19 février 2010

Pour la fédération UMP de Paris, les logements sociaux sont ... des ghettos !

Le Mouvement "populaire" comme aime à s'appeler l'UMP écrit dans son "ABECEDAIRE de l'action de Nicolas Sarkozy, de François Fillon et du gouvernement", au sujet du Logement : "La France doit faire face à une véritable crise du logement, dont sont victimes les classes modestes et moyennes, qui sont confrontées à des difficultés croissantes pour se loger"

Belle déclaration qui toutefois ne semble pas concerner les arrondissements de Paris où l'UMP est aux manettes !

Dernière affaire en date : Le XVI eme arrondissement

" ... /... 500 habitants du quartier, réunis dans l'association Quartier Dauphine Environnement, que RTL décrit comme : "Immeubles cossus, maisons avec jardin, ambassades, juste à côté du Bois de Boulogne : paysage traditionnel du très huppé XVIème arrondissement de Paris" sont partis en croisade contre la Mairie de Paris. Ces habitants s'insurgent, contre la construction de quatre tours d'habitat social jugées "indignes"apprend t-on par Le Figaro

Quel est le problème ?

L'abattage cet automne de 73 arbres avenue du Maréchal-Fayolle, près du bois de Boulogne. Là où l'office public Paris Habitat prévoit de construire quatre immeubles HLM.

Et dans leur combat, les habitants ont trouvé des porte-voix très impliqués : le député maire UMP Claude Goasguen et le député UMP du XVIe, Bernard Debré.

Et pourtant en février 2008, le député maire de l'arrondissement Claude Goasguen déclarait : " ... / ... Nous souhaitons que les implantations de logements à Auteuil, Varize, Fayolle ou Nicolo soient concertées avec la population et qu'elles soient dotées d'une vraie mixité sociale : un tiers HLM ou PLS pour les familles en difficulté du 16ème en priorité, un tiers de logements intermédiaires pour les classes moyennes, qui permettront ainsi la diminution de l'exode massif des jeunes couples avec enfants vers l'autre côté du périphérique, et un tiers pour les étudiants dont les conditions de logement sont indignes d'une ville universitaire comme Paris."

Mixité sociale, familles en difficulté et classes moyennes sont donc une priorité pour monsieur Goasguen ! Alors, réaction épidermique d'élus des beaux quartiers ou confirmation de la vision bien particulière de l'habitat social des élus UMP de Paris ?

Petit florilège

Bien que Jean-François Lamour, Président du Groupe UMP au Conseil de Paris déclarait en 2008 : " ... / ... tous les arrondissements ont besoin de ce type de logements (social). C’est la condition d’une véritable mixité urbaine et du maintien de la diversité sociale dans la Capitale ... / ... " - Source UMP Paris

Le 25 novembre 2009, lors la réunion de présentation du nouveau programme local de l'habitat qui fixait pour 2011-2017 les objectifs en matière de logements à Paris : " Jean-François Lamour (UMP) s'est insurgé contre "l'empilement de logements sociaux", véritables "bombes à retardement", selon ses termes. La maire UMP du XVIIème Brigitte Kuster s'est inquiétée de la construction prévue de 10 immeubles de 50 mètres de haut dans la ZAC Clichy-Batignolles... / ... " - Source Batiweb

Le 4 décembre 2009 lors de la réunion publique concernant l'aménagement de la ZAC des Batignolles

" ... / ... Un jeune militant UMP, un brin ironique, se fend de vanter la « qualité environnementale » du futur TGI : « Puisque l’on va créer un ghetto avec 55% de logements sociaux, il y aura beaucoup moins de trajet entre le lieux de résidence des futurs délinquants et le futur palais de justice. On économisera de l’essence » ... / ... " Source ça se passe en bas de chez vous

Sur le même sujet

Thierry Coudert, conseiller de Paris UMP, secrétaire général de la fédération parisienne du Parti Radical de Jean-Louis Borloo " ... / ... Je pars en croisade sur les Batignolles, où je suis élu. Car Bertrand Delanoë est en train d’installer une cité de banlieue le long du périphérique. On refait le Val Fourré ou Grigny, un nouveau ghetto, une bombe en puissance! La mairie de Paris prévoit de construire 55% de logements sociaux, répartis dans une dizaine de tours. ... / ... Quand on a construit Grigny ou le Val Fourré dans les années 1960, on pensait y installer une sociologie équilibrée. On sait aujourd’hui ce que ça a donné .. / ... " - Source JDD

Il faudrait donc selon la logique du mouvement "populaire" installer les classes populaires ... ailleurs que dans leurs circonscriptions !

