15 juin 2012

Dimanche 17 : Une belle occasion de dire #AuRevoirUMP et #DehorsFN !

Dimanche 17 se jouera le dernier acte de ce qui a commencé le 6 mai. La mobilisation de toutes les forces de gauche doit permettre d'envoyer l'UMP dans l'opposition de stopper la progression du FN !




Même si un ancien ministre comme Laurent Wauquiez n'a pas fait figurer sur leurs affiches et documents de campagne, de mention UMP, tout comme d'ailleurs de nombreux élus ou candidats du Mouvement Populaire ça ne suffit pas à tromper les électeurs qui savent très bien qu'ils sont tous comptables de l'exécrable bilan du précédent quinquennat !

Non, les élus candidats de l'UMP n'ont pas changé puisqu'ils proposent le même programme que celui élaboré pendant la présidentielle. Vous savez, celui dans lequel sont mis au ban de la société

Les chômeurs,
Les précaires
Les titulaires des minimas sociaux
Les immigrés

Tout en proposant, dans un tract de dernière minute, de s'opposer à toute augmentation des impôts des classes moyennes alors que ce sont eux qui ont le plus allégé l'imposition des plus riches. Ou de vouloir créer 200 000 solutions de gardes d'enfants supplémentaires qu'ils ont pas créé durant la dernière mandature !






« La droite et la gauche, ce n'est pas pareil, nos programmes sont totalement différents » écrit Jean-François Copé sur le site de l'UMP.

Pas pareil comme l'explique Nadine Morano piégée téléphoniquement a déclaré  : « La droite, la gauche, c’est tout de même pas pareil, ils vont nous mettre le droit de vote des étrangers, je sais pas si vous vous rendez compte » et : « J’ai pas envie que ça devienne le Liban chez moi » ?

C'est d'autant plus grave qu'elle pensait parler à Louis Aliot, le vice président du Front National, avec qui elle se disait prête à continuer ... de dialoguer après l'élection !

Et même si François Fillon a joué le pompier pour parer à la catastrophe en indiquant sur Twitter que Nadine Morano : « aurait dû raccrocher tout de suite car on ne parle pas aux dirigeants du FN » les français auront compris que malgré les consignes officielles de l'UMP, de nombreux élus et candidats sont en train d'ouvrir la voie à un FN, qui n'attendait que celà ! 

Non, le Front National n'est pas un parti comme les autres et ceux qui l'auraient oublié auraient intérêt à se souvenir de la gestion calamiteuse des villes que leurs élus ont dirigé.

L'enjeu de dimanche est donc  double : dire #AuRevoirUMP et #DehorsFN. Ce résultat ne sera obtenu qu'avec une mobilisation générale de tous ceux qui soutiennent la gauche !

Car même si les dernières estimations sont favorables à la gauche, dans de nombreuses circonscriptions, comme par exemple, dans le 93, Pascal Popelin, le candidat PS peut battre Eric Raoult ou à Marseille où Marie-Arlette Carlotti peut gagner face à Renaud Muselier, le résultat se jouera à quelques points !  

Alors, comme le dit avec humour la couverture du dernier Siné Mensuel  : « Achevons les, du pied gauche ça porte bonheur »  Pour qu'enfin on puisse dire que : « Le changement c'est maintenant ! »

Bon vote ! 


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14 juin 2012

Think tank Ultra libéral recherche futurs exilés fiscaux pour ... témoignage !

L'ultra libéral think tank IFRAP lance un appel à témoignage sur son site web aux entrepreneurs et entreprises qui pensent quitter la France. Une démarche insolite pour des gens qui prétendent être en contacts permanent avec les entrepreneurs. 





