31 janvier 2009

Le 29 janvier et la démocratie selon Frédéric Lefebvre

"Ce que je retiens ... c'est qu'on a donné l'image d'une démocratie apaisée, les gens ont pu exprimer leurs inquiétudes, leurs revendications et en même temps le pays n'était pas bloqué et finalement je pense que c'est ça la bonne formule", a déclaré M. Lefebvre sur Canal+.

« les Français [veulent] que leurs élus se mobilisent contre la crise plutôt que de manifester dans l'hémicycle... » Après avoir fait mine de reconnaître la légitimité de la mobilisation du 29 janvier, rebaptisée donc « manifestation d'inquiétude » le porte parole du Président se félicite donc d'un mouvement qu'on pourrait presque croire initié par la majorité présidentielle.

Afin de montrer à quel point les média "bolchéviques" ont menti en montrant des photos de manifestants aux slogans hostiles, notre ami LoboFakes en a imaginé une, conforme à l'esprit de Monsieur Lefebvre. Nul doute qu'il sera content.

Juste au passage, si vous n'avez rien de mieux à faire, vous pouvez toujours retrouver l'ensemble des ses inénarrables déclarations sur son site Web

Site Web au sujet duquel il est amusant de rappeler le fait suivant : Le député et porte-parole de l'UMP, pourtant grand défendeur du droit d'auteur et des artistes, a repris sur son blog certaines caricatures publiées notamment par notre confrère PC Inpact, qui emploie les talents du dessinateur Snut.PC INpact s'insurge : "Nous sommes extrêmement surpris d'une telle reprise sans demande d'autorisation préalable", s'indigne ainsi le rédacteur en chef Marc Rees. "Nous avons un contrat spécifique avec Snut, notre caricaturiste que l'on apprécie et que l'on soutient par nos actualités et financièrement" Source Numérama

On peut aussi sourire lorsqu'il écrit sur ce site : "Elu d'une Majorité qui prend tous les risques pour réussir à réformer notre pays, je veux surtout être un élu qui défend les attentes de tous les Français, en plus de l’action que je mène en faveur de nos villes d’Issy-Les-Moulineaux, Vanves et Boulogne-Billancourt"

Sauf que ce monsieur n'est que le suppléant d'André Santini (Depuis le 20 juillet 2007 : député de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine) qui devrait en cas de poursuites complémentaires dans l'affaire Hamon retrouver son siège à l'Assemblée Nationale (pour cause de démission du gouvernement) et donc priver les députés et les français dont tel génie de la communication (voir biographie sur Wikipedia )


Merci qui ?

Montages
LOBOFAKES
Kamizole

30 janvier 2009

Nouveau nom pour l'UMP : Les visiteurs de Slovar les Nouvelles ont choisit

Les français ont l'habitude (et la lassitude) des sondages et enquêtes d'opinions. Il ne se font aucune illusion sur le fait que d'une entreprise à l'autre, on obtient les résultats que l'on souhaite.

Témoin, le sondage réalisé par Opinion Way pour départager Valérie Pécresse et Roger Karoutchi dans la bataille des primaires UMP pour les régionales de 2010

Valérie Pécresse l'utilise d'ailleurs sur un de ses groupes de soutien sur Facebook

Selon un sondage IFOP, réalisé entre les 5 et 7 septembre 2008, Valérie Pécresse est aujourd'hui la seule candidate jugée capable de battre l'actuelle Président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon. Ce sondage précise que 59 % des Franciliens souhaiteraient la victoire de l'actuel ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Réaction de Roger Karoutchi qui hurle à la manipulation (ça existerait donc ?) et en appelle à la commission de contrôle des sondages. Les deux postulants interviewés par Valeurs Actuelles donnent leur sentiment sur le sujet.

Comment interprétez-vous le récent sondage Opi­nionWay plaçant Va­lérie Pe­cresse en tête ?

Valérie Pe­cres­se : Le seul résultat qui m’intéresse, c’est celui qui montre que la région Île-de-France est au­jourd’hui à notre portée, parce qu’en cote de confiance, il me place devant M. Huchon. Ce son­dage est donc un encouragement fort pour l’UMP et pour ma campagne…

Roger Karoutchi : Je me suis déjà exprimé sur cette question. Trois semaines avant sa publication, un député PS m’en donnait le résultat et il circulait au groupe UMP de l’Assemblée nationale avant même qu’il ne soit réalisé. J’attends avec sérénité la décision de la Commission nationale des sondages que j’ai saisie. Au-delà de cela, les sondages sur deux millions d’électeurs de droite sont loin de la réalité des 70 000 adhérents, qui sont les seuls à voter et qui ne se laisseront pas influencer par de telles méthodes - Source Valeurs Actuelles

En ce qui concerne les mouvements sociaux, l'IFOP n'est pas ne reste

Sondage exclusif IFOP-Contribuables Associés (Dont Laurence Parisot est la Directrice Générale) :

72% des Français sont pour une limitation du droit de grève dans les transports publics, les Français désapprouvent les blocages. Sondage à lire sur Politique Stream

Et CSA Opinion pour le Parisien

69% des Français déclarent «soutenir» ou «avoir de la sympathie» pour la journée de manifestations et de grèves prévue le 29 janvier prochain. C'est ce que révèle une enquête exclusive réalisée par l'institut CSA-Opinion pour le Parisien et Aujourd'hui en France*, à paraître demain dimanche. Parmi les 69% de personnes favorables à cette journée, 91% sont des sympathisants de gauche, 41% de droite. 17% des Français se disent indifférents à l'égard de ce mouvement qui devrait notamment toucher les transports, l'éducation, la Poste. Et 12% se déclarent «opposés» ou «hostiles» (dont 1% de sympathisants de gauche et 38% de droite).