Néanmoins, l'UMP aime à cultiver la "mixité sociale" à sa façon puisqu'on pouvait lire en Février 2009 : " ... / ... Grâce à des amendements de plusieurs députés UMP, parmi lesquels de nombreux élus parisiens (Jean-François Lamour, Jean Tibéri, Claude Goasguen, Françoise de Panafieu, etc…), les locataires privilégiés du parc HLM de la capitale et ses sociétés d’économie, mixte vont pouvoir garder leurs logements tout en payant des loyers somme toute assez raisonnables pour Paris. Tout cela s’est passé pendant l’examen, à l’Assemblée nationale du projet de loi « Mobilisation pour le logement » de la ministre Christine Boutin ... / ... " - Source Inventerre

Pour en revenir au XVI eme : " .. / ... Goasguen a indiqué ne pas être opposé aux logements sociaux mais il les veut «ailleurs que dans des espaces verts». En tout cas, «pas à proximité immédiate de l'ambassade de Russie, avec qui cela va poser des problèmes de sécurité évidents». Devant des riverains renforcés par la décision de justice, il a dit vouloir agir «jusqu'à ce que Delanoë s'en aille». Debré (autre élu de l'arrondissement) a pour sa part qualifié le projet d'«immondice inhabitable». Il espère «fatiguer l'adversaire» en «le plaçant devant la justice». «Si on met un procès au pénal dans les dents du maire de Paris, a-t-il ajouté, il se posera la question de savoir si le jeu en vaut la chandelle.» - Source Le Figaro

Dans un discours prononcé à l'École Polytechnique de Palaiseau le 18 Décembre 2008, le Chef de l'Etat déclarait :

" La France ne serait pas la France sans la passion de la République, de ses valeurs, de ses principes. La France ne serait pas la France sans cette passion de la liberté, de l’égalité et de la fraternité qui est le propre de la République. La République s’est donnée pour but d’accomplir le vieux rêve des rois, celui d’une nation une et indivisible. Elle y a ajouté celui d’une communauté de libres citoyens soudés par le civisme et l’égalité des droits et des devoirs ... / ... "

Et de conclure par :

"Nous devons changer.
Nous devons changer nos comportements, nous devons changer nos habitudes.
Nous devons changer pour rester fidèle à nos valeurs.
Nous devons changer pour que la république demeure vivante.
Nous devons changer pour que plus aucun Français ne se sente étranger dans son propre pays.
Nous devons changer pour que nos enfants soient fiers de la France que nous leur laisserons.
Nous devons changer parce que c’est un devoir moral et parce que c’est une nécessité politique.
Nous devons changer et nous allons changer.
Ce changement, beaucoup de Français l’attendent, beaucoup de Français l’espèrent, beaucoup de Français le veulent. Je m’impliquerai personnellement. J’y consacrerai toute mon énergie."

Il devrait en toucher un mot au Groupe UMP du Conseil de Paris ...

Crédit image
Ghettos de riches Thierry Paquot

18 février 2010

Grand emprunt national : 975 000 Euro pour mettre Marianne ... enceinte !

Le grand emprunt national, vous savez celui qui ne sera pas accessible aux particuliers, car "un peu trop coûteux", selon Nicolas Sarkozy.

Et bien l'Etat empruntera 22 milliards d'euros sur les marchés, qui comme tout le monde le sait, sont toujours si mal informés, qu'il était indispensable de faire une campagne de communication pour les avertir !

ça vous étonne ?

Et bien, si vous n'avez pas encore acheté votre journal habituel et découvert les premiers visuels de cette campagne très "franco française", nous allons vous en donner quelques détails : "Le Service d'information du gouvernement (SIG) a lancé mercredi une campagne de communication nationale sur le grand emprunt. Sous le slogan "la France investit dans son avenir", cette publicité représente une Marianne enceinte "symbole d'une France porteuse d'espoirs et de projets", selon le SIG, qui précise dans un communiqué que le budget d'achat de cette campagne est de 975.000 euros." - Source La Tribune

Pourquoi communiquer dans des media grand publics français sur un emprunt dont les particuliers sont exclus ?

Mais tout simplement parce qu'il faut dynamiser la campagne des candidats de l'UMP dans les régions et si possible avec l'argent du contribuable ! Exactement ce que reprochait Xavier Bertrand au Parti Socialiste et bien expliqué par L'Express "L'UMP accuse le PS d'utiliser "l'argent des Français" pour une "campagne politicienne"

En clair : l'UMP est pris la main dans le pot de confiture qu'il dénonçait chez ses adversaires !

Que dit le PS ?

" ... / ... Scandale budgétaire, car alors que le déficit de l’Etat s’est élevé à près de 140 milliards d’euros en 2009, le gouvernement Sarkozy-Fillon fait exploser son budget de communication. Le coût de la communication de l’Elysée va passer de 1,395 million d’euros à 2,49 millions entre 2009 et 2010, soit un bond de 79 %. Le budget du « délégué interministériel à la communication », le publicitaire et ami de Nicolas Sarkozy Thierry Saussez, responsable de cette campagne, est déjà passé de 5,8 millions d’euros à 23 millions d’euros en 2009, soit une multiplication par 4. En 2008, le gouvernement avait consacré 4,33 millions d’euros à une campagne pour faire la publicité de la loi TEPA. Et il annonce une nouvelle campagne au printemps.

Scandale démocratique, car à quelques semaines des élections régionales, cette campagne de communication représente une propagande politique au service des listes de l’UMP aux frais du contribuable."

Au delà du "prêté pour un rendu" politique, le citoyen un peu avisé s'interrogera de son côté sur le rapport "qualité prix" de cette campagne.