Dans la famille des think tank libéraux et ultra libéraux, il en est un qui se détache, c'est l'IFRAP. C'est entre autre celui qui déteste le plus : l'administration, les fonctionnaires, les régimes de retraites, les aides sociales, le SMIC, le code et le droit du travail, Pôle Emploi, les syndicats et bien entendu tous les impôts, notamment l'ISF responsable selon eux de la « délocalisation des patrimoines »

On aurait pu penser que de tels spécialistes entretenaient comme beaucoup de think tanks des relations étroites avec des entrepreneurs et des entreprises, ce qui leur permettrait de connaître les tendances et réactions de ceux-ci. Or, on peut lire depuis le 8 juin dernier sur leur site un appel à témoignage étonnant 

« (...) La Fondation iFRAP fait un appel à témoignages auprès des entrepreneurs et entreprises qui pensent à quitter la France pour les pays limitrophes pour des raisons fiscales afin de pouvoir donner aux décideurs des exemples non nominatifs montrant que les mesures fiscales punitives ne sont pas la bonne solution (...) »

Quel est l'argumentaire qui suit cette demande pour le moins insolite ? Extraits

« Le Ministre des Finances Pierre Moscovici ne veut pas commenter les « rumeurs » de délocalisations de personnes physiques et morales qui circulent en France en ce moment (...) Ces « rumeurs » font clairement suite aux annonces d’augmentation de la pression fiscale sur les personnes physiques (et morales) dont nous avons déjà largement explicité les incidences négatives potentielles (...) »

Suit une description de plusieurs cas « dramatiques » d'entrepreneurs qu'on risque entre autre, de priver de bouclier fiscal, et que l'IFRAP semble bien connaître. Pour en arriver à ce morceau d'anthologie 

« (...) A ce stade, il nous a semblé nécessaire que la Fondation iFRAP puisse recueillir des témoignages sur les raisons de ce choix de l’exil afin de faire la pédagogie de la situation auprès de nos décideurs. Ces témoignages n’ont pas besoin d’être nominatifs mais juste détaillés (expliquer comment la conjonction des différentes mesures fiscales incitent au départ) afin de les publier sur notre site internet et de démontrer que la fiscalité punitive n’est pas la bonne démarche (...) »

Suivent quelques témoignages anonymes que nous vous laissons découvrir mais dont les pseudos comme : « Henri IV , Picsou75 ou equité » devraient en réjouir plus d'un. 

Vous avouerez que la méthode est assez étonnante, sauf que IFRAP signifie : Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques ce qui n'a qu'un lien lointain avec la vie des entreprises.

Par contre, Agnès Verdier Molinié sa directrice n'a pas hésité à chiffrer le programme de François Hollande : « A la demande du Figaro Magazine » et d'Eric Brunet qui revendique le fait d'être le premier réactionnaire de France et qui n'hésitait pas à écrire, le 8 juin dernier, sur le droitier site Atlantico : « Pourquoi Nicolas Sarkozy a gagné la présidentielle »

Mais dans la mesure où ni le Figaro, ni Eric Brunet ne semblent plus informés que l'IFRAP sur : « des entrepreneurs et entreprises qui pensent à quitter la France pour les pays limitrophes pour des raisons fiscales » il ne reste plus qu'à attendre la publication des résultats de la consultation en ligne sur le site de l'IFRAP qui, à notre avis ne devrait probablement pas être très favorable à l'actuel gouvernement ...


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13 juin 2012

Les recettes de l'OCDE pour les retraites : Partir à 70 ans et cotiser à une pension privée !

L'OCDE vient de publier un rapport sur l'avenir des retraites dans lequel elle distribue des bons et mauvais points aux pays en fonction de l'âge départ. Elle propose aussi d'avoir recours aux pensions privées pour : « stimuler la croissance » !




Connaissez vous le slogan de l'OCDE ? hé bien c'est : « Des politiques meilleures pour une vie meilleure » Elle l'explique sur son site de la façon suivante : « (...) promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde (...) Nous comparons la façon dont les systèmes éducatifs préparent les jeunes à la vie moderne et la façon dont les systèmes de retraite protègeront les citoyens plus âgés (...) »

C'est justement donc au nom de la protection des systèmes de retraites que l'OCDE vient de publier son dernier rapport. Que dit-il ?

« L’espérance de vie continuant d’augmenter partout dans le monde, les gouvernements devront graduellement augmenter l’âge de départ à la retraite pour que leurs systèmes nationaux de pension soient à la fois financièrement viables et adaptés (...) »

Et le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría de donner selon lui une des solution clés du problème : « Il faut agir avec vigueur. Faire tomber les obstacles à la poursuite d’activité au-delà de l’âge habituel d’accès à la retraite sera indispensable pour garantir à nos enfants et à nos petits enfants le bénéfice d’une retraite adéquate au terme de leur vie active »

Il est clair que Angel Gurria ne lit pas les rapports de l'OIT. C'est dommage car il aurait appris que dans le monde, de 196 millions en 2011, le nombre de chômeurs passera en 2012 à environ 202 millions et que l'OIT table pour 2013 sur le chiffre de 207 millions.

Et le Directeur de l'Institut international d'études sociales de l'OIT, Raymond Torres d'ajouter : « (...) il est peu probable que l'économie mondiale croisse à un rythme suffisant ces deux prochaines années pour, simultanément, combler le déficit d'emplois actuel et fournir du travail à plus de 80 millions de personnes qui devraient arriver sur le marché du travail au cours de la même période (...) »

Donc des chômeurs de tous les âges qui cotisent peu ou pas et dont, en ce qui concerne les plus âgés on ne veut plus dans les entreprises ! 

Mais l'OCDE n'en a cure puisque l'objet de son rapport est ailleurs. Son plaidoyer pour le report de l'âge de la retraite idéal qu'elle préconise de : « lier formellement l’âge de la retraite à l’espérance de vie » n'est en fait qu'un alibi pour promouvoir ... les pensions privées !

Ce qu'elle explique clairement : « Quoique ces réformes puissent parfois être impopulaires et douloureuses, elles peuvent aussi (...) contribuer à stimuler une croissance bien nécessaire dans des économies vieillissantes »

De quelle façon ?

« (...) Les personnes qui commencent de travailler aujourd’hui peuvent compter percevoir une pension nette de régime public d’environ la moitié de leurs revenus nets, en moyenne, dans les pays de l’OCDE, si elles prennent leur retraite après une carrière pleine, à l’âge officiel du départ à la retraite. Mais, dans pratiquement les 13 pays qui ont rendu les pensions privées obligatoires, les retraités peuvent espérer percevoir une pension représentant environ 60 % de leurs revenus (...) »

Et pour ceux qui feraient remarquer qu'il est assez gonflé de proposer ce système en pleine crise de l'Euro et d'incertitude économique généralisée, l'OCDE suggère l'idée suivante : « (...) Pour renforcer la confiance dans les pensions privées, les gouvernements devraient aussi améliorer la supervision des fonds pour garantir que les frais ne sont pas trop élevés et minimiser les risques (...) » En résumé, YAKA !

Certains feront remarquer que la démonstration de l'OCDE est en tous points identique à ce qu'a proposé à plusieurs reprises, Laurence Parisot la patronne du Medef, à laquelle ... la Fédération Bancaire Française (FBF) est adhérente. Mais c'est probablement un hasard, puisque l'OCDE affirme ne dépendre pour son fonctionnement que des pays membres. Ce qui n'exclue pas que lesdits gouvernements, tout comme les économistes de l'OCDE, peuvent être sensibles aux arguments du lobby bancaire international  ...

Au fait, pour ceux que la question titillerait : Quel est le régime de retraite des salariés de l'OCDE ? on peut en trouver réponse dans la rubrique Salaires et avantages de son site.

Outre qu'on apprend que : « Les émoluments bénéficient de l'exonération fiscale dans la plupart des pays membres de l'Organisation, y compris en France (...) » et que : « L'OCDE a un excellent système d'assurance médicale et sociale (...) »

Il faut savoir que : « (...) les agents peuvent prétendre dès 63 ans, et après au moins 10 ans de service, à une pension s'élevant à 2 % de leur dernier traitement de base par année de service, jusqu'à un montant maximum de 70 % après 35 ans de service. Une pension réduite peut être payée aux agents prenant leur retraite, dès l'âge de 51 ans (...) » Sachant que les émoluments sont assez éloigné du montant du SMIC français, c'est assez confortable !

Mais, nous ne doutons pas une seconde que l'OCDE après la publication de son rapport ne va pas manquer d'appliquer à titre d'exemple, dans les mois qui viennent, ses recommandations à l'ensemble de son personnel ...


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12 juin 2012

Législatives : La parité socio professionnelle c'est pour quand ?

L'Observatoire des inégalités constate une fois de plus que seul 1% des députés sont issus du monde ouvrier ou employé. Un vrai problème de représentativité qui ne semble pas tracasser outre mesure les grands partis !




Les employés et les ouvriers représentent plus de la moitié de la population active. Or, nous rappelle l'Observatoire des inégalités à quelques jours du deuxième tour des législatives, seul 1% des députés proviennent de leurs rangs. 

Effectivement, comme le fait remarquer le site : « Alors que la parité entre les sexes occupe largement le débat public, peu nombreux sont ceux qui s’inquiètent de l’immense sous représentation des groupes sociaux les moins favorisés.

Et pourtant, ça n'a pas été toujours le cas, puisque : « (...) Les catégories populaires (ouvriers et employés) représentaient 18,8 % des députés lors de la première législature (1946-1951) de la IVe République, qui comptait 150 députés communistes sur 522. Ce sera la représentation la plus forte depuis la création de l’Assemblée nationale. Mais en 1958, cette part était déjà revenue à 4 %. La poussée de la gauche aux élections de 1967 (Ve république) conduit à une remontée à 9 % de l’ensemble ouvriers et employés (...) Par la suite, la représentation des catégories populaires ne va cesser de se réduire, alors que cet ensemble constitue toujours environ la moitié de la population active (...) »

Cliquer sur l'image pour l'agrandir


Ce constat est également partagé par A. François et E. Grossman qui ont publié : « Qui sont les députés français de la Ve République ? » dont une synthèse est disponible sur le site La vie des idées

« L’enquête sur les députés français de la cinquième République soulève deux enjeux principaux. Le premier porte sur la correspondance de ces élus par rapport à la population française. Sont-ils représentatifs de la population française, ou au contraire, représentent-ils un groupe socialement et économiquement homogène, et distinct des électeurs, monopolisant le pouvoir politique ?  (...) »

Sans aller aussi loin, il est évident que les partis de gouvernement ont de moins en moins envie d'investir du temps et de l'argent pour transformer des militants en candidats, et ont tendance à chercher leurs jeunes recrues dans les grandes écoles, dont la professionnalisation est un atout majeur.

Ce qui se traduit par une représentation de 59% des cadres et profession intellectuelles supérieures. Sachant que si on y ajoute les professions libérales, on obtient les trois quart des députés.

Cette situation donne lieu à chaque élection à des emballements dans le monde politique. En effet, d'élections en élections, les partis politiques revendiquent le vote des ouvriers et employés. La gauche au nom de la tradition, l'UMP qui n'a cessé de parler de la « classe moyenne » en opposition aux assistés et le Front national qui s'est auto proclamé parti des ouvriers.

Or, le fait de côtoyer des ouvriers et employés lors de distributions de tracts ou de parler d'eux avec leurs employeurs n'apporte pas de vrais réponses à ces populations à qui pourtant on impose des modifications permanentes des droits sociaux ou du travail. En effet, comment se faire entendre à l'Assemblée Nationale lorsqu'on dispose de seulement 10 élus ouvriers ou employés sur 577 députés ?

Pour changer cette donne, il est indispensable qu'après avoir officialisé la fin du cumul excessif de mandats électoraux, que les partis politiques qui vivent en grande partie des subventions aient l'obligation, sous peine de se voir refuser le financement de l'état, de former et de présenter à toutes les élections (locales comme nationales) un minimum de candidats issus du monde ouvrier et employé. 

Où les former et avec quel argent ?

Et bien il n'y aura qu'à utiliser les centres de formation des élus qui pullulent à droite comme à gauche et qui dans certains cas peuvent servir à financer banquets ou cocktails ou des campus

Il ne reste plus qu'à connaître la position des partis politiques de gouvernement, toujours avides, de plus démocratie ...


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11 juin 2012

21eme siècle : 215 millions d'enfants au travail forcé !

Selon l'OIT, ce sont plus de 215 millions d'enfants qui doivent travailler pour survivre, la moitié d’entre eux est exposée aux pires formes de travail et  5 millions sont victimes de travail forcé !