Sondage exclusif le Parisien - Aujourd'hui en France réalisé par téléphone les 21 et 22 janvier 2009 au domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 1007 personnes agées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.

Alors, considérant que tous sont d'une mauvaise fois manifeste, Slovar les Nouvelles a soumis à ses visiteurs un sondage concernant un problème important en cette période crise économique et sociale, à savoir : "Il semblerait que l'UMP veuille changer de nom. Lequel de ceux ci-dessous aurait votre préférence"

Nous vous prions de trouver ci-dessous les propositions et les votes de notre "panel".

Sarko's Band : 36.36%
Godillot's : 40.9%
Chez NICO : 18.18%
Parti du Possible : 0%
Parti d'Ensemble : 4.54%

A noter que la notion de possible ne fait pas partie des références des internautes lorsqu'on évoque l'UMP

Ces résultats nous en sommes certains permettront à Xavier Bertand de doter son mouvement d'un nom plus significatif que l'actuel, car en termes de "populaire" on a fait mieux. Néanmoins, le nouveau Secrétaire général de l'UMP semble satisfait des résultats comme le montre son sourire la photo et ses encouragements : "Surtout continuez ! Ensemble on va - illisible -"

Avertissement : Le sondage réalisé en ligne auprès d'un échantillon sans garantie de représentativité de la population française ni garantie d'âge selon la méthode des quotas de Slovar (c'est à dire aucun)


Photo
Sida Info Service

29 janvier 2009

Solidarité avec Gérard Filoche - La mobilisation continue

Depuis l'appel relayé (entre autre par Slovar les Nouvelles) "Solidarité avec Gérard Filoche Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions", le nombre de messages de solidarité a été impressionnant et de nouveaux soutiens ou messages d'amitié continuent à lui arriver soit directement, soit sur sa page Facebook ou sur le site Démocratie et Socialisme.

Une pétition de solidarité est en ligne depuis le 24 janvier. Nous vous en donnons le texte ci-dessous

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :

- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,

- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.


Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet. Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».



Le dernier en date, c’est Gérard Filoche. L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.

Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !

Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?


Aujourd'hui 29 janvier 2009, il y a 16694 signatures électroniques enregistrées depuis le 24 janvier 2009. La mobilisation surtout en cette journée du 29 janvier ne doit pas se relâcher.

Signez ou faites circuler ce texte pour défendre un de nos meilleurs défenseurs. Si vous voulez signer cette pétition cliquez sur les liens ci-dessous

Le site Web de la pétition

Signer la pétition

Crédit et copyright image
FAUJOUR

Le point sur les manifestations du 29 en France

Partout en France et probablement dans de nombreux pays de l'Union européenne ont attendait de savoir qui de celui qui considérait "qu'aujourd'hui lorsqu'il y avait une grève en France personne ne s'en rendait compte" ou des français (las de subir mauvais coups sur mauvais coups) auraient le dessus. Les invectives des élus UMP n'auront servit à rien. C'est le plus grand mouvement de grèves et manifestations depuis ces 20 dernières années et en toute certitude depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en mai 2007.

La mobilisation et la grogne qui va s'ensuivre montrent a quel point, les promesses de pouvoir d'achat et d'heures supplémentaires sont reléguées aux souvenirs des programmes électoraux. De travailler plus pour gagner plus on est passé à délocalisons plus et au chômage partiel ou chômage tout court. Les banques et institutions financières se renflouent tranquillement et envisagent de servir des dividendes à leurs actionnaires. On diminue les effectifs de la fonction publique en envisageant de recruter des précaires (afin de sauver le RSA non financé correctement) et le MEDEF demande de nouvelles baisses de garanties pour les chômeurs tout en menaçant de refuser de signer le renouvellement des retraits complémentaires.

La France et ses richesses appartiennent à TOUS les français et il est inadmissible qu'une petite partie de ce pays se les accapare en décidant de mutualiser les pertes dont elle est responsable lorsque c'est nécessaire. La démocratie ce n'est pas simplement gouverner pour le bonheur de quelques uns, c'est écouter et aider tous ceux qui par leur travail ont fait de ce pays l'un des plus riches du monde. Oui Monsieur le Président, gouverner ce n'est pas simplement se prendre pour le Roi du monde et d'Europe réunis.

Quant aux mouvements et manifestations de ce jour

Le magazine Challenge

La mobilisation est forte, bien sûr, dans les transports. Conformément aux prévisions, le trafic est réduit à la SNCF (où 41% des agents sont en grève selon la CGT-cheminots et 36,7% selon la direction), avec 60% des TGV, plus de 40% des RER et des Transilien et 30% des Corail. A la RATP (48% de grévistes chez les conducteurs du métro et 97% chez ceux des RER A et B, selon la CGT), le trafic est meilleur que prévu, notamment avec 75% de métros. Côté aéroports, 35% des vols ont été annulés préventivement à Orly (ce qui occasionne des retards de 1 heure en moyenne, à cause en plus d'un brouillard) et 12% l'étaient à Roissy (une demi-heure de retard). 15% des contrôleurs aériens étaient en grève. Des préavis de grève ont également été déposés dans les réseaux d'au moins 77 villes. Ainsi, quelque 32% des salariés des réseaux de transports urbains de province étaient en grève jeudi matin, sur un effectif total de 43.000 salariés dans la branche, selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP).