En effet, lorsqu'on aperçoit la photo en tête de cet article et le visuel proposé par Rue89, ci-dessous, on se dit que les "créatifs" qui ont pondu cette affiche n'ont pas du passer un grand nombre d'heures pour la réaliser !

Car, comme nous l'explique Rue89 : "L'Etat l'a utilisé régulièrement pour vendre ses emprunts. Comme pendant la première guerre mondiale, avec ces femmes désespérées par le départ de leur mari au front, abandonnées avec leurs enfants ... / ..."


Et, Rue89 de conclure : "Cette Marianne enceinte, ce n'est donc pas un appel à l'épargne, mais une simple opération de communication. Coût de l'opération, selon Thierry Saussez : 975 000 euros"

En tous cas, ça devrait faire quelques rentrées d'argent pour la presse quotidienne en manque de budgets publicité et dont la majorité des titres sont détenus par des amis du Président ... mais, personne n'aurait l'idée de penser à ça !

Pendant ce temps là : "Le dossier des chômeurs arrivant à la fin de leurs droits à l'indemnisation chômage avance. Un peu. Ce lundi, à l'issue du sommet social avec les partenaires sociaux, le chef de l'Etat a renvoyé la question du côté du secrétaire d'Etat à l'Emploi ... / ... Laurent Wauquiez a annoncé dans l'après-midi qu'il souhaitait sur ce dossier " un débouché concret au plus tard courant mars".

Il a annoncé qu'il comptait "enclencher des consultations bilatérales dès cette semaine". Elles se tiendront "avant et après" la réunion entre patronat et syndicats prévue samedi. ... / ... Pour l'heure, le flou demeure quant aux contours de ces futures "mesures spécifiques ... / ...Selon des projections de Pôle Emploi, 1 million de chômeurs pourraient être en fin de droits en 2010, dont 400.000 sans ressources. Ils étaient déjà plus de 800.000 à arriver en fin de droits en 2009 .. / ... " - Source La Tribune

On a les priorité qu'on peut ou ... qu'on veut !

Sources additionnelles
France24
Crédit photo
Le Post
Premier Ministre




17 février 2010

En quoi les patrons de Philips seraient-ils moins voyoux que ceux de Molex ?

Christian Estrosi a déclaré le 16 février devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) : "Philips n'est pas un patron voyou, Philips n'est pas Molex" et d'ajouter : "Philips est implanté en France, participe à la recherche de notre pays et a contribué à créer plus d'emplois à Dreux qu'il n'en avait supprimé"

Propos totalement déconnectés de la réalité puisque : Selon Manu Georget, délégué CGT Philips à Dreux : "On était 18.000 dans le groupe Philips en France il y a 7 ans, on est plus que 5.000 aujourd'hui. A Dreux, on était 4.000 en 1997, on n'était plus que 212, et maintenant plus rien ?"

Chritian Estrosi oublie également de préciser que si Philips prétend que la fermeture du site fait suite : "à d'importantes pertes depuis 2007, sur l'activité Téléviseurs, 413 millions d'euros en 2008 et environ 180 millions d'euros en 2009" Comme l'explique l'Express "Ce plan social est illégal car, pour justifier la fermeture, Philips s'appuie sur une division "télévision" censée perdre de l'argent. Mais cette division n'existe pas puisque l'usine de Dreux fait partie de l'ensemble Électronique Grand Public, qui produit d'autres produits. Or : "Cette division a dégagé l'an passé des bénéfices records", selon les syndicats. Ces observations avaient d'ailleurs été reprises par la direction départementale du travail et de l'emploi d'Eure-et-Loir dans un courrier datant du 24 décembre 2009, envoyé à la direction du groupe Philips"


Fermeture de l'usine Philips à Dreux
envoyé par daniel-c. - L'actualité du moment en vidéo.


Les méthodes de Philips sont elles plus "raisonnables" que celles des patrons voyoux ?

" Samedi 13 février les ouvriers de l’usine Philips de Dreux auraient reçu un courrier de leur direction les informant qu’il n’était pas nécessaire qu’ils prennent leur poste de travail lundi matin, sans toutefois leur notifier leur licenciement. Les salariés ont effectivement trouvé portes closes en début de semaine : cela s’appelle un lock-out, et cela consiste en privant les salariés de leur droit de travail, à les priver de leur droit de grève et d’action syndicale.

Lundi, la direction de Philips a bloqué les portes de l'usine.

Selon la CGT de Philips, un second courrier a été adressé aux salariés, leur proposant un reclassement en Hongrie. "Philips propose aux salariés des postes d'opérateurs à Szekesfehervar en Hongrie, en CDI, payés 450 euros par mois, sur douze mois, avec la condition de pratiquer la langue". Le recours en référé des salariés de l'entreprise pour stopper le blocage de l'usine sera examiné mercredi par le tribunal de grande instance de Chartres. Mardi matin, les salariés "très en colère" se sont à nouveau rassemblés devant les portes closes de l'usine Philips de Dreux ... / ... " Source Nouvel Obs

Le ministre de l'Industrie a évoqué le code du travail qui : "rend obligatoire des offres de reclassement dans un groupe"

De quel texte du code du travail parle t-il ?

