17 février 2012

Contrat social ou Pacte social : Enjeu de société pour les salariés !

Les organisations patronales se sont engagés dans la campagne présidentielle. On ne compte plus leurs argumentaires justifiant la flexibilité ou la casse du code du travail. La CGT a décidé de leur répondre point par point. Attention choix de société !

Dopés par la proximité de la présidentielle les organisation patronales ne cessent directement ou par le canal des élus de l'UMP de nous expliquer que les maux des entreprises sont dus : Au coût du travail, au 35H00, à la rigidité du code du travail qui ne permet pas de licencier sans entrave, à l'impossibilité de moduler les salaires à la baisse en cas de moindre activité. Et en ce qui concerne les chômeurs : A la non dégressivité des allocations chômage.

Tout ceci, à l'UIMM porte le « joli » nom de « Pacte social pour une industrie compétitive »

On y apprend, entre autre que l'UIMM : « (...) réclame qu'on lui livre des salariés disposant au minimum d'un socle de connaissance de base. En gros savoir lire, écrire, compter, s'exprimer en anglais, maîtriser les TIC (...) » Qu'en ce qui concerne les licenciements, elle : « (...) réclame une sécurisation juridique et un allégement de ce qui relève du licenciement économique (...) » Et pour ces assistés de chômeurs, elle propose d'offrir : « Une prime à ceux qui se remettent en selle rapidement, avant épuisement de leur droit (...) » tout en réclamant une dégressivité des allocations afin de motiver les salariés à une reprise rapide !

Face à ces allégations et provocations, dont la plupart figureront au programme du Président candidat, il était nécessaire que les syndicats de salariés apportent leurs réponses à ces arguments. C'est la CGT qui a décidé de s'y coller au travers d'un questions/réponses fort intéressant

Le coût du travail en France est-il trop élevé ? : « Les chiffres sont têtus. La Cour des comptes affirme que le coût du travail en France, compte tenu de la productivité horaire, se situe en dessous de la moyenne de celui de l’Union européenne (...) »

Les Français ne travaillent-ils pas assez ? : « En 2009, un salarié français travaillait en moyenne 39,4 heures par semaine, un Italien 39 heures, un Danois 37,7 heures… la moyenne de l’Union européenne à 15 et à 27 étant fixée à 40,4 heures (...) »

Le droit du travail est-il trop rigide en France ? : « (...) Les études comparatives publiées par l’OCDE ont mis en évidence qu’un pays doté d’une législation protectrice pouvait avoir un taux de chômage plus faible qu’un pays doté d’une législation plus souple, et inversement (...) »

Faut-il baisser les salaires pour préserver l’emploi ? : « (...) l’expérience montre que les garanties sur l’emploi restent virtuelles, quand les sacrifices consentis par les salariés sont bien réels. Que sont devenues les promesses tenues lorsque l’entreprise a mis la clef sous la porte ? Les salariés de Continental à Compiègne en savent quelque chose : ils se sont serré la ceinture et ont été licenciés quand même (...) »

Les chômeurs sont-ils des assistés ? : « (...) Moins de la moitié seulement est indemnisée par le régime d’assurance chômage, moyennant une rémunération moyenne de 1 122 euros par mois. Les autres perçoivent, dans le meilleur des cas, les minima sociaux comme l’allocation spécifique de solidarité ou le revenu de solidarité active (...) »

Belles différences d'interprétations direz vous! Surtout que celles-ci définiront à cour terme l'avenir de notre modèle social. A vous d'être vigilants et de bien lire les programmes des candidats avant de déposer votre bulletin de vote dans l'urne !

16 février 2012

Salariés : Voterez-vous Medef ... à la présidentielle ?

Même si les accords chantage compétitivité-emploi n'ont aucune chance de voir le jour avant la fin du quinquennat, ils pourraient être imposés, comme d'autres « douceurs », aux salariés si Nicolas Sarkozy et sa majorité étaient reconduits pour 5 ans !

Pressés par les organisations patronales, le gouvernement a obligé les partenaires sociaux à se réunir pour discuter des accords compétitivité-emploi qui consistent à : « (...) déroger à la durée légale de travail, à la hausse comme à la baisse, en échange de la promesse d'un maintien des emplois, sans l'accord express du salarié (...) »

Alors que Laurence Parisot fait semblant d'être optimiste sur la négociation qui commence vendredi, et que, comme d'habitude, la CFDT, la CFTC et la CGC se bercent d'illusions sur leurs capacité à impressionner le Medef, il existe une certitude : Il n'y aura pas d'accord et le gouvernement, pour cause d'élections présidentielle ne pourra pas les imposer.

C'est une bonne nouvelle pour tous les salariés, surtout ceux des petites entreprises, où il n'existe pas de représentation syndicale, puisque expliquait la CGPME : « (... ) le patron parle beaucoup avec ses salariés qui voient tout de suite s'il y a des commandes ou pas (...) » Et proposait que ces accords soient validés, après référendum dans l'entreprise.