Grosse mobilisation dans l'Education nationale

L'Education nationale est également mobilisée avec, selon le ministère de l'Education, 35% de ses personnels en grève, dont 37% des enseignants (47,92% des enseignants du primaire et 28,03% des enseignants du secondaire). Les syndicats ont annoncé pour leur part 67,5% de grévistes en primaire et "pratiquement 60%" dans le secondaire.
Des mouvements importants ont aussi lieu dans la Fonction publique (23,5% de grévistes, selon le ministère), dans l'audiovisuel public (autour de 30% de grévistes selon la direction, les JT de France 2 et de France 3 de la mi-journée étant perturbés, comme l'antenne de France Inter, France Info ou France Culture), chez France Télécom (26% de grévistes selon la direction et 42% selon Sud mais pas d'impact sur le réseau, contre 19,92% lors de la dernière grève du 22 mai 2008 sur les retraites), à La Poste (25% de grévistes selon la direction et plus de 40% selon les syndicats, contre 9% en mai dernier), chez EDF (23% de grévistes en fin de matinée, contre 13,6% en mai dernier), dans la justice…

Débrayages dans le secteur privé

Les syndicats prédisaient également un nombre significatif de débrayages dans le secteur privé, traditionnellement moins affecté. Dans un des secteurs les plus touchés par la crise, les banques, cinq syndicats ont appelé les salariés et les retraités à participer à la mobilisation: la direction du Crédit Lyonnais (LCL) a annoncé que 16% de ses salariés étaient en grève. De même, les salariés de Renault (où on comptait 10% de grévistes) et de PSA étaient également invités à se joindre au mouvement.

A Paris, une manifestation est partie de la place de la Bastille vers 14 heures. Des cortèges fournis défilaient dans la matinée en province: entre 20.000 et 300.000 manifestants à Marseille, 34.000 à 80.000 à Bordeaux, 25.000 à 40.000 personnes à Lyon, 15.000 à 50.000 personnes au Mans, 6.000 à Brest, 10.000 à Quimper... La précédente journée syndicale unitaire, le 22 mai 2008, pour les retraites, avait rassemblé de 300.000 à 700.000 manifestants (selon la police ou les organisateurs). On en comptait 1 à 2 millions en 2003 (retraites) et 1995 (Sécurité sociale).

Du côté des syndicats on pose clairement le jeu

PARIS (AFP) — Les dirigeants syndicaux ont souligné, au départ de la manifestation parisienne, l'importance des cortèges jeudi en France qui avaient déjà rassemblé vers 14H00 "un million de personnes" selon Bernard Thibault (CGT), et sont "les plus grandes" depuis 20 ans pour François Chérèque. Tous deux étaient en tête du cortège parisien, qui a démarré à 14H20 place de la Bastille en direction de l'Opéra.

M. Thibault a évalué à "un million de personnes" les participants aux manifestations depuis jeudi matin en France, soit le tiers des cortèges prévus sur toute la journée. Il y a "déjà un million de manifestants avec une participation que nous estimons de l'ordre de la pointe de la mobilisation du CPE (contrat première embauche en 2006), à cette différence qu'il y a beaucoup moins de jeunes et beaucoup plus de salariés du privé", a déclaré M. Thibault en demandant à l'exécutif "une prise de conscience nouvelle" et "une réévaluation des mesures". Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a aussi jugé que "quand il y a une telle mobilisation, le gouvernement serait irresponsable s'il ne répondait pas".

Il faut qu'il réponde. Car les problèmes restent à régler puisque bien que les chiffres officiels du chômage ne soient pas publiés (comme prévu) aujourd'hui, on constate que :

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE a fait un bond de 3,2% (+64.000 personnes) en novembre 2008 par rapport à octobre, pour s'établir à 2.068.500 personnes.

Avec cette hausse du chômage pour le septième mois consécutif, le nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE est pour la première fois supérieur à ce qu'il était lorsque Nicolas Sarkozy a été élu président de la République en mai 2007. Le gouvernement s'est fixé pour objectif de ramener le taux de chômage à 5% en 2012, contre 7,3% au au troisième trimestre 2008. Mais la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a reconnu qu'il ne serait probablement pas atteint en raison d'"une croissance considérablement affaiblie". La Commission européenne table quant à elle sur un taux de chômage qui exploserait sous l'impact de la crise à 9,8% fin 2009 et 10,6% en 2010. D'après l'Insee, l'économie française aurait détruit 97.700 emplois au second semestre 2008, puis 169.000 au premier semestre 2009. Source Les Echos

Pris dans la tourmente François FILLON essaye de donner des gages de bien faible intensité en inventant des projets dont le financement n'est pas indiqué (caisses vides ou pas ?)

