13 novembre 2009

Réformes : le corporatisme se porte bien à l'Assemblée Nationale !

Doit-on se montrer aussi intransigeant avec un député spécialiste de l'absentéisme à l'Assemblée Nationale qu'avec un accidenté du travail, absent de son lieu de travail (pour des raisons un peu différentes) ?

En ce qui concerne les accidentés du travail, Jean-François Copé est formel, fiscaliser les indemnités d'accident du travail est :

" Une mesure fiscalement équitable" ... / ... Ces indemnités constituent "un revenu de remplacement et non une réparation d'un préjudice, car elles sont calculées non pas en fonction du préjudice subi, mais en fonction du salaire". Elles doivent donc être traitées comme "tous les revenus de remplacement (chômage, retraites, arrêts maladie, congés maternité)" - Source Les Echos

Tout cela, bien entendu, au nom de la REFORME !

Le Gentil Xavier Bertrand le clame sur tous les tons : " .. /... Depuis deux ans et demi la France change. Elle change vraiment. Et elle va continuer à changer. Jamais elle n’a autant été réformée ... / ..." et d'ajouter : " ... /... Depuis deux ans et demi ce sont quatre-vingt-dix réformes qui ont été mises en œuvre. Il n’est pas question de se mettre en pause », souligne le secrétaire général de l’UMP pour qui ces réformes ont opéré des « changements concrets dans la vie quotidienne des Français... /..." - Source UMP

Donc, selon l'UMP et son secrétaire général TOUS les français auraient à subir la réforme !

Alors, comment va t-il nous expliquer ce que le journal Le Monde qualifie de : "Tollé général à l'Assemblée pour quelques poignées d'euros" et qui concerne " le refus, toutes tendances confondues de subir une retenue de 25 % sur le montant de leur indemnité de fonction, soit 352 euros par défaut de présence" ?

Car l'Assemblée a décidé de céder à la réforme en modifiant son règlement. Dans les modifications, il y en a une qui, comme le dit Jean-François Copé, pour les accidentés du travail, semble être : "une mesure équitable".

Le 12 juin 2008, le même Jean-François Copé dans un discours, dont le thème était : "Innovons pour la justice sociale" déclarait : "En politique, le confort, c’est de s’enfermer dans ses certitudes et de répondre toujours la même chose quels que soient les problème ... / ... " - Source UMP

C'est probablement pour éviter de "s’enfermer dans ses certitudes et de répondre toujours la même chose quels que soient les problèmes" que le 27 mai 2009: " ... / ... Plusieurs amendements ont été entérinés, comme celui qui durcit les sanctions à l'encontre des députés ne participant pas régulièrement aux réunions des commissions permanentes.Tout député sera financièrement sanctionné s'il est absent sans justification au-delà de deux fois par mois à la commission à laquelle il appartient. Il se verra frappé d'une retenue de 25% du montant mensuel de son indemnité de fonction .... / ..." Source Nouvel Obs

Car, un hit-parade des députés a été publié, qui va des plus invisibles aux hyperactifs. Les chiffres sont éloquents: on dénombre 142 députés qui sont intervenus moins de 10 fois en séance ou en commission depuis juin 2007 (ce classement comptabilise notamment le nombre d’interventions en séance publique et le nombre d’interventions en commissions). Et, tout récemment, lors du vote de l’examen de la loi HADOPI à l’Assemblée nationale, les membres de la majorité ont été pris en flagrant délit d’absence.- Source le Blog Dalloz

Bon, mesure qui semble bien équitable, sans toutefois "casser quatre pattes à un canard direz vous !

Néanmoins, la lecture du JDD du 29 Avril 2009 aurait pu nous mettre la puce à l'oreille : "... / ... Mais d'ores et déjà, des membres de la commission des lois ont estimé que l'amendement avait de fortes chances d'être assoupli lors de l'examen de la réforme du règlement. Les exceptions permettant d'échapper aux sanctions seraient alors plus nombreuses. L'autodiscipline restera encore la règle principale "

Seulement, de façon discrète mais ostensible, les députés ne l'ont pas entendu de cette oreille et comme nous l'explique Le Monde, ils ont fait bloc pour refuser cette ""réforme pour, mieux se concentrer sur d'autres ... ne les concernant pas !

"Rarement l'Assemblée nationale avait connu telle levée de boucliers... tant sont exceptionnelles les causes propres à déchaîner une réprobation générale, de la droite à la gauche. Un vent de fronde ? Pis, une tempête, un déluge de protestations, associant dans une même croisade députés de la majorité et de l'opposition.

Et les adjectifs de fuser. "Humiliant", estime Michel Terrot (UMP, Rhône). "Intolérable", tonne François Loncle (PS, Eure). "Insupportable", renchérit André Schneider (UMP, Bas-Rhin). "Pas acceptable", s'insurge Alain Néri (PS, Puy-de-Dôme). "Déshonorant", s'emporte Jean-Claude Guibal (UMP, Alpes-Maritimes). "Ridicule", estime François Asensi (PCF, Seine-Saint-Denis). "Absurde", juge Jean-Michel Boucheron (PS, Ille-et-Vilaine). "Attentatoire à la dignité", s'indigne Henri Plagnol (UMP, Val-de-Marne)... "C'est parfois l'honneur d'un responsable politique que de savoir dire non", a assené M. Loncle, tandis que Lionnel Luca (UMP, Alpes-Maritimes) appelait à "réagir de manière collective". "Nous devons entrer en résistance", a ni plus ni moins réagi Patrick Balkany, député (UMP) des Hauts-de-Seine. Bigre ! ... / ... Chacun a trouvé de bonnes raisons de refuser de se plier à la contrainte de l'émargement à l'entrée de la salle ... / .. "

Vous pouvez lire le compte rendu officiel de ces débats sur le site de l'Assemblée Nationale (Commission des affaires étrangères - Mercredi 21 octobre 2009 - Séance de 10 h 15 - Compte rendu n° 7 - Présidence de M. Axel Poniatowski, Président)

