17 octobre 2008

Coup de pub coup de coeur : "Vendredi les meilleures infos du Net "

On a toujours dit que la presse écrite et le Web ne faisait pas bon ménage.

Certains ont même entretenu l'idée que les journalistes professionnels "daubaient" sur les blogs "textuels" le refusant le droit de porter le nom de journalistes citoyens. Il en fut même pour proposer le terme de "chroniqueurs citoyens". Afin de ne pas se faire dépasser, plsuieurs journaux ou magazines ou carrément ouvert des plates-formes de blogs portant leurs couleurs afin de "récupérer" l'écriture citoyenne à leur profit (Libération, Le Monde, 20Minutes ...)

En ce qui me concerne, j'ai été de toutes les expériences d'écriture citoyenne et collective comme AGORAVOX ou Bellaciao sans jamais pour autant avoir le moindre contact avec la presse écrite.

En 2007, la télévision sous la forme de LCP Assemblée Nationale me contactait au travers de Slovar les Nouvelles pour participer à une nouvelle émission introduisant des citoyens pouvant interpeller les élus de la nation. 23 émissions plus tard, c'est toujours un plaisir d'entendre le journaliste animateur de l'émission me présenter comme blogueur et de citer "Slovar les Nouvelles"

Alors, ce matin lorsque j'ai reçu un mail du journal Vendredi (dont j'entendais la publicité à la radio depuis quelques jours) me disant qu'un de mes articles avait été retenu pour le numéro 1, j'avoue que je l'ai relu trois fois. Et , bien entendu, je suis allé l'acheter. Hé, les mecs, je suis dedans sans rien avoir demandé !!!

Vendredi, c'est qui, c'est quoi ?


Internet change la façon de produire et consommer l’information. Le référendum de 2005 sur la constitution européenne a sans doute été l’événement qui a généré une prise de conscience collective de ce changement. Aujourd’hui, le public ne s’y trompe pas, l’audience des sites d’information et des blogs se développe rapidement et ce sont plus de la moitié des français qui s’informent régulièrement sur internet.

Vendredi est le premier hebdomadaire d’actualité issu de cette nouvelle époque où la Toile s’impose comme une véritable source foisonnante d’information et de débats d’idées.

Vendredi fouillera parmi les 60 000 sources du Web (donnée Wikipedia), énorme masse d’informations, d’articles, de blogs pour publier les informations les plus pertinentes… et impertinentes.

Car l’info sur le Net est différente, plus irrévérencieuse, avec un ton souvent plus libre. Des idées, des débats, des polémiques mais aussi de l’économie et l’actualité des médias et de la technologie. Des dessins aussi. Et bien sûr un peu de détente avec les blagues qui circulent sur la toile. Encore faut-il trouver, évaluer, et sélectionner à bon escient toutes ces informations disponibles, identifier les bonnes sources, repérer les points de vue les plus décalés, vérifier les infos, éviter les faux scoops. Tout semble accessible sur Internet, mais au prix de combien d’heures de recherche quotidienne derrière un écran ? De quel effort de lecture, d’évaluation et de sélection ?

Parce qu’il puise dans cette source d’information nouvelle, Vendredi proposera chaque semaine un nouveau regard sur l’actualité. Plus libre, plus indépendant, plus tranchant.

Cet engagement et ce positionnement du titre seront renforcés par l’équipe de rédaction, dirigée par Jacques Rosselin (fondateur de Courrier International), Philippe Cohen (associé à la création de Marianne et Philippe Labarde (ancien de La Tribune et du Monde).

Vendredi est tout sauf un journal de "synthèse objective" du Net. Il débusque chaque semaine les idées nouvelles et les points de vue originaux ou décalés qui s’expriment sur le réseau. Pour proposer un hebdomadaire d’actualité différent. Avec huit vraies pages… en vrai papier !

Vendredi est sans aucun doute la première d’un ensemble d’initiatives qui marqueront le retour du papier en complément d’Internet, dans un univers des médias parfois résigné face au développement du tout électronique.

Le plus sympa c'est d'avoir retrouvé des "collègues" d'Agoravox ou des blogs que l'on visite régulièrement. Et si ces gens avaient tout simplement réconcilié les deux mondes ?

Au fait, ce n'est pas parce que ces gens ont un site Web gratuit qu'il ne faut pas acheter le journal "papier" qui lui est payant, sinon la sanction sera immédiate : Pas de fric plus de journal. A vous de voir.

Vendredi
http://www.vendredi.info

Pour les esprits chagrins, je tiens à ajouter que les articles retenus et publiés ne nous rapportent rien. Qu'on se le dise ...

