17 septembre 2010

Le bouclier fiscal, meilleur ami du pouvoir d'achat .... des plus riches !

Rabotage des niches fiscales, c'est l'expression à la mode au gouvernement. Cependant certaines sont intouchables, bien que ruineuses, pour le budget de l'Etat, comme la TVA sur la restauration, la "niche Copé" ou le très symbolique ... bouclier fiscal !

François Baroin est à la recherche d'économies pour équilibrer le budget. S'il a du baisser pavillon sur la TVA réduite de la restauration et sur la "niche Copé" : "un boulet à 22 milliards ... / ... " qui " ... / ... exonère d’impôt sur les sociétés (33,3%) les plus-values encaissées par des personnes physiques ou morales (holdings) en cas de vente de leurs filiales ou titres de participation détenus depuis plus de deux ans" comme l'écrivait Libération, il en fera de même sur la mesure emblématique de Nicolas Sarkozy : Le bouclier fiscal à 50%

Même si ce "bouclier" est une goutte d'eau face au déficit de la France, il est assez détestable de constater que les efforts demandé à l'ensemble des français ne s'appliquent pas aux plus fortunés d'entre eux !

Le président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée, Jérôme Cahuzac, a bien essayé de proposer : " ... / ... d'inclure le bouclier fiscal dans le coup de rabot prévu par le gouvernement sur les niches fiscales" ainsi que la : " niche Copé" arguant que " Cela soulagerait un peu les salariés" Rien n'y fera !

Et pourtant, en observant les derniers chiffres communiqués par le ministère du Budget révélés, jeudi 16 septembre, par Le Parisien et l'AFP, le bouclier fiscal à 50% des revenus a coûté en 2009 679 millions d'euros à l'Etat. Nous dit Challenge Le Point de son côté précise : "En 2008, l'Etat avait restitué environ 563 millions d'euros "

Dans le détail : " 18.764 contribuables en ont bénéficié, soit un chèque moyen de 36.186 euros, mais la répartition est nettement inégalitaire: les 9.789 contribuables les moins aisés ont obtenu une restitution de 559 euros en moyenne chacun, tandis que les 1.169 les plus fortunés (6% des bénéficiaires) ont empoché un chèque du Trésor de 362.126 euros en moyenne, soit plus de 62% de l'enveloppe totale ... / ... "

Un peu choquant en période d'austérité, "Mais il n'est pas question pour le gouvernement de renoncer au principe du bouclier fiscal", a prévenu mercredi la ministre de l'Economie, Christine Lagarde " - Le Point

Une façon d'assurer, en quelque sorte, aux plus riches d'entre nous, une garantie de pouvoir d'achat !

Pouvoir d'achat si bien décrit par le candidat Sarkozy en 2007 : " Je veux être le Président du pouvoir d’achat. Pour cela, je permettrai d’abord à ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus de le faire, dans le secteur privé comme dans le secteur public ... / ... Les salaires sont trop bas dans notre pays. Je demanderai aux entreprises de faire un effort sur les salaires car l’État fait lui-même un effort sur les allégements de charges. Dès le mois de juin, je réunirai une conférence avec les partenaires sociaux afin que l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes soit totale d’ici 2010 ... / ... " - Source Abécédaire 2007 Nicolas Sarkozy

Si la très grande majorité des français a l'impression de s'être faite avoir, il en existe, par contre, qui sont très contents de leur pouvoir d'achat ! Exemple : Olivier Dassault qui écrivait à Xavier Bertrand, une lettre du 7 avril 2010, publiée par Rue89

« Cher Xavier, Tes prises de position sur le maintien du bouclier fiscal me réjouissent. Je suis consterné de l'attitude irresponsable et des reculades de certains de nos collègues. Quel signal politique envoyons-nous à nos électeurs et aux Françaises et aux Français qui souhaitent réussir ? Il ne faut nous étonner ni de l'abstention -qui est une protestation violente contre les égarements de notre politique-, ni des délocalisations, ni de l'exil de celles et ceux qui sont les moteurs de la croissance et de la consommation. Nous devons tenir le cap ! Tu peux être certain de ma détermination et de mon soutien. Avec mes amitiés et mes félicitations pour ton courage. Olivier Dassault. »

Alors, vous voyez, promesse tenue ...