Dans lesquels, vous pourrez découvrir quelques morceaux d'anthologie comme :

"Henri Plagnol. J’ai été l’un des rares, en séance publique, à dénoncer le scandale que représentait cette mesure, attentatoire à la dignité, qui remet en cause l’indépendance des députés et dont je ne suis pas sûr qu’elle ne soit pas inconstitutionnelle. Les parlementaires ne doivent pas être soumis à quelque pression que ce soit et nous n’avons pas à nous excuser. Je m’y refuse et l’on s’honorerait tous à faire de même. En conséquence, soit les autres commissions sont solidaires de la nôtre et l’on réussit à casser ce système, soit le président de la commission décide que l’on ne l’appliquera pas. Sinon, je ne vois plus l’intérêt d’être député ... / ... "

ou

"François Rochebloine. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sans quoi nous serions tous morts ! J’ai signé la liste d’émargement en entrant dans la salle par réflexe. Il me semble qu’il faudrait que le Président adresse un courrier aux membres du Bureau pour faire part de notre consternation. Je crains comme notre collègue Hervé Gaymard que nos séances s’allongent à cause de la multiplication des interventions dont le seul objectif est d’améliorer les statistiques que les médias commentent. Qu’adviendra-t-il des absences liées à la participation à des réunions de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ou de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ? Je crois moi aussi que seuls les électeurs ont le droit de juger notre travail"

Il faut dire que quand on est, en plus du mandat de député : Maire d'une ville de 72955 habitants et Membre du conseil général, Président de conseil général, ou membre pluridisciplinaire comme ce député frondeur :

Groupe d'études :
Co-Président : - Tauromachie
Vice-Président : - Contrefaçon - Musique
Secrétaire : - Tibet
Membre : - Adoption - Aéronautique - Agro-alimentaire et filière agricole - Alimentation et santé - Amiante - Appellations d'origine - Artisanat et métiers d'art - Arts de la rue - Automobile - Biocarburants - Cancer et causes sanitaires nationales - Cheval - Chimique - Cinéma et production audiovisuelle - Construction et logement - Dépendance - Emergents - Energies - Enfant - Ethique et dopage dans le sport - Forêt - Français de l'étranger - Frontaliers - Fruits et légumes - Hôtellerie, restauration, loisirs - Humanitaire - Inondations - Internet, audiovisuel et société de l'information - Jardins, paysages et horticulture - Maladies orphelines - Médicament et produits de santé - Parcs nationaux et régionaux - Pauvreté, précarité et sans abri - Pénibilité du travail et maladies professionnelles - Pics pétroliers et gaziers - Population et développement - Portuaire - Presse - Prisons et conditions carcérales - Professions de santé - Professions libérales - Route et sécurité routière - Ruralité - Santé environnementale - Sectes - Sida - Sport et éducation sportive - Tabac - Textile - Tourisme - Toxicomanie - Trufficulture - Viticulture - Vols de nuit et nuisances aéroportuaires

Groupe d'amitié :
Président : - Burkina Faso
Vice-Président : - Canada - Mauritanie - Serbie
Secrétaire : - Azerbaïdjan - Côte d'Ivoire - Croatie - Macédoine - Mali - Philippines - Tunisie

Groupe d'études à vocation internationale :
Vice-Président : - Taïwan

Sources : Assemblée Nationale

Comme la TRES GRANDE MAJORITE des députés, on finit par avoir un emploi du temps peu compatible avec une présence convenable à l'Assemblée Nationale.

Bon, citoyens électeurs, en clair, les réformes, c'est pour le petit peuple, qui a été assez bête de croire, en votant pour des députés que ceux-ci était en charge des notions de solidarité, d'égalité et d'équité !

D'ailleurs, mesdames et messieurs les députés, nous ne manquerons pas d'être attentifs lorsque vous voterez la réforme des retraites des salariés, probablement en 2010, alors que vous n'avez que légèrement modifié votre régime spécial de retraite (Source Politique.net ou Agoravox) et comptons sur vous pour faire évoluer ou aligner votre régime de retraite dans le même sens que celui des autres français ...

Ceux que nous montrons du doigt, vont s'empresser de parler de "populisme", mais nous leur rappellerons, que comme le déclarait Nicolas Sarkozy dans son programme électoral de 2007, nous sommes en droit d'attendre la "démocratie exemplaire"promise.

Ce qui signifie, qu'un élu de la nation se doit de s'appliquer, comme n'importe quel citoyen français, les lois et règlements qu'il a voté !

A défaut, nos fiers élus, pourront toujours entonner la Marseillaise ... pour donner le change !




12 novembre 2009

"Mossieur" Charles balance et envisage de faire sauter la République !

C'était tout à l'heure, vers 15H00 que Charles Pasqua a pris la parole au cours d'une conférence de presse destinée à expliquer qu'il n'est en aucun cas responsable des faits dont on l'accuse dans ce qu'on appelle "l'AngolaGate". Ou tout du moins, qu'il n'était pas le seul à devoir rendre des comptes !

La diffusion de cette conférence de presse était en direct sur Public Sénat. Vous pensez bien que l'équipe de Slovar était devant son écran.

Terminé les postures "à la Fernandel", le ton était grave et déterminé. S'il ne nous a pas convaincu, on peut en tous cas être certains que le message qui était venu transmettre était clair : Si je tombe, je ne tomberai pas tout seul !

Quels sont les moments forts de cette conférences de presse ?

D'entrée, il balance les noms de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin !

"J'accuse Jacques Chirac de n'avoir pas assumé ses responsabilités. Il en est de même pour Dominique de Villepin. Tous deux ont manqué à leur devoir", dénonçant un comportement "inacceptable". Il affirme que : "Les plus hautes autorités de l'Etat étaient au courant" du rôle d'intermédiaire d'Arcadi Gaydamak", et ne fait aucun mystère sur une somme de 900 000 F remise par l'Elysée pour aider à la libération des pilotes français tombés en Bosnie.

Il précise d'ailleurs que : "Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Jacques Foccart, Hervé de Charette, Charles Millon" étaient au courant en décembre 1995" !