16 octobre 2008

Le pouvoir d’achat vu par Patrick OLLIER

Moins connu que sa compagne : Michèle Alliot-Marie (l’actuelle ministre de l’intérieur), Patrick OLLIER n’en est pas moins un des élus UMP qui compte. Député de la 7e circonscription des Hauts-de-Seine. Depuis 2002, il est président de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire de l'Assemblée nationale - Source Assemblée Nationale

Bien peu de français se souviennent qu’il a été l’éphémère président de l'Assemblée nationale du 7 mars au 19 juin 2007. Outre ces fonctions, Patrick OLLIER est maire de la prospère ville de Rueil-Malmaison.

C’est justement Patrick OLLIER que j’avais comme interlocuteur hier soir à l’émission «spéciale crise financière » de « ça vous regarde » l’émission de LCP.


La question que je lui ai posé (comme d’ailleurs à Marisol TOURAINE ) était la suivante :

"Le Premier Ministre a déclaré ce matin vouloir réduire le train de vie de l’Etat. Or, on apprend que le budget de l’Elysée devrait augmenter en 2009 de 11,5% ce qui correspondrait à un montant de 112,3 millions d’€, celui de l’Assemblée Nationale de 3,8% ce qui le porterait à 554,2 millions d’€ et celui du Conseil Constitutionnel de 60,5% le faisant passer de 7,7 12,5 millions d’€. Ne trouvez vous pas cela étonnant et surtout indécent ?"

Vous avouerez que dans un contexte où les français ne voient pas leurs salaires ou revenus augmenter et où on nous annonce une croissance de –0,2% les taux que souhaitent s’accorder le Président, les députés et surtout les membres du Conseil Constitutionnel frisent soit l’inconscience soit le f…… de gueule.

1 - Et bien, il faut savoir que pour Monsieur OLLIER l’augmentation du budget de l’Elysée est une « goutte d’eau » et que compte tenu de la dépense d’énergie du Président celle-ci est totalement justifiée.

2 - En ce qui concerne les députés, les deux présents sur le plateau considèrent qu’elle est incontournable puisque le manque cruel de personnel ne permets pas de « travailler dans de bonnes conditions »

3 - Enfin pour le Conseil Constitutionnel, selon Monsieur OLLIER, cela fait longtemps que l’on ne l’avait pas augmenté, il s’agit donc d’un « rattrapage »

Outre le fait qu’on prend les enfants en bas âge, il et utile de préciser que nos élus, alors qu’il ne pensent qu’à « alléger » la fonction publique au service des citoyens, n’oublient surtout pas d’augmenter les effectifs de fonctionnaires (et conseillers spéciaux) à leur disposition avec une pensée (nous l’espérons) émue pour le contribuable à qui on aura fermé son tribunal, hôpital, bureau de poste ou gare.

Car, la goutte d’eau évoquée par Monsieur OLLIER correspond en ce qui concerne l’Elysée représente les augmentations de salaires (+20%) et primes (8 millions d’indemnités de sujétions) des 98 contractuels si on ajoute à cela l’augmentation exponentielle des coûts de transport, téléphone et autres frais de représentation cela nous donne : 12 millions d’€ soit pour les nostalgiques de l’avant Euro, 78 714 840 FF - Source Canard Enchaîné

Une goutte d’eau qui doit faire rêver des millions de français pour qui la fin du mois commence le 10 ou le 15 !!!

Ce que Monsieur OLLIER aurait pu également nous expliquer comment on conçoit le service public chez nos gouvernants. Nous avions évoqué ce sujet dans un article « Fonction publique fais ce que je dis … »

On compte à ce jour 37 ministres ou secrétaires d'Etat . Même si les secrétaires d'Etat sont sous la tutelle de ministères, on peut globalement dire que tous les aspects de la gestion du pays semblent couverts. Il ne faut en effet pas oublier que chaque ministre ou secrétaire d'Etat dispose d'un cabinet dont le nombre de conseillers peut varier de zéro (Rama YADE) à une trentaine (Roselyne BACHELOT) à 37 (Christine LAGARDE) soit en moyenne une vingtaine de conseillers.

Une visite sur le site de la Présidence de la République à la page "Cabinet de Nicolas SARKOZY" amène à se poser des questions sur la diminution du nombre de fonctionnaires notamment en ce qui concerne le cumul ou doublonnage.

Composition du cabinet de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République

Secrétaire général : M. Claude GUEANT
Chef de l'Etat-major particulier : Amiral Edouard GUILLAUD
Conseiller spécial du Président de la République : M. Henri GUAINO
Conseillers du Président de la République :
M. Raymond SOUBIE
Mme Catherine PEGARD
Conseiller diplomatique et Sherpa : M. Jean-David LEVITTE
Secrétaire général adjoint : M. François PEROL
Directeur du cabinet : Mme Emmanuelle MIGNON
Conseillers à la présidence de la République :
M. Franck LOUVRIER
M. Arnold MUNNICH
M. Patrick OUART
Chef de cabinet : M. Cédric GOUBET
Chef de cabinet adjoint : M. Samuel FRINGANT

Mais enfin, pourrait-on se dire, après tout, le budget de la France peut bien offrir quelques (très chers) collaborateurs au Président. Oui, mais c'est en lisant la deuxième partie de la liste consacrée aux conseillers et conseillers techniques qu'on est partagé entre le sourire et l'abattement.