"... / ... Lorsque le nombre des licenciements est au moins égal à 10, l’employeur doit obligatoirement mettre en œuvre un plan social (dénommé plan de sauvegarde de l’emploi ou PSE) en application de l’article L. 1233-61 du Code du travail. Le PSE a pour objet d’éviter les licenciements ou d’en limiter le nombre et de faciliter le reclassement des salariés. L’employeur doit donc mettre en place des mesures favorisant le reclassement interne ou externe à l’entreprise, la création ou la reprise d’entreprise, la recherche d’emploi, l’aménagement du temps de travail ... / ... " Source Avocat.net

Le ministre : "comprend parfaitement le choc ressenti par les salariés qui, non seulement voient leur usine fermer, mais se voient notifier par courrier une proposition d'emploi en Hongrie, un pays dont ils ne maîtrisent pas la langue, pour une faible rémunération", indique un communiqué.

Lundi matin, Laurence Parisot, la patronne du Medef, avait évoqué une disposition "absurde" du droit du travail. - Source France 2

Et d'ajouter : " Bien sûr que ça ressemble à une provocation, mais c'est surtout, me semble-t-il, la conséquence de l'absurdité de notre droit du travail qui oblige l'employeur à formuler ce type de proposition", a fait valoir Laurence Parisot, la présidente du Medef. "Il faudrait que nous ayons le courage de remettre à plat notre droit du travail qui est trop complexe, ou tout simplement absurde", a-t-elle insisté. Christian Estrosi a pour sa part précisé qu'il ne s'interdirait pas "de faire des propositions permettant de faire évoluer cette législation." - Source JDD

Bien avant de dispenser les groupes de la moindre obligation, le ministre qui "comprend" a déja abdiqué sur l'irrégularité de la procédure puisque : "Le ministre de l’Industrie Christian a annoncé que de nouveaux sites d’activités seraient installés dans la région de Dreux en remplacement de l’usine de montage de téléviseurs, notamment ... un centre d’appels "

Il n'y a pas à dire : Quelle chance, nous avons, d'avoir à la tête de l'état un homme qui déclare : "J'aime les ouvriers, c'est beau une usine, non ?" comme on peut le constater ci-dessous dans ce "pot pourri" de phrases démagogiques et engagements prononcées dans des usines ou à la télévision dans "A vous de juger" en mars 2007 alors qu'il était candidat !


A vous de juger Nicolas Sarkozy
envoyé par Azety93. -


"Industrialiser, travailler plus ... réforme de l'ANPE ..."

Sans commentaire. Voir à pleurer ... de rage !


Sources complémentaires
Actualités vidéo
Crédit photo
Ouest France




16 février 2010

Chantons avec l'UMP : Découvrez le lip dub du Conseil Général de la Marne écrit par Gotainer !


Le regretté Coluche disait : "Les hommes politiques, c'est des hommes qui font le même métier que moi sauf qu'ils mettent moins de rouge sur le nez. Mais ça je pense qu'ils devraient en mettre plus, ils feraient plus marrer"

Et bien Michel, sache que pour les politiques le nez rouge n'est plus indispensable !

En effet, certainement dopés par le franc succès de la vidéo sur les électeurs, visiteurs ou investisseurs, les élus du Conseil Général de la Marne (dirigé par René-Paul Savary UMP) ont décidé vanter les qualités de leur département en participant à un clip dans lequel ils chantent !

Quelle différence avec le clip de l'UMP ? Et bien, ce sont leurs vraies voix !

Le Comité départemental du tourisme de la Marne a demandé à Richard Gotainer, chanteur et humoriste français, d'écrire une chanson afin de promouvoir la vie dans le département. Et en présence de Richard Gotainer lui-même, les élus du Conseil général de la Marne (dont l'irrésistible Charles Amédée de Courson) ont tourné un petit clip où chacun chante quelques phrases de la "Méthode Champenoise".

Ce qu'on peut lire sur le site du CG 51 : " Alors que l'on évoque une fin programmée des collectivités départementales, dans une période économique et sociale morose, les élus marnais ont voulu donner une impulsion positive et sympathique à la défense de leur département et de leur assemblée ! Ils ont décidé de s'approprier la « Méthode Champenoise » en chantant tous ensemble la chanson spécialement créée pour ce département par l'inimitable Richard Gotainer !

Un tournage rapide, dans la spontanéité, s'est déroulé pendant les pauses des différentes commissions et lors d'une séance plénière du mois d'octobre où Richard Gotainer est venu faire « un détournement d'ordre du jour » de quelques minutes. Il a donné naissance à un clip, dont la prouesse n'est pas dans le chant (vous comprendrez mieux ce propos au visionnage du DVD ...) mais bien dans la mobilisation !