PARIS, 29 janvier (Reuters) - Le Premier ministre François Fillon dévoilera lundi un ensemble de 1.000 projets financés par des capitaux publics dans le cadre du plan de relance de 26 milliards d'euros du gouvernement, annonce Patrick Devedjian, le ministre chargé de la mise en oeuvre de ce plan. Dans une interview à paraître samedi dans Le Figaro Magazine, il déclare que ces projets, qui seront présentés à Lyon à l'occasion d'un CIADT (Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire) "ne sont qu'un début".

"Ils vont faire des petits et beaucoup d'autres vont éclore tout au long de l'année", dit Patrick Devedjian. Il souligne que les projets sélectionnés, qui concernent pour l'essentiel les secteurs du logement, de la rénovation et des infrastructures, répondent à des critères très précis, le premier étant que leurs travaux démarrent impérativement en 2009. Pour le ministre, l'emploi doit être le premier effet du plan de relance qui, selon le gouvernement, doit générer 0,6 point de croissance supplémentaire du produit intérieur brut (PIB).

Et vous pensez qu'on va vous croire !!!!! En ce qui nous concerne, nous ne demandons pas l'aumône ou d'hypothétiques projets, mais une plus juste répartition des richesses de ce pays. Sachez Messieurs nos dirigeants qu'à partir d'aujourd'hui, le slogan "Ensemble tout est possible" a changé de camps ...


Crédit montage
Tropic@lBoy

28 janvier 2009

Slovar vous propose les indications et outils indispensables pour un 29 janvier 2009 réussi

Nous pensons très raisonnablement qu'il n'y a pas un seul internaute qui puisse douter de la détermination de Slovar les Nouvelles à contribuer à la réussite de la journée de demain.

Un certain nombre d'internautes nous ont demandé où se procurer de l'information sur les manifestations et des outils militants.

Nos amis du quotidien Le Monde et de SINE Hebdo vont nous aider à répondre à ces questions

Un site a été spécialement mis en place pour l'occasion : 29janvier2009.fr. Animé par des membres du Conseil national de la résistance et le Comité de résistance citoyenne, il répertorie les lieux des manifestations et les appels à la grève.

Pratique également pour les manifestants, la CGT a créé une carte (que Slovar vous avait présentée dans son article du 24 janvier) pour répertorier ville par ville, le parcours et les horaires des cortèges.

Cliquez sur la carte
Les syndicats dans leur ensemble ont choisi la vidéo pour appeler à manifester. La CGT et Solidaires ont décidé de se moquer de la désormais célèbre citation de Nicolas Sarkozy : "Quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit."

En ce qui concerne le matériel à afficher pour le défilé, nous remercions Bob SINE de la qualité de son graphisme. Pour obtenir le format manifestant, il vous faudra vous rendre chez votre kiosquier habituel (il faut bien que Bob puisse continuer à faire tourner le journal)

A demain et le plus nombreux possible pour qu'on dise dès le 30 janvier "Aujourd'hui quand il y a une grève en France, le Président s'en aperçoit"

29 janvier 2009, J-1 : Les raisons de la colère et des manifestations

Slovar a abordé le 24 janvier 2009 dans l'article "Le 29 janvier 2009 sera unitaire, solidaire et plein d'espoir" les (repris par notre ami Malakine du Blog Horizon sur le site Marianne2) très nombreuses raisons qui ont poussé l'ensemble des syndicats de salariés à s'unir pour une journée de grèves et de manifestations nationales.

Nous avons aussi évoqué le durcissement du MEDEF dans la négociation en menaçant l'avenir des retraites complémentaires dans l'article "Manifestations du 29, J - 2 : De nouvelles raisons d'être en colère"

On apprend que l'UMP par la bouche de son pitbull habituel Férdéric Lefebvre souhaite enterrer le droit de grève en sanctionnant fianancièrement les grévistes.

Frédéric Lefèvre, a estimé qu’«il faut continuer de modifier la loi» contre les «abus du droit de grève», préconisant des «sanctions financières» ou «pouvant engager la responsabilité personnelle des syndicalistes». «Ce qui fragilise aujourd’hui le droit de grève, c’est l’abus de droit de grève», a estimé le porte-parole Frédéric Lefebvre, lors du point-presse hebdomadaire de l’UMP.

Les sanctions contre «les abus», «comme par exemple mettre en toute impunité les usagers dans des situations inacceptables où ils sont bloqués dans des trains», «cela doit pouvoir aller jusqu’à la sanction le plus grave, c’est-à-dire l’interdiction de responsabilités syndicales», a-t-il déclaré, reprenant une idée déjà avancée la semaine dernière. «On peut parfaitement imaginer des sanctions financières contre des syndicalistes qui génèreraient des dégâts pour la sécurité, ou ayant un coût économique pour la collectivité. Et on peut imaginer que soit engagée leur responsabilité personnelle», a-t-il ajouté. - Source Libération

Il nous semblait pourtant que son grand chef avait déclaré "qu'aujourd'hui en France, lorsqu'il y a une grève plus personne ne s'en rend compte" Néanmoins, le Chef lui se fait plus petit que d'habitude en déclarant : "Dans une démocratie, c'est normal que les gens protestent, c'est normal qu'il y ait des débats," "Je comprends vos difficultés, je comprends les questions de pouvoir d'achat, les cotisations pour les retraites, l'école des gosses (...) mais je dois voir ça avec sang-froid, avec calme, réfléchir, ne pas décider en fonction de ce qui est écrit dans le journal ou de ce que dit celui qui crie le plus fort".

