30 décembre 2011

Les petites mesquineries de l'UMP : Supprimer les sucreries de noël des vieux !

Pour faire des économies budgétaires, le conseil général du Loiret, dirigé par l'UMP, a décidé de ne plus distribuer de sucreries de fin d'année aux pensionnaires des maisons de retraite en 2012. Celles-ci seront remplacées par des rencontres avec des élus !

L'année 2011 ayant été riche en idées et suggestions farfelues, saugrenues ou scandaleuses, émises par des élus UMP, il semblait difficile de désigner un vainqueur. Néanmoins, le Conseil Général du Loiret dans un effort de dernière minute vient de l'emporter haut la main !

En effet, lors de l'adoption du budget 2012, celui-ci a décidé de ne plus offrir de friandises au personnes âgées hébergées dans les 60 établissements qu’il gère à travers le Loiret. nous apprend La République du Centre

A combien se chiffre cette économie ?

Selon un communiqué publié par le conseil général, cette suppression ferait gagner 80.000 € au budget. A rapporter au montant total qui est de 644 529 110 €. Ce qui a mis en colère Michel Ricoud, élu du Front de gauche : « Les gens trouvent cela choquant, on a besoin d'un peu d'humanisme, de social, de lien avec ces personnes qui n'ont pas grand-chose dans la vie » et pense à juste titre, qu'on aurait pu trouver autre chose, pour faire des économies.

Le budget Technologies de l’information et de la communication par exemple, qui représente tout de même : 3 488 500 euro ?

Ce à quoi, la majorité UMP oppose un argument qui vaut son pesant d'or : « les pâtes de fruits, dans la majorité des cas, n’étaient pas consommées » et propose de remplacer les sucreries par une action « moins onéreuse, privilégiant quelques instants de rencontre entre élus et résidents (...) le contexte financier actuel impose de réinventer certaines politiques départementales et, dans le cas présent, privilégier l’affectif par rapport au matériel est une bonne démarche »

Pas certain que les résidents des maisons de retraite se satisfassent du discours lénifiant ou condescendant d'un élu, en lieu et place d'une sucrerie à l'heure du café. Il leur reste toujours la possibilité de prendre une photo de la boîte, qu'ils recevront au titre de 2011, histoire de garder un souvenir d'une France généreuse ... dirigée par un président qui protège ...

29 décembre 2011

TNT : Plus belle la vie ... non taxée, du groupe Bolloré ?

Si le Conseil Constitutionnel, a validé la taxe sodas et le relèvement de la TVA à 7%, il a rejeté la taxe de 5% frappant la vente de chaînes de télévision de la TNT, Un joli cadeau de 20 millions pour le Groupe Bolloré !

Il semble bien, que la télévision n'ait pas amusé très longtemps Vincent Bolloré. Beaucoup plus préoccupé par ses concessions portuaires et sa Blue Car, il a décidé de céder sa chaîne TNT, Direct 8 à Canal+ qui souhaite mettre un pied, dans la télé gratuite.

Le montant de la transaction ? Selon Le Figaro : 465 millions €, en sachant qu'il s'était vu, à l'origine, attribuer gratuitement la fréquence TNT par le CSA.

Ce qui avait fait réagir nombre de parlementaires, de tous bords, et donné lieu à la rédaction par le Sénateur PS, David Assouline d'un amendement, au Projet de loi de finances pour 2012, destiné à : « (...) éviter la tentation que des candidatures ne soient inspirées que par le souhait de revendre les chaînes au plus offrant(...) » Ainsi il était proposé de : « taxer les reventes à hauteur de 5 % du prix de la cession (...) »

Le gouvernement, nous dit La Tribune, jugeant que le texte du Sénateur pouvait être : « fragile sur le plan constitutionnel » il a donc proposé de rédiger son propre amendement. C'est entre autre, ce texte que le Conseil Constitutionnel devait examiner, suite à un recours effectué par des élus de gauche sur la sincérité de la loi de finances.