3 minutes 42 de plaisir
et de bonne humeur à partager ! L'envie de prouver à la France entière que le Marnais est affable et s'y connaît pour séduire le chaland ! Une formidable démarche à faire connaître et à partager avec tout le monde pour démontrer combien les Français savent se montrer audacieux et créatifs quand il s'agit de faire passer un message.
Un moment inoubliable où la " Méthode Champenoise " devient enfin l'hymne officiel de tout un département : la Marne, la Marne, la Marne... "- Source CG51



Pour l'instant, Frédéric "réponse à tout" Lefebvre n'a pas encore réagit à ce monument de communication locale pilotée par l'un des siens. Mais, quand on connaît la façon dont un cadre de l'UMP parle de Benjamin Lancar, le promoteur du lip dub de l'UMP : "Il ne faudrait pas que Benjamin Lancar les multiplie d'autant qu'il est en position éligible aux régionales sur la liste de Paris" Il faisait référence à la polémique suscitée récemment par le "lip dub", une vidéo très controversée dans les rangs de l'UMP et raillée par les internautes, dont le patron des jeunes militants avait eu l'initiative .. / ... " doit-on s'attendre au pire en termes de représailles ?

Mais enfin, bon, puisqu'il s'agit d'une: " formidable démarche à faire connaître et à partager avec tout le monde pour démontrer combien les Français savent se montrer audacieux et créatifs quand il s'agit de faire passer un message" ...

Publicité sur France Télévision : Gros bide en vue pour Nicolas Sarkozy et son conseiller Minc ?

Le candidat Sarkozy qui nous promettait une "démocratie exemplaire" a pourtant, une passion pour une poignée de conseillers personnels ne provenant pas du suffrage universel.

Si certains de ces conseillers comme : Claude Guéant et Henri Guaino (qui agissent régulièrement comme des premiers ministres bis) sont clairement identifiés par le public. Il en est d'autres moins exposés, mais qui ont une influence importante sur les décisions du Chef de l'Etat et ... notre quotidien : Ceux qui font partie du club fermé des "visiteurs du soir".

Ils peuvent, nous explique le Parisien : "appeler à tout moment" L'un de ceux-ci s'appelle : Alain Minc.

Il délivre discrètement conseils et avis. C’est lui, par exemple, qui a soufflé l’idée de supprimer la publicité sur les chaînes publiques ... / ... " et qui dans un duo parfait avec le Président proclame : "Il ne faut surtout pas augmenter les impôts"

Le Président de la République qui avait semble t-il trouvé, au travers de la suppression de la publicité sur France Télévision, un nouveau moyen de mettre en difficulté ses adversaires socialistes, risque bien d'être la principale victime du "bon coup" de son conseiller !

MINC, vous savez (comme nous le décrit Laurent Mauduit de Mediapart) celui de : "L'échec du raid sur la Société générale de Belgique qui a contribué à partiellement ruiner l'homme d'affaires italien Carlo de Bendetti que Minc conseillait et dont il était le bras droit, l'échec économique du groupe Le Monde qui s'est enfoncé dans un colossal endettement en grande partie du fait de la stratégie économique choisie par le président de l'époque du conseil de surveillance, un dénommé ... Alain Minc ... / ... " - Source L'Express

Qui dit fin de la publicité, dit plus besoin de régie publicitaire. En effet, que faire de la régie publicitaire de France Télévision ?

Et c'est là qu'apparait Stéphane Coubit : "Discret, brillant, ambitieux, et à la tête d’une fortune personnelle évaluée à quelques 200 millions d’euros, Stéphane Courbit est l’un des plus purs produits de l’école Alan Minc. L’essayiste et conseiller de Nicolas Sarkozy, qui a pris sous son aile une brochette de jeunes quadras évoluant dans le Paf, (d’Alexandre Bompard, patron d’Europe 1 à Bruno Patino, directeur de France Culture) ... / ... " et Maurice Levy : "poisson pilote du CAC 40 dans l’univers de la communication, et ce depuis prés d’un demi-siècle, ce familier du chef de l’Etat, fondateur du séminaire de Davos et icône de la pub, est pour ainsi dire chez lui à Bercy ... / ... " - Source Imedia Renaud Revel

Et pour boucler la boucle : " ... / ... Dans une interview au Figaro, Stéphane Courbit confirme qu'Alain Minc « est bien conseil » de sa structure "Financière Lov". « Il reçoit à ce titre un intéressement » ajoute l'ancien patron d'Endemol France. Alain Minc a, pour sa part, confirmé à lepoint.fr qu'il détenait 3% du capital de la société ... / ... " - Source Ozap

De leur côté, le gouvernement et les parlementaires décidaient de nouvelles taxes sur le montant publicitaire des chaines privées et sur les opérateurs de de télécom. Belle démonstration de nos "amis" libéraux économiques qui montrent, une fois de plus, que l'argent public doit toujours servir à la privatisation des bénéfices alors que les pertes doivent , bien entendu être être assumées par les contribuables !

Oui mais, ce beau montage a du plomb dans l'aile !

