06 novembre 2009

Un solution pour vendre les Rafales : les offrir en échange de porte clés ?

Ne cherchez pas sur le site du Premier Ministre, du Ministre de la Défense ou de l'UMp, vous ne trouverez aucune information concernant les négociations entre la France et le Brésil pour la vente/achat de 36 avions de chasse Rafale.

Et pourtant, le journal Libération qui semble bien informé, nous explique que ça coince, alors que Nicolas Sarkozy et l'UMP nous avaient expliqué que la vente était conclue ...

"Dassault aurait réduit de 40% le prix de son Rafale pour favoriser la vente de 36 de ses avions de chasse à l'armée brésilienne, écrit vendredi Libération. Côté français, on craint que cette remise ne soit pas suffisante pour l'emporter"

Le 10 septembre dernier, nous écrivions sur Slovar les Nouvelles un article portant le nom le titre suivant : « Contrat Rafale : Nuit d'ivresse brésilienne ? »

Qu’écrivions-nous ?

« Nicolas Sarkozy pavoise et la majorité présidentielle n'est pas loin du spasme éjaculatoire. "On a gagné, on a gagné ... " nous affirment les responsables de l'UMP sur leur site : " Commande d'avions rafales : une bonne nouvelle pour la France - Communiqué du 7 septembre 2009

L’annonce faite par le Président Lula du lancement de la négociation par le Brésil pour l’acquisition de 36 avions militaires Rafales est une excellente nouvelle industrielle et commerciale qui renforce les relations diplomatiques franco-brésilienne. L’engagement du Président de la République dans ce dossier a permis de souligner davantage encore les atouts du Rafale.

Ce succès de la technologie française est également un formidable succès commercial qui sera créateur d’emploi. L’UMP salue une nouvelle fois à travers cette réussite française le volontarisme et l’efficacité de Nicolas Sarkozy conséquence du poids qu’il a su donner à la France sur la scène internationale.

Xavier BERTRAND

Secrétaire général de l’UMP

Dominique PAILLE

Porte-parole adjoint - Source UMP

Au fait on a vendu quoi et dans quelles conditions ?

" Les présidents français et brésilien, Nicolas Sarkozy et Luiz Inacio Lula da Silva, ont annoncé lundi que les deux pays étaient entrés en négociations pour l'acquisition de 36 appareils de Dassault Aviation"... / ... "

Même si un communiqué communiqué AFP nous apprenait que : "... / ... Mercredi, le ministre brésilien de la Défense Nelson Jobim est venu tempérer l'optimisme des Français en affirmant que le processus de sélection pour fournir des avions de combat à l'armée brésilienne n'était pas encore achevé.

Le Brésil s'intéresse certes au Rafale, mais il n'a pas encore renoncé au F-18 américain de Boeing, ni au Gripen du Suédois Saab … / … » - Source Slovar les Nouvelles

Depuis, plus rien, si ce n’est cette information fournie par Libération du 6 novembre 2009

« Dassault a réduit de 40% le prix de son Rafale pour favoriser la vente de 36 de ses avions de chasse à l'armée brésilienne, écrit vendredi Libération. Côté français, on craint que cette remise ne soit pas suffisante pour l'emporter", ajoute le quotidien, qui cite "des bonnes sources". Dassault s'est plié à la volonté de Nicolas Sarkozy, qui s'était engagé à faire baisser le prix du chasseur lors de sa visite au Brésil en septembre, poursuit le journal. Le Rafale est en compétition avec le F18 de l'américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab qui sont proposés à l'armée brésilienne à un "prix nettement moins cher" »

Aucune réaction, émanant de l’UMP, n’a pour l’instant filtrée et on se demande vraiment pourquoi les porte paroles du mouvement ne se sont pas rués pour commenter "le bradage" de: « Ce succès de la technologie française est également un formidable succès commercial qui sera créateur d’emploi. Et la : « réussite française le volontarisme et l’efficacité de Nicolas Sarkozy conséquence du poids qu’il a su donner à la France sur la scène internationale »

Le seul à démentir « mollement » cette information, est le groupe Dassault

"Dassault Aviation dément des informations de presse selon lesquelles le groupe aurait baissé le prix de son Rafale pour remporter la vente de 36 de ses avions de chasse à l'armée brésilienne.

Ces informations sont fausses", fait savoir un porte-parole de Dassault Aviation. "Nous n'avons pas l'habitude de négocier sur la place publique". - Source Yahoo/Reuters

Il faut tout de même rappeler que seule l’armée française est cliente de Dassault pour ses avions Rafales et que malgré notre Président « qui se décarcasse » aucun pays ne s’est à ce jour porté acquéreur. Alors, pour des questions de prestige, il faut absolument que l’affaire se fasse avec l’armée brésilienne.

La correspondante de Libération au Brésil précise dans l’édition d’aujourd’hui que : " Côté français, on craint que cette remise ne soit pas suffisante pour l’emporter et que Dassault table sur un choix politique du Brésil en faveur du Rafale pour ne pas baisser son prix autant que Paris le voudrait » Paris serait favorable à « un prix très bas pour amorcer l’exportation » du chasseur français "

Au point où on en est, pourquoi ne pas les offrir pour l’achat de porte clés à l’effigie du Président de la République française ou quelques CD ... d'une chanteuse bien connue à l'Elysée ?