Propos remis en cause par le ministre du Budget Eric Woerth qui a jugé "pas adapté" à la situation le fait de "bloquer le pays". Nous rajouterons : "Et surtout de faire passer le sauveur de la planète pour un pitre" Car après ce mouvement et ceux qui nécessairement vont s'enchaîner, il va être difficile de donner des leçons de maintien à l'ensemble des dirigeants européens et avoir l'ambition de transformer Barack OBAMA en collaborateur.

Avec des dirigeants politiques sourds, il est indispensable de crier fort et à plusieurs. Crier notamment qu'il est inadmissible

- De faire payer à tous les français l'addition de la spéculation financière.
- De laisser les entreprises anticiper la crise par des allégements d'effectifs destinés à maintenir les revenus des actionnaires
- De continuer à injecter des milliards dans le système bancaire sans en prendre le contrôle immédiat.

Il nous semble aussi, utile de rappeler les propositions et revendications des organisation syndicales pour cette journée unitaire.

Propositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA - lundi 5 janvier 2009

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.

Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.

Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.

1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique

De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la rémunération de leurs actionnaires.

C’est intolérable et inadmissible.

Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesures doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés.

Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée.

Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.

La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.

2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités

Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.

Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.

Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux

3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.

Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques d’interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci doivent viser à la fois :

Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.

Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux usuraires.

Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire

Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures, d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l’éducation et la formation.

Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés au Grenelle de l’Environnement.

Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisation des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.

4 – Préserver et améliorer les garanties collectives

Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public, passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :

- abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail
- retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
- respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la réglementation du travail.
- face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social

5 – Réglementer la sphère financière internationale

Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union européenne doit être au premier plan pour l’exiger.

Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au développement doit être maintenue et améliorée. C’est ce que demande le mouvement syndical international

Bon anniversaire Président, pour le reste ça commence demain matin


Crédits montage avec leur aimable autorisation
Le Placide
Sarkoshow
Karine

27 janvier 2009

L'UMP donneuse de leçons budgétaires ... fait la quête

Premier mouvement politique français par le nombre d'élu et ayant à ce titre reçu le plus gros de l'argent public destiné aux partis et formations politiques, l'UMP, (dont le trésorier fut pendant la campagne de Nicolas Sarkozy ce bon monsieur WOERTH) a tellement dépensé d'argent qu'il leur est nécessaire de faire la quête comme n'importe quelle ONG ou association caritative.

Vous trouverez ci-dessous l'image d'un document envoyé ce jour par mail et signé du nouveau patron de l'UMP et qui fait appel à la générosité du public.

Texte du document

Chers amis

Le bureau politique de l'UMP vient de m'élire Secrétaire Général de notre mouvement populaire

Cette responsabilité, je veux la porter avec une triple ambition : mettre notre mouvement au coeur du débat, soutenir l'action du gouvernement et préparer les prochaines échéances électorales.

Si nous voulons conquérir nos régions en 2010, si nous voulons faire avancer la réforme, nous devons renforcer notre action et renouer le dialogue avec les français.

Soyez-en certains, j'y consacrerai tout mon temps. Et je sais que vous partagez aussi ce projet. Vous pouvez nous y aider, en donnant à notre mouvement populaire les moyens de réaliser ses ambitions.

En faisant un don à notre mouvement, vous allez, en effet, nous permettre d'organiser de nouvelles campagnes pour amplifier le débat, relayer nos idées auprès des française et répondre aux attaques de nos adversaires.

C'est aujourd'hui qu'il faut préparer les succès de demain. Avec votre aide, nous pouvons faire gagner le changement de notre pays.

Merci de votre soutien

Xavier Bertarnd
Secrétaire Général de l'UMP

Syndrome des caisses vides ou réalité ?

Sans aucun complexe, le mouvement explique à quoi servira votre argent : Financer des actions

Aidez-nous à financer cette action ! Le changement, résolument A l’heure où la crise financière se transforme en crise économique en France, en Europe et dans le reste du monde, les Français attendent des réponses rapides et à la hauteur des enjeux.

La majorité est mobilisée autour de Nicolas Sarkozy et du Gouvernement, pour défendre et expliquer les mesures sans précédent mises en oeuvre aujourd’hui, parce qu’elles sont celles dont l’économie française, ses salariés et ses entreprises ont besoin. l’UMP entend aller plus loin en formulant des propositions concrètes pour un réel changement des règles du jeu en France et en Europe.
En contribuant à notre action, vous allez nous permettre d’amplifier notre action, de relayer notre message auprès de nos compatriotes, de faire avancer nos idées, de faire gagner la France.

Merci de votre soutien.

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Le formidable mouvement de réforme lancé en 2007 par le Président de la République et le gouvernement continue et s’accélère. Pour faire avancer la France, nous devons maintenir le cap du changement. Mais nous devons aussi informer les Français sur la réalité des engagements tenus et l’ampleur du mouvement de réforme.

C’est pour cela que nous avons lancé plusieurs projets pour engager le débat avec les Français : Tableau de bord de suivi des engagements, Controverses, Réformes Hebdo, Agit Pop, autant d’outils pour encourager le changement et proposer des solutions pour faire face au contexte mondial difficile.
Vous pouvez nous aider à amplifier le débat. Votre contribution, quel que soit son montant, nous permettra de présenter un bilan régulier de l action du gouvernement et de débattre avec l ensemble des Français. Vous pouvez nous aider à amplifier le débat. Votre contribution, quel que soit son montant, nous permettra de présenter un bilan régulier de la réforme, de l’expliquer, et de convaincre nos compatriotes.