La première semonce est arrivée par le Conseil d'Etat : "Est annulée par le Conseil d'Etat une lettre de Christine Albanel, alors ministre de la Culture, adressée le 15 décembre 2008 à Patrick de Carolis, président de France Télévisions, lui demandant d'arrêter la commercialisation d'espaces publicitaires le soir, à partir du 5 janvier 2009. Est également annulée la délibération du conseil d'administration du groupe public prenant acte le 16 décembre 2008 de ce que le Conseil d'Etat qualifie d'"instruction ministérielle illégale". L'annulation porte donc sur la période entre le 5 janvier 2009 et le 8 mars 2009, date à laquelle la loi décidant la suppression de la publicité entre 20H00 et 06H00 est entrée en vigueur.. / .. " - Source Challenge

Un peu tardive, la décision du Conseil D'Etat, n'a pu s'appliquer dans la mesure où : " ... / ... Le Parlement a décidé souverainement que la délibération du conseil d'administration de France Télévision, en accord avec le gouvernement, était une bonne décision ... / ... " comme l'explique Frédéric "Réponse à tout" Lefebvre

Un projet mal ficelé finit toujours par sombrer

Le dernier empêcheur de faire du fric en rond, n'est pas des moindres, pluisqu'il s'agit de la commission européenne !

" ... / ... La taxe imposée depuis l'an dernier par la France au secteur des télécoms pour financer l'audiovisuel public est "une charge administrative incompatible avec le droit européen" : en prenant cette position le 28 janvier dernier, la Commission européenne a décidé d'ouvrir une procédure officielle d'infraction contre la France, pouvant déboucher en dernier recours sur l'envoi de l'Etat français devant la Cour européenne de justice.

Un joli pavé dans la mare qui place le gouvernement dans une fâcheuse posture et l’Elysée face à un casse-tête. Car les revenus de cette "taxe télécoms", d'un montant de 0,9 % du chiffre d'affaires, imposée depuis mars 2009 aux sociétés du secteur, sont reversés à France Télévisions pour compenser la perte de recettes publicitaires liées à la suppression progressive de la publicité dans l'audiovisuel public.

... / ... Au moment où se dessine la vente de la régie publicitaire de France Télévisions, certains députés s’interrogent sur l’avenir du financement des chaînes publiques et posent la question : Est-il bien judicieux de privatiser une régie publicitaire performante, alors que personne ne sait aujourd’hui comment l’Etat entend compenser demain l’enveloppe « taxe télécoms », essentielle pour l’équilibre des comptes de la maison que dirige Patrick de Carolis ? ... / ... Député UMP et membre du Conseil d’administration de France Télévisions,Christian Kert fait le tour de la question. C’est net et carré ... / ... " Imedia

Ce que confirme une interview de Christian Ker au "Buzz Media " du Figaro

Cliquez sur l'image pour voir l'interview sur universfreebox
Et Christian Kert de conclure dans une autre interview donnée à Renaud Revel

" ... / ... Question : Et à ceux qui s’interrogent sur la validité de ce plan de reprise, au motif, notamment, que l’on ne peut être à la fois régisseur d’espaces publicitaires et producteur de programmes au sein d’un même groupe, comme ce sera le cas pour l’ancien patron d’Endemol France, Stéphane Courbit, que répondez-vous ?

Réponse : Que tout cela fera partie d’une charte d’éthique qu’il faudra négocier pied à pied avec l’intéressé, même si rien ne lui interdira de vendre des programmes à l’une des chaînes de France Télévisions. Et si en dernier ressort, il n’y a pas d’accord avec Stéphane Courbit ou le groupe Publicis, il n’y aura pas de vente. Mais pour l’heure, ce qui importe, c’est la position de Bruxelles. On ne peut pas se permettre de mettre la charrue avant les bœufs et céder à l’aveugle le contrôle d’une régie qui était jusqu’à une période récente l’un des «tiroirs-caisse » de France Télévisions "

Pendant ce temps là, Alain MINC, l'homme qui a un avis "intéressé" sur tout, continue son petit bonhomme de chemin en s'occupant de ... l'avenir des retraites

" ... / ... le conseiller officieux de l'Elysée, affirmant que « les mythes se fracassent sur la réalité » en raison des contraintes de la démographie, s'est déclaré favorable à la remise en question de l'âge légal de départ, dans la mesure où la « conscience collective » des Français y est d'ores et déjà prête. ... / ... Selon lui, Nicolas Sarkozy « va évidemment essayer de chercher le consensus », mais il faut s'attendre à ce que les syndicats n'avalisent pas le recul de l'âge légal ... / ... Alain Minc a indiqué qu'il n'était pas hostile, le jour où l'emploi redémarrera, au report vers les retraites d'une partie des contributions chômage.... / ... "

Probablement découvrirons-nous dans quelques temps le ou les noms des clients d'AM Conseil (qui -par discrétion ?- ne dispose d'aucun site web) qui vont profiter du prochain lobbying du proche conseiller du Président ...

Le Nouvel Economiste dans un portrait qu'il a consacré à Alain MINC écrit : " ... / ... Qu’il s’agisse de gestion, de stratégie, de communication ou de portefeuille d’activités, il devient le fou du roi et le sparing partner libre, insolent et indépendant qui affirme ce que personne n’ose dire. Le jugement et le bon sens de son interlocuteur semblent néanmoins indispensables au succès de ses projets : " Alain Minc doit être utilisé avec un tamis. Parmi l’ensemble de ses conseils, un tiers d’idées sont folles, un tiers sont inutilisables et un tiers géniales et visionnaires "

En ce qui concerne France Télévision, il semble bien que le "client" Sarkozy se soit fait refiler une idée ... émanant des deux premiers tiers. Et nous aussi par la même occasion !