Identité nationale : Viens jouer et gagner avec Brice Hortefeux

Depuis lundi 2 novembre, tout le monde, Français ou non, peut venir apporter "sa contribution", sur le sitedebatidentitenationale.fr, à la question cruciale: "Qu'est-ce qu'être Français?" - Source L'Express

" ... / ... Le site met à la disposition des internautes des textes de référence – déclaration des droits de l'homme, paroles de La Marseillaise… – ainsi qu'une bibliographie permettant à tout un chacun de se mettre à niveau sur le sujet.

Sont également proposées un certain nombre de citations (généralement glanées sur la Toile) de personnalités émanant de la majorité mais aussi de la gauche (Ségolène Royal, Olivier Besancenot, Jean-Luc Mélenchon), du centre (François Bayrou) et même de l'extrême droite (Marine Le Pen). La société civile est également représentée par l'intermédiaire d'avis de journalistes (Laurent Joffrin), d'historiens (Pierre Laborie) ou de philosophes (Michel Onfray) ... / ... Posté dès 7h30 lundi matin, le premier commentaire, de Marcantetti, entre sans ambages dans le vif du sujet: "Ce débat est fondamental. De son issue dépend la survie ou la disparition programmée de la France." - Source Le Monde

Les français, le savent, cette opération/offensive médiatico politique n'a qu'un but : Réveiller les réflexes des électeurs traditionnels de droite à quelques mois des élections régionales. Chez Slovar et ses amis, la position est claire : Ne participer en aucun cas à cette manipulation dirigée par le transfuge du PS, Eric Besson !

Par contre, nous avons découvert hier une initiative publiée sur Le Post à laquelle nous souhaitons donner la plus grande audience : "Joue avec Brice Hortefaux et gagne ton identité nationale"

Description de cette approche du débat : "Pour obtenir ton identité nationale, tu dois marcher sur le fil du rasoir ou adhérer à l'UMP, ou par défaut être membre du front national. Attention, si tu tombes, c'est le charter ou l'exil chez les Auvergnats... Bbouuhh, ça fait peur ... "



A consommer sans aucune modération !!!!!

05 novembre 2009

Presse et media alternatifs : Que lirez-vous, lorsqu'ils auront disparu ?

L'information est laconique et fout le bourdon : "Bakchich est en cessation de paiement"

C'est Libération, qui, après Rue89, l'annonce : "Le site satirique Bakchich.info, qui avait lancé fin septembre un hebdomadaire papier, Bakchich hebdo, pour tenter de sauver le groupe, va se déclarer lundi auprès du tribunal de commerce de Paris en cessation de paiement" - Source Libération

Cette information nous touche d'autant plus que nous avons rencontré et que nous connaissons plusieurs personnes qui, depuis le début, tiennent à bout de bras, cette aventure journalistique d'un autre genre.

Comme le fait remarquer Neteco : "Les pure players n'échappent plus à la crise (...) aucun journal en ligne n'est réellement à l'équilibre : ni Rue89, ni LePost, ni Bakchich, ni Mediapart, ni Arrêt sur images, ni Slate" Et pourtant le nombre de visiteurs et participants, montre le réel engouement des internautes.

Cette information touche également les blogueurs, puisque cette nouvelle façon de "faire du journalisme" leur doit beaucoup. Et même si les premières relations entre blogueurs et journalistes professionnels ont été assez mauvaises, les deux se trouvent de plus en plus associés au travail d'investigation et d'information. Des expériences comme Vendredi.info ou Marianne2 , par exemple sont les preuves de ce rapprochement.

Mais, comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, on apprenait que le portail Agoravox rencontre des difficultés.

C'est en ce qui nous concerne, la pire nouvelle, pour la presse "citoyenne".

Tout d'abord parce que Slovar participe activement depuis 2005 à la vie du site, ensuite parce que l'audience est toujours de ... plus d'un million de visiteurs par mois !

Que dit Carlo Revelli de la situation de le presse gratuite en ligne : " .../ ... "Certains sont même près du dépôt de bilan", affirme dans son appel sur site Carlo Revelli co-fondateur d'Agoravox. Aujourd'hui, poursuit Revelli, "AgoraVox lui-même est en danger. Le modèle publicitaire ne permet plus d'assurer la survie du média, bien que l'audience du site soit toujours au rendez-vous avec plus d'un million de visiteurs par mois"

Lecteurs et contributeurs sont invités à former "un réseau de solidarité basé sur le don ». Cela peut prendre la forme d'un don en ligne défiscalisé de 10 euros ou plus, d'un achat par SMS du badge « Je soutiens AgoraVox ". Les dons récoltés par ce biais viendront " améliorer la qualité du site, financer les serveurs, les ressources humaines, techniques et juridiques, financer des enquêtes." - Source NetEco

Echec du tout publicitaire ?

Certainement puisque, crise aidant, les annonceurs ont réduit la voilure et n'apportent plus les ressources nécessaires à la poursuite des ces media. Et jusqu'à récemment, les annonceurs permettaient de couvrir (parfois) les salaires et les frais de fonctionnement. Pourtant, ni dans les rédactions, ni chez les lecteurs, on ne s'est pas vraiment interrogé sur la viabilité d'un tel modèle économique !

Echec du modèle ?

Certainement pas puisque les internautes en redemandent, mais peinent à comprendre comment on peut arriver à leur fournir des contenus de plus en plus crédibles sans jamais débourser un centime. Les expériences Mediapart ou Vendredi montrent que faire participer financièrement les lecteurs est très difficile, et que ceux-ci confrontés à une offre payante, même modique préfèrent se tourner vers d'autres sources gratuites.