Si le Conseil Constitutionnel a validé la taxe soda et le passage de la TVA de 5,5 à 7%. Pour cause de texte mal ficelé par le gouvernement : « (...) formulation imprécise et équivoque (...) », le Conseil Constitutionnel a retoqué « l'amendement Bolloré »

Donc : Vincent Bolloré ne payera pas la taxe de 5%, applicable lors de la vente de chaînes de télévision de la TNT, et pourra toucher l'intégralité des 465 millions de Canal+, sans contribution au budget de l'état.

On félicitera le gouvernement pour avoir réussi, alors que les juristes et constitionnalistes ne doivent pas manquer dans les cabinets ministériels, à faire avorter une taxe qui faisait l'unanimité. Peut être étaient-ils beaucoup plus mobilisés pour éviter l'échec de la taxe soda ! .

Ce loupé magistral pourrait être selon EasyBourse éventuellement corrigé : « (...) ce projet de taxe pourrait être à nouveau proposé sous une forme retravailléesous une forme retravaillée (...) » Néanmoins conclut EasyBourse : « (...) Ce jeudi vers 9h10, le titre Bolloré gagnait 1,76% (...) »

Elle est pas belle la vie ?

28 décembre 2011

Pauvreté et misère : L'Elysée partagé entre condescendance et indifférence ?

L'indifférence de l'Elysée à la proposition de diffusion d'un kit de survie pour les SDF, a mis en colère le Groupe de Secours Catastrophe Français, son inventeur, qui vient d'en envoyer un au Chef de l'Etat. Problème : L'éradication de la misère n'est plus une priorité du président « pas encore candidat » !

Nicolas Sarkozy cherche à faire disparaître son image de président des riches, nous apprenait un de ses conseillers, lors de sa visite aux Restos du Coeur. Visite au cours de laquelle le Président s'est réjoui de voir les français se substituer à l'état, pour permettre à ceux qui n'ont presque plus rien, de pouvoir manger.

Que voulez-vous, en ces temps de grande précarité, l'argument des caisses vides est bien utile pour justifier l'abandon de l'objectif de réduction de la pauvreté d'au moins un tiers en cinq ans, promis en 2007 par Nicolas Sarkozy.

Il faut dire qu'entre temps, les pauvres et précaires sont devenus les ennemis de la « classe moyenne » selon Laurent Wauquiez et des fraudeurs aux aides sociales selon Xavier Bertrand. Alors, plus question de perdre une minute, à faire des opérations maraude avec le Samu social, et s'épancher devant les média, sur le sort des SDF !

Malgré tout, ignorant le réchauffement climatique, les sans abris se retrouvent ces jours ci, une fois de plus exposés au pires conditions de survie. Ce que confirme Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au Logement, qui trouve, que l'offre de logements pour ces populations ne se développe pas assez vite. Pire, certains, ont encore le mauvais goût de mourir de froid, comme à Béziers le 20 décembre dernier.

Alors, comment éviter l'hypothermie, l'infection d'une blessure, ou tout simplement garder un soupçon de propreté, lorsqu'on vit dans la rue ? Le groupe Secours Catastrophe Français (GSCF) a défini et mis au point un kit de survie qu'ils ont baptisé : « sac d'accompagnement pour les personnes SDF » dont le coût avoisine 150 €. Celui-ci contenant notamment, un sac de couchage et un kit de soin et d'hygiène.


Ils ont décidé d'envoyer un dossier de presse au Chef de l'Etat, afin que celui-ci se penche sur sa diffusion. Ils ont reçu en retour, un courrier standard, dans lequel il est écrit que, le Président les remercie de leur envoi, et les assure de tout l'intérêt de leur généreuse initiative de solidarité.