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Mouvement politique d'action l'UMP explique clairement comment il va résoudre, grâce à votre argent, les crises économiques, sociales

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En gros une partie de l'argent ira à des campagnes de communication qui feront vivre les agences copines. Le reste ira aux salaires ou indemnités des permanents, aux réceptions, déplacements et autres "sucreries"

Il faut tout de même savoir qu'au titre de l'exercice 2006, L'UMP a touché plus de 53 000 000 d'€.- Source CNCCFP

On ne connait pas semble t-il les sommes versées au titre de 2007 mais on peut imaginer compte tenu des résultats électoraux du mouvement que le montant ne devait pas être inférieur à celui de 2006. Ce qui laisserait entendre que le parti politique majoritaire aurait utilisé la majeure partie de ces sommes colossales.


N'oublions pas que le congrès d’investiture de Nicolas Sarkozy, porte de Versailles, à Paris, avait coûté la bagatelle de 3,5 millions d’euros, soit près d’un quart des dépenses autorisées alors pour le premier tour.- Source Marianne

Dans ces conditions, tendre la sébille est assez scandaleux et même outrageant pour ceux qui vivent la crise à plein temps et ceux qui la voient arriver à grands pas.

Le nouveau chef de l'UMP, Xavier Bertrand à pourtant de grandes ambitions (avec votre argent)

Quelles sont vos ambitions pour l'UMP ?

Il faut une nouvelle étape. Notre défi est d'en faire un des partis les plus modernes d'Europe et de jouer collectif.


Cela veut dire que le secrétaire général aura moins de pouvoir ?
Imaginer qu'on veuille organiser autour de moi des contre-pouvoirs ou des résistances, c'est du fantasme. Je sais ce que le président de la République souhaite. J'entends déjà que l'UMP serait une mission impossible ... Plus on me dit cela, plus je suis déterminé ... / ...

En ces temps de crise, êtes-vous choqué que des entreprises redistribuent des dividendes après avoir empoché les aides de l'Etat ?


Oui ! Il faut un capitalisme éthique. Si certains ne le comprennent pas, l'Etat agira. Je crois beaucoup à la vertu législative... C'est comme pour la rémunération des dirigeants : Laurence Parisot a pris des positions courageuses. C'est bien, mais l'application dans chaque entreprise, c'est mieux ! On ne peut pas, dans une crise financière qui a failli tout emporter en deux jours, recommencer comme avan
t - Source Vie Publique

Belle insouciance et forte sérénité. Et surtout belle leçon de gestion financière. Car, de deux choses l'une, soit l'UMP est exsangue financièrement et les français se doivent de leur demander comment on peut gérer un pays sans savoir comment tenir son budget. Soit l'UMP préfère garder son trésor de guerre pour les prochaines élections et vivre sur les dons publics, ce qui ne serait pas moins ... méprisable.

Mais en bon élève du Président de la République, Xavier Bertrand sait bien que "Tout est possible"


Sources
UMP


Manifestations du 29, J - 2 : De nouvelles raisons d'être en colère

En même temps que les syndicats de salariés fourbissent leurs armes pour la journée de jeudi, Aujourd'hui s'ouvre une négociation tendue entre les partenaires sociaux sur l'avenir des régimes de retraites complémentaires. .

En ce qui concerne les manifestations et mouvements de grèves

Dans le public comme dans le privé, les syndicats appellent à de nombreux arrêts de travail et des cortèges défileront dans tous les départements.

Seront, notamment, en grève :

- SNCF
- RATP
- Education nationale
- Audiovisuel public,
- La Poste,
- France Télécom
- Aéroports
- Justice

Les huit organisations à l'origine de cette mobilisation (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) estiment, dans une déclaration commune, que "surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations" ainsi qu'une "politique de relance économique".

Elles demandent que toutes les mesures de baisse d'activité, comme le chômage partiel, soient "négociées" et que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées à la préservation de l'emploi et des salaires. Elles réclament aussi l'abrogation des lois remettant en cause les 35 heures et le retrait définitif de la réforme sur l'ouverture des commerces le dimanche.

Le Medef a décidé de durcir le ton, notamment, suite au rejet par tous les syndicats à l'exception de la CFDT de la future convention de l'Assurance Chômage et cherche à mettre de l'huile sur le feu en menaçant l'avenir des retraites complémentaires.

"Les syndicats de salariés pénalisent les chômeurs", a accusé vendredi la présidente du Medef, Laurence Parisot, après qu'une majorité de trois syndicats sur cinq (CGT, FO, CFE-CGC) a annoncé vouloir bloquer le projet de nouvelle couverture chômage rédigé avant Noël. "On a vraiment le sentiment aujourd'hui que les syndicats de salariés pénalisent les chômeurs", a déclaré Mme Parisot sur LCI. "Est-ce qu'il n'y a pas des arrière-pensées, des considérations tactiques, on peut légitimement se poser la question", s'est-elle demandé.

Interrogée sur une réouverture des négociations avec ces derniers, Mme Parisot s'est montrée moins catégorique que précédemment : "aujourd'hui la question ne se pose pas ainsi", a-t-elle dit, renvoyant la balle dans le camp du syndicat CFE-CGC et se disant "par nature plutôt optimiste".