Conseillers :

M. Dominique ANTOINE, conseiller culture, éducation, jeunesse et sports
M. Bernard BELLOC, conseiller enseignement supérieur et recherche
M. Olivier BIANCARELLI, conseiller parlementaire et Outre-mer
M. Erard CORBIN de MANGOUX, conseiller affaires intérieures
M. Bernard DELPIT, conseiller économique
Mme Cécile FONTAINE, conseiller défense
M. Pierre-Jérôme HENIN, conseiller presse questions internationales
M. Bruno JOUBERT, conseiller diplomatique adjoint
M. Bertrand MARTINOT, conseiller social
M. Jérôme PEYRAT, conseiller politique
M. Fabien RAYNAUD, conseiller affaires européennes
M. Maxime TANDONNET, conseiller immigration et intégration

Conseillers techniques :

M. Boris BOILLON, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé de l’Afrique du Nord, du Proche et du Moyen-Orient
M. Olivier COLOM, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé du G8, des Nations unies, des affaires multilatérales et globales et de la francophonie.
M. Edouard CREPEY, conseiller technique en charge des questions institutionnelles, constitutionnelles et juridiques
Mme Sophie DION, conseiller technique sport
M. Jean-Baptiste de FROMENT, conseiller technique éducation
M. Eric GARANDEAU, conseiller technique culture et communication
M. Christophe INGRAIN, conseiller technique justice
M. Rachid KACI, conseiller technique politique de la ville, diversité
M. Damien LORAS, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé des Amériques, de la Russie, du Caucase, des Balkans et de l’Asie centrale

M. Bertrand LORTHOLARY, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé de l’Asie et de l’Océanie
M. Matthieu LOUVOT, conseiller technique industrie - énergie - transport
M. Christophe MALVEZIN, conseiller technique agriculture et pêche
M. Rémi MARECHAUX, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé de l’Afrique sub-saharienne
M. Raphaël RADANNE, conseiller technique santé
M. Aimeric RAMADIER, conseiller technique fonction publique et jeunesse
M. Boris RAVIGNON, conseiller technique développement durable
M. François RIAHI, conseiller technique réforme de l’Etat
M. François RICHIER, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé des affaires politico-militaires
M. Julien SAMSON, conseiller technique protection sociale
M. Romain SERMAN, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé de l’Afrique sub-saharienne
M. Eric TALLON, conseiller technique à la cellule diplomatique chargé des affaires européennes
M. Julien VAULPRE, conseiller technique opinion

A rapprocher des effectifs de notre Premier Ministre

Pour mémoire, le cabinet du Premier Ministre se compose de :

1 Directeur du cabinet, 1 Directeur adjoint du cabinet, 1 Conseiller auprès du Premier ministre, 1 Conseillère auprès du Premier ministre pour la communication.

Puis :

Chargés de mission auprès du Premier ministre :
M. Jean de BOISHUE, ancien ministre
M. Daniel-Georges COURTOIS,
Pierre DAVID
Jean-Marc MONTEIL
1 Chef du cabinet
1 Chef du cabinet militaire
1 Chef adjoint du cabinet
1 Conseillère, chef du secrétariat particulier :
1 Conseiller Europe :
1 Conseillère pour les affaires économiques et financières :
1 Conseiller social :
1 Conseiller pour les affaires intérieures
1 Conseillère pour la justice :
1 Conseiller parlementaire :
1 Conseiller pour la réforme de l’Etat et la fonction publique :
1 Conseiller pour le budget :
1 Conseiller pour l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche :
1 Conseiller pour l’industrie, la recherche et l’énergie :
1 Conseiller diplomatique :
1 Conseiller pour le développement durable
et Arno KLARSFELD (aucune précision)

5 conseillers au service de presse

Conseillers techniques :
1 Affaires diplomatiques
1 Fiscalité et prélèvement obligatoires
1 dossiers culturels et discours
1 Affaires diplomatiques et coopération franco-allemande
1 Relations avec le Sénat et les associations d’élus
1 Education
1 Financement des entreprises, services, artisanat, concurrence, consommation et tourisme
1 Politique de la ville, intégration et lutte contre l’exclusion :
1 Relations avec l’Assemblée nationale et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et de l’UEO
1 Enseignement supérieur et recherche
1 Santé
1 Ecologie et urbanisme
1 Discours
1 Sécurité
1 Stratégies industrielles, PME-PMI, technologies et société de l’information
1 Administration territoriale, collectivités locales et outre-mer
1 Sports, jeunesse et vie associative
1 Libertés publiques
1 Finances sociales
1 Affaires stratégiques
1 Affaires locales
1 Energie, politique industrielle et sûreté nucléaire
1 Discours
1 Travail et formation professionnelle
1 Affaires économiques internationales
1 Espace, industries de défense, recherche et innovation
1 Climat, transport et règles de construction
1 Macro-économie et emploi
1 Culture et communication
1 Agriculture, pêche et forêt

