13 janvier 2012

Même à Neuilly s/Seine le sarkozysme ne fait plus recette ?

La belle histoire entre Nicolas Sarkozy et Neuilly sur Seine est semble-t-il en train de prendre fin. En effet, l'UMP n'investira pas de candidat officiel au législatives contre l’actuel maire de Neuilly qui ne fait pourtant pas partie du sérail sarkozyste.

L’information n’a pas fait grand bruit dans les média et pourtant elle a force de symbole : « (…) L’UMP ne devrait investir personne aux législatives dans le fief de Nicolas Sarkozy (...) Le maire (DVD) de la ville Jean-Christophe Fromantin, ennemi juré de Jean Sarkozy, a en effet indiqué il y a plusieurs mois qu’il serait candidat sous ses propres couleurs (…) » - 20Minutes

Ce que confirme Le Parisien qui nous apprend que, Joëlle Ceccaldi-Raynaud devenue députée de la circonscription en 2002, à la faveur de l’entrée au gouvernement de Nicolas Sarkozy, a fait savoir officiellement qu’elle ne se représenterait pas, affirmant qu’elle préférait se consacrer à l’Epad et l’Epadesa qui selon elle : « impliquent énormément de temps »

En fait, il semble qu’à l’Elysée, on souhaite éviter un remake du désastre Martinon, poulain du Président de la République, survenu lors des municipales de 2008. Car affirme l’Express : « (…) la sortante serait menacée sur cette circonscription composée à 60% d’électeurs neuilléens (…) » de plus en plus fidèles à Jean-Christophe Fromantin leur maire et Conseiller Général.

Fromantin qui s’est même permis de critiquer les parachutage dans les Hauts de Seine : « On n'est plus à l'époque féodale où on considérait une circonscription comme une charge qu'on remet ou qu'on transmet à l'un ou à l'autre » Toute ressemblance avec Claude Guéant ....

Et le futur candidat d’ajouter : « (…) ma première satisfaction, plus que le retrait de Joëlle Ceccaldi, est de constater que, depuis quatre ans, l’ambiance est bien plus sereine à Neuilly »

Comment notre homme peut-il se permettre de telles réflexions qui pourraient en conduire plus d'un au peloton d'exécution politique ?

Tout simplement nous explique 20Minutes parce que, lors des cantonales de 2011 : (…) Candidat dans le canton de Neuilly-nord, celui de Nicolas Sarkozy quand il était au conseil général des Hauts-de-Seine, Jean-Christophe Fromantin a écrasé l’UMP Marie-Cécile Ménard (70,2% des voix contre 29,8%) » Ce qui fait dire à un cadre de l’UMP : « Il tient sa ville, il n’est pas prenable »

Fin du sarkozysme en son lieu de naissance ?

Un certain Jean Sarkozy ancien président du Groupe UMP, et aujourd’hui vice-président du CG 92, en charge de l’économie sociale et solidaire aimerait bien prouver le contraire.

Ainsi, on a pu entendre un cadre départemental de l’UMP exiger des signes clairs d’allégeance : « S’il ne soutient pas Sarkozy dès le premier tour ou s’il en soutient un autre, la question sera réglée ». Jean Sarkozy, ayant précisé qu’il : « (…) attendait de Fromantin qu’il s’exprime sur ses valeurs »

Mais dans la mesure où Jean-Christophe Fromantin a indiqué qu’il appellerait à voter pour Nicolas Sarkozy au premier tour, sans toutefois manifester le moindre enthousiasme, il est clair que Jean Sarkozy va devoir attendre encore un peu pour reprendre possession de ce qu’il considère très probablement comme un bien familial.

A moins que les Neuilléens et Neuilléennes n’ait une bonne fois pour toutes décidé que l’époque : « où on considérait une circonscription comme une charge qu'on remet ou qu'on transmet à l'un ou à l'autre » est bel et bien révolue !


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Mairie de Neuilly s/Seine par Topic Topos

12 janvier 2012

Medef et gouvernement : En route pour une liquidation du code du travail ?

Les dernières propositions lancées par le gouvernement et le patronat, en préambule du sommet social du 18 janvier ont tout lieu d'inquiéter des salariés considérés comme des futures variables d'ajustement !


« Je veux être le Président de la valeur travail » proclamais Nicolas Sarkozy en 2007, visant d'ailleurs, un retour au plein emploi en cinq ans. C'était aussi l'époque de « la France qui se lève tôt » pour qui on allait « libérer le travail afin qu'il soit récompensé » pour aboutir finalement en novembre 2011 à 4,459 millions demandeurs d'emploi, avec ou sans activité réduite.