Après avoir insisté lourdement sur les noms de Chirac et De Villepin, et exonéré, suite à la question d'un journaliste, Nicolas Sarkozy, qui selon lui n'était pas destinataire des qu'il n'était pas destinataire des rapports de la DGSE, il lance son missile : "il propose l'idée d'une pétition auprès des parlementaires pour obtenir la levée du secret-défense dans toutes les affaires de ventes d'armes depuis 2002, et veut également la constitution d'une commission parlementaire "qui pourrait être présidée par le président de la Cour des comptes", Philippe Séguin.

Sans changer de ton, il souhaite que l'actuel président de la République "ne s'oppose pas à la levée du secret défense dans les affaires de ventes d'armes mais qu'il la facilite"

Puis, il a accepté de répondre aux journalistes présents.

Si on a pu l'entendre évoquer laconiquement les mots : Clearstream et Pakistan, pendant la conférence de presse, il a, par contre, refusé de répondre aux questions des journalistes qui selon ses mots : "n'avaient pas de lien avec sa conférence de presse"

Peux t-on dire que cette conférence de presse marque le début de la fin pour la 5 eme République ?

Si Charles Pasqua va jusqu'au bout, c'est probable. Car celui qui fut dans tous les coups depuis 1959 pourrait bien sortir des dossiers sur tout le gratin politique de droite dont il a été souvent le parrain

En 1959, il est avec Jacques Foccart et Achille Peretti l'un des créateurs du Service d'action civique (SAC), organisme de protection, « police privée » du gaullisme visant à lutter contre les actions terroristes de l'OAS, en pleine effervescence et en pleine illegalité lors de la guerre d'Algérie. Les membres du SAC, fortement liés au Milieu, sont auteurs de nombreux « coups de main ». C'est une finalité du service d'ordre du RPF, créée par le général de Gaulle.

Tiens, justement, Foccart, qu'il cite dans sa conférence de presse ...

Mais n'oublions pas que Monsieur Charles a : fondé le RPR en 1976, qu'il a préparée avec Marie-France Garaud et Pierre Juillet. Organisateur en chef de l'élection présidentielle de 1981 pour Jacques Chirac dont il a été auparavant le conseiller personnel avec Marie-France Garaud.

Mais, les ennuis ont commencé en 1991, lorsqu'il a crée son propre mouvement : Demain la France. Trop de liberté nuisait à l'expansion du RPR d'un certain Jacques Chirac.

A noter que lorsqu'en 1992, il préconise le "non" au référendum sur le traité de Maastricht, son principal colistier est : Philippe Séguin

Enfin, Charles Pasqua a longtemps été président du conseil général des Hauts-de-Seine de 1988 à 2004, fonction pour laquelle il a pressenti, un certain : Nicolas Sarkozy, pour lui succéder.

Ce serait donc, la première fois qu'un politique qui a oeuvré dans l'ombre pendant des années mettrait le feu aux poudres ?

Ira t-il vraiment jusqu'au bout ?

Car comme chantait Brassens : "La suite serait délectable" !!!!" Mais n'en rigolez tout de même pas, car comme le disait Coluche : "C'était avec votre pognon" ...

Coaching dans les entreprises : Plus con tu meurs !

Comment survivre dans un contexte de tensions et de concurrence exacerbées par la crise économique et comment motiver ses salariés dans cette lutte pour la survie ?

Ce sont deux question que se posent de plus en plus les entreprises.

Les solutions pourraient être sommes toutes assez simples :

Payer correctement les collaborateurs et les intégrer dans les processus de décisions.

Ces deux mesures semblent toutefois, malheureusement les dernières auxquelles beaucoup d'entreprises n'envisagent pas d'avoir recours. Non, nous assistons plutôt, au retour des stages ou séminaires de motivation par ... le jeu, l'effort ou même la trahison !

En effet, on assiste de plus en plus au retour des méthodes de coaching destinées à "souder" les équipes et à renforcer leur résistance au stress et à l'échec. Quand il ne s'agit pas d'une "habile" façon de préparer la liste des "maillons faibles" pouvant faire partie des prochains licenciements, pardon : ruptures conventionnelles ou plus simplement de les faire partir en "aidant" leurs collègues à "comprendre" que ceux-ci sont un handicap à la bonne marche de l'équipe et qu'un peu de pression ...

Certains se souviennent de quelques films savoureux sur ces méthodes de gestion des ressources humaines comme : "Que les gros salaires lèvent le doigt" où Jean Poiret est le patron d'une compagnie d'assurances, qui invite pour un week-end tous ses employés dans sa maison de campagne. Mais derrière ce qui semble être une récompense, ce patron cynique cherche avant tout à déterminer lesquels de ses cadres qu'il devra licencier afin de préserver son entreprise.

La scène finale des chaises musicales est un chef d'oeuvre de monstruosité !



Mais revenons aux derniers "chics patronaux" de coaching

Le Journal du Net Management nous donne les dernières tendances de ce business : "Pour mobiliser l'énergie de chaque collaborateur, l'amener à tirer le meilleur de lui-même, seul ou en équipe, les entreprises ne reculent devant rien. Le jeu, le corps, le danger, la nature deviennent tour à tour les révélateurs du potentiel de cadres, parfois blasés par les traditionnelles activités de team building ou de coaching "

Sous le titre : "Coaching : ces idées originales que l'on peut vous proposer" vous pouvez découvrir ce qui se fait de mieux en ce moment :

Legos

" ... / ... Chacune des briques est investie par le groupe d'une signification métaphorique. Par exemple, une roue symbolisera l'avancée d'un programme, une brique sans couleur, la transparence." Les participants doivent répondre par une construction en Legos à une question, par exemple "Comment récupérer les parts de marché perdues". Lors du débriefing, guidé par le coach, un référentiel commun se dessine peu à peu. Reste à trouver ensuite une réponse commune à partir de ce qui a été fait.