Chargés de mission
1 Aménagement et logement
1 Relations avec élus
1 Education
1 Prévisions économiques
1 Relations avec l’Assemblée nationale et le Parlement européen

Permettez nous Monsieur OLLIER, de trouver le prix de la goutte particulièrement élevé en ces temps de récession, pardon de "croissance négative" comme vous le dites si joliment

Sources et crédit Vidéo
LCP AN

15 octobre 2008

François "OUI-OUI" FILLON contre les paradis fiscaux

C'est nouveau et franchement, ça fait sourire : " Fillon part en guerre contre les paradis fiscaux" et c'est à lire sur le site Web de Challenge : " "Des trous noirs comme les centres off shore ne doivent plus exister", a lancé le Premier ministre François Fillon à l’Assemblée nationale, mardi 14 octobre.

"Leur disparition doit préluder à une refonte du système financier international", a-t-il ajouté. Le ministre français du Budget, Eric Woerth, avait annoncé le 29 septembre son projet d’organiser une réunion regroupant les pays de l’OCDE pour "relancer le combat contre les paradis fiscaux".

Au moment où les Etats sont contraints d’injecter des sommes considérables pour venir au secours du système financier, il est en effet légitime de réexaminer ce sujet, véritable serpent de mer. Les hedge funds à l'index

Beaucoup d’observateurs ont ainsi pointé le fait que les "hedge funds", qui n’ont pas été à l’origine de la crise actuelle, mais l’ont propagé en multipliant ses effets toxiques, sont domiciliés dans des centres off-shore. Il y aurait une "cinquantaine" de paradis fiscaux dans le monde, représentant "plus de 400 banques, deux tiers des 2000 hedge funds et deux millions de sociétés écrans qui géreraient quelque 10.000 milliards de dollars d’actifs financiers", a ainsi détaillé l’ONG Transparency International France ... / ... Source Challenge

On connaissait déja les belles histoires de l'oncle Paul, les contes de ma mère l'oie et les aventures de OUI OUI mais "François contre les paradis fiscaux" avouez que ça a toutes les chances de devenir un best seller.

Hedge funds : On a régulièrement entendu ce nom ces dernières années. Les spécialistes financiers les présentaient comme les "enfants turbulents de la finance" et nombreuses sont les banques y compris françaises qui (comme on dit en langage populaire, vous savez celui des contribuables) y ont tâté.

Hedge Fund : Définition d'un site Web spécialisé (Vernimmen)

Les hedge funds, contrairement à leur nom qui signifie couverture, sont des fonds d'investissement non cotés à vocation spéculative. Ce sont des fonds spéculatifs recherchant des rentabilités élevées et qui utilisent abondamment les produits dérivés, en particuliers les options. Ils utilisent l’effet de levier, c’est-à-dire la capacité à engager un volume de capitaux qui soit un multiple plus ou moins grand de la valeur de leurs capitaux propres. Les hedge funds présentent l’intérêt d’offrir une diversification supplémentaire aux portefeuilles « classiques » car leurs résultats sont en théorie déconnectés des performances des marchés d’actions et d’obligations.

Définition pour "les nuls"par le site La finance pour tous

Les hedge funds sont des fonds d’investissement d’un type particulier. Il n’existe pas de définition légale, précise et formelle du terme. Le terme lui-même est trompeur. La traduction littérale en français est « fonds de couverture », c’est-à-dire se livrant à des placements de protection contre les fluctuations des marchés considérés. Une telle définition devrait les faire pencher du côté des fonds sans risque ; or, au contraire il s’agit de fonds particulièrement risqués, beaucoup plus risqués que les fonds communs de placement (OPCVM) .Pourquoi ?

Ils sont peu ou pas réglementés. A la différence des fonds d’investissement destinés au grand public, une part importante des fonds peut être investie en actifs illiquides ou complexes. Ils utilisent massivement les techniques permettant de spéculer sur l’évolution des marchés, à la baisse comme à la hausse (utilisation massive de produits dérivés, de la vente à découvert et de l’effet de levier). Ils sont peu transparents et souvent implantés dans les paradis fiscaux.

Leurs gérants y investissent une part de leur patrimoine et prélèvent des commissions très importantes en fonction de la surperformance du fonds. Cela les incite à faire prendre aux fonds des risques de marché importants. En général, les investisseurs ayant déposé de l’argent sur ces fonds, ne peuvent réduire leur participation à tout moment mais seulement à certaines périodes prédéterminées.

Au cours des dix dernières années, les hedge funds ont enregistré une croissance rapide. On estime qu’aujourd’hui près de 10 000 fonds sont opérationnels dans le monde et qu’ils gèrent 1 426 milliards de dollars d’actifs, soit plus de 700 % de plus qu’en 1995 ! ... / ...