Mais quel salarié, lecteur quotidien de ces media, accepterait de donner le meilleur de lui même ... gratuitement, tout en attendant que son entreprise reçoivent quelques subsides à partager ?

Comment faire pour que ces media ne disparaissent pas ?

Un journal, un magazine ou un site web d'information, sont le plus généralement choisis par les lecteurs ou les internautes en fonction de leur degré d'implication politique, social ou sociétal.

Le modèle économique des "pure players" est en train de les conduire à l'agonie, bien que les internautes les plébiscitent. La seule solution qui nous semble adaptée, serait d'associer plus largement les lecteurs en lançant par exemple des souscriptions sous formes de clubs de lecteurs associés.

Néanmoins, nous pensons qu'il faut aller plus loin et ouvrir une partie du capital de ces media aux lecteurs/internautes. Cette participation financière aurait l'avantage de rapprocher le lectorat des équipes journalistiques et de rendre le media encore plus proche des lecteurs. Cette participation au capital, qui, par le fait auraient un droit de regard et de commentaire sur la ligne éditoriale, permettrait à leur media favori de perdurer et de ne pas être obligé de faire la chasse aux investisseurs tout au long de l'année ... s'ils en trouvent !

Cette solution complémentaire à l'actionnariat actuel des media "pure players" mettrait de plus ceux-ci à l'abri des pressions que certains annonceurs peuvent exercer afin d'éviter qu'on ne parle de certains de leurs travers.

Un nouveau modèle économique ?

Le modèle capitalistique choisis par la très grande majorité des media "pure players" ne nous semble pas ou plus adapté à la situation économique actuelle. Nous pensons sincèrement que ceux-ci doivent étudier sérieusement la piste coopérative.

Si peu d'organes de presse on choisit le modèle coopératif (Scop) n'est-il pas justement temps, pour les "pure players" d'y regarder plus prêt, comme le montre cet exemple du Portail Scop Entreprises

"Parmi les statuts proposés pour créer une entreprise, la Scop gagne du terrain dans la presse grand public. L’une des « Dix astuces pour monter sa boîte », dossier de Toulouse Mag du mois de mai, incite à choisir le statut Scop. Pour le mensuel, la coopérative présente plusieurs avantages : la souplesse des statuts, le soutien d’un réseau, et éventuellement, une aide au financement. Par ailleurs, « la Scop fait partie des entreprises qui fédèrent » et le mensuel cite l’exemple de l’Orchestre de chambre de Toulouse « qui a survécu en adoptant ce statut »... / .. " - Source Portail des Scop

Un statut peut être plus contraignant qu'une simple SARL ou SA mais qui est aux antipodes du modèle capitalistique, puisqu'il repose sur une authentique démocratie d'entreprise (un homme = une voix) et ne privilégie aucunement un groupe d'actionnaires. (voir l'exemple du Courrier Picard) et qui permet, comme l'explique Arnoult Boissau, du mouvement coopérateur : "la Scop pouvant accueillir des associés extérieurs, personnes physiques ou morales" - Source APCE

Quoi qu'il en soit, les choses doivent bouger et rapidement. Faute de quoi, les internautes ne trouveront face à eux que des media institutionnel bien plus dociles, soit par l'origine de leurs actionnaires, soit par une proximité avec les pouvoirs politiques ou économiques.

Est-ce, vraiment, ce que souhaitent les millions de lecteurs qui chaque jour s'enorgueillissent de lire "différent" ?

Le débat est lancé : Et maintenant ACTION !




04 novembre 2009

Eric Woerth Ministre fait la manche pour Eric Woerth trésorier de l'UMP

Hé, les lecteurs, Eric Woerth, Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat, vient de nous écrire personnellement par mail

Et que nous dit-il ?

"Nicolas Sarkozy l'a souligné très clairement il y a quelques semaines : "de la crise économique inédite que nous connaissons doit naître un monde nouveau". Oui, plus que jamais, nous avons la nécessité absolue de faire évoluer notre pays vers un nouveau modèle. C'est pour cela que nous avons poursuivi les réformes tout au long de cette année 2009.

C'est pour cela que nous allons les amplifier dans les mois qui viennent.
La suppression de la taxe professionnelle qui pénalise l'investissement sera effective dès 2010. Elle va s'accompagner d'une réforme des collectivités territoriales et d'une véritable révolution fiscale pour valoriser le travail et garantir une compétitivité durable pour notre économie.

En soutenant ces réformes aujourd'hui, vous pouvez en devenir acteur. En souscrivant aux Bons de soutien aux réformes 2009, vous allez nous donner les moyens d'agir pour organiser le débat, démultiplier notre travail de pédagogie et de proximité.


Votre participation à cette grande souscription nationale est capitale pour créer les conditions du succès. Souscrivez dès aujourd'hui aux Bons de soutien aux réformes 2009 pour nous aider à faire bouger les choses. Merci de votre engagement pour faire changer la France
"

Ah bon ! Après avoir lancé l'idée d'un grand emprunt national qui serait uniquement souscrit sur les marchés financiers, puisque 70% des français se montraient hostiles à sa souscription, le Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat, vient nous proposer de faire un don à l'état en échange de "Bons de soutien aux réformes 2009 "

Mais non, suis je bête, c'est l'homonyme du Ministre, un certain Eric Woerth, qui lui est trésorier de l'UMP qui nous a écrit, puisque si l'on clique sur le texte, on se retrouve sur un formulaire de don à l'UMP

Alors, si les caisses de l'Etat, gérées par Eric Woerth Ministre, sont vides, celles de l'UMP, qui sont gérées par Eric Woerth trésorier (voir organigramme ci-dessous) le seraient aussi !