Slam

" ... / ... Se placer dans le registre poétique permet de mieux laisser parler l'imaginaire, d'être plus proche du ressenti des collaborateurs, témoigne Nadia Robinet. On sort du registre rationnel." Les sessions sont conduites par un animateur slam et un coach. Le premier donne les bases de l'écriture slam. Les participants se lancent alors dans leur création, seuls ou en équipe, autour d'un thème. "... / ... "

Héros

" ... / ... On utilise le détour métaphorique du mythe pour faire discuter les participants et les inciter à trouver des idées nouvelles, précise Stéphane Longeot. La musique permet de mieux entrer en résonnance avec ce qui les touche profondément." A chaque besoin, un opéra : la Clémence de Titus pour le courage managérial, Israël en Egypte pour la conduite du changement, La Flûte enchantée pour la créativité... Le stage commence par l'écoute d'un solo du héros ... / ... "

Poker

" ... / .... Alternant théorie et pratique, des stages d'un jour à une semaine permettent à de petites équipes de progresser dans leur métier de manager, de commercial, de dirigeant... L'occasion également de passer un moment ludique et d'apprendre les règles du jeu de cartes le plus en vogue du moment ... / ... "

Clown

" ... / ... Nous accompagnons les stagiaires dans la découverte de leurs talents créatifs. Nous les aidons aussi à sortir de ce personnage qu'ils se sont modelés dans la vie de tous les jours", explique Pierre Baillon, coach clown. Concrètement, les participants sont invités à créer leur propre clown, en se déguisant, se maquillant et en n'oubliant pas le nez rouge derrière lequel ils se protègent et rappellent aux autres qu'ils ne sont pas au bureau ... / ... "

Catastrophe

Un séminaire d'entreprise idyllique qui tourne au drame. Tel est le point de départ du team building dit du "scénario catastrophe", imaginé sur mesure par l'agence 10Torsions. Comme cette soirée d'incentive à Londres chez un lord, qui tourne court lorsque l'équipe est refoulée de l'Eurostar au beau milieu de la campagne anglaise. "L'idée est d'inciter les collaborateurs à prendre des décisions sur leur propre initiative, sans hiérarchie, et à révéler leur leadership", décrypte Olivier Bourgeois, gérant de l'agence. Bien entendu, tout cela finit bien pour les participants, généralement par une activité de team building plus classique ... / ... "

Militaire

Bien des compétences à développer quand on est un gradé de l'armée sont proches de celles demandées à un responsable hiérarchique en entreprise, en témoigne le nombre de militaires qui se reconvertissent à des postes de managers dans le privé. Pourquoi ne pas forcer le trait et envoyer ses équipes en stage commando pendant quelques jours ? C'est ce que propose l'organisme DCI Campus, filiale de Défense Conseil International spécialisé dans le transfert de savoir-faire militaire. Organiser l'évacuation d'un blessé pour tester son leadership, s'extirper collectivement d'un bunker fermé pour renforcer l'esprit d'équipe, se déplacer sur un filin au-dessus du vide pour apprendre à canaliser son stress... "

Trahison

" ... / ... L'agence 10Torsions a ainsi imaginé des jeux en apparence classiques mais dans lesquels se glisse un "traître". "L'objectif est de montrer au collaborateur comment circonscrire l'élément à problème, comment négocier avec lui pour que l'action du groupe puisse continuer sans encombre", détaille Olivier Bourgeois. Et de lui faire prendre conscience des mécanismes de défense destructeurs qu'il pourrait mettre en œuvre s'il était ainsi menacé dans la vraie vie.

Oui, mais c'est assez cher ! Mais que les petits budgets se rassurent, il y en a pour toutes les bourses : le JDN nous présente aussi

La construction de radeau

Un plan de construction, un budget initial et le savoir-faire de vos collaborateurs en matière de gestion de projet : c'est tout ce dont ils auront besoin pour bâtir en équipe leur embarcation. L'organisation du chantier, la négociation des matières premières, la gestion du temps et des ressources sont de leur responsabilité durant cette activité ludique et en plein air. Le défi : parvenir à traverser le plan d'eau sans couler ! - Prix : à partir de 60 €/personne

Des ateliers de djembés

Se laisser entraîner par les rythmes endiablés des percussions africaines, lors d'une séance d'initiation en groupe, permet de combler bien des fossés entre les membres d'une équipe. Tel est en tout cas le pari de ces ateliers de djembés. C'est aussi un bon exercice pour développer la cohésion de groupe... et la concentration individuelle ! Une alternative plutôt exotique au classique atelier de chant...

Une "Murder Party"

Se glisser, l'espace d'une soirée, dans la peau de Sherlock Holmes et faire la lumière sur sa seule enquête encore non résolue : tel est le principe d'une "murder party"... Par équipes, les collaborateurs sont amenés à mobiliser leurs neurones autour de petites énigmes de logique conduisant à l'assassin. Le tout dans le contexte convivial d'un dîner. Une activité ludique qui permet autant d'impliquer les équipes que de les récompenser pour leurs bons résultats- Prix : environ 2.150 € pour 80 personnes, 3.750 € pour 200.

SPLENDIDE comme disait Jim Carry dans The Mask !

Néanmoins, nous n'avons pas trouvé les concepts suivants :

- Une semaine en prison centrale
- Survivre avec 200 calories par jour
- Habiter dans un centre de rétention
- Vivre à 4 avec 400 € par mois
- Comment trouver des trucs formidables dans les poubelles

Ni

- Comment améliorer son pouvoir d'achat
- Travailler plus et gagner la même chose

Bon, pour les deux derniers, il faudra voir directement avec Coach Nicolas, mais, pour les autres, nul doute que les créatifs les ont déjà, dans les cartons, pour le plus grand bonheur ... de leurs clients employeurs et le plus grand malheur ... des salariés qui les subissent !