Voila un peu mieux expliqué les trous noirs évoqués par le Premier Ministre. Trous noirs au demeurant qui ne font pas partie des plans de relance des Etats et qui pourraient bien accroître la descente aux enfers du système financier mondial !!!

De son côté Eric Woerth lui parle de son projet d’organiser une réunion regroupant les pays de l’OCDE pour "relancer le combat contre les paradis fiscaux.

Au delà du fantasme, c'est quoi au juste les paradis fiscaux ?

L'OCDE établit chaque année une liste des paradis fiscaux non coopératifs. L'OCDE applique des critères assez restrictifs pour déterminer le caractère de paradis fiscal d'un pays :

Au premier plan, le fait que la juridiction concernée applique des impôts inexistants ou insignifiants, mais ce critère n'est pas suffisant car l'OCDE reconnaît que toute juridiction a le droit de décider d'appliquer ou non des impôts directs et, dans l'affirmative, de déterminer le taux d'imposition approprié. Les autres facteurs nécessaires pour qu'une juridiction soit considérée comme un paradis fiscal par l'OCDE sont une absence de transparence dans l'application de la loi fiscale, l'absence d'échange de renseignements à des fins fiscales avec les autres administrations et le fait que l'absence d'activités substantielles soit admise.

Depuis que l'OCDE a mis en place des outils de lutte contre les paradis fiscaux, 33 juridictions ont pris des engagements en matière de transparence et d'échange effectif de renseignements et ont été retirées de la liste.

Les juridictions qui n'ont pas encore pris d'engagement en matière de transparence et d'échange effectif de renseignements sont

Amérique
* Antilles néerlandaises
* Bahamas
* Territoire d'outre-mer autonome (Royaume-Uni) Bermudes
* îles Caïmanes
Asie
* Bahreïn
* Hong Kong
* Singapour
* Émirats arabes unis
Europe
* Chypre
* Guernesey
* Île de Man
* Irlande
* Jersey
* Luxembourg
* Malte
* Royaume-Uni
* Suisse

Il est bon de rappeler que le Président de l'Eurogroupe est Jean-Claude JUNKER actuel Premier Ministre du Luxembourg. Amusant non ?

Une question vous taraude : Comment les particuliers peuvent-ils trouver des adresses leur permettant d'abriter leur argent dans ces paradis fiscaux ?

C'est assez simple, le citoyen Lambda lance une recherche sur GOOGLE avec la requête :"paradis fiscaux" Il y trouvera quantité de réponses commerciales (liens payants) :

1.Création Société Offshore
Le seul spécialiste en France Paiement à livraison.
2.Création société Offshore
Solutions clé en main: constitution Compte bancaire et domiciliation
3.Abroad Offshore
Spécialiste de la société offshore Professionalisme & confidentialité

Puis en partie droite :

1.Société Paradis Fiscaux
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2. Offshore en Angleterre
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Seychelles et Ile Maurice

6. Création Société Offshore
Ouverture compte bancaire Offshore
Virtual Office, ATM, GSM/VOIP

7. Sociétés offshore
60 pays dans le monde
conseils et études de cas gratuits

8. Tax Free IBC
Belize Offshore Company
Registered agent, address, banking

On peut également trouver sans la moindre difficulté un ouvrage portant le joli nom de "Avec le "guide fiscal pour la création de société à l'étranger" qui se présente de la façon suivante : que vous soyez un particulier ou un professionnel, vous trouverez toutes les solutions pour savoir comment utiliser les paradis fiscaux, sans risquer les foudres de l'administration " Vous pouvez même consulter gratuitement un Extrait du Guide

Imaginez que pour la recherche, nous nous sommes limités à la langue française .... Alors, lorsqu'on compare l'effet d'annonce à l'état de fait, on se dit que notre Premier Ministre a du abuser de la lecture de "OUI OUI découvre la mondialisation" ou qu'il se paye notre tête ... une fois de plus, car afin de mettre fin à ces paradis fiscaux, il faudra si on s'en tient à la seule l'Union Européenne obtenir l'accord des 27 membres.

Ce qui est, tout le monde le sait, impossible

Dis, François, raconte nous encore une belle histoire ...


14 octobre 2008

Elections pièges à c..., Sondages pièges ... à nazes

La crise financière commençant à mettre nos dirigeants mal à l'aise et pour tout dire nerveux), il était absolument nécessaire (comme le préconisent les communicants) de distraire l'attention des citoyens/salariés/contribuables.

Et là, pas d'hésitation, on ressort la TRES grosse ficelle des français qui ne travaillent pas assez et sont par conséquent responsables de la baissse de leur pouvoir d'achat, du manque de dynamisme de l'économie et peut être même ... de la reprise du chômage.

C'est comme l'ont appelé les Guignols de l'info, c'est le "gentil" Xavier BERTRAND qui s'y est collé.

