Malgré une formidable mobilisation, les députés de la majorité présidentielle ont acté le passage à 62 ans comme âge légal de la retraite.
Et même si le gouvernement prétend vouloir lacher un peu de lest sur la pénibilité, il ne faut pas oublier que comme l'écrit LCiTF1 : "Derrière la réforme des retraites, celle de la médecine du travail"
Et LCiTF1 de préciser : " Finalement, c'est par la petite porte qu'elle fait son entrée à l'Assemblée nationale, avec une série d'amendements au projet de loi sur les retraites"
C'est d'autant plus grave que la médecine du travail est un des outils de de surveillance des maladies incapacitantes et devrait, en toute indépendance, se trouver en première ligne sur la pénibilité et ses conséquences.
Mais c'était sans compter sur les députés UMP qui comme l'explique Rue89 sont en train de se livrer à un démantèlement organisé de ce service
" ... / ... Un des amendements propose que : " certains secteurs devrait recourir à des médecins de ville afin de mieux protéger certains salariés qui, de toute façon, voient rarement des médecins du travail. Seraient concernés les artistes et intermittents, les mannequins, les employés de particuliers, les représentants…"
"... / ... serait ouverte la possibilité aux internes en médecine de remplacer les médecins du travail pendant leurs congés. Et les infirmières verraient leur métier évoluer, avec la création d'une spécialité en santé du travail, qui permettrait la « délégation de tâches » des médecins aux infirmières. Reste à savoir de quelles « tâches » il s'agit ... / ... "
Et encore plus grave : "Le texte ... / ... précise que "les missions définies sont exercées, sous l'autorité de l'employeur, par les médecins du travail " Ce qui fait dire à un médecin du travail : " les employeurs voient dans le médecin un levier pour se protéger de tout problème qui peut leur coûter de l'argent, susceptible de veiller à ce que ses installations, les produits utilisés soient réglementaires. Donner aux employeurs la définition des missions, c'est comme offrir aux cigarettiers la mise en œuvre de la politique de prévention contre la tabagie. Ce n'est pas compatible" - Source Le Monde
Gérérd Filoche nous apprend que : les représentants de l'appel lancé en début 2010 : "Non à la mort de la médecine du travail " ont : rendez vous avec le représentant du ministre du travail, le DGT (directeur général du travail) le 24 septembre à 14 h 30. " Cet appel et les exigences qu’il contient ont d’autant plus d’actualité que le pseudo discours du gouvernement tente de laisser croire qu’il va faire attention à la pénibilité du travail, ce qui est totalement mensonger, là encore... "
En effet : " .. / ... Nicolas Sarkozy a décidé que les patrons présideraient des « commissions » (avec une médecine du travail affaiblie et subordonnée, des visites médicales fixées tous les 4 ans !) qui trieraient comme des bestiaux, non plus les 10 000 mais les 30 000 « lauréats » qui garderaient le droit de partir à 60 ans. On s'étonne que ce mépris des humains au travail ne provoque pas plus de dégoût généralisé, face à une telle ignorance de la vie de 92 % de la population active, salariée, de notre pays ... / .... "
Des informations à prendre au sérieux et qui doivent vous mobiliser, s'il en était besoin, pour le 23 septembre prochain !
Et même si le gouvernement prétend vouloir lacher un peu de lest sur la pénibilité, il ne faut pas oublier que comme l'écrit LCiTF1 : "Derrière la réforme des retraites, celle de la médecine du travail"
Et LCiTF1 de préciser : " Finalement, c'est par la petite porte qu'elle fait son entrée à l'Assemblée nationale, avec une série d'amendements au projet de loi sur les retraites"
C'est d'autant plus grave que la médecine du travail est un des outils de de surveillance des maladies incapacitantes et devrait, en toute indépendance, se trouver en première ligne sur la pénibilité et ses conséquences.
Mais c'était sans compter sur les députés UMP qui comme l'explique Rue89 sont en train de se livrer à un démantèlement organisé de ce service
" ... / ... Un des amendements propose que : " certains secteurs devrait recourir à des médecins de ville afin de mieux protéger certains salariés qui, de toute façon, voient rarement des médecins du travail. Seraient concernés les artistes et intermittents, les mannequins, les employés de particuliers, les représentants…"
"... / ... serait ouverte la possibilité aux internes en médecine de remplacer les médecins du travail pendant leurs congés. Et les infirmières verraient leur métier évoluer, avec la création d'une spécialité en santé du travail, qui permettrait la « délégation de tâches » des médecins aux infirmières. Reste à savoir de quelles « tâches » il s'agit ... / ... "
Et encore plus grave : "Le texte ... / ... précise que "les missions définies sont exercées, sous l'autorité de l'employeur, par les médecins du travail " Ce qui fait dire à un médecin du travail : " les employeurs voient dans le médecin un levier pour se protéger de tout problème qui peut leur coûter de l'argent, susceptible de veiller à ce que ses installations, les produits utilisés soient réglementaires. Donner aux employeurs la définition des missions, c'est comme offrir aux cigarettiers la mise en œuvre de la politique de prévention contre la tabagie. Ce n'est pas compatible" - Source Le Monde
Gérérd Filoche nous apprend que : les représentants de l'appel lancé en début 2010 : "Non à la mort de la médecine du travail " ont : rendez vous avec le représentant du ministre du travail, le DGT (directeur général du travail) le 24 septembre à 14 h 30. " Cet appel et les exigences qu’il contient ont d’autant plus d’actualité que le pseudo discours du gouvernement tente de laisser croire qu’il va faire attention à la pénibilité du travail, ce qui est totalement mensonger, là encore... "
En effet : " .. / ... Nicolas Sarkozy a décidé que les patrons présideraient des « commissions » (avec une médecine du travail affaiblie et subordonnée, des visites médicales fixées tous les 4 ans !) qui trieraient comme des bestiaux, non plus les 10 000 mais les 30 000 « lauréats » qui garderaient le droit de partir à 60 ans. On s'étonne que ce mépris des humains au travail ne provoque pas plus de dégoût généralisé, face à une telle ignorance de la vie de 92 % de la population active, salariée, de notre pays ... / .... "
Des informations à prendre au sérieux et qui doivent vous mobiliser, s'il en était besoin, pour le 23 septembre prochain !
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