En novembre, une progression record du nombre d'inscrits (+64.000) a sanctionné la chute brutale de l'intérim et l'explosion des licenciements. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie 1, baromètre de référence, s'était établi à 2.068.500, soit 161.400 de plus qu'un an auparavant. Hasard du calendrier, le nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE fin décembre 2008 sera rendu public jeudi. Il devrait confirmer la tendance à la hausse, alors que les règles d'indemnisation pour les deux ans qui viennent restent encore incertaines compte tenu des vicissitudes du projet de convention d'assurance-chômage.

Quelles seront les réactions des syndicats et du patronat lors de la négociation d'aujourd'hui pour relancer la négociation sur l'avenir des régimes complémentaires de retraite ? Le sujet de la négociation porte sur l'avenir de l'AGFF , une structure qui finance les pensions complémentaires versées aux salariés en plus de leur retraite de base entre 60 et 65 ans.

Le Medef, déçu que l'âge légal de la retraite n'ait pas été reculé en 2008, avait menacé début décembre de ne pas reconduire l'AGFF, provoquant la colère des syndicats et l'inquiétude de nombreux salariés. L'organisation patronale a depuis nuancé ses propos, mais souhaite tout de même relancer le débat sur l'âge légal.

Une bonne raison de plus d'être nombreux et en colère le 29 janvier ...


AFP
AFP
Miroir social

Crédit montage
Sarkoshow

26 janvier 2009

Crise économique : Soyez astucieux, devenez copropriétaire du Pôle Nord pour 19,99 €

Le saviez-vous ?

En l'état actuel du droit international, aucun pays ne possède le Pôle nord ou la région de l'Océan arctique qui l'environne. Les cinq États entourant la zone, la Russie, les États-Unis (par l'Alaska), le Canada, la Norvège et le Danemark (par le Groenland) voient leur souveraineté limitée par la limite des 200 miles marins (zone économique exclusive)

Par la ratification de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, chaque pays dispose d'une période de 10 ans pour revendiquer l'extension de sa ZEE. De ce fait, la Norvège (qui l'a ratifié en 1996, la Russie (1997), le Canada (2003) et le Danemark (2004) ont mis en œuvre divers projets de revendication sur certains secteurs de l'Arctique qui pourraient relever de leur territoire. Les États-Unis ont signé mais pas encore ratifié le traité, bien que George W. Bush ait incité le Sénat américain à la ratifier le 15 mai 2007 Le 31 octobre 2007, la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain a renvoyé le texte au Sénat pour ratification - Source Wikipedia

Ce pôle qui est tout à fait exploitable concentre de nombreuses richesses qui devraient si un plusieurs pays s'en emparaient être mis à sac comme le reste de la planète.

Un internaute écrivait sur un blog Mediapart en septembre 2008

Avec cette revendication (qu'elle soit russe, canadienne ou américaine, peut-importe) j'ai l'impression qu'on me vole un bout de ma Terre. Qu'une partie de ce qui n'était à personne, et donc à tout le monde, s'apprête à partir. J'ai mal à ma Terre. La perspective de voir cet espace utilisé à des fins purement commerciales m'effraie encore plus. Ici plus qu'ailleurs l'exploitation du sol apparaît comme une saignée. C'est comme si une bande de marchands me disait : "Nulle part tu n'es à l'abri, je peux prendre ce que je veux et le vendre à qui je souhaite. Je peux te déposséder de ton ADN, de ta planète... de tes rêves."

Alors, au nom de l'humanité, je revendique le Pôle Nord!

Je le revendique pour ne rien en faire. Je le revendique pour ne surtout pas l'exploiter. Je le revendique pour le laisser à la glace, aux ours ou aux pingouins. Je le revendique pour qu'il n'appartienne à personne, puisque je ne suis personne. Je le revendique pour qu'il soit vraiment à tout le monde. Je le revendique pour qu'au moins un bout de la planète ne soit pas une usine. Je le revendique pour que mes enfants sachent que j'ai essayé de faire quelque chose de plus qu'éteindre la lumière en partant. Je le revendique pour continuer à rêver un petit peu. Je le revendique pour le léguer à ma petite soeur, pour qu'elle le lègue à son ours en peluche. Je le revendique car tout le monde sait que je ne l'aurai pas et que c'est le seul moyen de ne pas le détruire.

Faites comme moi! Revendiquez le Pôle Nord! Envoyez des messages aux agences internationales de l'environnement, aux associations, aux partis politiques, à tous ceux qui ne possèdent pas encore un bout de Pôle Nord. Rajoutez des raisons de le revendiquer. Si nous avons chacun un bout d'Arctique, aucun de nous ne pourra rien en faire et c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire avec.

Nous répondrons (avec un peu de retard) à cet internaute que c'est déjà fait en ce qui concerne Harald van Reenen. Celui-ci semble t-il est le premier particulier à voir placé une revendication officielle sur le Pôle Nord.

Harald van Reenen, mais qui c'est ?

Les seules informations disponibles sur le Net indiquent qu'il est le premier citoyen à avoir déposé une revendication sur le Pôle-Nord et ses richesses, en notre nom à tous via la Giantclaim

Giantclaim, Késako ?