Lien vers l'organigramme de l'UMP au 24 juin 2009
(cliquez pour agrandir)

On aurait pourtant pu croire que les finances du premier parti de France (par le nombre d'élus), gérées par Eric Woerth, son trésorier, seraient aussi exemplaires, que celles prônées par le Ministre Woerth :

" .... / ... C’est un combat de tous les jours, que le Gouvernement conduit suivant une double stratégie : réduire la dépense courante ; stimuler la croissance future par l’investissement. L’extension de la RGPP, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réforme des collectivités locales, la maîtrise des dépenses maladie, le rendez-vous retraites 2010, autant de réformes profondes permettant d’infléchir la dépense de manière décisive. ... / ... Nous poursuivons cette stratégie avec volonté, cohérence et persévérance, car elle est nécessaire pour assurer aujourd’hui comme demain la disponibilité du financement de l’action publique. - Source Blog d'Eric Woerth

Le très dogmatique Ministre qui se targue de réduire les effectifs de la fonction publique, devrait-il rencontrer au plus vite son homologue de l'UMP pour lui proposer de réduire les effectifs de permanents ? Il devrait aussi probablement, lui donner d'habiles conseils en ce qui concerne la limitation du train de vie de son mouvement ...

Car, si le Ministre déclare : "La faillite, c'est ne pas être en mesure de respecter ses engagements. Alors même que les finances publiques ont été massivement sollicitées pour combattre la crise, la qualité de la signature de la France est, elle, plus forte que jamais ! Mais cette confiance se mérite surtout par la crédibilité de l’assainissement à moyen terme de nos finances publiques " Le trésorier de l'UMP de son côté, en est réduit à une confusion des genres pour éviter ... la faillite de son mouvement.

Et oui, on peut être Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat et affirmer aux français que le pouvoir d'achat ne s'est jamais aussi bien porté et regretter en tant que trésorier de l'UMP que celui-ci ne cesse de se renchérir.

Néanmoins, il semble que l'UMP souffre d'une "légère" désaffection" de ses militants/cotisants

Le Figaro : "Nous atteindrons et dépasserons les 500.000 adhérents en 2012", avait promis Xavier Bertrand. Mais la tâche est ardue et la succession des polémiques depuis la rentrée la complique encore. Avec 228.740 adhérents selon le dernier pointage, le parti présidentiel est à son niveau de l’automne dernier. Mais il régresse nettement par rapport aux chiffres présentés en janvier, quand Xavier Bertrand a été nommé secrétaire général et que le parti revendiquait 270.000 adhérents. Encore s’agit-il des chiffres officiels: certains, rue La Boétie, assurent que le nombre de militants est en deçà des 200.000 "

Rue89 " ... / ... Cachez ce chiffre que je ne saurais voir. Au dernier pointage, l'UMP compte officiellement 228 740 adhérents à jour de cotisations, soit le même niveau qu'à l'automne dernier, mais nettement moins qu'au mois de janvier, lorsque le secrétaire général du parti majoritaire, Xavier Bertrand, revendiquait 270 000 adhérents ... / ... "

Ou bien dans la gestion problématique des ressources de l'UMP (voir tableau ci-dessous) qui n'arrive pas à s'en sortir avec plus de 58 millions d'€ ?

Cliquez pour agrandir

Le ministre Woerth dira au Trésorier Woerth : "... /... La réduction de la dette, c'est d'abord la réduction des déficits. La dette française, c'est l'accumulation d'un certain nombre de déficits depuis des années ... / ..." Source France24

Mais lui répondra le trésorier de l'UMP : "c'est le prix de la démocratie" et de lui montrer son magnifique "certificat de souscription spécialement édité à votre nom" qui devrait sans nul doute venir à bout de : "l'accumulation d'un certain nombre de déficits depuis des années "

Sources
UMP
CNCCFP

03 novembre 2009

Emploi des seniors : Laurent Wauquiez au pays de Candy !!!

Les employeurs n'en dormiraient plus : "ll reste deux mois aux entreprises de plus de 50 salariés pour conclure un accord en faveur de l'emploi des seniors si elles veulent échapper à la pénalité financière prévue par la loi de décembre 2008" AP/Yahoo

Ou plutôt, n'en auraient rien à foutre puisque : "Si une majorité des dirigeants français a entendu parler des nouvelles dispositions règlementaires relatives à l'emploi des seniors applicables à compter du 1er janvier 2010, seule une minorité en connaît la teneur.

Une grande majorité des dirigeants français, 82%, déclare être informée de la mise en application, le 1er janvier 2010, des nouvelles dispositions règlementaires relatives à l’emploi des seniors. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée début octobre auprès de plus de 1.000 dirigeants d'entreprises, par SVP. En revanche, seuls 37% en connaissent les modalités, 45% n’en connaissent pas précisément tous les détails mais en ont eu vent et 18% n’en n’ont jamais entendu parler "

Échantillon: enquête réalisée du 29/09 au 08/10/09 auprès de 1.057 dirigeants/cadres dirigeants, issus de PME-PMI réparties dans les secteurs de l’Industrie, des services et du commerce. - Source Chef D'entreprise

Nous vous conseillons d'ailleurs de consulter à ce sujet le rapport de Mercuri Urval publié le 20 octobre 2009 !

Si selon les parlementaires de droite, la contribution Delalande, était une entrave à l'embauche des seniors, pourquoi une pénalité financière (ce qui revient au même) la rendrait plus facile ?

