21 octobre 2005

"Le monde comme je le vois"

Petit sujet pour les sections philosophies au prochain Bac : « Peux-t-on envisager de se présenter à l’élection suprême après avoir déclaré : « je tire les conséquences de mon échec et je me retire définitivement de la politique »

A priori la réponse même argumentée devrait être : Non

C’est ce que la très grande majorité des français avait cru entendre à l’issue du premier tour de la présidentielle de 2002 et c’était la première fois en France qu’un homme politique quittait la scène avec panache.

Lionel Jospin laissait ce jour là un parti en déroute et ouvrait la guerre de succession que nous connaissons aujourd’hui au Parti Socialiste.

Ayant comme beaucoup de français lu « les bonnes feuilles » présentées par le Nouvel Obs, on finit par se demander si le panache n’était une surchauffe d’ego ?

Extraits : « on ne saurait toucher aux profits, imposer davantage le capital, limiter les salaires extravagants" de cette "nouvelle aristocratie", déplore-t-il. "Patrons et managers, loin de s'appliquer à eux-mêmes la culture du risque qu'ils professent, construisent à leur propre profit des mécanismes hautement protecteurs (ces fameux golden parachutes) »

Alors Lionel, pourquoi es tu parti puisque tu avais des idées ?

Pourquoi laisse tu plusieurs de tes anciens fidèles entretenir la mythe du retour ?

Malheureusement pour toi Lionel, les français n’avaient pas besoin de toi pour se qualifier au mondial 2006. Aujourd’hui ceux qui n’auraient jamais voté pour toi mettent en avant tes écrits pour mieux fustiger la gauche et ceux qui t’avaient suivi hésitent entre rancune et abattement.

Laisse nous croire encore un peu au panache et cesse de soutenir les uns pour mieux clouer au pilori les autres. Dans « les bonnes feuilles » tu règles tes comptes avec l’extrême gauche qui serait responsable de ton éviction au premier tour de 2002 mais tu oublie de parler de ta campagne calamiteuse.

A bientôt Lionel mais pas dans ce rôle !!!

19 octobre 2005

Histoire de "chariot-type"

Qui se souvient encore du lancement du « chariot-type » lancé par notre vibrionnant ministre des finances Thierry BRETON à son arrivée à Bercy ?

Il serait peut être intéressant de se rappeler aux français à quoi ressemble ce « chariot-type »

Il suffit pour cela de se rendre sur le site du ministère des finances, de taper « chariot-type » dans la zone de recherche puis de trouver le lien qui conduit à un communiqué de presse du 25/06/2005 « Thierry BRETON présente les grandes orientations de la politique économique »

Que lit on en bas de ce document ?

« Pour chaque type de foyer, la valeur du chariot-type a baissé depuis février 2005.
Entre février 2005 et juin 2005, la valeur du « chariot-type » moyen pour l'ensemble des
ménages est passée de 100 € à 99,42 €.

Soit une baisse de 0,58 €.

Pour les différents types de ménages, on observe une baisse de 0,27 € pour le « chariot-type» du célibataire, une baisse de 0,77 € pour celui du couple sans enfant, une baisse de 0,74 € pour celui du couple avec 2 enfants et de 0,65 € pour celui du couple avec 3 enfants »

Que s’est-il passé depuis ?

Et là, impossible de trouver d’autres chiffres sur le site du ministère.

Curieux de ce manque d’actualisation, j’ai découvert les informations suivantes après quelques secondes de recherche sur le Web :

Le chariot-type a augmenté en septembre par rapport à juin

28-09 - 18:26:30 Le chariot-type, chargé de mesurer les prix des produits quotidiens pour quatre types de ménages, a augmenté en septembre par rapport à juin, même s'il demeure moins cher qu'en février dernier, selon les chiffres donnés par Bercy lors de la présentation du budget 2006.

Le ministre de l'Economie Thierry BRETON a souligné mercredi lors d'une conférence de presse que "le chariot-type" reste moins cher qu'en février", la valeur du chariot-type de l'ensemble des ménages s'établissant en septembre à 99,81 euros, contre 100 euros huit mois plus tôt.

Cependant, le ticket global de septembre -- regroupant 135 produits de consommation courante -- est cependant supérieur de 39 centimes par rapport à juin dernier, où il était descendu à 99,42 euros.

Entre juin et septembre, la valeur du chariot-type du célibataire a également augmenté de 10 centimes à 49,83 euros. Le chariot-type du couple sans enfant a pris 42 centimes à 104,65 euros, celui du couple avec deux enfants a augmenté de 60 centimes à 129,86 €, tandis que le chariot du couple avec trois enfants et plus s'est apprécié de 68 centimes à 1.434,03 euros.


C’est sans doute un manque de temps qui est responsable de ce retard d’actualisation ?

Pas d’inquiétude puisque le ministre avait déclaré aux français qu’il viendrait leur commenter ces évolutions tous les mois.