France24
Mediapart

15 février 2010

Retraites : Le gouvernement va t-il simplement avaliser les demandes de Laurence Parisot ?

Elle doit bien rigoler Laurence Parisot !

Ultime " réforme des retraites... avant la prochaine !" Ecrivait en 2007 le Monde diplomatique. C'est effectivement ce qu'on peut se dire en écoutant ou lisant les déclarations des divers responsables politiques et économiques sur l'allongement de la durée de cotisation.

Et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, le Ministre du Travail en 2007, le "gentil" Xavier Bertrand excluait le report de l'âge légal de départ à la retraite.

Démagogie diront certains, comme FO, qui savaient que : "C’est au sommet de Barcelone en 2002 que les Etats membres de l’Union européenne se sont fixé pour objectif de reporter progressivement de cinq ans l’âge réel de départ à la retraite.

Au cœur de l’été, le 20 juillet 2007, le gouvernement PRODI et les syndicats italiens ont signé un accord sur le report de l’âge légal de la retraite de 57 à 60 ans d’ici à 2011, puis à 61 ans en 2013. En Allemagne, l’affaire a été bouclée au printemps dernier, avec le vote d’une loi portant l’âge de la retraite de 65 à 67 ans d’ici à 2029.

Au Royaume-Uni, il passera de 65 ans à 68 ans d’ici 2046. En Suède, où il n’y a plus d’âge maximum légal pour prendre sa retraite depuis 1993, ceux qui partent avant 65 ans perdent une partie de leurs droits et ceux qui travaillent au-delà reçoivent une prime. En Autriche, le gouvernement a fait coup double en relevant l’âge de la retraite à 65 ans, tout en portant de 40 à 45 ans le nombre d’années de cotisation nécessaires pour avoir une pension au taux plein ... / ... "

Depuis, la Grèce et l'Espagne, profondément touchés par la crise économique mondiale viennent d'annoncer qu'elles allaient s'aligner sur ce "consensus"

En 2007, Jean-Claude Mailly déclarait : "Ce serait déjà bien que les employeurs cessent de licencier leurs salariés dès qu’ils passent les cinquante ans avant de chercher à les faire travailler plus longtemps" en réponse à la proposition de la présidente du MEDEF, Laurence Parisot, qui venait de se prononcer pour un relèvement de l’âge légal de la retraite à 61, voire 62 ans et un allongement du nombre d’années de cotisation ! ... / ... "

Donc rien de neuf pour le MEDEF et les milieux politico économiques qui s'apprêtent à faire plier tous les salariés !

Le plus grave dans cette affaire, c'est que si les estimations actuelles ( comme l'explique Le Point) dans le cas d'un report à 62 ans générerait 6,6 milliards d'euros de recettes en 2020. ... /... Le taux d'emploi des 55-64 ans stagne autour de 38 %, ce qui signifie que la facture sera réglée par les nombreux seniors qui ne parviennent pas à rester en emploi ... / ... "

Or, la "mesurette Wauquiez" de taxation des entreprises qui ne maintiendraient pas les seniors dans l'emploi, n'arrangera rien, comme nous vous l'expliquions vendredi dans Slovar les Nouvelles : "Laurent Wauquiez est-il cynique ou simplement incompétent ? "

Et même si le Président de la République et le gouvernement soulignent que le "sommet social" de lundi n'a pas pour objectif d'annoncer des décisions, mais de "se mettre d'accord sur une méthode et un calendrier ... / ... Pour le reste, le gouvernement a déjà indiqué à plusieurs reprises que "tous les paramètres" seront sur la table, y compris un report de l'âge légal de départ à la retraite. ... / ... " Ce qui semble montrer que c'est Laurence Parisot, bien aidée en celà par des think tanks amis comme l'institut Montaigne qui vont définir le sort de millions de salariés aspirant à la retraite !

Et de quelle façon ?

Dans une interwiew au JDD : " La présidente du Medef plaide pour "qu'un espace de négociation large" soit "réservé sans conteste" aux partenaires sociaux.... / ... Pour garantir le succès de la réforme, il faut surmonter les clivages", prévient-elle. Sur les retraites, "le problème est bien connu mais n'a jamais été pleinement traité" et "cette réforme ne doit pas être un bricolage" puisqu'"il s'agit de retrouver enfin confiance en l'avenir"

Parmi les pistes, elle pense qu'"il faut changer l'âge légal de départ à la retraite". "Nous avons été les premiers à le dire et cette idée a irrigué le débat politique", note Mme Parisot, estimant aussi que ce relèvement "entraînera une hausse du taux d'activité des seniors".

Non, vous ne rêvez pas ! Le MEDEF, inventeur de toutes sortes d'aménagement au code du travail dont la rupture conventionnelle estime que : "ce relèvement "entraînera une hausse du taux d'activité des seniors" !