Que disait le texte baptisé "Contribution Delalande"

"La contribution Delalande était une taxe que devaient payer les entreprises qui licenciaient des salariés de plus de 50 ans. Elle portait le nom d'un ancien député RPR, Jean-Pierre Delalande, qui est l'auteur de la loi qui l'a créée en 1987.

Elle était d'un montant compris entre un et douze mois de salaire brut. Initialement destinée à dissuader les entreprises de licencier les seniors, cette contribution aurait abouti à l'effet inverse : les entreprises licenciaient les salariés qu'elles ne souhaitaient pas garder quelques mois avant leur 50e année. Selon la CCIP, " elle a constitué un véritable frein à l’emploi et a participé à la mise à l’écart des plus de 50 ans"

Et que dit le gouvernement ?

"La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 fait obligation aux entreprises de plus de 50 salariés d'être couvertes, à partir du 1er janvier 2010, par un accord de branche ou d'entreprise relative à l'emploi des seniors et prévoit une pénalité de 1% de la masse salariale en cas de manquement à cette obligation", a rappelé Xavier Darcos mardi.

"J'entends parfois dire que cette obligation serait trop lourde, que cette pénalité serait exorbitante. Je constate, pour ma part, que les entreprises semblent plutôt s'approprier la démarche puisqu'on dénombre d'ores et déjà environ 1.000 accords ou plans d'action d'entreprises et environ 50 accords de branche déposés, un chiffre qui est encore amené à croître au cours des prochaines semaines", a-t-il ajouté. - AP/Yahoo


Oui, mais dans la mesure ou plus de 90 % des entreprises françaises ont moins de 49 salariés, quel sera l'impact de cette sanction ?

Néanmoins, le gouvernement a sorti le grand jeu : "Le gouvernement a organisé, mardi, à Paris, une opération de communication sur le travail des salariés au-delà de 55 ans. Pour l'occasion, le ministère du Travail a mobilisé des exemples de "longévité": la cycliste Jeannie Longo, le chef d'entreprise Alain Afflelou et le Pr René Frydman, chef du service d'obstétrique de l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart"

Des exemples significatifs, vous l'avouerez de la population des 50 ans et plus qui peine à trouver un emploi !

Ce sont les travailleurs handicapés qui vont être contents de savoir qu'une taxe est susceptible de générer de l'embauche !

En effet : "C’est une loi du 10 juillet 1987 (loi n°87-517 du 10 juillet 1987) qui fixe une obligation pour l’employeur d’un établissement public ou privé d’employer des personnes handicapées à temps plein ou partiel dans la proportion de 6 % de l’effectif. Cette obligation concerne d’une part l’employeur occupant au moins 20 salariés et d’autre part le travailleur handicapé ou entrant dans l’une des catégories de personnes bénéficiaires de l’obligation d’emploi. Les entreprises de travail temporaire sont également concernées par cette mesure pour leurs salariés permanents. Le but de cette loi est de favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap"

Cette obligation concerne toutes les entreprises, quelle que soit leur forme juridique. Elle inclut les établissements publics industriels et commerciaux (article L.5212-1 du code du travail). Dans les entreprises à établissements multiples, elle s’applique établissement par établissement. A titre d’exemple, une entreprise possédant deux établissements de 12 salariés n’est pas concernée. Les entreprises de travail temporaire sont également concernées par cette obligation d’emploi, mais uniquement pour leurs salariés permanents (article L.5212-3 du code du travail) ... / ...

La contribution au fonds d’insertion

La contribution au fonds d’insertion constitue un autre moyen de s’acquitter de tout ou partie de son obligation d’emploi. Ce versement s’effectue auprès du fond de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés (l’Agefiph), au plus tard le 15 février de l’année suivant l’année civile au titre de laquelle la contribution est due. Le montant de cette contribution est fixé par bénéficiaire manquant, c'est-à-dire le nombre de personnes handicapées que l’entreprise aurait dû employer (article L.5212-9 du code du travail).

Attention toutefois, les établissements n’employant aucun travailleur handicapé, mutilé de guerre et assimilé et qui n’acquittent pas partiellement cette obligation d’emploi par des contrats de fournitures, de sous-traitance ou de service ou n’appliquant pas d’accord pendant une période supérieure à 3 ans, devront appliquer 1500 fois le taux horaire du Smic quel que soit le nombre de salariés de l’entreprise (article D.5212-27 du code du travail).

La sanction administrative par des pénalités

L’employeur doit acquitter une pénalité au Trésor public quand il est assujetti à l’obligation d’emploi et qu’il n’emploie pas le nombre de travailleurs requis et ne démontre pas la mise en œuvre des différentes possibilités d’exonération.
A partir de 2010, les entreprises qui n’emploieront toujours aucun salarié handicapé et qui n’auront entrepris aucune action concrète en leur faveur verront leur contribution à l’Agefiph fortement majorée. Elle passera ainsi à 1500 fois le Smic horaire par bénéficiaire manquant (contre 400 à 600 fois selon l’effectif de l’entreprise) et majoré de 25 % (article L5212-12 du code du travail). - Source NetPME

Dissuasif, direz-vous !