Référendum à bulletins secrets ou à main levée, suivant la majorité absolue ou relative, quel vérificateur pour le scrutin ? Et quel avenir dans l'entreprise pour celui ou ceux qui auront ... « mal voté » ? Nul ne le sait !

Néanmoins, le Medef qui a dicté la majeure partie des sujets soumis par le Président lors du sommet social espère bien que celui-ci sera reconduit pour un nouveau mandat.

C'est pourquoi, l'organisation patronale vient de publier Besoin d'aire, sorte de manifeste, dans lequel au milieu d'une brassée de chiffres plus ou moins sourcés, et de vielles antiennes comme le coût du travail ou des nouveautés comme la « softlaw » ( destinée à enterrer de façon définitive les class actions), on découvre à quoi pourrait ressembler le futur des salariés en cas de réélection du Président sortant

Le chômage - Constat du Medef

Selon l'organisation patronale : Les employeurs interrogés en 2010 sur leurs intentions d'embauches pour 2011 auraient qualifié leurs projets de recrutement (580 000) de difficile. Dans le même temps, il y aurait 300 000 offres d'emploi non satisfaites.

Propositions du Medef

Pour faire baisser le chômage, il serait donc nécessaire d'aller vers encore plus de flexibilité de mobilité et de souplesse en termes de séparabilité. Ce qui affirme le Medef : Permettrait de lutter contre le chômage et la précarité !

Et le Medef de brandir, à titre d'exemple, ce qu'il qualifie de fleuron de la flexisécurité : La rupture conventionnelle. Et de se réjouir du fait que : « Depuis 2008, plus de 20 000 ruptures sont homologuées chaque mois sans quasiment aucun contentieux » Ajoutant : « (...) C'est la démonstration qu'un contrat de travail peut se terminer sans conflit pour laisser place de part et d'autre à de nouveaux projets professionnels (...) »

Ruptures conventionnelles qui ont surtout servi à se séparer à bon compte des seniors. Alors qu’en moyenne seulement près de 10 % des entrée à Pôle Emploi font suite à une rupture conventionnelle, ce pourcentage passe à 17% pour les 55-60 ans et 12,9% pour les plus de 60 ans. Une habile façon de camoufler des mises en préretraites ... financées par l'Unedic martèle Le Figaro !

La retraite

Le Medef indique qu'il est indispensable de repousser encore l'âge de départ à la retraite. Avec comme argument le fait que : « (...) Augmenter la durée de cotisation sans augmenter l'âge de départ à la retraite n'aura qu'un faible impact sur les importants besoins en financement du système (...) » Et le Medef de dégainer son fameux pilier de capitalisation.

Une convergence de plus avec le gouvernement Sarkozy puisqu'en septembre 2011, François Fillon proposait tout simplement de repousser l'âge légal de la retraite à 67 ans, sous les applaudissements nourris de ... Laurence Parisot !

Mais pourquoi, puisqu'à ce jour, plus de 800 000 seniors sont au chômage, et qu'il est quasiment impossible passé 55 ans de retrouver un emploi !

Tout simplement pour forcer les salariés à se tourner vers la capitalisation afin de ne pas être obligé d'attendre l'âge légal pour partir en retraite. Cette nouvelle donne remplirait les caisses des banques comme Paribas dont madame Parisot est administratrice ou celle des compagnies d'assurances adhérentes au Medef au travers de la FFSA.

De quoi permettre aux établissements financiers de se refaire des pertes inhérentes à la crise ... sans offrir la moindre garantie sur le long terme. Et dans la mesure où l'état n'apporterait pas sa garantie en cas de faible rendement ou de nouveau krach financier ...

Ces propositions, aussi provocantes ou choquantes qu'elles puissent paraître ont été pourtant validées par l'UMP et feront, selon toute probabilité, partie du programme du candidat Sarkozy. Maintenenant, c'est à vous de savoir, si vous souhaitez, dans quelques jours, confier au Medef, le sort de l'économie, du travail, de l’emploi et de la santé ...

Sources
Les Echos
La Tribune
Le Figaro

Crédit photo
20Minutes

14 février 2012

Le candidat Sarkozy ira t-il vanter son bilan aux aciéries Arcelor-Mittal ?

En 2008, le Président se rendait en urgence au chevet de l'usine ArcelorMittal de Grandange pour y faire des promesses ... non tenues. En 2012 il est assez improbable qu'il renouvelle l'opération à Florange où gronde la colère !