Gros problème pour le gouvernement, l'UMP et surtout, le Président toujours pas candidat, qui vont toutefois essayer de nous vendre en 2012, le fait : « (...) qu'il faut travailler d'avantage (...) » En clair, liquider la durée légale du temps de travail, mise en cause, une fois de plus, dans le très contestable rapport de l'ami du Medef : COE-Rexecode

Le raisonnement vous l'avouerez est absurde. En effet, allonger le temps de travail de ceux qui en ont un, au même moment où il est impossible pour près de 4,5 millions de chômeurs, à temps complet ou partiel de travailler au moins 35H00, est proprement ahurissant !

Ne nous y trompons pas, ce discours n'est en fait qu'un rideau de fumée destiné à cacher une demande beaucoup moins populaire des organisations patronales : Le chantage à l'emploi

Dans Les Echos du 11 janvier Laurence Parisot expliquait qu'elle prônait : « (...) une modification du code du travail pour permettre aux entreprises de conclure des accords réduisant le temps de travail applicable à tous les salariés (...) » Ces accords permettraient selon elle de : « (...) trouver un meilleur équilibre entre temps de travail, salaires et emplois en faisant bouger les paramètres lorsque la situation se dégrade (...) »

Cet énorme fantasme patronal pour lequel des générations de syndicalistes patronaux se seraient damnés, pourrait donc devenir une réalité ?

En principe non regrette Laurence Parisot, puisque actuellement pour mettre en place de tels accords, il faut obtenir l’accord de chaque salarié individuellement. Elle suggère donc que ces accords ne puissent plus être considérés comme des modifications du contrat de travail, mais s’appliquent globalement à tous les salariés.

Pour ce faire, le Medef a nécessairement besoin du gouvernement et des députés UMP qui seuls pourraient modifier le code du travail de façon à satisfaire à ses exigences. C'est pourquoi François Fillon, a appelé le 10 janvier à l’instauration d’une réforme législative pour permettre la conclusion de ces accords.

Et dans la mesure où l'UMP reste majoritaire à l'Assemblée Nationale, elle pourrait bien transformer des millions de salariés « qui se lèvent tôt » en variable d'ajustement ... pour le plus grand profit des actionnaires qui n'auront pas connaître ... les affres d'une situation qui pourrait se dégrader !

Pour cela comme le dit avec grande simplicité, Laurence Parisot, il faut simplement que les parlementaires de l'UMP : « fassent bouger les paramètres »

Transmis aux salariés électeurs ...


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11 janvier 2012

Soldes : Petites manipulations autour du travail du dimanche ?

Obsession du Président de la République, le travail du dimanche ne fait pas recette. Frédéric Lefebvre et Xavier Bertrand ont décidé de profiter du lancement des soldes pour essayer de l'imposer, avec quelques arrières pensées électorales.

N'ayant aucune réponse à donner aux français en termes de bas salaires et de faible pouvoir d'achat, notre vibrionnant secrétaire d’Etat au Commerce, Frédéric Lefebvre souhaiterait imposer les soldes comme arme anti-crise.

Néanmoins, cette année, les français risquant de se limiter aux achats indispensables, comme notamment habiller leur famille à petit prix. Notre ministre a l'ambition de transformer Paris et le grandes villes françaises en concurrentes de Londres ou de Milan pour ce qui concerne le tourisme des soldes.

Le seul problème selon Frédéric Lefebvre étant que : « nos commerces ne sont pas ouverts le dimanche »

Ah, le travail du dimanche ! Pour ceux qui l'auraient oublié, il est indispensable de se souvenir que c'est Nicolas Sarkozy qui avait lancé le débat en 2009. Et de quelle façon !

En effet, au cours d'un colloque à la Défense, le Président nous créditait d'une anecdote écrivait Libération : Lorsque Barack Obama accompagné de sa famille était en visite en France pour les célébrations du 65e anniversaire du Débarquement, son épouse avait souhaité faire du shopping à Paris ... un dimanche.



Or, expliquait Nicolas Sarkozy : « Est-ce qu’il est normal que le dimanche, quand Mme Obama veut avec ses filles visiter les magasins parisiens, je dois passer un coup de téléphone pour les faire ouvrir ? » ce qui lui permettait de réclamer un assouplissement des règles du travail dominical ! Ajoutant : « Il ne s’agit pas de dire que tout le monde va travailler le dimanche, je n’ai jamais dit ça (...) » mais « (...) avec 80 millions de touristes par an, ça fera un jour de plus où, dans les zones de tourisme, il y a aura de la croissance »

Or, entre temps, devant le peu d'engouement des petits commerçants et les nombreuses actions en justice des syndicats contre les ouvertures de grandes surfaces et supérettes, il faut dire que l'enthousiasme de départ était bien retombé.

C'est donc profitant de l'ouverture des soldes d'hiver que 2012 que Frédéric Lefebvre et Xavier Bertrand ont lancé leur offensive.