Résumé des faits :

Extrait de la dépêche AFP : La proposition de loi UMP visant à faciliter le travail du dimanche sera débattue d'ici à la fin de l'année au Parlement, a indiqué dimanche sur Europe 1 le ministre du Travail Xavier Bertrand. Cette proposition de loi du député UMP des Bouches-du-Rhône Richard Mallié (le même qui souhaite passer à la postérité en refusant les nouvelles plaques d'immatriculation) , vise à étendre les dérogations au repos dominical. L'examen du texte avait initialement été fixé au 10 juin, avant d'être renvoyé à une date indéterminée .. / ... Selon M. Bertrand, invité du Grand Rendez-Vous d'Europe 1/Le Parisien, "elle n'est pas retirée de l'ordre du jour" et "son examen va se faire après l'examen du budget à l'Assemblée".

"Je soutiens à fond cette proposition, nous y avons travaillé avec Luc Chatel", le secrétaire d'Etat à la Consommation, a-t-il ajouté. "Le dimanche n'est pas un jour comme les autres, c'est vrai. Mais il faut aussi voir comment les choses évoluent. Nous ne pouvons pas refuser à des personnes qui souhaitent travailler le dimanche de le faire", a-t-il expliqué.

Selon lui, la réglementation doit "aussi apporter des garanties", avec un travail le dimanche "mieux payé et surtout le droit au refus pour le salarié" ... / ... Source Afp

Chez moi on a l'habitude de dire : "Si tu dis ça à un cheval de bois, il te donne une ruade"Qui peut encore croire qu'un salarié (surtout avec une récession économique en cours) pourra refuser quoi que ce soit ?

Au passage, ça ne vous rappelle pas la belle légende des salariés qui peuvent aller voir leur employeur pour leur demander à faire quelques heures supplémentaires par ci par là ?

Toujours un peu plus sournois dans leurs méthodes, nos ministres utilisent maintenant systématiquement les études d'opinion "indépendantes" afin de convaincre leurs opposants qu'ils sont minoritaires. C'est justement le cas du dernier sondage sur le "travail du dimanche" publiée par le Journal du Dimanche (propriété du groupe Lagardère)

Voir ci-dessous un copie d'écran effectuée ce jour sur le site du JDD

C'est vrai que ça a du discuter et même plus dans les foyers français. Les "ben ça alors ... ", les "je l'aurai jamais cru ..." et autres "tu vois je te le disais ..." ont probablement fait oublier pendant quelques heures les milliards envolés et ceux découverts dans des caisses vides mais subitement pleines.

C'était sans compter sur la pugnacité de quelques journalistes (que nous saluons au passage) qui ont décidé de ne pas se limiter à publier (comme d'habitude) les résultats.

Libération et BetaPolitique nous expliquent comment ce gouvernement essaye de vendre aux français une énorme imposture


BetaPolitique

Nos 1003 compatriotes ont donc été soumis à la question par téléphone à ces dates là : Travailler le Dimanche est payé davantage qu’en semaine. Si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez-vous ?

Leurs réponses :

Le score de 67 % en faveur du travail dominical, a ensuite fait le tour des rédactions : Le monde, le JDD et le nouvel observateur avec une réaction en exclu de la CFTC en ont fait leurs choux gras. Ce chiffre de 67 %, je l’ai également entendu au journal télévisé de dimanche à 20h. Toutes les rédactions ont donc repris cette information.

Pourtant, au mois de décembre 2007 et toujours sur le JDD, 1010 personnes répondaient à la question suivante : Vous, personnellement, seriez-vous prêts à travailler le dimanche ?

A cette question, ils répondaient en faveur du travail le dimanche à hauteur de 47 % :
Bien qu’un encart proche de l’article les créditaient d’un score de 41%.

Tout cela n’est vraiment pas sérieux, passons sur le panel d’un millier de personne qui nous donne une incertitude très élevée, passons sur l’empressement du JDD à sortir un scoop en phase avec l’agenda présidentiel. En revanche je ne peux pas passer l’éponge sur la déontologie vis-à-vis de tels sondages qui n’appliquent pas une règle simple : la permanence des méthodes ... / ...

Les rédactions se sont empressées de faire circuler cette information rapidement, et elles se sont défaussées en citant leur source : le JDD. L’interprétation qui en a été faite publiquement est pourtant erronée. En effet, on ne peux pas dire qu’à cause de la crise les gens souhaitent travailler le dimanche, et c’est pourtant ce que tout le monde veux lui faire dire à ce sondage ... / ... Pour résumer si vous avez un manteau à acheter, avec le même budget ; que vous l’achetiez le dimanche ou le samedi ne change rien à l’économie. Il faudrait donc davantage doper la demande dans ces temps de crises afin de stimuler la consommation que d’augmenter l’offre. C’est assez élémentaire mais inacceptable pour ce gouvernement, nous avons donc droit à ces rocambolesques sondages qui font davantage rire qu’autre chose.