Crédit et copyright images et photo
Telio
Hydroglisse
Thêatre improvisation




10 novembre 2009

Les belles histoires de la République : Le soldat Sarkozy était membre du "Groupe rapide d'intervention"

Nicolas Sarkozy et son équipe de communicants aiment les belles histoires et surtout celles qui peuvent donner une stature internationale. Contrairement à ce qu'il a fait écrire sur sa page Facebook, il n'était pas à Berlin le 9 novembre lors de l'ouverture du mur comme nous l'explique Le Monde

" Le chef de l'Etat a certes lancé ce lundi : 'Wir sind Berlin' ('nous sommes Berlin'). Mais berlinois, il ne l'était pas vingt ans plus tôt, contrairement à ce qu'il a affirmé dans un texte publié dimanche 8 novembre. Sur sa page Facebook, le président de la République a livré le récit de 'sa' nuit du 9 novembre 1989, à Berlin, en compagnie d'Alain Juppé. 'Nous décidons de quitter Paris (...) pour participer à l'événement qui se profile. Arrivés à Berlin-Ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s'est déjà amassée à l'annonce de l'ouverture probable du Mur', raconte le chef de l'Etat, qui explique comment il est allé à Berlin-Est via Checkpoint Charlie et a rencontré par hasard François Fillon ... / ... "

Au point où on en est, d'ici peu, nous apprendrons qu'il a fait son service militaire en Allemagne et pourquoi pas à Berlin, et qu'il a contribué à saper le communisme durant 1 an. Ou alors, qu'il était affecté à une mission de surveillance particulièrement dangereuse. Cette fois-ci pourtant, ça risque d'être plus difficile car beaucoup de gens connaissent le parcours du soldat Sarkozy.

Le rédacteur du présent article a deux mois d'écart avec le Président et comme la majorité des jeunes de notre époque, nous avons du nous plier à la conscription. Le pire, si je puis dire, était d'être affecté dans les FFA (Forces françaises en Allemagne). Ceux des FFA continuaient l'occupation d'une partie de l'Allemagne au titre de la deuxième guerre mondiale. voir carte ci-dessous.

En fait d'occupation, nous étions, comme nos collègue affectés en France occupé à tuer ... le temps et à subir une forte hostilité des gens, surtout les plus jeunes.

C'est dans les FFA qu'on trouvait des "semi discipliniares " ou "disciplinaires" dans lesquels on trouvait pêle-mêle, des contestataires (cadeau des RG), des fortes têtes et quelques pauvres types. A vous passer le goût de la nation et de la vie en communauté ! Certains moins nombreux étaient affectés à Berlin Ouest, où, si la vie de caserne était moins dure, la tension et le nombre de permissions ne rendait pas le séjour fabuleux.

Enfermement et désoeuvrement, c'est surtout ce qu'on retenus les appelés du contingent. Ce sont des sensations que, tous, partagent avec le Président qui a déclaré alors qu'on lui posait une question sur sa fibre militaire : "Je n'ai jamais aimé être enfermé dans une caserne, même pendant mon service militaire!"

Aurait-il connu les "disciplinaires" ou une affectation particulièrement pénible ?

Adepte de l'ascenseur social et chantre de l'égalité des chances, et surtout ardent défenseur des qualités de chacun, il est évident pour tous les français qu'il n'a obtenu aucun passe droit !

Alors, où était-il et qu'a t-il fait ?

"Après ses classes, effectuées au Bourget (Seine-Saint-Denis) en décembre 1978, pistonné par Charles Pasqua, il est affecté à la BA 117, dans le quartier de Balard, à Paris. Il appartient au Groupe rapide d'intervention (GRI), qui n'a rien d'une force spéciale : le GRI s'occupe de la propreté... Tous les matins, de 6 à 9 heures, Sarkozy passe la cireuse -la polish machine- dans les halls de l'état-major de l'armée de l'air.

"Il était gondolier de couloir", s'amuse un ancien condisciple. "Il sortait aussi les poubelles, précise un autre. Il était prêt à faire n'importe quoi, pourvu qu'on lui foute la paix." Le reste de la journée était libre. Une belle "gâche" que lui avait refilée un ami, aujourd'hui avocat. Sarkozy pouvait donc continuer ses études de droit et exercer son mandat de conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine, conquis en 1977.

Tous se souviennent d'un garçon plein d'allant, cordial et déconneur. "Malgré le 'y' de son nom, il avait persuadé un adjudant moyennement intelligent qu'il était corse!" rapporte un camarade. Pendant les classes, Sarkozy et Eric Raoult -lui-même conseiller municipal du Raincy à l'époque, aujourd'hui député maire UMP- avaient prétexté un conseil municipal pour échapper à une séance de vaccination, qui mettait souvent les appelés KO. Raoult raconte: "Nicolas a pris le micro à la centrale de contrôle pour s'adresser à eux: 'Je m'appelle Nicolas Sarkozy, l'un de vos collègues. Comme nous n'avons pas été vaccinés, Eric et moi vous souhaitons un prompt rétablissement.' Déjà, à 22 ans, il parlait au nom des autres..." - Source L'Express et Nouvel Obs

Tout de même, il a eu quelques copains de chambrée sypathiques : " ... / ... Hughes Dewavrin, PDG de Pomona (175ème fortune de France), Olivier Barre, fils de Raymond et Eric Raoult, le futur député UMP. Tous habitant Neuilly .. / ... " - Source Bakchich

Pourtant dans ses biographie, on peut lire : "Après avoir obtenu sa maitrise de droit privé en 1978 , il est appelé au service national, puis entre à l'institut d'études politiques de Paris" Source Presidentielle 2007 sans plus ...

C'est vraiment dommage de ne pas y avoir fait figurer "Groupe rapide d'intervention", car sans explication spécifique, ça colle pile poil à la façon du Président de gérer la France. Dommage aussi qu'il ne soit pas resté : "plein d'allant, cordial et déconneur" ...

Crédit carte
Berdold
Crédit photo
L'internaute
L'Express

Valery Giscard d'Estaing : De l'Académie Française au prix "Trop virilo"

Valery Giscard d'Estaing ne sera jamais Président de l'Europe, et il le regrette !