Mais : "La loi impose un taux d’emploi des personnes handicapées de 6 % dans les entreprises de plus de 20 salariés. Mais seulement 725.000 personnes ont un emploi et le taux d’emploi des personnes handicapées est de 44 %, contre 70 % pour l’ensemble de la population active. De plus, 27 à 30 % des entreprises assujetties à la loi ne la respecte aucunement et n’ont aucun salarié handicapé dans leur effectif" Source France Soir du 17 novembre 2008 - Source France Soir

"122 800 entreprises étaient assujetties à l'obligation d'emploi de personnes handicapées en 2006 (source : Dares) - "Les entreprises disposent de différentes modalités pour s'acquitter de leur obligation d'emploi de travailleurs handicapés (emploi direct ou indirect, accueil de personnes handicapées au titre d'un stage de formation professionnelle...). Elles peuvent notamment passer des contrats de sous-traitance jusqu'à 50% de l'équivalent de l'obligation d'emploi" - Source RseNews

Mais les sanctions devraient être relevées

"A partir de 2010, le montant de la contribution financière sera majorée à hauteur de 1 500 fois le Smic horaire. Les entreprises concernées sont celles qui n'emploient aucun travailleur handicapé et qui n'ont pas passé de contrat de sous-traitance avec le secteur protégé pendant une période supérieure à 3 ans.

Exemple : une entreprise de 300 salariés doit employer 18 travailleurs handicapés. Si cette entreprise ne répond pas à son obligation d'emploi, le montant annuel de sa contribution financière est d'environ 76 000 euros. A partir de 2010, la contribution financière s'élèvera à plus de 227 000 euros. - Source RseNews . A partir de 300 salariés, vous avez bien lu !

Pour les seniors, ce sera moins pire puisque jusqu'à 49 on ne craindra rien !

La CGPME fer de lance de ces entreprises citoyennes vient d'ailleurs de prouver son engagement en publiant ce communiqué

"Le gouvernement lancera demain une expérimentation pour introduire la pratique du CV anonyme dans les entreprises françaises.

Cette mesure, qui vise à réduire les discriminations à l'embauche, peut s'avérer contre-productive dans les entreprises petites et moyennes. Les patrons de PME-PMI qui ne disposent pas de service RH et cherchent avant tout un contact direct et personnalisé avec leurs futurs employés ne pourront pas facilement mettre en oeuvre cette pratique.

Ces chefs d'entreprise sont d'abord à la recherche de compétences et de savoir-faire, quelle que soit l'origine du candidat à l'embauche. La CGPME demande donc au gouvernement de veiller à ce que cette expérimentation ne soit pas une énième fausse bonne idée pour lutter contre des discriminations. Ce n'est pas en anonymisant une candidature que l'on parviendra à rapprocher des hommes et des femmes qui doivent partager leur expérience et leur compétence professionnelles pour faire réussir un projet et donc une entreprise. Lutter contre les discriminations, trois fois oui mais complexifier un recrutement, trois fois non !"

"Laurent Wauquiez au pays de Candy", écrivions nous en titre nous aurions du écrire au "pays des bisounours" ....

Copyright dessin
Tesson

Jumelage UMP et PCC : En route pour une nouvelle identité intellectuelle et visuelle ?

Depuis que Xavier Bertrand, s'est rendu en Chine afin dit-il de signer un "mémorandum d'échange", il faut dire que chez Slovar et ses amis, c'est la franche rigolade qui a pris le dessus.

Si aucun media n'en a fait la remarque, nous ne nous priverons pas de dire que signer cet accord à quelques jours de ... la chute du mur de Berlin et du rideau de fer est assez farce !

La défense de Xavier Bertrand est à la hauteur de la bourde : "Le Parti communiste chinois, c'est le gouvernement chinois", a répondu le secrétaire général de l'UMP à ses détracteurs. Tout en précisant : "Mémorandum d'échange ne veut pas dire alignement sur les positions du PCC."

Il ne fait nul doute que le PCC a du trembler lorsque Xavier Bertrand : "assure avoir évoqué les droits de l'homme et le climat avec Jia Qinglin, le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois. "

Ce qui est certain, c'est qu'à l'annonce de ce "mémorandum d'échange", qui inclue la phrase suivante : " ... / ... Les deux partis sont d'avis que sur la base des principes d'indépendance et d'autonomie, d'égalité complète de respect mutuel et de non ingérance dans les affaires intérieures d'autrui ... / ... "( Intégralité du document officiel sur Le Point ) on a du danser dans les rues à Lhassa, la capitale du Tibet et probablement décorer les balcons avec les portraits de notre Chef de l'Etat et des banderoles aux couleurs de l'UMP !

Bien que nous n'ayons pas le moindre atome crochu avec Lionel LUCA, le Président UMP du groupe d'étude Tibet à l'Assemblée Nationale, nous sommes obligés de reconnaître que s'être mis en congés de l'UMP et avoir déclaré : "On n'a pas à s'afficher du côté des tyrans. Le PCC est un parti totalitaire avec la responsabilité de millions de victimes innocentes en Chine" mérite quand même le respect.

Mais comme le dit Xavier Bertrand : "Est-ce qu'on est à 10.000 kilomètres et on admoneste et on critique, ou est-ce qu'on fait quelque chose ?" - Sources Le Point

En attendant, un qui doit souffrir le martyr, c'est André Glucksmann :

" .../ ... Parce qu’il a été maoïste autrefois ? En tous les cas, on ne se rappelle pas qu’il ait pris des positions sur aucune question sociale. Glucksmann avait motivé son ralliement à Nicolas Sarkozy pour ses choix de politique étrangère, notamment sur la question de la défense des droits de l’homme.