En réponse à cette fin de non recevoir, un peu à la manière des ouvriers d'Ontex qui avaient envoyé des couches bébé à l'Elysée, ils viennent de lui envoyer un kit complet, accompagné d'une lettre

Extraits : « (...) Nous nous permettons de vous adresser ce sac, Monsieur le Président. D'une valeur avoisinant les 150 euros, il aidera et sauvera surement des vies cet hiver (...) Nous avons reçu de la part de votre cabinet une lettre type mentionnant l'intérêt que vous portez à cette initiative (...) Veuillez nous permettre de douter, Monsieur le Président, que vous ayez eu le temps de vous pencher sur ce dossier (...) nous vous sollicitons pour une démarche concrète en faveur des personnes SDF. Vous avez le pouvoir de faire changer les choses et d'agir en faveur de ces victimes de la rue en témoignant d’un geste fort qui n’en restera pas à un effet d'annonce (...) »

Pour l'instant, pas de réaction de l'intéressé qui devrait, s'il en trouve le temps, réitérer des propos équivalents à ceux prononcés lors de sa visite au Restos du Coeur : « (... ) c'est le visage d'une France généreuse, attentive, avec des tas de gens qui dans la discrétion donnent de leur temps, de leur énergie pour ceux qui souffrent, a lancé le président. Une belle France ! » et laisser les français ... se mobiliser individuellement, pour financer les sacs d'accompagnement.

Ce qui ne saurait vous surprendre. Par contre, une initiative de Claude Bébéar, au nom de l'institut Montaigne, bénéficierait d'une attention toute particulière de nos dirigeants : Mettre à profit le très bon taux d'épargne des ménages français pour leur faire souscrire : « des obligations d'Etat perpétuelles rapportant autant que le livret A »

Claude Bébéar, précise que : « L’investissement des ménages français dans des dettes françaises, qui pourraient être indexées sur l’inflation, permettrait aux créanciers (les ménages) de disposer de produit d’investissement sans risque et offrirait à l’Etat une source de liquidité dans un marché stressé (...) »

En quelque sorte, une nouvelle « belle façon » pour les français de montrer à quel point ils sont attentifs et généreux, à la misère ... d'un état aux caisses vides ?


Sources et crédit photo
Groupe Secours Catastrophe Français

Si vous voulez soutenir le projet : Un sac d’accompagnement pour aider les SDF durant l’hiver, vous pouvez le faire sur leur site

27 décembre 2011

Les idées du patronat : Un CDD de 30 mois ... fossoyeur du CDI ?

Devant l'augmentation constante des chiffres du chômage, on assiste au début d'un concours Lépine des idées patronales. Dernière idée de la CGPME : Porter la durée des CDD à 30 mois pour mieux ... euthanasier le CDI !

Ne cherchez pas de réactions ou de communiqués concernant les chiffres du chômage du mois de novembre 2011 sur les sites web du Medef ou de la CGPME, il n'y en a pas ! A croire, que seul le gouvernement est responsable du chômage à temps complet ou partiel de 4 510 500 français.

Il faut dire que depuis toujours, les deux organisations patronales ont trouvé « d'excellentes raisons » pour justifier le fait ... de ne pas recruter.

Deux exemples significatifs ?

Le 29 mai 1986 : Suppression de l’autorisation administrative de licenciement qui, selon Philippe Seguin, alors Ministre des affaires sociales, faisait obstacle à l'emploi ! « (...) Ce texte repose sur l’idée que l'absence de flexibilité dans la gestion de l'emploi décourage l'embauche. La suppression de l'autorisation administrative de licenciement vise avant tout à donner une latitude plus importante aux chefs d'entreprise pour gérer leurs effectifs (...) »

Remplacé par la notion de licenciement économique qui : « (...) peut être individuel ou collectif, et suit une procédure variable selon le nombre de salariés licenciés, la taille de l'entreprise, et l'existence d'institutions représentatives du personnel dans l'entreprise (...) »

Qui a donné les plans sociaux rebaptisés : Plans de sauvegarde de l'emploi, jugés pas assez souple, ni assez réactifs et surtout trop onéreux par le Medef, qui obtenait en 2008 la mise en place officielle de la rupture conventionnelle, devenue rapidement un outil pour se délester des salariés âgés.