Néanmoins, il a intégré l'Académie Française le jeudi 16 décembre 2004. Son discours de réception (Il succédait à Léopold Senghor) même s'il ne restera pas dans les annales de la coupole, montrait déjà la qualité de l'homme de lettres qui pourtant, injustice suprême, n'avait pas encore reçu de prix littéraire. .

Si son discours de réception est assez "académique", on peut trouver quelques perles du genre : "Le hasard, grand ordonnateur de l’Histoire et de nos vies personnelles, m’a fait croiser à plusieurs reprises la trace – la piste dirait-on en Afrique – du président Senghor." ou ce rappel à son passé de grand chasseur de gibiers exotiques : "Je me trompais sur lui, en me tenant trop à son apparence. Par la suite, j’ai eu, dans l’exercice de mes fonctions, beaucoup d’autres occasions de le rencontrer et de l’apprécier. Mais il me fallait le connaître mieux encore. Pour cela, je suis allé le chercher en Afrique. J’ai passé une semaine au Sénégal sur les lieux de son enfance et de sa vie publique ... / .. " Aucune plainte d'éléphant ou animal locaux n'ayant été déposée l'époque, on en restera aux supputations ...

" Mesdames et Messieurs de l’Académie,

puisqu’il est convenu de s’adresser ainsi à vous : J’ai besoin de votre indulgence !

Je ne possède ni l’art, ni la manière, d’un discours académique ! Lorsque j’ai commencé à réfléchir, l’été dernier, à celui que je devrais prononcer, j’ai ressenti simultanément une angoisse et un grand bonheur.

Une angoisse d’abord.

... / ... Après avoir lu les discours prononcés sous cette coupole, habilement rassemblés et présentés par Monsieur Jean-Denis Bredin, je vois bien comment je pourrais les commenter, avec admiration ou amusement. Je ne vois guère ce que je pourrais y ajouter.

J’ai entendu personnellement deux d’entre eux, du temps où ma fonction m’autorisait à franchir la porte de bronze : le discours d’accueil de la première femme admise dans votre Compagnie, Madame Marguerite Yourcenar, reçue par mon parrain d’aujourd’hui, Jean d’Ormesson, dont l’immense talent se déployait avec un bonheur visible, pour rendre hommage à un événement aussi innovant, et ressenti à l’époque comme provocant ; et le discours du ministre-écrivain Alain Peyrefitte, accueilli par le grand ethnologue Lévi-Strauss.

Ces discours m’avaient émerveillé. Je recevais avec délices le chatoiement des idées, la fine broderie de la rhétorique, les jeux de mots et le jeu des mots, l’ironie, dans son gant de miel.

... / ... Lorsque l’éventualité de mon entrée à l’Académie française a été évoquée, il y a dix-huit mois, je siégeais, pieds et poings déliés, tant mon énergie lui était consacrée, à la Convention européenne. Cette tâche me passionnait au point d’y consacrer toute ma capacité d’attention, car je voyais en elle la chance, unique dans une vie et unique dans une époque, de faire avancer l’organisation de ce continent porteur des plus brillantes civilisations qu’est l’Europe.

... / ... Alors, après l’angoisse, surgissait un grand bonheur ! Dans la brume qui entourait encore ce projet, il m’a semblé que le soleil du Sud venait d’ouvrir une percée lumineuse : j’aurais la chance d’avoir à évoquer devant vous, Madame, devant les membres éminents de l’Académie française, et devant l’opinion publique sénégalaise et française, la mémoire du Poète-Président.

M’y voici ! ... / .. " - Source Académie Française

Et bien, l'injustice qui frappait l'ancien président de la république, ancien président de la Convention européenne et écrivain amoureux du : "chatoiement des idées, la fine broderie de la rhétorique, les jeux de mots et le jeu des mots, l’ironie, dans son gant de miel", vient d'être distingué par le prix "Trop Virilo" pour son dernier ouvrage.

Le prix Très Virilo" ?

"Le Prix Virilo récompense un roman francophone publié dans l’année ayant touché le jury par son audace littéraire, sa justesse, ou toute autre qualité faisant sens.

Il est accompagné du prix Trop Virilo qui récompense la plus belle poussée littéraire de testostérone parue dans l'année. Le jury est mixte mais doit voter en homme et porter la moustache.

Communiqué des membres du jury :

" Les nominés étaient :

- Parquet flottant de Samuel CORTO (Denoël)
- L'Hyper Justine de Simon LIBERATI (Flammarion)
- La Princesse et le Président de Valery G. d'ESTAING (De Fallois/ X.O)
- La Confession négative de Richard MILLET (Gallimard)
- Cadence de Stéphane VELUT (Ch. Bourgois)
- Kata Sutra, la vérité crue… de N.DAAM, E. DEFAUD, T. LECOQ
J. SABROUX, E. PHILIPPE (Ja. Duvernet)

Attendu que ni Soral ni Zemmour n'ont écrit cette année,
Attendu que nous avons pour la première fois un immortel dans les finalistes, qui n’a écrit un livre que pour ruiner la sortie des mémoires de Chirac
Attendu que l’autre but de ce livre est de pérorer qu’il aurait pu coucher avec Lady Di,
Attendu que la seule différence avec la réalité c’est que dans la vraie vie, Anne Aymone n’est pas morte
Et considérant que ce livre est meilleur que « la princesse et le baroudeur », de Robyn Donald (éditions Harlequin),

LE PRIX TROP VIRILO 2009 est attribué au premier tour à Valéry Giscard d'Estaing, pour LA PRINCESSE ET LE PRESIDENT. - Source Le blog du Prix Virilo

Ce prix devrait sans nul doute marquer à jamais celui qui veut tant laisser une trace indélébile dans l'histoire de la France par ses actions, faits et gestes

Allez, un petit air d'accordéon pour fêter ça ?


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Paris Match

09 novembre 2009

Eric Zemmour : "Ce qui préoccupe les Français, c'est bien sûr leur identité nationale, "plus que de trouver un travail"...