En février 2008, Nicolas Sarkozy se rendait en Lorraine pour rassurer les salariés d'ArcelorMittal, inquiets pour leur avenir. Sur de lui, Il y prononçait le célèbre : « Gandrange comme voyage de noces, y a pas mieux ». Résultat : En février 2009, la CFDT faisait symboliquement installer une stèle en granit sur laquelle on pouvait lire : « Ici reposent les promesses de N. Sarkozy faites le 4 février 2008 à Grandange : Avec ou sans Mittal, l’Etat investira dans Grandange »

Et pourtant, c'était l'époque du travailler plus, des heures supplémentaires, de la mondialisation heureuse et du capitalisme que notre Président allait réformer. Avec les résultats exécrables que nous connaissons en termes de fermetures d'entreprises et de chômeurs.

Or, le mandat de Nicolas Sarkozy étant quasiment à son terme, selon les média, il devrait annoncer sa candidature demain vers 20H00 sur une grande chaîne de télévision propriété du témoin d'un précédent mariage et parrain de son fils Louis.

Dans les jours qui suivent ils devrait enchaîner les meetings. Sont annoncés Annecy (Haute-Savoie), puis Marseille (Bouches-du-Rhône) le point d'orgues étant la grande réunion prévue à Villepinte prévue pour le 11 mars.

Il est peu probable par contre qu'il tienne meeting près de l'usine ArcelorMittal de Florange où les salariés viennent d'apprendre que la mise en sommeil des deux hauts fourneaux lorrains sera prolongée au moins jusqu'à l'été

On ne va pas se laisser tuer en silence. On a une fenêtre d'opportunité jusqu'en mai. Après, c'est rideau, estime un des syndicalistes, pour qui les politiques doivent mouiller leur chemise comme pour le fabricant de lingerie Lejaby. En attendant : « L'intersyndicale, qui comprend la CFDT, la CGT, FO et la CFE-CGC, réunira les salariés jeudi en assemblée générale pour définir des actions dures (...) Nous ne serons pas les Grecs de la métallurgie française », a prévenu Edouard Martin de la CFDT, en annonçant une mobilisation « tous azimuts »

Une bonne occasion pour le président « qui aime les usines », « courageux et qui protège » pour adapter son programme et venir annoncer aux salariés d'ArcelorMittal de Florange la même bonne nouvelle qu' ceux de Photowatt. A savoir que leurs emplois sont sauvés.

Mais dans la mesure où il semble improbable que LVMH ou EDF se montrent intéressés, il va falloir faire preuve d'imagination, ou bien éviter de venir vanter cinq ans de bilan dans ce qui reste du bassin sidérurgique Lorrain ...

Crédit et copyright photo
L'Express

13 février 2012

Droite populaire et Medef : Les inspirateurs du programme du candidat Sarkozy ?

On apprend par petites touches à quoi devrait ressembler le programme du Président pas encore candidat mais qui devrait l'être cette semaine. Au menu, chasse aux émigrés et aux chômeurs et ... report de l'âge de la retraite.

Dans les salles de rédaction de tous les média de France, si on ne se pose plus la question de la candidature du Président pour un nouveau mandat, les paris sont ouverts sur le jour qu'il choisira pour officialiser celle-ci.

Par contre, depuis l'interview accordée au Figaro, on commence à connaître les inspirateurs de son futur projet.

Le JDD décrit à merveille l'influence de la droite populaire dans plusieurs thèmes. Indiquant au passage, la satisfaction de ces élus UMP, à droite de la droite parlementaire, pour qui : « on revient aux fondamentaux ! »

Donc, exit le mariage homosexuel que la droite populaire trouve dangereux, au fait qu'il pourrait faire fuir les électeurs vers le FN, réaffirmation des racines chrétiennes. Et poursuite de la chasse à de nouveaux assistés ... les chômeurs !

Sur ce dernier sujet, Lionnel Luca le spécialiste des apéros saucisson vin rouge n'a pas assez de mots exprimer sa joie, à l'idée d'un référendum qui permettrait de taper sur ces fainéants de français, qui n'ont pas d'emploi : « (...) Cela permet de dépasser les pesanteurs sociologiques du pays (...) »

Sans oublier bien entendu l'idée d'un référendum sur l’immigration.

Florilège :

« (...) En matière de droit des étrangers, donner la compétence au seul tribunal administratif comme l'avance Nicolas Sarkozy, c'est simplifier le processus de raccompagnement aux frontières d'immigrés illégaux, se réjouit Jacques Myard, député et maire de Maisons-Lafitte (Yvelines). Dans les années à venir, la gestion des flux migratoires sera un enjeu majeur de notre société et parallèlement nous assistons dans notre pays à une judiciarisation des procédures de reconduite. C'est donc du bon sens de se doter d'un outil efficace (...) »

Bon, ça c'était pour le sociétal, mais quid du programme économique ?

Les lecteurs de Slovar les Nouvelles ne seront pas surpris d'apprendre qu'après avoir fourni clés en mains, ses désidérata à l'UMP, Laurence Parisot révélera 20 propositions pour les présidentielles, qui devraient enchanter le : « pas encore candidat mais qui devrait l'être cette semaine.