Salariés âgés dont le licenciement était, jusqu'à la suppression (1er janvier 2008 ) définitive, de la contribution Delalande, plus coûteuse et obligeait les entreprises au : « (...) versement d'une cotisation versée à l'assurance-chômage pour le licenciement d'une personne ayant atteint un certain âge et dont les chances de retrouver un emploi sont faibles (...) »

Selon Gérard Larcher, elle était : « (...) considérée comme étant « un frein à l'embauche » des seniors . « (...) le principe est malheureusement dans les têtes et dissuade certains employeurs d'embaucher des seniors »

Ce qui faisait dire, à Jean-François Roubaud, de la CGPME : « (...) La suppression progressive de la contribution Delalande à l'horizon 2010 est une grande avancée (...) Cette taxe se révélait clairement un frein à l'emploi. Sa levée devrait fortement favoriser le recrutement des seniors (...) » Il en profitait à l'époque pour vanter le fameux CDD senior.

Résultats des courses, écrivait Senior Actu : « (...) 20 contrats signés en treize mois et demi » A tel point que Xavier Bertrand déclarait : « Les contrats seniors avaient été mis en place entre le patronat et les syndicats, vous voyez le brillant succès... 20 ont été signés (...) il faut changer de logique »

Et qu'en est-il de la logique de 2011 ?

Si du côté du Medef, on s'enthousiame à l'idée d'accords compétitivité/emploi, c'est à dire une légalisation du chantage à l'emploi, du côté de la CGPME, on vient de proposer : « (...) de porter la durée maximale des contrats à durée déterminée de 18 à 30 mois, en raison des incertitudes liées à la crise de la dette qui dissuadent les petites et moyennes entreprises de les transformer en contrats à durée indéterminée (...) »

Quels sont les actuelles obligations des employeurs, vis à vis des embauches en CDD ?

« (...) Un contrat à durée déterminée (CDD), quel que soit le motif, ne peut avoir pour objet de pourvoir durablement un emploi lié à l'activité normale et permanente de l'entreprise. Un CDD ne peut être conclu que pour l'exécution d'une tâche précise et temporaire (...) » nous dit Service Public

Il ne peut, sauf exceptions durer plus de 18 mois, et doit toujours correspondre au : « Remplacement d'un salarié absent ou dont le contrat de travail est suspendu » Dans le cas contraire, il peut être requalifié en CDI.

Par ailleurs, précise le site Casamap : « (...) La rupture de contrat est difficile voire impossible avant son terme et des frais supplémentaires sont engendrés par le paiement d'une indemnité de précarité (...) »

Ce qui n'a pas pourtant pas l'air d'inquiéter la CGPME qui, comme le pense le blog Dans le collimateur, pourrait bien suggérer quelques aménagements au CDD à rallonge, lors du sommet social du 18 janvier : « (...) Qui dit CDD « long » dit remaniement de tous les paramètres du CDD. D'abord, cet allongement équivaudrait à accepter que l'emploi d'un CDD serve à occuper un poste permanent, qui aujourd'hui est l'apanage du CDI (...) Comme il peut se passer bien des choses dans l'entreprise et dans les relations professionnelles avec l'employeur, la CGPME demandera que le mode de rupture actuel du CDD soit aussi revu : elle souhaitera que la rupture ne soit plus motivée, que les indemnités de fin de contrat soient allégées (...) Et puis, bien entendu, plus question de requalifier en CDI le contrat de travail après plusieurs CDD consécutifs (...) »

Et le blog d'ajouter : « (...) En fait, ce n'est pas de l'enjeu économique lié au carnet de commandes dont il est question (...) Les intégristes libéraux savent mieux que nous que cet accroissement de la flexibilité n'est pas la réponse à la baisse du chômage et à la lutte contre la concurrence internationale, mais ils veulent le faire croire. Ils veulent simplement sanctuariser cette proportion grandissante de salariés précaires naviguant entre intérim et CDD (...) »

Liberté, égalité et ... précarité en quelque sorte ...


Crédit et copyright photo
Le Figaro

26 décembre 2011

Réforme des retraites : Retour sur « l'escroquerie » de la pénibilité !

Selon Les Echos, moins de 500 salariés ont pu partir en retraite à 60 ans pour cause de taux d'incapacité permanente d'au moins 10 %. On est très loin des affirmations d'Eric Woerth sur le le problème des salariés ayant eu une vie professionnelle très usante !