Omettant de préciser que : " ... / ... Ainsi, entre août 2008 et juin 2009, les Directions départementales du travail (DDT) ont eu à traiter 142.477 demandes d’homologation de rupture conventionnelles. Et, les chiffres de la Dares montrent que le nombre de demandes croît de mois en mois. Au cours du seul mois de juin 2009, ce sont plus de 20.000 demandes d’homologation qui ont été enregistrées ... / ... " - Source NetPME et que beaucoup étaient des plus de 50 ans !

Elle répète être pour "le maintien du régime par répartition mais complété par un système de retraite par capitalisation".

Et revoilà la fameuse capitalisation retraite présentée par l'Institut Montaigne comme le recours suprême (voir "L’avenir des retraites en France vu par ... l’Institut Montaigne") le tout en pleine crise économique et financière !

En clair, comme nous l'écrivions : " un succédané du système américain pour le plus grand profit des assureurs, banquiers et organismes financiers qui pourraient engranger des sommes colossales. En voila une bonne idée "durable" pour renflouer les caisses vides pour cause de spéculation et de bricolage financier. Car, pour continuer à verser des dividendes à deux chiffres aux actionnaires et retrouver le bonheur de l’argent à flots, il est nécessaire de mettre la main sur un magot quasi éternel : l’argent des salariés cotisant en vue d’une retraite ... / ... "

Mme Parisot se prononce contre l'idée suggérée par François Fillon de relever les cotisations retraite et, en contrepartie, baisser les cotisations chômage. Augmenter les cotisations retraite "alourdirait à nouveau les charges des entreprises et réduirait le salaire net des salariés"

Cette demande est liée à un engagement que Laurence Parisot avait pris envers les adhérents du MEDEF. Si, à la surprise générale, en 2008 : "elle acceptait de «suspendre la baisse de cotisations» réclamée par l’organisation patronale, au moins "tant que le gros de la crise n’est pas derrière nous" (Libération) Et si " 55 % des Français estiment que la crise n'est "pas terminée" et que la "reprise n'est pas encore là". Seulement 4 % pensent que "la reprise économique est déjà en cours", 23 % que "le plus gros de la crise est passé et que la reprise est en train de s'amorcer". Et, 17 % (Le Point ) estiment que la crise "va s'aggraver".

il semblerait qu'elle pense que l'obtention de cette mesure lui permettrait d'assurer sa réelection (contestée, même par l'Elysée) à la tête du MEDEF !

Elle rejoint par contre le gouvernement sur la pénibilité, en étant "d'accord pour tenir compte des situations les plus pénibles à condition de les évaluer sur des critères individuels et objectifs".

Qui rejoint qui ?

Cette négociation dure depuis trois ans et sur ce sujet, le MEDEF oppose une formidable force ... d'inertie ! Poussé dans ses retranchements par le gouvernement qui a menacé de légiférer, le MEDEF avance des pistes si restrictives qu'elles réduirait la notion de pénibilité à la portion congrue.

Car, quant à l'indemnisation, Laurence Parisot, a réaffirmé en juin 2009, que : "... / ... la pénibilité doit être "reconnue par une commission médicale, ça ne peut pas être un critère global mais une reconnaissance au cas par cas"- Source Le Point

Que dit Xavier Darcos ?

"... / ... M. Darcos a souhaité "d'abord prévenir" et "ne pas reconstituer les régimes spéciaux" mais "traiter au cas par cas". "Si vous obtenez une traçabilité, comme un carnet de santé professionnel, si vous pouvez avoir un faisceau de critères, vous aurez ensuite évidemment une commission spécialisée à caractère médical qui pourra dire oui ou non si le métier que vous avez exercé vous permet de bénéficier de départ prématuré ou de récupération de trimestre" - Source AFP/Google

Enfin, autre sujet qui devrait être abordé lundi, les chômeurs en fin de droit: "nous souhaitons d'abord réfléchir à des formations spécifiques pour préserver leur employabilité à long terme" et "nous demandons que soit simplifiée et étendue l'exonération des charges sociales pour toute embauche d'un chômeur en fin de droits", a affirmé la patronne du Medef. - Source Le Monde

Formation, exonérations de charges ... litanie du MEDEF qui lui permet de ... ne rien faire et d'accuser les salariés, les chômeurs et le gouvernement d'immobilisme !

Que vont faire les syndicats?

" ... / ... Dans une déclaration commune signée par la CGT, la CFDT, la CGC, la FSU, l'UNSA et Solidaires, et soutenue pour partie par la CFTC, les syndicats ont prévenu, en préambule à la réouverture du dossier des retraites, qu'ils "n'accepteront pas une mascarade de concertation", et "ne se laisseront enfermer ni dans un calendrier, ni dans un débat qui ne prendraient pas en compte l'ensemble des questions, notamment le niveau des pensions, l'emploi, le financement, la pénibilité" ... / ... Les syndicats veulent par ailleurs que le "sommet social" de lundi ne se limite pas à la question des retraites. Ils entendent bien obtenir des négociations sur les mesures à prendre face à la crise, et comptent interpeller le chef de l'Etat sur la question des chômeurs en fin de droits ... / ... " Source AP/Google

Nul doute qu'elle doit bien rigoler Laurence ....