Challenge, qui a pu les lire, indique que les propositions 2012 ne devraient pas contrarier le programme du futur candidat de l’UMP. En effet, on y retrouve la TVA sociale pour laquelle le Medef avait rédigé une opportune étude, un éloge des ruineux partenariats public privé et propose de rouvrir le débat pour repousser l’age légal de la retraite ...

Confirmation des intentions sociétales, économiques et sociales par le « Président courageux qui protège » dans les jours ou heures à venir ... A vous de voir si ça vous tente !

12 février 2012

Législatives : Quand Frédéric Lefebvre fait campagne aux frais du contribuable ?

Candidat officiel de l'UMP aux législatives pour l'Amérique du Nord, notre secrétaire d'état était justement en déplacement officiel aux Etats Unis. Même s'il se défend de profiter de son statut de ministre, il n'en a pas moins profité pour faire des rencontres opportunes.


Lorsqu'on se rend sur la page du portail du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie qui est consacré à Frédéric Lefebvre et qu'on consulte son agenda, on peut lire : Pas d'agenda disponible !

Il faut donc se rendre sur le site du gouvernement pour apprendre que notre secrétaire d'état est en visite officielle au Etats Unis du 8 au 11 février. Puis sur le site FranceAmérique pour finalement apprendre que cette visite aura duré 5 jours !

FranceAmérique qui nous décrit le programme du secrétaire d'état qui se défend, bien entendu de profiter de son statut pour commencer à faire campagne.

« (... ) Vendredi 8, Frédéric Lefebvre sera à Miami afin de représenter le gouvernement français lors du premier Symposium Mondial des conseillers de commerce extérieur de la France (... ) Puis : La Floride, une destination clé dans ce déplacement ministériel (...) Le secrétaire d'Etat ira donc à la rencontre de cette communauté d'affaires, rassemblée à l'initiative de son cousin, Christophe Maincourt, le nouveau président de la French-American chamber of commerce of Florida depuis septembre dernier (...) Samedi, c'est à New York que le secrétaire d'Etat sera attendu (...) Son premier rendez-vous est fixé à la brasserie « Benoît » d'Alain Ducasse, en présence de nombreux chefs français (...) L'occasion aussi de renforcer les liens avec ses concitoyens expatriés ou immigrés en préparation du prochain Bastille-Day à New York (...) Le secrétaire d'Etat rencontrera ensuite le consul général de France à New York (...) au titre de sa qualité de ministre précise le consulat. Aucune réception avec la communauté française n'est néanmoins prévue (...) »

Sauf que précise le site : « (...) Samedi 11 février, Frédéric Lefevbre rencontrera les élus de l'UMP à New York, à l'abri des regards indiscrets. Ce sera vraisemblablement pour parler de la campagne présidentielle, car il appartient à l'UMP et qu'il est ministre, affirme néanmoins un de ses collaborateurs (...) »

A noter aussi, que lors de son déplacement à Miami, il devait rencontrer le président de LVMH USA, Renaud Dutreil. Réunion au cours de laquelle ils n'ont pas du manquer d'évoquer : La récente remise du label entreprise du patrimoine à la maison John Galliano dont LVMH est propriétaire par ... Frédéric Lefebvre, et le sauvetage inespéré de l'usine Lejaby par ... LVMH.

Si ces informations pourront faire réagir le contribuable français, elles font bouillir les concurrents UMP dissidents installés au Etats Unis, Gérard Michon et Julien Balkany, tous deux fervents sarkozystes mais bien décidés à avoir la peau du parachuté. Tout comme semble t-il la majorité des sympathisants et militants locaux.

Néanmoins, ce début de campagne qui selon Frédéric Lefebvre, n'en est pas un, nous aura permis d'en savoir un peu plus sur sa pratique de la politique. En effet, le très libéral essayiste Guy Sorman (qui est adjoint au Maire à Boulogne-Billancourt) et est : « (...) une figure de la communauté française de New York, où il vit la moitié de l’année (...) » ne s'est pas fait prié pour la décrire : « (...) En fait, je ne l’ai jamais vu dans l’exercice de ses fonctions (...) J’ai même du mal à me souvenir qu’il était député. Si vous interrogiez les électeurs, je suis sûr que personne ne sait qu’il a été leur député ! (...) »

Mais que les français de métropole et des amériques se rassurent. Notre secrétaire d'état aura probablement une réponse qui devrait mettre fin à toute polémique. En effet, lors de son passage à New York il aurait rendu visite à quelques commerçants français ouverts le dimanche !

Un voyage d'étude destiné à trouver des solutions pour sortir la France du chômage, en quelque sorte ...


Crédit et copyright photo
Europe1