Libération

Ce sondage aux petits oignons mérite quelques précisions. Primo, le plébiscite français pour le travail dominical se nuance un poil à la lecture des résultats de l'enquête. A la question posée («travailler le dimanche est payé davantage qu'en semaine, si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche, accepteriez vous?») Ils sont 17% à répondre «oui, toujours», alors que 50% des sondés répondent : «oui, de temps en temps».

Mais ces deux ensembles sont agrégés en un seul bloc de 67% qui permet au JDD de titrer :«les Français veulent travailler le dimanche!». IFOP précise dans son étude que ce chiffre de 67% est en progression de 8% par rapport à décembre 2007 et un sondage publié dans Metro. Ce qui permet à Bertrand d'évoquer une évolution des mentalités. La France est prête pour sa réforme. CQFD.

Sauf qu'une des questions du sondage rend compte, sur la même période, d'une dynamique inverse de l'opinion publique. Le JDD n'a publié in extenso que deux questions, mais une visite sur le site de l'IFOP montre que l'institut de sondage en a en fait posé quatre, dont celle-ci, qui concerne l' «adhésion» des Français à un assouplissement de la législation sur l'ouverture des magasins le dimanche:

«Vous savez qu'aujourd'hui la plupart des magasins n'ont pas le droit d'ouvrir le dimanche. Personnellement, êtes vous favorable à un assouplissement de la législation sur le sujet, afin que des magasins puissent ouvrir le dimanche?».

Et là, surprise. Les Français y sont moins favorables qu'il y a un an. Ils sont 57% à se dire partisan d'un assouplissement lors du dernier sondage IFOP. C'est 6 points de moins que dans l'enquête publiée dans Metro en décembre 2007(63%) ... / ...

Outrance et Enfumage étant les deux mamelles de notre gouvernement, le même Bertrand lance un nouveau débat (afin d'étouffer le premier) :

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a souhaité lundi à Marseille que les nouvelles crèches «puissent être ouvertes sept jours sur sept quand il le faut», afin d’accueillir les enfants de parents travaillant les samedi et dimanche. «Parce que quand vous êtes commerçants, pourquoi vous n’auriez pas le droit d’avoir vos enfants à la crèche?», a déclaré le ministre, interrogé lors d’un point presse sur les possibles conséquences sociales et familiales de l’extension du travail le dimanche.

Il a également estimé que les «sept millions de Français» qui travaillent «occasionnellement» le dimanche avaient déjà dû trouver une solution pour la garde de leurs enfants.

Quelques heures plus tard, lors d’un débat avec les représentants patronaux des Bouches-du-Rhône et des salariés de la zone commerciale de Plan-de-Campagne favorables à l’ouverture dominicale, Bertrand a donné l’exemple d’une crèche ouverte «sept jours sur sept en Ile-de-France, à Chanteloup-les-Vignes». «Il ne s’agit pas d’ouvrir toutes les crèches de France sept jours sur sept, mais si un jour vous avez une crèche d’entreprise à Plan-de-Campagne, ça peut-être intéressant qu’elle soit ouverte le dimanche. Il faut qu’on puisse se caler au rythme de vie et aussi au rythme de consommation des Français»

Il faudrait d'abord en construire des crèches et ce pour le reste de la semaine pauvre pitre !!!!!

Vous êtes en colère à la lecture des ces propos ? Nous aussi.

D'autant qu'une de ses collègues Christine BOUTIN est en train de vouloir modifier la loi SRU pour éviter aux villes "riches" de ne pas construire d'habitat social (voir article du journal Le Monde)

Dans la mesure où le premier parti d'opposition est en train de se demander s'il organise un débat contradictoire entre motions ou s'il déplace la date de son congrès pour adapter son programme à la crise, pour les citoyens français, il semble qu'il va falloir se faire entendre vite et fort, et ce par tous les moyens.

Crédit montage
Avec l'aimable autorisation
de Tropic@lBoy

13 octobre 2008

De bling bling à krach krach : Ensemble tout est possible !!!

Notre Président a parlé. C'était pour nous annoncer qu'en termes de renflouement inconditionnel des banques : Tout est possible (même avec les caisses vides ...)

"Je mesure la responsabilité est la mienne" (Sic - comme le dit le Canard Enchaîné)

Lundi, il déclarait: "Je mesure la responsabilité est la mienne (...). Cette responsabilité, nous l'assumerons." Et le chef de l'Etat de citer la nécessité de débloquer le marché des prêts entre les banques, via une garantie "payante" des emprunts contractés avant le 31 décembre 2009, et ce jusqu'à 320 milliards d'euros.

A cela s'ajoutent 40 milliards pour recapitaliser les banques qui seraient en difficulté. Soit 360 milliards au total. Interrogé sur la Société Générale, il a répondu que les pouvoirs publics mettent "des fonds propres à disposition de toutes les banques qui en feraient la demande". Une fois encore, Nicolas Sarkozy s'est dans le même temps engagé à ce qu'"une fois la confiance rétablie, la France ne laissera pas cette situation sans conséquence. Les coupables seront sanctionnés." Source Challenges

Comme nous l'expliquions dans notre article précédent, ces fonds n'existant pas, il va falloir soit avoir recours à l'emprunt ou comme le disait Eric WOERTH dans l'émission Riposte, faire fonctionner la planche à billets.