Giantclaim ™ vend des revendications de propriété vers le pôle Nord et ses réserves d'énergie, sur la base d'une unique revendication faite par la première personne qui l'a fait, Harald van Reenen. Sous le nom de International People's Claim il vous propose de vous joindre à lui et de devenir "co-propriétaire" du pôle Nord. Le titre de copropriété se présente sous la forme d'une part d'entreprise. Giantclaim ™ est la seule entreprise au monde qui a le droit de vendre des créances sur M. V Reenen son nom. Votre nom sera ajouté à la revendication pour le pôle Nord dans la base de données.

Rejoignez la Russie, les Etats-Unis, et les autres nations polaires, et et faites valoir votre votre propre revendication sur le Pôle Nord.

Un site Web en français propose l'opération suivante : Le paquet 'Pôle-Nord' : un cadeau idéal ! Personne n'est encore propriétaire du Pôle-Nord. A ce jour cinq pays revendiquent le Pôle. Se rajoute désormais une 6ème revendication, la vôtre!

Devenir copropriétaire du Pôle-Nord?

Les Etats-Unis, la Russie, Canada, Danemark et Norvège se disputent le Pôle-Nord, parce qu'il y aurait d'énormes gisements de pétrole et de gaz naturel sous la calotte glacière.
Pour l'instant personne n'en est propriétaire, mais en achetant un coffret cadeau 'Pôle Nord' vous devenez copropriétaire du claim.

Que contient ce paquet cadeau, unique en son genre:

Un certificat de revendication personnalisé avec votre nom imprimé sur un papier de qualité , des documents expliquant votre revendication du Pôle-Nord et des données scientifiques.

Vous devenez copropriétaire par l'achat d'un Paquet 'Pôle Nord'.

La chance de gagner contre de grandes puissances n'est pas grande, mais la revendication est légitime. Et vous devenez copropriétaire d'énormes gisements de pétrole et de gaz.
Un cadeau par excellence, personnalisé et unique par son originalité.

Vos droits en étant propriétaire :

Vous ne désirez pas que le Pôle soit victime de forage arbitraires et nocifs ! A vous de décidez! Tous les certificats permettent aux copropriétaires de décider sur le sort du Pôle-Nord : Forer ou laisser la calotte glaciaire vierge de toute activité humaine? L'avenir du Pôle-Nord est entre vos mains!

Crise économique oblige, vous pouvez choisir le montant (et le modèle) de votre titre de copropriété

Version économique : € 19,99
Version artistique prestige : € 29,99
Version Artistique De Luxe : € 64,99
Version artistique Prestige : € 99,99

En ces temps de caisses vides et de pouvoir d'achat moribond, avouez que s'offrir une partie du pôle Nord à un côté chic voir "bling-bling" qui devrait en réjouir plus d'un. On pourrait même penser qu'Eric WOERTH notre grand argentier "désargenté" pourrait bien trouver quelques piécettes pour se lancer dans l'aventure. puisque comme l'indique le site

Des énormes richesses sous-terraines encore inexploitées.

Votre revendication, une fois enregistrée, vous donne droit à une quote-part sur les réserves minérales, gazeuses ou pétrolière situées sous le Pôle-Nord. On ne peut encore rien vous garantir mais votre certificat pourrait un jour prendre une valeur de quelques millions de dollars ! Votre achat sera envoyé par courriel . Cette confirmation ressemblera au certificat original que vous recevrez plus tard par voie postale (le temps de livraison dépendent du choix artistique)

Avez-vous besoin d'une facture ? Pas de problème, la facture accompagnera le cadeau certificat.

Il risquerait néanmoins de déchanter rapidement puisque le site Web indique aussi :

Toutes les données relatives à votre revendication seront transférés et préservées par nos soins dans la base de donnée sur le pôle-nord de 'International People's Claim to the North Pole'. ... / .. On insiste sur le fait qu'il s'agit d'ABORD d'un cadeau.

Dites donc, ça vous rappelle pas un cadeau original promis par un candidat en 2007 ? Mais si, un pouvoir d'achat tellement en hausse qu'en travaillant plus, on aurait pu acheter, tiens, ... le Pôle Nord" ?

Pour conclure, nous attirons l'attention des internautes sur le fait que vous pourrez toujours afficher votre titre de propriété chez vous ou au bureau alors que le pouvoir d'achat de 2007, "vous pouvez vous le tailler en pointe pour fumer plus tard" comme disait Coluche.

Merci qui ?

Source, crédits et photos
Cadeau Pôle Nord


Slovar les Nouvelles vous propose de signer la pétition de soutien à Gérard Filoche

Vous avez été plus de 2000 à venir sur Slovar les Nouvelles pour lire le communiqué de Gérard Filoche concernant sa mise en examen dans le cadre de ses fonctions d'"inspecteur du travail.

Le nombre de message de solidarité a été impressionnant et de nouveaux soutiens ou message d'amitié continuent à lui arriver soit directement, soit sur sa page Facebook ou par notre intermédiaire. Cette mobilisation peut et doit avoir une suite. C'est pourquoi une pétition de solidarité vient d'être mise en ligne. Nous vous en donnons le texte ci-dessous

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :

- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet. Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que «la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail».

Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement. Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir ! Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?

Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.

Le site Web de la pétition

Signer la pétition

Et, n'oubliez pas, le 29 janvier jour de grève et de manifestations nationale, c'est dans 4 jours.