Pour Lefebvre, il faut impérativement : « Autoriser les commerçants qui le souhaitent, à ouvrir le premier dimanche des soldes (...) Je ne me fais pas à l'idée que, dans ce moment où nous avons besoin d'aller chercher la croissance, on laisse d'autres capitales, comme Londres ou Rome maintenant prendre la place de Paris (...) »

Xavier Bertrand de son côté n'y va pas par quatre chemins : « (...) La loi que nous avons votée constituait un pas en avant, mais elle n'apporte pas encore toutes les possibilités pour les salariés qui souhaiteraient travailler le dimanche et les employeurs qui souhaiteraient ouvrir (...) »

Par contre, pas un mot sur le fait que les articles qui n'ont pas trouvé preneurs soit parce qu'ils étaient jugés trop chers par ceux qui pouvaient l'acheter ou inaccessible aux budgets serrés se vendraient mieux si leur prix était plus bas le reste de l'année.

Mais là, répondront-ils en choeur, impossible d'intervenir dans un marché régulé par la libre concurrence !

Alors, pourquoi relancer le débat du travail dominical ?

Tout d'abord pour satisfaire l'égo de quelques lobbies patronaux et récupérer le vote de quelques commerçants et boutiquiers désireux de faire travailler leur personnel le dimanche.

Et surtout, campagne présidentielle oblige, essayer de faire croire que les maires de gauche des grandes villes qui refusent d'accorder des dérogations d'ouverture, à commencer par Paris, sont des ennemis de la croissance et de l'emploi.

Ce qui est censé faire oublier les promesses ... en attente du président du pouvoir d'achat et du travailler plus pour gagner plus ?

10 janvier 2012

Apprentissage : Comment L'UMP veut faire sauter l'interdiction du travail de nuit !

Plusieurs députés UMP ont déposé une proposition de loi visant à « adapter l'apprentissage aux situations locales ». Il s'agit en fait, à terme, de faire sauter l'interdiction pour les jeunes apprentis de travailler de nuit.

Si les parlementaires de l'UMP font grand bruit sur les idées de fin de mandat à du Président et de son gouvernement, défendant bec et ongles, la TVA sociale et la taxe «Tobin » franco française, ils n'en continuent pas moins à déposer discrètement des propositions de lois destinées à satisfaire des lobbies amis … avant la fin de la législature.

Dernier exemple : La proposition de loi : « visant à adapter l’apprentissage aux situations locales » présentée par 71 de ses députés.

Surfant sur deux thèmes favoris du Président et de son gouvernement : L'apprentissage et le produire français, les députés déplorent qu'alors que : « (...) 80 % des jeunes sortis d’apprentissage avec un diplôme trouvent un emploi dans les 12 mois qui suivent (...) L’article L. 3163-2 du code du travail précise que « le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs »

Ce qui est exact. Le code du travail précise que : « (...) Cette interdiction est totale entre 20 heures et 6 heures du matin pour les moins de 16 ans, et entre 22 heures et 6 heures du matin pour les 16-18 ans »

Certes, des dérogations existent, mais elles sont données à titre exceptionnel comme : L'hôtellerie, la restauration, la boulangerie et la pâtisserie, les spectacles, et les courses hippiques, pour l'ensemble des activités liées à la monte et à la mène en course. Mais nos députés ont trouvé la liste trop restrictives et comme on aime le dire à l'UMP « manquant de flexibilité » et « portant atteinte à la compétitivité » de nos entreprises régionales.

Que dit la proposition de loi ?

Après avoir rappelé que : « (...) la formation par l’alternance est le meilleur moyen de réussite pour les jeunes quelle que soit leur niveau de formation, du CAP à l’ingénieur (…) » et reproché que la liste des dérogations « ne corresponde pas à la réalité des métiers » propose la modification suivante du code du travail : « Au deuxième alinéa de l’article L. 3163-2 du code du travail, après le mot : « spectacle », sont insérés les mots : « ainsi que pour ceux travaillant dans des secteurs d’activités liés à la production ou la commercialisation de produits du terroir ».

Produits de terroir. Mais lesquels ?

Eh bien, cette nouvelle dérogation sur le travail de nuit des apprentis pourrait concerner n’importe quelle entreprise de production locale, si l’on en croît Jean-Marie Sermier, député UMP du Jura, qui donne, sans rire, comme exemple les fruitières fromagères … du Jura, où : « (…) l’activité commence très tôt, généralement avant 6 heures du matin (…) » Toujours selon le député : « (…) Le jeune qui veut apprendre ce métier – et y trouver un emploi – peine alors à y trouver un contrat d’apprentissage Il « rate » donc une part essentielle de la formation qui débute avant 6 heures du matin. Ce sont autant de débouchés perdus pour nos enfants (…) »

Cette proposition si elle était votée permettrait donc de remplacer, tout à fait légalement, un salarié par un apprenti pour les tâche de nuit, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il est clair qu’avec un tel coup de pouce, le nombre de proposition de contrats d’apprentissage devrait effectivement augmenter

Un premier aperçu de ce que l’UMP appelle : « Travailler plus et mieux » ?