Et oui, on peut encore aujourd'hui, en France proférer de telles inepties ou provocations. Et ça ne remonte pas à si longtemps, puisque c'était lors de la dernière de "On n'est pas couché"

Bien que nous ayons indiqué à plusieurs reprises que nous boycotterons l'initiative médiatico électorale du gouvernement, il nous était impossible de laisser passer des propos que même les plus ultras de l'UMP n'osent pas tenir !

Eric Zemmour fait partie avec Éric Naulleau de la nouvelle race de flingueurs qui est censée faire le bonheur des télespectateurs de l'émission du samedi soir On n'est pas couché, animée par Laurent Ruquier; Comme le dit Wikipedia : "Le ton employé est toujours courtois mais direct ("viril mais correct" pour reprendre l'expression de l'intéressé); le fonds de leurs critiques, sans aucune langue de bois, peut s'avérer extrêmement déstabilisant pour l'invité(e), qui voit parfois son œuvre (littéraire, musicale, etc.) complètement broyée"

Eric Zemmour, dont l'agressivité et les certitudes l'empêchent d'écouter tout opposant à ses idées ou points de vue, serait, selon lui, un expert en identité nationale

Quelques exemples de son expertise ?

" Il s'est prononcé en faveur de l'amendement Mariani sur les tests génétiques concernant les candidats au regroupement familial. Partisan de la tradition assimilationniste française, il s'oppose vivement à l'immigration « de masse », et au modèle actuel d'intégration des immigrés, qu'il juge trop peu exigeant envers ces derniers.... / ... En novembre 2008, il accorde au mensuel Le Choc du mois un interview où il compare l'immigration à un « tsunami démographique » - Wikipedia , ce qui lui vaut aujourd'hui d'être repris par une flopée de sites du Front National, dont cette phrase, qu'Eric Zemmour prétendra (comme lui répètent ses victimes) certainement : "extraite de son contexte" ...

"Eric Zemmour rapporte aussi le contenu de son face à face avec Brice Hortefeux, ce dernier lui ayant avoué avoir renoncé à toute assimilation des populations immigrés à la culture française au profit de l’intégration, qui consiste à conserver sa culture d’origine. Ce à quoi le collaborateur de Laurent Ruquier a réagi en lui jetant à la figure : " Vous ne faîtes pas votre boulot. Vous avez honte de votre ministère! " - Source Fédération FN Nord Flandre

On pourrait aussi citer cette merveille : "... / ... C'est la «brésilianisation» qui nous menace : ségrégation raciale, milliardaires à foison et appauvrissement de la classe moyenne. Misère du monde aux portes des antiques cités. La, Défense sera notre Brasilia. Et la Seine-Saint-Denis, nos favelas"

Sans oublier ce haut fait dont Marianne2, comme tant d'autres s'était fait l'echo : "... / ... Dans un débat diffusé sur Arte le 13 novembre dernier, et consacré au métissage, Eric Zemmour a évoqué la «négation des races» qui a selon lui succédé à la «sacralisation des races». Et de déclarer à une invitée de l'émission : «J'appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire».

Nous vous donnons ci-dessous, la réponse aux internautes qui avait été à l'époque publiée par Vendredi Hebdo :

"Chers amis internautes, si charmants, si délicats, si mesurés, je vous propose de signer une large pétition pour que l’Académie française supprime avec éclat de son dictionnaire le mot race, puisque c’est au nom de ce mot maudit qu’Hitler a fait assassiner des millions d’êtres humains. Et pendant qu’on y est, je propose que soient rayés du dictionnaire les mots religion - coupable des guerres de religion et de l’horrible saint-Barthélémy- le mot nation - responsable des guerres de la Révolution et de l’Empire, les mots égalité et communisme, pas modestes en massacres.

On ne dira plus « personne de race noire », mais « personne riche en mélanine »; « homme de race blanche » sera de même proscrit, remplacé par « personne pauvre en mélanine ». La seule utilisation de ce mot honni sera désormais autorisée pour « race humaine », qu’on appelait autrefois espèce humaine. On savait que l’espèce humaine était unique depuis Adam et sa côte, tandis que les Evangiles avaient remis le couvert universaliste : «il n’y aura plus de Juifs, il n’y aura plus de Romains.» Cela ne suffit pas. On inversera donc le sens des mots espèce et race, pour que la paix soit, qui est le souverain bien. Ceux qui persisteront ainsi à défendre la hiérarchie des races seront des espécéistes.

Par exception, l’usage du mot race sera autorisé pour glorifier le président Obama, que son nom soit sanctifié. Ainsi, Patrick Lozès, président du CRAN, Conseil Représentatif des Associations noires de France, a pu déclarer qu'«Obama est notre président», ce qui prouve que la solidarité raciale - pardon, espéciale- est supérieure à ses yeux énamourés à la solidarité nationale. Imaginons un odieux président du CRAB, conseil représentatif des associations Blanches, qui déclarerait : Poutine est notre président.

SOS-racisme devra changer de nom: SOS-espécéisme. Jean Baudrillard avait relevé qu’il existait SOS-Baleines et SOS-Racisme, les premiers voulaient sauver les baleines, et les seconds, sauver les racistes, pour conserver leur magnifique sentiment de supériorité morale.

Hitler fondait sa politique criminelle de hiérarchie des races sur des travaux scientifiques qui avaient classé, distingué, hiérarchisé les formes de crânes, de nez et de lèvres. Aujourd’hui, on nie l’existence des races en se fondant sur des travaux scientifiques qui attestent que les êtres humains ont en commun 99% de leur ADN, mais qui redécouvrent des «types biologiques» ressemblant furieusement aux races d’antan. A chaque fois, on fonde un projet politique sur une science qui évolue sans cesse. Laissons les scientifiques dans leurs laboratoires. La race pure était le projet délirant d’Hitler; la religion du métissage est le graal assigné à notre époque. Mais métisser quoi ? Des races! Quelle horreur ! Des espèces, voyons.