16 septembre 2010

Vous avez aimé la réforme des retraites ? Vous adorerez les économies de l'assurance maladie !

Le débat sur les retraites n'est pas encore finit que le gouvernement, toujours angoissé par sa note AAA, va s'en prendre à l'assurance maladie. Et c'est chaud !

"Nous ne payerons pas pour une crise qui n'est pas la notre" disaient les slogans des manifestations en 2009" Et bien sachez que si nos dirigeants n'ont pas su ou voulu faire payer les vrais responsables, ils ont décidé de faire payer ceux qu'ils ont sous la main et ... ne se révoltent pas : VOUS !

La très injuste réforme des retraites qui ne prend en compte que la demande des agences de notation était un hors d'oeuvre puisque comme l'écrivent Les Echos : "Le gouvernement finalise plus de 2,5 milliards d'euros d'économies pour limiter à 12 milliards le déficit de la branche maladie l'an prochain. Les laboratoires, les hôpitaux et les professionnels de santé seront les plus concernés. Mais les assurés ne seront pas exemptés de l'effort ... / ...."

Quelles en sont les grandes lignes ? Elles tienent essentiellement en 3 mesures

La première concerne le taux de remboursement des médicaments dont le service médical est considéré comme modéré (vignette bleue). Il passerait de 35 % à 30 %.

La deuxième relèverait de 0,5 point le ticket modérateur qui reste à la charge du patient pour les consultations de médecins, les actes de kinésithérapie ou encore d'infirmières.

Troisième décision, plus technique : la Sécurité sociale remboursera un peu moins bien certains actes réalisés à l'hôpital (ceux tarifés entre 91 et 120 euros).

Et même si Les Echos précisent que : "Tous ceux qui ont une complémentaire santé verront en effet leur mutuelle ou leur assurance rembourser la différence " il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les assureurs et mutuelles sauront ajuster leurs tarifs en conséquence !

D'ailleurs, La Mutualité Française n'a pas attendu très longtemps pour faire le communiqué suivant. Elle : " tient à faire savoir qu'elle n'a été nullement informée, et encore moins associée, au projet de baisse des remboursements de l'assurance maladie obligatoire paru dans Les Echos ce jeudi 16 septembre 2010. Si ces mesures étaient confirmées, elles représenteraient une dépense supplémentaire de 500 millions d'euros pour les ménages, s'ajoutant au 1,100 milliard d'euros de taxe nouvelle annoncé il y a quinze jours. Il est clair que la Mutualité Française ne saurait approuver et accepter ces mesures qui pénaliseraient nos concitoyens et rendraient plus difficile l'accès aux soins ... / ... "

Il serait peut être temps de remémorer à Nicolas Sarkozy ses fortes paroles sur la santé dans une Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007 : "... / ... Je veux que nous préservions l’excellence de notre système de santé, qui est l’un des meilleurs du monde. ... / ... Pour moi, la santé n’est pas un coût, c’est un investissement, une richesse, des emplois, de la croissance, et surtout un bien-être qui n’a aucun prix ... / ... Les remboursements pour les lunettes et les prothèses, les Français ont un remboursement qui ne doit pas être supérieur à 30 %, alors que le problème d’hygiène dentaire, c’est un problème de santé publique, on ne peut pas dire que c’est du confort, on ne peut pas se trimballer avec une dent qui manque, et pareil pour les lunettes, ce n’est pas une question de mode, c’est une question de nécessité ... / ... " - Abécédaire des propositions de Nicolas Sarkozy

Sans commentaire ! Mais ça mériterait bien une petite révolte non ?

15 septembre 2010

Wauquiez, plus efficace dans la bataille du fromage de Brie que celle de l'emploi !

Laurent Wauquiez, va interroger les chômeurs, sur la "qualité du service" de Pôle emploi. S'il tergiverse et s'interroge, sur les méthodes à employer, face à ce chômage, il vient de montrer qu'il savait parfois se montrer ferme, lorsqu'il s'agit de ... sanctions fromagères !

Ainsi, en désaccord avec Jean-François Copé, (le maire de Meaux), il a fait remplacer le Brie de Meaux servit à la "cantine" de son ministère au profit du Brie de Melun !

Laurent Wauquiez n'aime pas qu'on s'en prenne, comme l'a fait Jean-François Copé, à Xavier Bertrand. D'autant qu'il est également dans le collimateur du Président des députés UMP à l'Assemblée Nationale : "agacé par la gestion du mouvement populaire, il aurait demandé que Laurent Wauquiez, le secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, rapporteur du projet pour 2012, soit déchargé de ses responsabilités" - JDD

Sa réponse a été immédiate : "Je suis très agacé par les critiques contre Xavier Bertrand", a t-il déclaré sur LCI - AFP/Google Oui, mais ce qu'on nous avait caché jusqu'à la parution du Canard Enchaîné de ce matin, c'est que Laurent Wauquiez aurait pris des mesures de rétorsion terribles à l'encontre du député maire de Meaux : Jean-François Copé ! En effet, il aurait fait remplacer le traditionnel brie de Meaux servi au Ministère des Finances par du brie de ... Melun !

Belle victoire s'il en est, et qui devrait rassurer les plus de 4 millions de chômeurs et précaires dont il est censé s'occuper. D'autant qu'entre sa mairie du Puy en Velay, son poste de conseiller politique de l'UMP et de co rapporteur du projet de l'UMP pour 2012, il doit lui rester un peu de temps pour s'occuper d'eux ...

D'ailleurs, dans le cadre du chômage des 50 ans et plus, il vient d'avoir une révélation : La rupture conventionnelle réclamée et obtenue par le MEDEF, a des effets effets destructeurs sur l'emploi de ceux-ci. En effet, débat sur l'âge de départ à la retraire oblige, il s'est dit : Attentif, ( sans autre commentaire ni sanction) sur : "les rupture conventionnelles entre les salariés seniors et leurs employeurs" - Le Point

Il faut dire que : " Entendu au Sénat dans le cadre du projet de réforme des retraites par la commission des Affaires sociales, M. Wauquiez a été interrogé sur la possibilité que ce type de rupture de contrat à durée indéterminée soit particulièrement utilisé par des entreprises pour alléger l'effectif senior (50 ans et plus) ... / .... En 2009, il y a eu 192.000 ruptures conventionnelles, cette année on devrait être en dessous, et 28.000 concernent des plus de 50 ans", a répondu M. Wauquiez. Avant d'ajouter avec la plus grande légèreté : " Cela s'explique par le faible taux de démission" des personnes de cette tranche d'âge, qui quittent l'entreprise plutôt par licenciement ou ruptures conventionnelles .../ ... " - Daily Bourse

Salauds de vieux qui s'attachent à leurs postes !

Il ne faut pas, non plus, oublier le "formidable" coup de communication digne d'une première année en étude de marketing : La consultation des usagers et des agents de Pôle emploi !

" L'objectif de cette enquête est d'identifier les services de Pôle emploi qui peuvent aider le plus efficacement les demandeurs d’emploi dans leur recherche et d'améliorer ou de compléter ces services afin de mieux les accompagner», précise l'équipe du secrétaire d'Etat. Les premiers questionnaires seront envoyés par courriel le 10 septembre et les résultats de l'enquête seront présentés mi-octobre - Source Le Figaro

D'après quelques indiscrétions, il semblerait que les questions reposent sur : " ... / ... ce que pensent les chômeurs du service Pôle Emploi, quels sont les services qui peuvent être améliorés chez Pôle Emploi ou encore les points négatifs avec la fusion ANPE et Assedic ... / ... "

Espérons que le questionnaire aborde aussi les problèmes de formations refusées, des durée s d'indemnisation ou des radiations abusives ...