Néanmoins affirment les députés UMP associés à la proposition de loi. Leur texte devrait faire au moins un heureux : Le gouvernement. En effet, ils sont persuadés que celle-ci devrait : « (…) concourir à l'objectif fixé par le gouvernement, qui consiste à passer de 600.000 jeunes en alternance aujourd'hui à 800.000 d'ici 2015 (…) »

Comme quoi à l’UMP combattre le chômage des jeunes, c’est parfois facile comme … une simple régression sociale …


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La Dépêche

09 janvier 2012

RSA : Les solutions emploi « effets d'aubaine » de l'UMP ?

Si l'UMP fustige le nombre de fonctionnaires des collectivité locales, elle ne répugne pas à intégrer de façon temporaire des titulaires du RSA comme employés « quasi gratuits » dans les collectivités qu'elle dirige. Contrepartie ou salariat au rabais ?

Issu de la scandaleuse déclaration de Laurent Wauquiez, basée sur de faux arguments : « (...) Aujourd'hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu'un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au smic (...) » le travail obligatoire des attributaires des minima sociaux se met, petit à petit, en place dans quelques Conseil généraux, dirigés par l'UMP.

Si le département de la Savoie a été, nous dit Nice Matin, le premier à lancer ce STO new look, les Alpes Maritimes, où sévit l'ennemi juré des précaires en tous genres : Eric Ciotti, ne voulait pas être en reste.

Nice Matin nous décrit la mise en place azuréenne du système. Premier constat, contrairement à ce que proposait Laurent Wauquiez : le « retour à l'emploi » des titulaires du RSA : « ne peut se faire que sur la base du volontariat »

Et pourquoi ?

Tout simplement explique Eric Ciotti, afin : « (...) que les entreprises ne bénéficient pas d'un effet d'aubaine » Ce qui signifie, par extension que ce sont les collectivités locales qui peuvent en bénéficier. Pour le lancement de l'opération, ils étaient quinze « salariés » volontaires à intégrer le Conseil général, l'Université de Nice ou les associations locales.

Cette intégration, aux antipodes de la réinsertion, ne coûte de plus, pas bien cher au Conseil Général puisque : « (...) l'État, subventionne à hauteur de 95 % ces embauches « RSA » Une cinquantaine d'euros par mois restent donc à la charge de l'employeur » Vous avez dit effet d'aubaine ?

En fin de compte, comment ça va fonctionner et combien vont toucher ces « salariés » ?

Ils vont : « (...) travailler sept heures par semaine dans une administration ou une association afin de recevoir 130 € mensuels en plus (...) » Il s'agit donc bien d'un simple travail sans aucune formation ou recyclage permettant aux titulaires du RSA d'envisager à terme de sortir de leur précarité !

Alors, où est le retour à l'emploi, dont se goberge l'UMP des Alpes Maritimes ?

Si Eric Ciotti trouve néanmoins le moyen de se féliciter des premiers résultats, il est conscient du fait, que les collectivités locales n'ont pas les moyens d'absorber les 25 400 allocataires du RSA du département ! D'autant qu'en août dernier Eric Ciotti annonçait son intention de réduire de 10% d'ici la fin 2012 les effectifs du Conseil général des Alpes-Maritimes, qu'il préside.

Alors, celui-ci brandit une « idée de génie », au moment où plus de 4,5 millions de français cherchent un emploi : « La solution, c'est le secteur associatif, (...) Il y a dans notre département des milliers d'associations qui ne peuvent mener à bien certains projets, faute de moyens (...) Elles vont désormais pouvoir embaucher à moindre coût « plusieurs centaines d'allocataires du RSA »

Embaucher ? En fait, utiliser une main d'oeuvre quasi gratuite qui viendra directement concurrencer les emplois aidés, qui coûtent plus cher, et qui au bout du compte ne se verra jamais proposer un véritable emploi !

Mais l'objectif n'est-il pas d'essayer de prouver qu'une proposition mal ficelée et destinée à séduire l'électorat de droite extrême, à un avenir ?

Avenir qui pourrait être, selon Eric Ciotti, idyllique, à condition que : « (...) le recrutement ne se fasse plus sur la base du volontariat, mais de façon obligatoire (...) » Tout en regrettant qu'on en soit pas là, et ajoute rêveur : « (...) que ce sera peut-être la prochaine étape »

Mais; pour cela, il faudra d'abord convaincre une majorité de français peu enclins à ce jour à reconduire ces « humanistes » pour cinq ans ...


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Boursier