Souvenez-vous, c'était en mai 2010, Eric Woerth épaulé par Raymond Soubie, alors conseiller du Président, nommé entre temps au Conseil économique et social préparait les français au passage à 62 ans de l'âge légal de la retraite. Inquiets de la réaction des salariés, nos deux spécialistes mettaient brandissaient une contrepartie majeure : la prise en compte de la pénibilité.

Eric Woerth dans une interview au JDD expliquait d'ailleurs, qu'il prendrait : « (...) des mesures dans lesquelles sera privilégiée l'évaluation au cas par cas (...) nous allons vraiment prendre en compte la pénibilité alors que ce n'était pas le cas jusqu'à présent. Il y aura une véritable avancée dans ce domaine. Avancées que n'ont pas fait d'autres pays (...) »

Les Echos nous rappellent les conditions dans lesquelles un salarié peut demander son départ à 60 ans pour cause de pénibilité.

« Les assurés qui justifient d'un taux d'incapacité permanente d'au moins 20 % provoqué par une maladie professionnelle ou un accident du travail peuvent continuer à liquider leurs droits à 60 ans (...) Ceux qui souffrent d'une incapacité comprise entre 10 % et 20 % peuvent également faire une demande, mais la retraite à 60 ans ne leur est pas accordée automatiquement. Une commission pluridisciplinaire examine leur dossier. L'assuré doit avoir été exposé pendant au moins dix-sept ans à des facteurs de risque dont la liste est précisément établie (...) »

Or, si le gouvernement escomptait : « (...) jusqu'à 30.000 départs par an au titre de ce dispositif, qui est entré en vigueur le 1 er juillet dernier (...) » Les chiffres officiels de mi octobre 2011 sont sans appel : (...) seules 1.338 demandes avaient été déposées, dont seulement 377 pour des incapacités comprises entre 10 % et 20 % (...) Parmi les demandes traitées, 466 départs à 60 ans ont été accordés (...) »

Si du côté gouvernemental, on préfère justifier ce nombre ridicule, par le manque d'information des salariés, du côté de la CGT on est plus réaliste : « (...) de nombreuses personnes qui ont eu des carrières pénibles ne sont plus en activité à 60 ans mais au chômage, en invalidité ou aux minima sociaux. »

Autre volet de la pénibilité, fixée par la loi du 9 Novembre 2010 sur la réforme des retraites : Celui qui prévoyait : « (...) que les entreprises d’au moins 50 salariés, dont au moins 50 % des effectifs sont exposés à certains facteurs de risques, doivent être couvertes par un accord ou un plan d’action de prévention de la pénibilité »

S'il a donné naissance à un site web : « Travailler mieux - la santé et la sécurité au travail », opulent en termes de textes et données , il faut savoir qu'il était censé se préoccuper de la prévention de la pénibilité. Or, les branches professionnelles avaient jusqu'au 31 décembre de cette année, pour négocier entre partenaires sociaux des accords sur la prévention de la pénibilité.

Où en est-on ?

Selon un autre article des Echos : « (...) Deux types de pistes ont été proposées par le patronat : d'abord l'étalement de la disparition des primes de pénibilité lorsqu'un salarié prend un poste classique (...) Ensuite, la possibilité de convertir des primes en temps, à prendre dans l'année ou en fin de carrière pour avancer l'âge du départ en retraite (...) » Ce qui, expliquent les syndicats, existe déjà dans plusieurs entreprises ou branches. En bref, on tatônne ... sans plus !

Néanmoins, les millions de salariés en activité doivent savoir qu'en cas d'échec des négociations de branches, l'avenir de la prévention de la pénibilité relèverait des entreprises. D'où une grande disparité de situations à prévoir !

Mais que se passerait-il si les entreprises à leur tour, trainaient les pieds ?

Et bien, si le gouvernement avait la moindre idée de mobiliser ses troupes pour contrôler la mise en place des accords, la sanction serait terrible, puisque : « (...) les entreprises ont de toute façon six mois pour se conformer à leurs obligations (...) »

Nul doute que les salariés apprécieront, à juste titre la : « véritable avancée » mise en place par Eric Woerth et l'UMP ...