En bref, une apathie évidente face à des licenciements qui augmentent le nombre de chômeurs de plus de 50 ans au moment, ou on va porter l'âge de la retraite à 62 ans ! Et, une enquête de satisfaction (dont sont exclus ceux qui n'ont pas internet) qui permet de ... gagner du temps sans apporter la moindre solution.

Oui, mais c'est incontestablement plus difficile que de ... gagner la guerre du Brie au Ministère !

14 septembre 2010

Travailler plus : La mode des "sacrifices salariaux " !

Selon Le Parisien Nicolas Sarkozy serait satisfait de son bilan, allant jusqu'à dire : " nous en avons fait plus que nous avions promis" Cette auto satisfaction ne doit pas inclure le fameux : "Travailler plus pour gagner plus" puisque depuis quelques temps, le gel des rémunérations et les diminutions de salaire rendues "obligatoires", sous peine de perdre son emploi, sont à la "mode" !

Après les allègements d'effectifs par plans sociaux ou les "ruptures conventionnelles", la nouvelle mode en ce qui concerne les entreprises se nomme : "sacrifices salariaux en échange de la garantie de l'emploi"

En gros, que l'entreprise soit en mauvaise ou bonne santé, on demande aux salariés de se prononcer par référendum, (histoire de court circuiter les syndicats) pour de dire, s'il acceptent de diminuer leurs salaires ou micro avantages (RTT) en contre partie de quoi, on ne fermera pas les portes de l'usine.

Cette "mode" a été mise en lumière par l'affaire des CONTI de Clairvoix. En effet comme nous le rapelle La Voix du Nord : " En 2007, c'est au prix du renoncement aux trente-cinq heures et à leur prime de fin d'année que les gars de l'Oise avaient obtenu la promesse de la pérennisation de leurs emplois jusqu'en 2012. Mais en mars 2009, la direction allemande annonçait brutalement la fermeture de l'usine, jetant les 1 120 salariés dans une lutte désespérée ... / .. "

Pour ceux qui l'auraient oublié, voilà ce qu'ils ont obtenu comme perspectives d'avenir : " Le Ministre de la Relance Patrick Devedjian présenta un possible repreneur basé à Dubaï… Les négociations ont été rompues en octobre 2009. En mars 2010, les salariés ont reçu une offre de reclassement… en Tunisie à 137 € par mois !" - Source La Depeche

Probablement encouragés par la mollesse des réactions du gouvernement et surtout celle de Christian Estrosi le ministre de l'industrie, les entreprises n'hésitent plus à mettre le marché en main à leurs salariés. Ce fut le cas récent de General Motors à Strasbourg et c'est maintenant le cas de ... Continental en Midi-Pyrénées

" 52% des salariés de Continental Automotive France, qui travaillent dans les usines de Toulouse, Boussens (Haute-Garonne) et Foix (Ariège), ont approuvé le "deal" proposé par la direction : le maintien de l'emploi pendant au moins cinq ans contre une cure d'austérité salariale et des jours de congés en moins ... / ... "

Ce "deal" est d'autant plus scandaleux qu'il n'est lié à aucune baisse de compétitivité actuelle mais que Continental veut : " ... / ... réduire de 8% les coûts dans ses établissements midi-pyrénéens en plafonnant les hausses de salaires (+1,2% en 2011), en supprimant des jours de RTT et en taillant dans certaines primes (intéressement…)" Il faut d'ailleurs noter que : " ... / ... la société prévoit, pour 2010, de dégager des bénéfices – 2009 s'étant déjà soldé par des profits substantiels (un peu plus de 30millions d'euros ... / ... " - Le Monde

Le Président de Continental Automotive France, s'est réjoui du vote "positif" en ces termes : "Grâce à tous, nous entrons à nouveau dans une spirale positive et nous pouvons nous projeter avec confiance dans un avenir prometteur" ... Comme à Clairvoix ?