Dans cette tourmente, une nouvelle fera plaisir à tous les français : "La présidence de la République voit ainsi son enveloppe budgétaire 2009 augmenter de 11,4% pour atteindre 112,3 millions d'euros. On rappelle qu'en 2008, cette enveloppe est déjà passée de 32,3 à 100,8 millions ...

Le budget 2009 de Assemblée nationale progresse de 3,8% (554,2 millions) et celui du Sénat de 1,4% (332,2 millions). Les crédits du Conseil constitutionnel passent de 7,7 à 12,5 millions, soit une hausse de 60,7%." Source Actuchômage du 03 Octobre 2008

Mais puisqu'on vous le disait avant l'élection de 2007 : ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE ... dommage qu'une majorité de français ait trouvé ce slogan ... sympathique.

Crédit et copyright montage
Le blog du CHI

DSK : 1.400 milliards de pertes ... mais il en reste encore ...

C'est le Nouvel Obs qui nous l'apprend : "Le gouvernement, réuni en conseil des ministre exceptionnel lundi après-midi, devrait s'engager à apporter la garantie de l'Etat à un plan de plusieurs centaines de milliards d'euros destiné à faciliter le financement du système bancaire et renouveler la promesse de se porter au capital des établissements en difficulté.

Nicolas Sarkozy devrait détailler cet après midi les mesures adoptées dans le cadre d'un projet de loi finances rectificative au budget 2008. Selon le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale Gilles Carrez, le texte loi permettra à l'Etat d'apporter sa garantie à un organisme "qui va lever des fonds sur le marché" au profit du système bancaire. " ... / ...

Selon "Le Monde" daté de mardi dernier, qui ne cite pas de source, le gouvernement pourrait annoncer que la garantie de l'Etat s'élèvera en France à 300 milliards d'euros ... / ... Source Nouvel Obs


Au fait, savez-vous comment l'Etat français est venu au secours de de DEXIA ?

Evoquant le milliard d'Euros investi par l'Etat dans la banque et les 2 MdsE apportés par la Caisse des Dépôts et Consignation, Eric Woerth a expliqué qu'en contrepartie, l'État français obtiendra "des actifs de Dexia". Le Ministre a expliqué que le milliard d'Euros investi par l'Etat "vient de l'emprunt"... "L'argent ne vient pas du ciel. Ce n'est pas le Saint Esprit !" s'est-il exclamé.

Concrètement, pour la gestion des futurs actifs de Dexia, l'Etat français a créé une société dénommée : Société de Prise de Participation de l'État. Elle "va emprunter sur le marché 1 MdE. Elle va acheter des titres avec ce Milliard d'Euros de Dexia, et donc entrer dans le capital de Dexia. Elle aura dans son bilan, à la fois un emprunt pour 1 MdE, et à la fois une contre-valeur qui seront des titres"

Sauver une banque en empruntant soi même, du jamais vu !!!

Heureusement que nous avons l'UMP pour proposer des mesures à destination des plus modestes

Edouard Balladur, 79 ans, à défendu l'idée d'un moratoire sur la réforme de France Télévisions prévue pour 2009. Autrement dit, il proposerait de repousser la suppression de la publicité après 20 heures sur les antennes de la télévision publique. Cette mesure permettrait à l'Etat de récupérer 450 millions d'euros qui auraient dû être versés à France Télévisions en compensation. 450 millions qui pourraient financer le RSA au lieu de la taxe prévue sur les revenus du patrimoine .... Source JDD

Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour faire plaisir à son électorat ?

En réponse à toutes les idées de "génie" de nos actuels dirigeants, ce matin sur Europe1 DSK le patron du FMI déclarait : " Aujourd'hui, notre estimation est un peu plus élevée : elle est autour de 1.400 milliards... Beaucoup de ces pertes ont déjà été révélées. Mais il en reste encore ! Source Europe1

Mais n'ayez aucune inquiétude, Xavier Bertrand veille : " L'heure est au réalisme et pas au catastrophisme. Oui, cette crise financière aura des conséquences sur l'emploi, sur la croissance et sur le pouvoir d'achat. Mais le rôle d'un politique, c'est l'action plus que la prévision. Cela veut dire qu'il faut anticiper. Quand on décide la fusion Unedic-Anpe, les offres raisonnables d'emploi, le RSA, on joue un rôle d'anticipation et d'amortisseur " Source La Provence

On ne fera probablement jamais payer les responsables des quelques 1.400 milliards envolés mais ... Les chômeurs ou précaires vont savoir de quel bois le gouvernement se chauffe ... Non mais !!!


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L'ami Root73