Un argument était principalement mis en avant : Nicolas Sarkozy cesserait d’avoir une politique frileuse, voire bienveillante et faite de compromissions à l’égard de la Russie et de la Chine deux pays que Glucksmann dénonce de façon obsessionnelle. ... / ... John Vinocur nous raconte que Glucksmann est l’un des rares qui dise la vérité à Sarkozy et qui n’ait pas peur de ses désaccords ... / ... " - Source Bakchich

Dans l'immédiat, le "grand" philosophe qui écrivait dans Le Figaro : "Mes années maoïstes me font toujours honte" ne s'est pas encore exprimé sur le jumelage ...

Mais le "Parti Populaire", c'est avant tout, l'avenir et la jeunesse ! Et du côté des chinois, on ne fait pas médiocre dans le domaine

"... / ... Trois décennies après l'ouverture de la Chine à l'économie de marché, les traditions du Parti communiste restent bien ancrées. Non seulement la Ligue des jeunesses communistes compte toujours 70 millions de jeunes inscrits, âgés de 14 à 28 ans, mais les élèves des collèges, lycées et universités, qu'il s'agisse de celle de Fudan (Shanghai) ou de Beida (Pekin), reçoivent des cours hebdomadaires de politique. Leurs professeurs leur enseignent d'un côté l'histoire du Parti communiste et ses grands théoriciens — la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la théorie des trois représentativités de Jiang Zemin —, de l'autre l'étude des textes de philosophie marxiste... / ... " - Source La Tribune

Fort de cette information, nous avions lancé un concours entre amis, destiné à proposer une nouvelle identité visuelle pour le parti "Populaire" français. Nous vous donnons ci-dessous, la "création gagnante" que nous offrons, bien volontiers aux "Jeunes Populaires".

Au delà du fait, que le Président de la République, avait besoin de se rabibocher avec le gouvernement chinois sans pour autant se discréditer sur la scène internationale, nous sommes impatients d'entendre l'UMP sur les conditions de travail, la liberté d'expression, les exécutions sommaires et autres joyeusetés que le régime chinois applique avec "talent" et méthode.

Le grand timonier Mao disait : "La révolution, c'est comme une bicyclette, quand elle n'avance pas, elle tombe" avec les goûts et les aptitudes cyclistes de notre Président, nous devrions bien finir par arriver, quelque part.

Le problème est où ?

Bibliographie - Marianne2
L'UMP se jumelle
Lionel Luca




02 novembre 2009

L'UMP pétitionne pour l'application d'une loi ... déja applicable

On peut lire depuis le 19 octobre 2009, sur le blog de l'UMP un texte appelant à signer une pétition et portant le titre suivant : "Suspendre les prestations familiales des parents pour lutter contre l'absentéisme scolaire de leurs enfants"

Que dit ce texte

"Pour lutter contre l’absentéisme scolaire, l’Académie de Créteil a récemment proposé que soit mise en place une cagnotte pour récompenser les élèves assidus. S’il faut bien entendu réfléchir à des dispositifs expérimentaux permettant de favoriser l’assiduité des élèves, il faut aussi et surtout s’interroger sur la responsabilité de chacun.

En France, il y a l’obligation scolaire jusqu’à 16 ans. Or, jusqu’à 16 ans, un enfant est sous l’entière responsabilité de ses parents. De fait si des absences répétées et injustifiées sont constatées chez un enfant, c’est bien la responsabilité de ses parents qui doit être engagée.

La loi du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances prévoit, en son titre III , la création d’un contrat de responsabilité parentale et la faculté de suspendre tout ou partie des prestations familiales afférentes à l’enfant dans le cas d’un manquement de ce dernier à l’obligation d’assiduité.

Si vous êtes pour une meilleure application de ce volet de la loi du 31 mars 2006, signez ICI la pétition du Mouvement Populaire"

Meilleure application. Est-ce à dire que cette loi ne serait pas encore applicable faute de parution des décrets ?

Retour sur le texte de l'annexe III évoqué par l'UMP :

" CONTRAT DE RESPONSABILITÉ PARENTALE - Article 48

I. - Après l'article L. 222-4 du code de l'action sociale et des familles, il est inséré un article L. 222-4-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 222-4-1. - En cas d'absentéisme scolaire, tel que défini à l'article L. 131-8 du code de l'éducation, de trouble porté au fonctionnement d'un établissement scolaire ou de toute autre difficulté liée à une carence de l'autorité parentale, le président du conseil général, de sa propre initiative ou sur saisine de l'inspecteur d'académie, du chef d'établissement d'enseignement, du maire de la commune de résidence du mineur, du directeur de l'organisme débiteur des prestations familiales ou du préfet, propose aux parents ou au représentant légal du mineur un contrat de responsabilité parentale ou prend toute autre mesure d'aide sociale à l'enfance adaptée à la situation.

Ce contrat rappelle les obligations des titulaires de l'autorité parentale et comporte toute mesure d'aide et d'action sociales de nature à remédier à la situation. Son contenu, sa durée et les modalités selon lesquelles il est procédé à la saisine du président du conseil général et à la conclusion du contrat sont fixés par décret en Conseil d'Etat. Ce décret fixe aussi les conditions dans lesquelles les autorités de saisine sont informées par le président du conseil général de la conclusion d'un contrat de responsabilité parentale et de sa mise en oeuvre ... / ... " Source Légifrance

Or, le décret instaurant : le "contrat de responsabilité parentale", issu de la loi pour l’égalité des chances, est paru le samedi 2 septembre 2006. Il s’applique en particulier en cas d’absentéisme scolaire ou de "trouble porté au fonctionnement d’un établissement scolaire". Ce "contrat" comprend un rappel des obligations, et des engagements des parents à modifier le comportement de leur enfant. Si le contrat n’est pas respecté, le président du conseil général peut suspendre le paiement des allocations familiales... / ... ".- Source UNAF

Plus précisément : Décret n°2006-1104 du 1 septembre 2006 relatif au contrat de responsabilité parentale - NOR: SANA0623240D - Version consolidée au 02 septembre 2006, sur lequel figure un certain ... Xavier Bertrand ! - Source Légifrance

Alors questions :

La direction de l'UMP aurait-elle, tellement de mal à tenir ses troupes qu'elle s'est senti obligée de demander à des citoyens pétitionnaires de faire pression sur eux ?