Message adressé à tous ceux qui n'avaient pas compris, en 2007, le sens du slogan : "Ensemble tout devient possible" qui incluait : "Travailler plus pour gagner plus " !

13 septembre 2010

Après la retraite à 62 ans : La mort de la médecine du travail ?

Malgré une formidable mobilisation, les députés de la majorité présidentielle ont acté le passage à 62 ans comme âge légal de la retraite.

Et même si le gouvernement prétend vouloir lacher un peu de lest sur la pénibilité, il ne faut pas oublier que comme l'écrit LCiTF1 : "Derrière la réforme des retraites, celle de la médecine du travail"

Et LCiTF1 de préciser : " Finalement, c'est par la petite porte qu'elle fait son entrée à l'Assemblée nationale, avec une série d'amendements au projet de loi sur les retraites"

C'est d'autant plus grave que la médecine du travail est un des outils de de surveillance des maladies incapacitantes et devrait, en toute indépendance, se trouver en première ligne sur la pénibilité et ses conséquences.

Mais c'était sans compter sur les députés UMP qui comme l'explique Rue89 sont en train de se livrer à un démantèlement organisé de ce service

" ... / ... Un des amendements propose que : " certains secteurs devrait recourir à des médecins de ville afin de mieux protéger certains salariés qui, de toute façon, voient rarement des médecins du travail. Seraient concernés les artistes et intermittents, les mannequins, les employés de particuliers, les représentants…"

"... / ... serait ouverte la possibilité aux internes en médecine de remplacer les médecins du travail pendant leurs congés. Et les infirmières verraient leur métier évoluer, avec la création d'une spécialité en santé du travail, qui permettrait la « délégation de tâches » des médecins aux infirmières. Reste à savoir de quelles « tâches » il s'agit ... / ... "

Et encore plus grave : "Le texte ... / ... précise que "les missions définies sont exercées, sous l'autorité de l'employeur, par les médecins du travail " Ce qui fait dire à un médecin du travail : " les employeurs voient dans le médecin un levier pour se protéger de tout problème qui peut leur coûter de l'argent, susceptible de veiller à ce que ses installations, les produits utilisés soient réglementaires. Donner aux employeurs la définition des missions, c'est comme offrir aux cigarettiers la mise en œuvre de la politique de prévention contre la tabagie. Ce n'est pas compatible" - Source Le Monde

Gérérd Filoche nous apprend que : les représentants de l'appel lancé en début 2010 : "Non à la mort de la médecine du travail " ont : rendez vous avec le représentant du ministre du travail, le DGT (directeur général du travail) le 24 septembre à 14 h 30. " Cet appel et les exigences qu’il contient ont d’autant plus d’actualité que le pseudo discours du gouvernement tente de laisser croire qu’il va faire attention à la pénibilité du travail, ce qui est totalement mensonger, là encore... "

En effet : " .. / ... Nicolas Sarkozy a décidé que les patrons présideraient des « commissions » (avec une médecine du travail affaiblie et subordonnée, des visites médicales fixées tous les 4 ans !) qui trieraient comme des bestiaux, non plus les 10 000 mais les 30 000 « lauréats » qui garderaient le droit de partir à 60 ans. On s'étonne que ce mépris des humains au travail ne provoque pas plus de dégoût généralisé, face à une telle ignorance de la vie de 92 % de la population active, salariée, de notre pays ... / .... "

Des informations à prendre au sérieux et qui doivent vous mobiliser, s'il en était besoin, pour le 23 septembre prochain !