Comment ne pas être hermétique au concept de « journée mondiale de ». C'est en effet ce qu'on peut penser en apprenant que le 11 juin est celle de la journée mondiale du tricot. Cette date commérorative qui prête plutôt à sourire en précède une beaucoup moins comique, puisque le 12 aura lieu : la journée mondiale contre le travail des enfants. 

Cette journée se déroule sous l'égide le l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Celle-ci a rédigé la convention N°182 qu'elle a soumise à l'ensemble des pays. Il faut savoir que cette convention a été la plus rapidement ratifiée de l'histoire de l'OIT depuis sa création en 1919.

A quoi s'engagent les pays ayant ratifié cette convention ?

« (...) les pays signataires s'engagent à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants (...) » Néanmoins, les derniers chiffres fournis par l'OIT indiquent que la ratification à la mise en oeuvre, on est encore loin du compte !

Selon le site suisse RTS citant l'OIT : « (...) Encore 215 millions d'enfants travaillent dans le monde (...) Il existe toujours un grand décalage entre la ratification des conventions sur le travail des enfants et les initiatives prises par les pays pour traiter ce problème (...) »

Ce qui fait dire à Juan Somavia son directeur Général : « Il n'y a de place pour aucune complaisance quand il y a encore 215 millions d’enfants qui doivent travailler pour survivre et que la moitié d’entre eux est exposée aux pires formes de travail des enfants, y compris l’esclavage et l’implication dans des conflits armés. Nous ne pouvons admettre que l’éradication du travail des enfants recule parmi les priorités de l’agenda du développement – tous les pays devraient s’efforcer d’atteindre cet objectif, à titre individuel et collectif »

Ce à quoi, il faut ajouter que : (...) un enfant sur cinq seulement est rémunéré (...)

Et l'OIT de faire le constat suivant : « (...) Le plus grand décalage entre l’engagement et l’action s’observe dans l’économie informelle où se produit la majorité des violations des droits fondamentaux au travail, selon le rapport. Les enfants des zones rurales et agricoles, ainsi que les enfants des travailleurs migrants ou des populations autochtones, sont les plus menacés d’être enrôlés dans le travail des enfants. (...) » Et précise que : « (...) assez peu de plaintes contre le travail des enfants atteignent les tribunaux nationaux. Les sanctions à l’encontre de ces violations sont souvent trop faibles pour être véritablement dissuasives pour l’exploitation des enfants (...) Avant d'ajouter que la résolution du problème est assez simple : « Travail décent pour les parents, éducation pour les enfants, autant d’éléments indispensables aux stratégies pour l’élimination du travail des enfants (...) »

Quels sont les zones géographiques les plus touchés par la travail illicites des enfants ?

Inde, Pakistan et Brésil sont les pays les plus touchés par ce fléau

« Par région, l'Asie compte le plus grand nombre de travailleurs forcés dans le monde, soit 56% de l'effectif global. Le deuxième contingent est en Afrique (18%), suivi par l'Amérique latine (9%). Les pays industrialisés, dont l'Union européenne, abritent 1,5 million de victimes (7%) » - Source TSR

De quelle façon va se dérouler la journée ?

« Des événements se déroulent dans plus d’une cinquantaine de pays et mobilisent les gouvernements, les employeurs, les travailleurs, les Nations Unies, les organisations non gouvernementales ou de la société civile. Les événements prendront la forme de débats politiques de haut niveau, de débats publics, d’événements médiatiques, des campagnes de sensibilisation et de manifestations culturelles » précise l'OIT

En résumé de la communication et de l'affichage pendant 24H00 avant de passer à autre chose. Car si l'objectif de l'OIT est de parvenir à la ratification universelle en 2015 et à l'élimination des pires formes de travail des enfants en 2016, il n'est pas certain que les pays producteurs d'armes ou ceux clients des états producteurs d'énergie fassent pression sur les pays où le travail forcé et la servitude des enfants n'est pas la première préoccupation !

Mais que pèsent le travail forcé des enfants, l'absence des droits de l'homme et la répression syndicale à côté des profits de nombreuses entreprises multinationales dont les pays d'origine participeront demain aux : « débats politiques de haut niveau, événements médiatiques, campagnes de sensibilisation et manifestations culturelles » ...


Bibliographie

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