Petit sujet pour les sections philosophies au prochain Bac : « Peux-t-on envisager de se présenter à l’élection suprême après avoir déclaré : « je tire les conséquences de mon échec et je me retire définitivement de la politique »
A priori la réponse même argumentée devrait être : Non
C’est ce que la très grande majorité des français avait cru entendre à l’issue du premier tour de la présidentielle de 2002 et c’était la première fois en France qu’un homme politique quittait la scène avec panache.
Lionel Jospin laissait ce jour là un parti en déroute et ouvrait la guerre de succession que nous connaissons aujourd’hui au Parti Socialiste.
Ayant comme beaucoup de français lu « les bonnes feuilles » présentées par le Nouvel Obs, on finit par se demander si le panache n’était une surchauffe d’ego ?
Extraits : « on ne saurait toucher aux profits, imposer davantage le capital, limiter les salaires extravagants" de cette "nouvelle aristocratie", déplore-t-il. "Patrons et managers, loin de s'appliquer à eux-mêmes la culture du risque qu'ils professent, construisent à leur propre profit des mécanismes hautement protecteurs (ces fameux golden parachutes) »
Alors Lionel, pourquoi es tu parti puisque tu avais des idées ?
Pourquoi laisse tu plusieurs de tes anciens fidèles entretenir la mythe du retour ?
Malheureusement pour toi Lionel, les français n’avaient pas besoin de toi pour se qualifier au mondial 2006. Aujourd’hui ceux qui n’auraient jamais voté pour toi mettent en avant tes écrits pour mieux fustiger la gauche et ceux qui t’avaient suivi hésitent entre rancune et abattement.
Laisse nous croire encore un peu au panache et cesse de soutenir les uns pour mieux clouer au pilori les autres. Dans « les bonnes feuilles » tu règles tes comptes avec l’extrême gauche qui serait responsable de ton éviction au premier tour de 2002 mais tu oublie de parler de ta campagne calamiteuse.
A bientôt Lionel mais pas dans ce rôle !!!
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