Chers amis internautes, précipitez-vous pour voir Les Précieuses ridicules de Molière. Vous adorerez" - Eric Zemmour

Et bien, pour le plus grand plaisir de ses aficionados et le plus grand désespoir ou la plus grande colère de ceux qui détestent sa logorrhée permanente, il a remis ça lors du dernier : "On n'est pas couché" voir vidéo ci-dessous



Sil a pu pérorer face à Nathalie Dessay et Kool Shen, il était moins vaillant contre l'étonnant Frédéric Lopez qui a mis en avant sa "névrose"

Dites Monsieur Ruquier, franchement, vous ne croyez pas que vous devriez un peu contrôler certains de vos snipers, ou alors avouer, ce qui serait regrettable, lorsqu'on connaît vos positions personnelles, que l'audimat est plus fort que tout, même des pires cauchemars verbaux ?

Crédit et copyright image

Mirador
Fluctuat : Identité nationale cherche identité visuelle : le concours




Communiqué de Robert Hue et du Mouvement Unitaire Progressiste

Les fidèles de Slovar les Nouvelles savent que nous recevons régulièrement des communiqués de partis, mouvements ou élus politiques. Lorsque ceux-ci évoquent des pistes pour l'avenir de la gauche, nous vous les soumettons, sans pour cela y ajouter un ou plusieurs commentaires.

Cette fois-ci, c'est Robert Hue qui nous a envoyé un communiqué au nom du Mouvement Unitaire Progressiste. Nous vous le diffusons, ci-dessous, dans son intégralité.



Le Mouvement Unitaire Progressiste

Madame, Monsieur, Cher(e) Ami(e),

Après les élections européennes, j’ai pris l’initiative, avec d’autres personnalités d’horizons différents, de lancer un appel pour un pacte unitaire. Des centaines d’hommes, de femmes, d’élus (es), l’ont signé, déclarant « agir pour rassembler les uns et les autres dans l’élaboration commune d’une alternative progressiste au néolibéralisme, d’un programme de profonde transformation sociale. Un projet qui puisse un jour prochain être porté au gouvernement, et qui s’inspire directement des aspirations, des revendications et des luttes de toutes les forces vives de notre pays ».

Cette contribution aux débats de la gauche a suscité dans les partis et hors d’eux, des réactions, des échanges, des prises de positions dont il se dégage une forte demande d’unité.

Mais force est de constater qu’au niveau des états-majors, la désunion perdure, voire s’aggrave parfois.

Alors que la situation appelle à réagir avec force, à la fois pour contrer la politique de Nicolas Sarkozy et pour proposer aux Françaises et aux Français un projet progressiste audacieux de transformations politiques, économiques et sociales, la gauche n’est toujours pas au rendez vous.

La gauche a besoin d’idées nouvelles.

Pour des millions d’hommes et de femmes de gauche, de démocrates, d’élus (es), de syndicalistes appartenant ou non à des partis politiques, il apparaît aujourd’hui utile et urgent de se retrouver, hors du carcan partisan, dans un mouvement politique, démocratique, unitaire, progressiste, écologique et humaniste. Dans un mouvement de type nouveau.

C’est pourquoi, avec un certain nombre d’amis (es) qui partagent cette conviction, nous venons de créer le Mouvement Unitaire Progressiste.

Le Mouvement Unitaire veut contribuer à la construction d’une société nouvelle, post capitaliste, fondée sur le progrès social, la préservation du potentiel humain et écologique de la planète, le développement de la recherche et de l’éducation, la démocratie politique et économique, la suppression de toutes les armes de destruction massive.

C’est donc un mouvement de transformations profondes de la société.

Nous voulons redonner du sens aux progrès multiformes et proposer un contrat pour une nouvelle croissance.

Notre ambition est d’être le PGCM de la gauche : le plus grand commun multiplicateur… Multiplier les forces, les idées, les voix, les actions. Voilà la mission que nous nous assignons.

Le Mouvement Unitaire rassemblera toutes celles et tous ceux qui veulent proposer une véritable politique de gauche, de progrès, de lutte contre les inégalités, pour l’emploi, une croissance verte, le bien être, la connaissance ; pour une Europe sociale et démocratique.

Le Mouvement Unitaire ne rejette pas les adhérents des autres partis, mouvements et formations politiques progressistes. Au contraire, il offre à tous, dans et hors parti, dans les syndicats ou non … un espace de liberté, de débats, de propositions et d’actions politiques sur le terrain et dans les urnes, sans exclusive.

Nous sommes et nous serons à l’écoute des propositions avancées par les syndicats et le mouvement associatif, comme nous retiendrons ce qui émane des partis de gauche et des écologistes et qui nous paraît aller dans le sens de nos objectifs.

L’appel au pacte unitaire de juin dernier proposait cinq axes pour l’action et la réflexion :

- La définition d’une nouvelle éthique de la République et de la vie publique

- L’approfondissement de la démocratie sociale et citoyenne

- Le combat pour une mondialisation solidaire et pacifique

- La reconstruction de notre société autour des principes de justice sociale, d’égalité, d’accès universel aux savoirs et à la culture

- La conception d’un modèle de développement économique qui soit à la fois progressiste, écologique et social

C’est dans le sens de ces principes que le Mouvement Unitaire Progressiste entend inscrire son action. Aujourd’hui, toute politique doit, selon nous, reposer sur trois piliers : la démocratie, le partage et la sécurité. Ce triptyque fait directement écho à la devise de notre République : Liberté, Egalité, Fraternité. Il s’inscrit dans le choix majeur du progrès solidaire.

C’est à une confédération progressiste et démocratique que le Mouvement Unitaire entend consacrer ses efforts. En tant que formation politique, notre mouvement s’inscrit pleinement dans les institutions démocratiques et républicaines et, à ce titre, il sera présent, dans toutes les échéances électorales de notre pays.

Madame, Monsieur, Cher(e) Ami(e),

Le Mouvement Unitaire Progressiste peut avoir la force et le destin que notre volonté commune saura lui donner, j’invite toutes celles et tous ceux qui partagent cette volonté politique à nous y retrouver.

Robert HUE
http://www.mouvementunitaire.fr/