Pourquoi l'UMP, nous "boursoufle t-elle le cortex" (comme le disait Pierre Desproges) avec cette pétition, alors que les textes sont en place et que ses élus sont , sur ce genre de sujets, godillots à souhait ?

Alors, manque d'imagination ou proximité des élections régionales ?

Il est vrai, qu'à défaut de résultats positifs dans les domaines économiques et sociaux, il est bon de réveiller les vielles peurs (identité nationale) et nous rejouer le "syndromes des cages d'escalier", de l'absentéisme et et de la violence scolaire, histoire de remobiliser un électorat qui pourrait, redevenir sensible au idées du Front National.

N'oublions toutefois pas que ce que cette pétition "grosse ficelle" que l'UMP essaye d'utiliser est du ressort et de la RESPONSABILTE du GOUVERNEMENT et des ELUS de la MAJORITE, depuis, si l'on compte le dernier mandat de Jacques Chirac, au pouvoir depuis 2002 !

Décidément, le Président et cette majorité sont, décidément, les meilleurs écologistes que nous n'ayons jamais connu, en termes de ... recyclage politique durable !

01 novembre 2009

Louis fils de Nicolas briguerait-il la présidence du PSG ?

On le sait tous, le Président est un fan du PSG. Très assidu aux matchs, il a transmis sa passion a son plus jeune fils, qui, " scolarisé au Lycée Français de New York, Louis Sarkozy suit les matches du Paris Saint-Germain à distance" - Source AllPsg.

Or quand Louis est de passage à Paris, il est normal, comme tous les enfants de son âge qu'il puisse s'adonner à ses passions. C'est ainsi qu'à la façon du film "Le jouet" de Francis Weber (Un milliardaire et son jeune fils se balladent dans un grand magasin afin de choisir un cadeau. Le choix de l'enfant se porte sur un journaliste qui va être mis à sa disposition et devenir son jouet) que les joueurs du PSG et leur Président, se sont mobilisés pour la visite du fils du Chef de l'Etat.

Comme nous l'explique 10 Le Sport :

"Mercredi c'est en général le jour des enfants. L'occasion choisie par le dernier rejeton de Nicolas Sarkozy, Louis 12 ans, pour se rendre au camp des Loges disséquer l'entraînement de son équipe favorite. Un dispositif spécial de sécurité a été mis en place autour des terrains pour l'occasion. Incapable de gagner la moindre rencontre depuis fin août, le PSG penserait-il déjà à l'avenir avec le fils du président de la République? On le sait, un président ne reste jamais bien longtemps dans ses fonctions dans la capitale, une perspective que ne doit surtout pas occulter Louis, fan assidu du club parisien qui s'est même adressé directement aux joueurs pour leur communiquer ses encouragements les plus sincères avant le clasico de dimanche au stade Vélodrome face à l'OM. Une attitude digne des plus grands présidents... Robin Leproux n'a qu'à bien se tenir!"

Le Parisien, plus sobre, écrivait : "Grand amateur de football, le plus jeune fils du président de la République, Louis, a eu la chance d'assister à l'entraînement du PSG, mercredi matin, au Camp des Loges (Yvelines). La sécurité avait, pour l'occasion, été renforcée autour des terrains. Louis Sarkozy, qui a pu approcher les joueurs parisiens, est reprti du centre d'entrainement vers 12h15"

Mais le plus drôle nous est livré par le Canard Enchaîné de la semaine (28 octobre 2009) : " ... / ... Robin Leproux (Le président du club), avait fait le déplacement et a disputé deux parties de baby-foot avec lui. Le dirigeant parisien ne savait pas s'il devait tutoyer ou vouvoyer le fils du Président ... / ... "

Le script du film "Le jouet" indique : "François (Pierre Richard) arrive donc dans le magasin et rencontre un enfant, d'une dizaine d'années, suivi par l'état major du magasin au grand complet. C'est alors que l'enfant s'arrête devant François, le regarde un petit instant, le visage impassible, et dit d'une voix plate : "je veux ça". Il montre François du doigt. Malgré l'affolement du directeur du magasin, l'enfant ne se décourage pas et insiste pour qu'on lui en fasse un paquet. François proteste en riant il n'est pas un jouet, mais sous les menaces de liste noire et de chômage du directeur, il se dégonfle et accepte d'accompagner le petit Rambal-Cochet chez lui ... "

A ce jour, on ne sait pas si Robin Leproux ou un groupe de joueurs du PSG ont changé de domicile. Quant à annonce de la grippe A de Ludovic Giuly ....

Mais que ne ferait-on pour lire la joie dans les yeux d'un enfant !


Copyrights
Le Jouet
Renn Productions
Distribution AMLF
Réalisation Francis VEBER
Montage d'après affiche du film
Slovar