblée Nationale. C'est ce que nous explique le site d'Europe1
« (...) Les trois instituts TNS Sofres, Ipsos et OpinionWay convergent, en effet, très largement sur le niveau d'intentions de vote en faveur des principales forces politiques. Selon eux, le PS et les divers gauche obtiendraient entre 31,5-32 % des voix, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) entre 5 et 5,5% tandis que le Front de gauche se situerait dans une fourchette 7,5-8%, l'extrême gauche 1 à 1,5%.A droite, l'UMP et ses alliés engrangeraient entre 33,5 et 35% des voix. Enfin, en embuscade, le FN serait en mesure de s’octroyer, selon ces trois instituts de sondages, entre 15 et 16% des voix (...) »
Néanmoins, pas d'excès d'optimisme ! Il ne devra pas manquer une voix aux candidats de gauche ! Afin de motiver, si cela est nécessaire, les électeurs, nous avons décidé de leur remémorer quelques hauts faits d'armes dont l'UMP et ses partenaires ont été responsables durant les 5 années de mandat de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.
La taxation des indemnités d'accident du travail : En 2009, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale proposait de taxer les indemnités journalières liées aux accidents du travail, expliquant que pour lui il était inique de ne pas les taxer alors que toutes les autres indemnités journalières l'étaient !
La prise en compte de la pénibilité dans la dernière réforme des retraites: Véritable imposture puisque : L'assuré doit avoir été exposé pendant au moins dix-sept ans à des facteurs de risque dont la liste est précisément établie. De plus, sur les 30 000 départs annoncés pour pénibilité par le gouvernement, seules 466 demandes ont été prises en compte !
La lente dégradation de Pôle Emploi par manque de moyens et de ressources humaines !
La stigmatisation systématique des chômeurs et précaires. Qui a oublié le cancer de l'assistanat de Laurent Wauquiez ?
La rupture conventionnelle qui est devenue un outil pour se séparer des salariés seniors et éviter les plans sociaux
Les taxes diverses sur la santé ayant conduit un français sur deux à à repousser certains soins pour de simples mais concrètes raisons économiques
La prime dividende dite prime aux salariés dont le montant devait être de 1000 € et qui finalement a bénéficié à très peu de salariés pour des montants allant de 7 à 300 €
La liquidation programmée, en concertation avec le Medef de la médecine du travail
Sans oublier ce qui devait être leur chef d'oeuvre : Les accords compétitivité-emploi
réclamés à cor et à cri par les organisations patronales, véritable
légalisation du chantage à l'emploi et qui devait permettre aux
employeurs de moduler le temps de travail à la baisse, en imposant de
travailler plus de 35 heures sans revalorisation salariale
Et ce sont les députés de cette majorité qui a été au pouvoir de 2007 à 2012 qui comme Nathalie Kosciusko-Morizet et viennent réclamer : « (...) une majorité la plus large possible pour l'UMP aux élections législatives pour rééquilibrer les pouvoirs après l'élection de François Hollande à la présidence (...) » qui pourraient en cas de démobilisation revenir au pouvoir ?
Alors, si vous êtes vraiment las de leurs idées et propositions, les 10 et 17 juin, n'oubliez pas d'aller voter pour dire #AuRevoirUMP et surtout que : Le changement c'est maintenant !