Les organisations patronales se sont engagés dans la campagne présidentielle. On ne compte plus leurs argumentaires justifiant la flexibilité ou la casse du code du travail. La CGT a décidé de leur répondre point par point. Attention choix de société !
Dopés par la proximité de la présidentielle les organisation patronales ne cessent directement ou par le canal des élus de l'UMP de nous expliquer que les maux des entreprises sont dus : Au coût du travail, au 35H00, à la rigidité du code du travail qui ne permet pas de licencier sans entrave, à l'impossibilité de moduler les salaires à la baisse en cas de moindre activité. Et en ce qui concerne les chômeurs : A la non dégressivité des allocations chômage.
Tout ceci, à l'UIMM porte le « joli » nom de « Pacte social pour une industrie compétitive »
On y apprend, entre autre que l'UIMM : « (...) réclame qu'on lui livre des salariés disposant au minimum d'un socle de connaissance de base. En gros savoir lire, écrire, compter, s'exprimer en anglais, maîtriser les TIC (...) » Qu'en ce qui concerne les licenciements, elle : « (...) réclame une sécurisation juridique et un allégement de ce qui relève du licenciement économique (...) » Et pour ces assistés de chômeurs, elle propose d'offrir : « Une prime à ceux qui se remettent en selle rapidement, avant épuisement de leur droit (...) » tout en réclamant une dégressivité des allocations afin de motiver les salariés à une reprise rapide !
Dopés par la proximité de la présidentielle les organisation patronales ne cessent directement ou par le canal des élus de l'UMP de nous expliquer que les maux des entreprises sont dus : Au coût du travail, au 35H00, à la rigidité du code du travail qui ne permet pas de licencier sans entrave, à l'impossibilité de moduler les salaires à la baisse en cas de moindre activité. Et en ce qui concerne les chômeurs : A la non dégressivité des allocations chômage.
Tout ceci, à l'UIMM porte le « joli » nom de « Pacte social pour une industrie compétitive »
On y apprend, entre autre que l'UIMM : « (...) réclame qu'on lui livre des salariés disposant au minimum d'un socle de connaissance de base. En gros savoir lire, écrire, compter, s'exprimer en anglais, maîtriser les TIC (...) » Qu'en ce qui concerne les licenciements, elle : « (...) réclame une sécurisation juridique et un allégement de ce qui relève du licenciement économique (...) » Et pour ces assistés de chômeurs, elle propose d'offrir : « Une prime à ceux qui se remettent en selle rapidement, avant épuisement de leur droit (...) » tout en réclamant une dégressivité des allocations afin de motiver les salariés à une reprise rapide !
Face à ces allégations et provocations, dont la plupart figureront au programme du Président candidat, il était nécessaire que les syndicats de salariés apportent leurs réponses à ces arguments. C'est la CGT qui a décidé de s'y coller au travers d'un questions/réponses fort intéressant
Le coût du travail en France est-il trop élevé ? : « Les chiffres sont têtus. La Cour des comptes affirme que le coût du travail en France, compte tenu de la productivité horaire, se situe en dessous de la moyenne de celui de l’Union européenne (...) »
Les Français ne travaillent-ils pas assez ? : « En 2009, un salarié français travaillait en moyenne 39,4 heures par semaine, un Italien 39 heures, un Danois 37,7 heures… la moyenne de l’Union européenne à 15 et à 27 étant fixée à 40,4 heures (...) »
Le droit du travail est-il trop rigide en France ? : « (...) Les études comparatives publiées par l’OCDE ont mis en évidence qu’un pays doté d’une législation protectrice pouvait avoir un taux de chômage plus faible qu’un pays doté d’une législation plus souple, et inversement (...) »
Faut-il baisser les salaires pour préserver l’emploi ? : « (...) l’expérience montre que les garanties sur l’emploi restent virtuelles, quand les sacrifices consentis par les salariés sont bien réels. Que sont devenues les promesses tenues lorsque l’entreprise a mis la clef sous la porte ? Les salariés de Continental à Compiègne en savent quelque chose : ils se sont serré la ceinture et ont été licenciés quand même (...) »
Les chômeurs sont-ils des assistés ? : « (...) Moins de la moitié seulement est indemnisée par le régime d’assurance chômage, moyennant une rémunération moyenne de 1 122 euros par mois. Les autres perçoivent, dans le meilleur des cas, les minima sociaux comme l’allocation spécifique de solidarité ou le revenu de solidarité active (...) »
Belles différences d'interprétations direz vous! Surtout que celles-ci définiront à cour terme l'avenir de notre modèle social. A vous d'être vigilants et de bien lire les programmes des candidats avant de déposer votre bulletin de vote dans l'urne !
Le coût du travail en France est-il trop élevé ? : « Les chiffres sont têtus. La Cour des comptes affirme que le coût du travail en France, compte tenu de la productivité horaire, se situe en dessous de la moyenne de celui de l’Union européenne (...) »
Les Français ne travaillent-ils pas assez ? : « En 2009, un salarié français travaillait en moyenne 39,4 heures par semaine, un Italien 39 heures, un Danois 37,7 heures… la moyenne de l’Union européenne à 15 et à 27 étant fixée à 40,4 heures (...) »
Le droit du travail est-il trop rigide en France ? : « (...) Les études comparatives publiées par l’OCDE ont mis en évidence qu’un pays doté d’une législation protectrice pouvait avoir un taux de chômage plus faible qu’un pays doté d’une législation plus souple, et inversement (...) »
Faut-il baisser les salaires pour préserver l’emploi ? : « (...) l’expérience montre que les garanties sur l’emploi restent virtuelles, quand les sacrifices consentis par les salariés sont bien réels. Que sont devenues les promesses tenues lorsque l’entreprise a mis la clef sous la porte ? Les salariés de Continental à Compiègne en savent quelque chose : ils se sont serré la ceinture et ont été licenciés quand même (...) »
Les chômeurs sont-ils des assistés ? : « (...) Moins de la moitié seulement est indemnisée par le régime d’assurance chômage, moyennant une rémunération moyenne de 1 122 euros par mois. Les autres perçoivent, dans le meilleur des cas, les minima sociaux comme l’allocation spécifique de solidarité ou le revenu de solidarité active (...) »
Belles différences d'interprétations direz vous! Surtout que celles-ci définiront à cour terme l'avenir de notre modèle social. A vous d'être vigilants et de bien lire les programmes des candidats avant de déposer votre bulletin de vote dans l'urne !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire