16 janvier 2009

C'est Vendredi et on parle de Slovar

Vendredi l'Hebdo c'est aujourd'hui et l'article de Slovar les Nouvelles "Pôle emploi : faits divers ou affaire de famille ... Sarkozy" est publié en page 4

Extrait de l'article publié sur Slovar les Nouvelles

Chez Slovar, une de nos spécialités est la veille sur le Net. Nous utilisons un certain nombre d’outil de surveillance sur des mots clés ou des noms de sociétés et de personnes. Cette veille nous permet, soit de suivre leur actualité, soit rédiger une revue de presse sur un sujet précis. Nous utilisons entre autre les « alertes GOOGLE »

C’est justement au travers des alertes du 12 janvier 2009 de Google que nous avons trouvé un texte introductif d’un lien que nous vous livrons ci-dessous avec une capture d’écran

... / ... L’information communiquée par Nordenstar est donc bien, en partie, exacte puisque Malakoff Médéric est un des gagnants de l’appel d’offres et, est dirigé par Guillaume Sarkozy, qui en est le Délégué général .../ ... Lire l'intégralité de l'article


Un petit rappel à tous ceux qui nous font l'amitié de lire et de commenter les articles publiés par Slovar les Nouvelles : Ce n'est pas parce que ces gens ont un site Web gratuit qu'il ne faut pas acheter le journal "papier" qui lui est payant, sinon la sanction sera immédiate : Pas de fric plus de journal.

A vous de voir !!!

Vendredi L'Hebdo
http://www.vendredi.info

Attention à toi la crise (3) : L'UMP s'occupe du pouvoir d'achat des français

Vous vous souvenez du Parti du Président du Pouvoir d'achat ? Mais oui, celui dirigé par Patrick Devedjian puis, depuis peu, par notre "gentil" Xavier Bertrand.

Et bien, ce Parti, solidaire avec les français dans la crise, a décidé de profiter de la période annuelle de solde (et du froid) pour proposer d'améliorer le pouvoir d'achat des français, à condition, qu'ils achètent des produits de première nécessité, portant le sigle ou les slogans de l'UMP.

Vous trouverez ci-dessous un extrait de leurs tarifs en cas d'achats groupés




Cliquez sur l'image du tarif pour l'agrandir


Nous attirons votre attention sur les sticks à lèvres qui permettront aux salariés exposés sur les chantiers de se protéger des accidents du travail et sur le "Stylo Marseillaise Logo UMP, rétro-éclairage bleu, joue la Marseillaise (stock limité) 6,00€ "qui devrait faire fureur au pôle emploi auprès des chômeurs qui pourront signer les documents de leur inscription en musique.

Il manque juste à ce catalogue le carnet de tickets ... de rationnement. Mais, cela ne saurait tarder.

Le catalogue complet

Source
UMP http://www.u-m-p.org

Nicolas Sarkozy invente le patrimoine ... à gratter (suite)

Slovar vous a fait part hier du lancement d'un ticket à gratter qui sera créé par la Française des Jeux et dont l'utilité serait de financer le patrimoine national. C'est Christine Albanel qui l'expliquait sur Public Sénat : "L'idée serait d'avoir un jeu à gratter sur le patrimoine" "ça pourrait être : vous gagnez au grattage, vous gagnez au paysage... ça serait peut-être des questions, des choses à gratter sur le patrimoine local"

Nous sommes en mesure,en avant première et en exclusivité de vous montrer ci-dessous le premier prototype réalisé.

Elle est pas belle la vie des français ? Merci qui ?


Crédit image
Remerciements à Lobofakes pour ce super montage

15 janvier 2009

Nicolas Sarkozy invente le patrimoine ... à gratter

Nicolas Sarkozy a promis 100 millions d’euros mardi pour la restauration des monuments historiques. Mais en ces temps de crise, il doit faire appel à la générosité du public plutôt qu’à de nouvelles ponctions fiscales. Christine Albanel a donc planché sur un nouveau jeu de grattage, dont les bénéfices iront garnir le budget du ministère de la Culture.

A l'instar de l'exemple britannique, un nouveau jeu de grattage de la Française des Jeux pourrait financer une partie du budget du patrimoine pour une somme d'environ 25 millions d'euros, a annoncé mercredi la ministre de la Culture Christine Albanel, qui espère le mettre en place "avant l'été". En déplacement mardi à Nîmes, Nicolas Sarkozy avait annoncé une augmentation de 100 millions d'euros par an du budget consacré à la rénovation et l'entretien du patrimoine, le portant ainsi à 400 millions pour 2009.

Interrogée lors de l'émission "Questions d'Info" diffusée sur LCP et France Info, Mme Albanel a confirmé: "On a pas mal travaillé avec le président de la Française des Jeux et l'idée, c'est d'avoir un jeu à gratter sur le patrimoine". Ce jeu, qui "reste à inventer", pourrait devenir une "ressource pérenne" de financement, a évoqué la ministre, rappelant que le plan de relance incluait la culture et prévoyait un "plan cathédrales" tout comme "beaucoup de projets" de rénovation, en particulier dans les "petites communes".

"L'idée serait d'avoir un jeu à gratter sur le patrimoine" "ça pourrait être : vous gagnez au grattage, vous gagnez au paysage... ça serait peut-être des questions, des choses à gratter sur le patrimoine local"

Pour les sceptiques ou ceux qui croient au premier avril permanent, nous proposons de regarder la vidéo des déclarations de Christine Albanel (redirection sur le site de LCP) et vous comprendrez enfin, ce que voulait dire "tout est possible"


A la question de savoir à quelle hauteur ce jeu pourrait contribuer au budget du patrimoine, elle a répondu: "s Je pense que ça serait moins que 50 millions d'euro (...) Je le situerais plutôt à la moitié de ça", soit 25 millions d'euros. "La somme reste à évaluer. Il est très difficile d'anticiper, on est dans une phase de travail", a-t-elle souligné, espérant par ailleurs que le jeu soit lancé "avant l'été".- Source Nouvel Obs

Au fait, avec notre nouveau Ministre du travail, la prochaine étape pour les salariés c'est la feuille de paye à gratter pour savoir si on revient le mois suivant ?

Crédit et copyright photo
20Minutes


Remaniement ministériel : Business en famille et prix Nobel de la traîtrise

Le suspense était vraiment relatif pour ce remaniement gouvernemental dont la seule utilité était de permettre à Xavier Bertand de de devenir le N°1 de l'UMP. On savait déjà qu'il serait remplacé par Brice Hortefeux dont le bilan des expulsions ne saurait présager de ses qualités à trouver des emplois pour les français qui n'en ont pas ou vont le perdre cette année.

Nous vous donnons ci-dessous le communiqué officiel publié sur le site de l'Elysée

Nomination au gouvernement

Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a mis fin aux fonctions de M. Xavier BERTRAND, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité.

Il a nommé :

- M. Brice HORTEFEUX, ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville.
- M. Eric BESSON, ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire.
- Mme Christine BOUTIN, ministre du Logement.
- Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’Économie numérique, auprès du Premier ministre.

La secrétaire d’État chargée de la Solidarité, la secrétaire d’État chargée de la Politique de la ville et la secrétaire d’État chargée de la Famille sont déléguées auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville.

Nota : Nathalie Kosciusko-Morizet - soeur de Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur et directeur du site de vente en ligne PriceMinister.com et président de l'Association française pour le commerce et les services en ligne - hérite donc du poste d'Eric Besson et pérennise semble t-il les habitude du Président qui consistent à gérer l'Etat en famille.

Quant à Eric Besson, il nous prouve qu'on peut boire le calice jusqu'à la lie en conservant le sourire. Quel exemple !!!

Pour le reste, pas de changement puisque "Ensemble tout devient possible", y compris de permettre aux banques d'utiliser l'argent de l'Etat pour rémunérer leurs actionnaires tout en appliquant 50% de baisse sur l'épargne populaire dès le 1er février.

14 janvier 2009

Les amis fakeurs politiques de Slovar sur Public Sénat

Tropic@lboy, Bigoufakes, Karine, Le Vétéran, Sarkoshow, Le Sniper sans oublier LOBOFakes. Voila des sites de créateurs que Slovar les Nouvelles (avec leur autorisation) a plaisir à vous faire découvrir en publiant leurs montages pour illustrer certains de ses articles.

Qui aurait pensé il y a quelques années que la satire politique prendrait une telle ampleur sur le Net ? A tel point qu'on se demande si Nicolas Sarkozy prenait la mesure des ses propos lorsqu'il déclarait : "Je préfère l'excès de caricature à pas de caricature du tout"

Il faut dire qu'il a été pris au mot et que la qualité des montages et leur humour sont aujourd'hui à porté de clic quotidien et de plus en plus corrosifs pour le locataire de l'Elysée. Mais dans le domaine des fakes politiques, il y en a pour tout le monde et se situer à droite ou à gauche ne protège pas de leurs montages qui peuvent varier du drôle au cruel et passant par le pilori.

Qui aurait cru que la première chaîne de télévision qui leur consacrerait une émission serait une des chaînes parlementaire : Public Sénat. Et bien le 12 janvier, l'émission "Parlons Blogs" était consacrée à la satire politique.

Présentation de l'émission : "Sarkozy transformé en rappeur bling-bling, Martine Aubry en Kill Bill et Ségolène en madone : les politiques font leur show sur le web et bien sûr à leur insu... Jeux parodiques, clips satiriques et photomontages, l'aire de jeux des humoristes online est quasi sans limite."

Plusieurs logos de nos amis fakeurs apparaissent dans la présentation et LOBOFakes (salut à toi) a même eu les honneurs d'une interview. Pour ceux qui ne reçoivent pas Public Sénat ou qui ont loupé l'émission, nous vous proposons sa vidéo ci-dessous.



LOBO l'inventeur du catalogue de la Retouche dont nous vous donnons ci-dessous un extrait vidéo des articles en promotion : Sarkobox, Action Man Nico, Action Man Brice et son chien, ...



Hé LOBO, il va falloir sortir les verres!!!

Retrouvez les amis fakeurs de Slovar les Nouvelles sur leurs sites
Tropic@lBoy
Karine - Photos en délire
Le Fakeur Enchaîné (Bigoufakes)
Roots le Sarkoshow
Le Sniper
Le Vétéran
LOBO Fakes

Gérard FILOCHE : "Pour un nouveau contrôle sur les licenciements abusifs et boursiers"

Gérard FILOCHE nous a fait parvenir un article concernant l'idée d'un projet de loi en faveur d’un nouveau contrôle de la puissance publique sur les licenciements abusifs et boursiers. Conformément aux engagements de Slovar les Nouvelles, nous publions son texte dans son intégralité ci-dessous.

La puissance publique et son inspection du travail doivent pouvoir contrôler les licenciements boursiers et abusifs

En 1986, la droite avait supprimé le précédent contrôle de l’administration sur les licenciements qu’elle avait elle-même instauré en 1975 et dont les prémices existaient depuis 1945. L’établissement d’un nouveau mode de contrôle appartenait au programme socialiste de 1997, mais cette promesse n’est pas entrée en vigueur, seule la “LOM”, loi de modernisation sociale a renforcé en janvier 2002 le droit du licenciement (supprimée par François Fillon).

Mais aujourd’hui, en 2009, actionnaires et employeurs abusent scandaleusement de l’effet d’aubaine de la crise du capitalisme financier... Ils sont à l’origine de ladite crise par leurs spéculations boursières et ils veulent, en plus, faire payer cette crise.. aux salariés ! C’est inacceptable.

La gauche doit donc proposer d’instaurer un nouveau type de contrôle administratif pour empêcher tous ces licenciements boursiers et abusifs. Les licenciements de ce type doivent être suspendus en cas de doute manifeste sur le motif, et les éventuels licenciés sans cause réelle et sérieuse resteront dans l’entreprise jusqu’à décision.

Actuellement, le salarié licencié « sans cause réelle et sérieuse » est, même s’il est dans son droit, et malgré un éventuel jugement favorable des Prud’hommes, exclu de l’entreprise en ne bénéficiant que d’indemnités de plus en plus faibles. On a ainsi le cas paradoxal, inacceptable, où celui qui a raison auprès de la justice, mais n’est pas pour autant rétabli dans ses droits. Dans le cas de licenciement abusif, la gauche devra permettre à l’inspection du travail, saisie par un syndicat, de suspendre la procédure dès lors qu’il y a « un doute manifeste » sur le bien fondé juridique du licenciement.

Le salarié restera dans l’entreprise et si l’employeur veut poursuivre la procédure, ce sera à lui de le défendre devant l’administration puis le juge concerné.

La loi de modernisation sociale de janvier 2002 sera rétablie et améliorée de façon à donner d’abord aux syndicats et aux salariés les moyens d’être informés, d’analyser, de contre proposer, de lutter de façon à rétablir leurs droits. Les institutions représentatives du personnel (IRP) doivent voir leurs droits de contrôle effectifs restitués et renforcés.

Mais si le rapport de force construit par les syndicats et les salariés face aux menaces de licenciement ne suffit pas, les syndicats devront pouvoir saisir l’inspection du travail et la puissance publique se doter des moyens juridiques de leur répondre en suspendant effectivement, les délocalisations, externalisations et licenciements boursiers, spéculatifs, sans cause réelle et sérieuse.

Lorsque la spéculation boursière sera la motivation réelle, et non de réelles difficultés économiques, l’inspection du travail pourra rendre la procédure « nulle et de nul effet » en dressant un « constat de carence » dans un délai de huit jours après la fin de toutes les procédures, lorsque “ les licenciements seront évitables” (par exemple en baissant les dividendes des actionnaires), et que « les mesures visant au reclassement seront insuffisantes ». ( A noter que cela existe déjà dans le code du travail, mais dans un délai de huit jours, au début de la procédure, à partir de la première saisine de l’inspection, et non pas quand tout a été examiné par les représentants des salariés : l’actuel délai de 8 jours ne permet rien. Mais si le même délai démarre après la fin des consultations des IRP, avec une possibilité de décision effective, il en sera tout autrement car les syndicats, après avoir joué tout leur rôle, auront le recours de la puissance publique).

Une fois cette suspension réalisée, le dossier sera à nouveau examiné conjointement par les IRP et l’administration du travail avec les employeurs.

Si le comité d’entreprise ou, à défaut, les délégués du personnel, avec leurs syndicats, à la majorité, constatent que l’employeur fait de nouveaux efforts nécessaires pour garder le maximum d’emplois en baissant les dividendes des actionnaires, également en matière de reclassement et d’indemnisation des salariés concernés et qu’il mène une politique active de ré industrialisation du ou des bassins d’emplois touché par la fermeture éventuelle du site, l’autorisation sera finalement accordée.

Si ce n’est pas le cas, la puissance publique pourra exiger des compensations financières, à la fois pour les salariés victimes des licenciements et pour le “pole emploi” (formation, reclassement). Ces indemnités seront dissuasives vis – à - vis des actionnaires : ils y perdront les “marges” qu’ils espéraient préserver ou gagner dans l’opération. (Déjà, dans certains cas, des juges ont imposé trente à quarante mois de salaires par salarié concerné et pareillement, en plus, pour les Assedic, le législateur doit permettre à la puissance publique, elle-même, de se doter de tels moyens de décision dissuasifs). La loi prévoira aussi que des actionnaires et employeurs qui auraient bénéficié d’aides publiques seraient aussi contraints de les restituer lorsque les licenciements seront motivés par la recherche de marges supplémentaires.

Avec la mobilisation syndicale et des IRP, la suspension et le contrôle public puis la taxation massive des délocalisations boursières et des externalisations artificielles est l’arme par excellence contre l’avidité du capital financier : il n’existe aucune raison de les laisser détruire des industries, des emplois, des vies, des régions, des pays, des droits sociaux universels pour le seul triomphe des profits maximum, qu’ils reversent ensuite dans la spéculation boursière catastrophique et sans fin.


Gérard Filoche
Démocratie & Socialisme

13 janvier 2009

Nicolas Sarkozy Président autoproclamé du "Conseil de la création artistique"

Alors que les mélomanes seront déçus d'apprendre que Carla Bruni n’est même pas nominée aux prochaines Victoires de la musique de Février 2009- voir 20Minutes.ch - (Y jouent avec leur santé les mecs !!!), les internautes seront "ravis" d'apprendre que Nicolas Sarkozy a demandé au gouvernement de prévoir l'adoption le plus vite possible de la loi Création et Internet qui doit mettre en place la riposte graduée condamnée au niveau européen.

Que prévoit cette loi ?

La loi prévoit l'instauration de la riposte graduée, qui est un mécanisme couplant des avertissements et une sanction, en l'occurrence de l'accès à Internet en cas de partage non autorisé de musique et de film. La loi instaure une autorité administrative qui sera chargée d'appliquer les sanctions, la détection des contrefacteurs étant réalisée par des sociétés privées payées par les majors.

Le problème est que ce projet de loi est en contradiction avec les orientations juridiques et politiques européennes. Le rapport Gowers rappelle aussi que l’Union européenne s’est saisie de la question, qui est devenue un enjeu européen. Le projet "Création et Internet" paraît contraire à la directive 2001/29/CE sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur dans la société de l’information. Cette directive impose aux Etats membres de créer un régime pour éviter le contournement des mesures techniques de protection. La directive a été transposée en France avec la loi DADVSI : la loi protège ainsi les droits d’auteur numériques ("DRM" : digital rights management) en rendant illégal et en sanctionnant leur contournement. ... / ...

Le 10 avril 2008, à l’initiative de Michel Rocard, le Parlement européen a pris position sur la "riposte graduée". Il a engagé les États membres "à éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet". Ce vote démontre l’absence de consensus sur ces questions, l’illégitimité de la solution française et la nécessité de renvoyer les discussions à un niveau européen, le plus rapidement possible - Source Rue 89

Et annonce la création d'un "Conseil sur la création artistique"

Signe que le mari de Carla Bruni entend saisir la question du piratage à bras le corps, Nicolas Sarkozy a annoncé sans autre précision qu'il allait mettre en place un "Conseil de la création artistique" présidé par le Président de la République. On n'est jamais mieux servi que par soi-même- Source Numérama Mardi 13 Janvier 2009 . On ne sait pour le moment rien de ce Conseil, si ce n'est qu'il sera coanimé par Marin Karmitz, le président des salles de cinéma MK2 (comme quoi dire du bien de la réforme de l'audiovisuel public peut servir)

Et hop, une fonction de plus pour notre omniprésent (c'est pas ses prédécesseurs rois fainéants qui auraient fait ça !!!) Ce joyeux cumul mériterait certainement une petite augmentation de salaire du moins du niveau du budget 2009 de l'Elysée qui, rappelons le voit ainsi son enveloppe budgétaire 2009 augmenter de 11,4% pour atteindre 112,3 millions d'euros.

Petit rappel : En 2008, cette enveloppe est déjà passée de 32,3 à 100,8 millions (Voir le document rédigé par René Dosières "A l'Elysée on ne connaît pas la crise")


Elle est pas belle la vie ?


Crédit montage
Lobo

Pôle emploi : faits divers ou affaire de famille … Sarkozy ?

Chez Slovar, une de nos spécialités est la veille sur le Net. Nous utilisons un certain nombre d’outil de surveillance sur des mots clés ou des noms de sociétés et de personnes. Cette veille nous permet, soit de suivre leur actualité, soit rédiger une revue de presse sur un sujet précis. Nous utilisons entre autre les « alertes GOOGLE »

C’est justement au travers des alertes du 12 janvier 2009 de Google que nous avons trouvé un texte introductif d’un lien que nous vous livrons ci-dessous avec une capture d’écran

Certes, cette information était en provenance d’un site satirique, mais comment résister à l’envie de cliquer sur ce lien. Ce que nous avons fait pour aboutir sur :

Page Inconnue - Il est possible que la page recherchée ait été supprimée, que son nom ait changé ou qu'elle ne soit pas disponible pour le moment. (erreur 404)

Nota : Cette news est toujours affichée sur Google Actualité en tapant la requête « Guillaume Sarkozy »

Qu’à cela ne tienne, nous avons cliqué sur le lien suivant

Afficher tous les articles sur ce sujet

Réponse : Aucun article n'a été trouvé.

Etape suivante :

Recherche par mots clés sur Google : médéric complementaire santé "Pôle Emploi"
Et là, nous avons trouvé une réponse qui semblait correspondre au sujet évoqué par Nordenstar puisque provenant d’une page du site de l’ANPE qui va se fondre avec les ASSEDIC dans le nouveau pôle emploi

ANPE.FR, numéro 1 de l’emploi en ligne - Délibération n°2008-471 ... Cette procédure a abouti à sélectionner l’UMPMF associé à Mederic sur la .... complémentaires versées en application de l’article 2 du présent décret, ... - 43k - www.anpe.fr/qui_sommes_nous ...
En cache - Pages similaires

Nous cliquons. Résultat : Page indisponible
http://www.anpe.fr/qui_sommes_nous/ ... - La page que vous avez demandée n’a pas été trouvée à l’adresse indiquée. Elle n’existe plus ou a été déplacée. Nous vous invitons à consulter le plan du site anpe.fr - Veuillez nous excuser de la gêne occasionnée. L'équipe pole-emploi.fr

Néanmoins, nous n'oublions pas de tester la fonction cache et y trouvons la délibération annoncée dans le résumé de la page citée plus haut.

http://209.85.129.132/search?q=cache:xUMbarkwfWQJ:www.anpe.fr

Que dit cette page ?

Accueil > Qui sommes-nous ? > Connaître l’ANPE >Les bulletins officiels >Les textes parus en 2008 >

Délibération n°2008-471 du 18 décembre 2008 - Avis favorable sur le projet de décret relatif à la protection sociale complémentaire des agents contractuels de droit public de l’institution mentionnée à l’article L 5312-1 du code du travail - BO n°79 du 31 décembre 2008 - Vu le code du travail, notamment ses articles R. 5312-4 à R. 5312-8,

Après en avoir délibéré le 18 décembre 2008, le conseil d’administration :
Article I
Donne un avis favorable sur le projet de décret relatif à la protection sociale complémentaire des agents contractuels de droit public de l’institution mentionnée à l’article L 5312-1 du code du travail.
Article II
Le directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi est chargé de l’exécution de la présente délibération.
Article III
La présente délibération sera publiée au bulletin officiel de l’ANPE.
Le président du conseil d’administration, Dominique Juillot


Rapport au Premier ministre

Le protocole d’accord signé le 17 mars 2008 entre l’Agence Nationale Pour l’Emploi et les organisations syndicales a prévu, à compter du 1er janvier 2009, l’amélioration des garanties apportées aux agents en matière de protection sociale complémentaire. Ce dispositif répond à une demande ancienne et récurrente des organisations syndicales et à une forte attente du personnel pour lequel ces garanties représenteront un avantage social stimulant dans le contexte actuel de la création de Pôle emploi et de fort investissement des agents dans la lutte contre le chômage.

Dans ce cadre, il est prévu d’ajouter aux protections sociales complémentaires précédemment instituées par le décret n°99-528 du 25 juin 1999, de nouvelles garanties obligatoires en matière d’invalidité, d’incapacité de travail, de décès, et de remboursement des frais de santé et de garanties facultatives en matière de dépendance.

Ces nouvelles garanties ont fait l’objet d’un marché passé dans le cadre des règles des marchés publics après modification de l’article R 311-4-20 du code du travail par un décret du 27 mars 2007.

Cette procédure a abouti à sélectionner l’UMPMF (un erreur de frappe a été commise sur ce document puisqu’il s’agit de l’UNPMF ) associé à Mederic sur la prévoyance longue (incapacité, invalidité, décès) avec une participation de 50 % de l’employeur aux cotisations et la mutuelle générale pour le remboursement de frais de soins de santé avec une participation de 60 % de l’établissement. En outre, est instituée une garantie facultative en matière de dépendance, sans participation de l’employeur. Les marchés correspondants sont soumis au visa de Mme le contrôleur général, économique et financier.

Le coût à la charge de l’établissement a été estimé initialement à 20 millions d’euros par an et a été inscrit dans les prévisions budgétaires 2009 du nouvel opérateur.

L’instauration de ces nouvelles garanties doit passer par une modification du décret en Conseil d’Etat du 25 juin 1999 susvisé. Cette modification est nécessaire pour fonder juridiquement le caractère obligatoire de ces garanties et permettre le prélèvement sur le traitement des agents publics des cotisations correspondantes et le versement de la participation financière de l’établissement.

En outre, le présent projet de décret vise à tirer les conséquences de la loi n°2008-126 du 13 février 2008 relative à la réforme de l’organisation du service public de l’emploi qui institue une nouvelle personne morale de droit public en charge du service public de l’emploi.

Tel est l’objet du présent décret que nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation.

Projet de décret n°2008-XXXX du ........................................2008 relatif à la protection sociale complémentaire des agents contractuels de droit public de l’institution mentionnée à l’article L. 5312-1 du code du travail

Pour ceux qui seraient curieux de découvrir l’étendue de la couverture souscrite pourront lire le document de l’UNSA ANPE qui indique avec précision les garanties souscrites et applicables au 1 er janvier 2009

L’information communiquée par Nordenstar est donc bien, en partie, exacte puisque Malakoff Médéric est un des gagnants de l’appel d’offres et, est dirigé par Guillaume Sarkozy, qui en est le Délégué général.

Mais, c’est très certainement un effet du hasard puisque Malakoff Médéric est avant tout un spécialiste des : Retraite complémentaire, assurances collectives, assurances individuelles, assurances intermédiées, action sociale. (voir la présentation du groupe)

Néanmoins, nous nous étonnons que la presse économique soit ou ait été si peu curieuse d’un marché qui représente tout de même 20 millions d’€ par an.

De même, il est étonnant que le groupe Malakoff Médéric soit d’une « pudeur de jeune fille » sur ce sujet alors qu’il communique fort bien toute l’année. Malgré nos recherches, nous n’avons pas trouvé trace d’un communiqué en 2008. Mais, nous ne doutons pas que Malakoff Médéréric nous en donnera l'emplacement.

Mais, après tout, que représentent 20 millions d’€ annuels à côté de des 4,5 milliards de budget qui va permettre de gérer :

- 44 000 agents
- 824 agences pour l'emploi
- 640 antennes Assedic

Le 28 Octobre 2008 à Rethel, Nicolas Sarkozy déclarait : « Quand je parle de sécurité sociale professionnelle, je pense bien évidemment à un service public de l'emploi, capable de proposer rapidement à tout chômeur un travail qui lui correspond ou une formation qui lui permettra d'en retrouver un. C'est pour cela que nous avons créé Pôle Emploi, par la fusion entre l'ANPE et les Assedics. Je viens de visiter une agence de ce nouveau service public de l'emploi. J'y ai rencontré des agents motivés, conscients de leurs responsabilités, dédiés à leur métier. Cela fait plaisir de voir des gens qui ont envie de se battre ! »

Mais avec quels moyens et de quelle façon ? En effet, comme l’explique La Nouvelle République, le challenge est loin d’être gagné.

Une fusion mal préparée

Un avis que partage Jean-Michel Bélouve de l'Ifrap . La solution pour faire baisser le chômage réside plus dans la santé et la croissance de notre économie. Or, dans ces domaines, le pôle emploi n'a pas d'influence. « Pourtant la transmission du service de placement aux partenaires sociaux est véritablement une bonne idée. Mais on ne peut pas être optimiste quant aux résultats à attendre de cette fusion mal préparée. Les usagers en attendront longtemps, très longtemps, les résultats positifs. »

Patrick Salmon, auteur de « Chômage, le fiasco des politiques », renchérit : « Ce n'est pas une réforme de structure qui va modifier l'emploi. On est dans une période de destruction massive, le traitement social ne fonctionne pas à plein et la politique du gouvernement n'est pas favorable aux contrats aidés. » … / …

Parallèlement, la notion d'offre raisonnable, votée en août 2008, est assimilable à « une acceptation forcée d'un emploi précaire » et ne peut mener qu'à une dégradation de l'emploi. Il y a le risque de proposer à ceux qui sont déjà dans la précarité, en CDD, à temps partiel ou mal payés, un emploi encore moins bien payé, encore plus loin de chez eux. … / … La définition de Jacques Freyssinet tombe dans le vide, puisque la conjoncture actuelle et les prévisions, font qu'il n'y aura pas grand-chose à proposer aux chômeurs. Mais celui qui a été président du conseil d'administration de l'Anpe connaît bien la culture des agents « révulsés à l'idée de radier en masse ». Il pense que la Direction de l'emploi aura beaucoup de mal à leur imposer cette politique d'exclusion, alors que les offres d'emplois seront faibles – Source La Nouvelle République - 13 janvier 2009

Et ça, nous pensons que c’est beaucoup plus inquiétant !!!


12 janvier 2009

Convention assurances chômage : La CFDT un peu plus isolée

Le bureau confédéral de la CFTC a annoncé ce matin qu’il ne signerait pas la nouvelle convention de l’assurance chômage. Le syndicat rejoint ainsi FO et la CGT. "C’est la première fois de son histoire que la CFTC ne signe pas la convention d’assurance-chômage", a indiqué Gabrielle Simon, membre du bureau. Selon elle, l’accord "n’est pas à la hauteur de la crise", compte tenu de l’envolée du chômage et "du développement des emplois atypiques", c’est-à-dire précaires, et est donc "insuffisant". S’il prévoit l’indemnisation de salariés précaires n’ayant cotisé que quatre mois dans les 28 mois précédents, il "réduit fortement" la portée de cette mesure en cas de nouvelle inscription au chômage des mêmes personnes dans un délai rapproché, a jugé la CFTC. Nous apprend France Info

Gabrielle Simon, Vice Présidente de la centrale syndicale s'en explique :

La CFTC tient à rappeler qu’elle a toujours pris ses décisions en fonction de l’intérêt des salariés et du contexte économique et social. Or, aujourd’hui, ce texte n’est pas à la hauteur des enjeux que la crise nous impose pour que la CFTC engage sa signature.

Si cette convention est agréée par les pouvoirs publics, une partie des demandeurs d’emploi, plus particulièrement les personnes en situation de précarité et les jeunes, et dans une moindre mesure les seniors, se verront laisser au bord de la route.


La CFTC regrette également que la nouvelle convention ne prenne pas suffisamment en compte la dégradation de la situation économique et ses conséquences sur l’emploi. Dans ce contexte, la CFTC estime prématurée la baisse automatique des cotisations tous les six mois à compter du 1er juillet 2009. Une telle baisse pourrait être acceptable socialement si elle était accompagnée de compensations pour les demandeurs d’emploi.


Alors que le RSA met en avant l’intérêt financier que tout bénéficiaire doit avoir de retrouver un emploi même minime en cumulant minima social et salaire perçu, le dispositif proposé par la convention a pour conséquence la perte de droits ouverts du fait de la reprise d’un emploi, souvent précaire.


Bien qu’insuffisante, cette convention comprend des avancées portées par la CFTC pendant la négociation, comme par exemple la création d’une filière unique. Le bureau confédéral de la CFTC demande donc l’ouverture de négociations d’un avenant de l’article 7 à la présente convention pour organiser la baisse des cotisations.

Celle-ci doit s’appuyer sur une évaluation globale de la situation financière de l'assurance chômage. Elle doit également être conditionnée à une amélioration de l'indemnisation des demandeurs d'emploi sous les deux formes suivantes :
- généralisation de l'indemnisation de tous les demandeurs d'emploi précaires dès 4 mois ; - possibilité pour les demandeurs d'emploi d'additionner des droits anciens non consommés avec des droits nouveaux. La CFTC n’exercera donc pas son droit d’opposition, mais demande au gouvernement d’appuyer sa demande d’ouverture de négociation d’un avenant. - Source CFTC

Pour mémoire, CFDT a annoncé qu’elle signerait cette convention maisqu' elle aimerait bien ne pas être la seule à le faire. Prenant à contre pied tous les autres syndicats puisque François Chérèque avait annoncé qu'il ne serait pas le seul à la signer. Changeant de tactique, il en appelait à la responsabilité des autres syndicats. Après FO, la CGT, la CFTC, il ne reste plus que la CFE-CGC. La centrale syndicale donnera son avis le 20 janvier. Mais même en cas de refus, l’accord pourrait être validé.

Représentativité avez-vous dit ?

Sondage pour les élections régionales : Roger Karoutchi balance ... l'Elysée

S'il est un phénomène qui ne cesse de nous étonner chez Slovar les Nouvelles, c'est le nombre grandissant de sondages et leurs résultats

Si autrefois, les dirigeants politiques gouvernaient au bruit de la rue, ils se contentent à présent de passer commande d'une étude d'opinion auprès d'un institut de sondage.

Plusieurs ouvrages ont été consacré au sujet dont celui de Nicolas Jallot "Manipulation de l’opinion : ce sont les sondages qui le disent..." Stock - 7 mars 2007 -

Extrait :

La France est championne du monde des sondages et nos dirigeants dépensent chaque jour des sommes colossales pour connaître notre « opinion ». L’Élysée, Matignon, la place Beauvau, les candidats des grands partis... tous ont leur Monsieur Sondages.

Mais à quoi servent toutes ces enquêtes et comment sont-elles utilisées ? Quelles relations entretiennent sondeurs, médias et politiques ? Que se passe-t-il dans les « cuisines » des instituts ? Riche en révélations et en témoignages inédits, cet ouvrage fait la lumière sur les affaires-sondages de la Ve République.

Il révèle les vrais-faux sondages commandés et payés par l’Élysée pour faciliter l’accession au second tour de Jean-Marie Le Pen en avril 2002... et garantir ainsi la réélection de Jacques Chirac. Loin d’être un livre langue de bois de plus, cette enquête nous entraîne dans les hautes sphères du pouvoir et nous donne les clés pour comprendre la présidentielle de 2007. Il nous explique le processus complexe de la manipulation d’un sondage, outil relativement fiable, mais rarement utilisé à bon escient ... / ...

Et c'est malgré tout devenu un phénomène qui régente nos vies puisque, outre les politiques, il n'y a pas un media qui ne passe commande lui même d'une étude ou d'un sondage.

Mais qui sont les sondeurs et leurs clients ?

Une intéressante étude de l'Ecole Normale Supérieure nous donne des pistes.

En France, les sondages politiques constituent une vitrine de luxe pour les grands instituts. Parmi leurs diverses activités, ils contribuent le plus à leur notoriété tout en représentant une faible part de chiffre d’affaire. Ces instituts se consacrent en effet d’abord aux études marketing et commerciales. Ainsi, le groupe Taylor Nelson Sofres, côté à la Bourse de Londres et présent dans quinze pays, est spécialisé dans les tests auprès de consommateurs (en particulier dans l’industrie automobile, la santé et les télécoms) et dans la mesure de l’audience télévisuelle.

A côté de ces grands groupes existent une grande quantité de petites entreprises de moins de six salariés (un peu moins d’un millier en France), souvent éphémères, qui sous-traitent leurs services auprès des grands groupes (dont leurs employés sont souvent issus) ou s’orientent souvent vers le marketing ou le conseil. La croissance dans ce secteur, explosive depuis trois décennies (le chiffre d’affaire total passe de 70 MF en 1970, à 548 MF en 1984, chiffre réalisé en 1994 par les trois plus grands groupes) a semblé se stabiliser et même reculer au milieu des années 90 (baisse annuelle de 1 % du chiffre d’affaire total). Le développement apparent ne serait plus dû qu’à la prolifération de petits instituts par scissions successives.(voir liste et CA 2007 des Instituts )

A l’exception de l’IPSOS et du CSA, qui sont majoritairement la propriété de leurs fondateurs, les grands instituts appartiennent à des groupes financiers et industriel. Ainsi le groupe SOFRES, qui possède Louis-Harris France, est détenu à 51 % par FIMALAC (Financière Marc Ladreit de Lacharrière), BVA par Pébereau, et l’IFOP appartient à 52 % à Laurence Parisot . Une interaction problématique apparaît donc entre les instituts et les médias que possèdent aussi ces groupes financiers, susceptibles d’orienter le débat autour de leurs intérêts. Hormis les scrutins, aucun élément extérieur à ces groupes ne vient perturber la scène des échanges publics fondés souvent sur l’analyse de sondages, donnée brute « scientifique » dont s’alimentent nombre d’analystes, d’éditorialistes, et de reporters ... / ... Source Collectif des salariés du Sondage

Muni de ces informations, nous vous proposons la moisson récente (48H00) des derniers sondages qui font ou vont faire l'opinion et ... les déclarations de nos dirigeants politiques.

Les sondages publiés dimanche

Sondage OPinionWay

Le président et le Premier ministre gagnent deux points avec respectivement 46% et 50% de Français satisfaits dans le Baromètre Metro-APCO réalisé par OpinionWay.
- Enquête réalisée par téléphone et à domicile du 5 au 8 janvier auprès d'un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas ... / ... . Selon cette enquête, 52% (-2) des sondés se déclarent mécontents de l'action du chef de l'Etat.

La cote du Premier ministre François Fillon gagne deux points avec 50% de satisfaits contre 47% (-1) de mécontents. Dans son gouvernement, Bernard Kouchner reste en tête du palmarès avec 67% de satisfaits (-2), devant Jean-Louis Borloo (64%, +1) et Michèle Alliot-Marie (57%, +4). En queue de peloton figurent Christine Lagarde (41%, +2), Brice Hortefeux (37%, -4), Eric Woerth (33%, -3) et Xavier Darcos (3%, -4). Patrick Devedjian, nouveau ministre de la Relance, fait son entrée dans le classement avec 34% de satisfaits et 38% de mécontents.

François FILLON qui (est ce d'avoir contemplé le crâne de Descartes) au plus fort de la crise, nous la joue romantique : M. Blair "a un talent fou et un charme fou" et il est même "capable de décupler ce charme quand il parle français", a salué François Fillon, en prenant la parole juste après Tony Blair, en clôture du colloque "Nouveau monde, nouveau capitalisme" à Paris. (organisée par Eric BESSON) "Si je voulais vraiment l'affronter à armes égales, je me mettrais à parler anglais parce que je suis sûr que quand je parle anglais, j'ai autant de charme que Tony Blair", a lancé le Premier ministre français.


Sondage Vivavoice

M. Sarkozy perd un point à 46% et M. Fillon en perd deux à 48% dans le Sondage Viavoice réalisé pour "Libération".

Viavoice qui propose un autre sondage sur la satisfaction des français (vis à vis de l'action de ceux mis en valeur par OpinionWay)

Les mesures destinées à faire baisser les prix des produits de consommation sont critiquées par environ sept personnes sur dix (72%; 20% de satisfaits), à niveau presque égal avec celles de lutte contre le chômage (70% de mécontents; 24% de satisfaits) ou contre les délocalisations (68% de mécontents; 20% de satisfaits). Les actions mesurées pour faciliter les prêts bancaires sont jugées insatisfaisantes par 52% (contre 30% de satisfaits), et celles de soutien aux Petites et moyennes entreprises (PME) sont critiquées par 48% des personnes interrogées (37% de satisfaits).

Parmi les autres décisions récemment prises par Nicolas Sarkozy, les plus mal acceptées sont la nomination du président de France Télévisions par le président de la République (70% contre, 17% pour), le projet de suppression des juges d'instruction (63% contre, 15% pour), le projet en faveur du travail le dimanche (62% contre, 34% pour) et le projet de réforme du lycée (50% contre, 25% pour). Seule la suppression de la publicité à la télévision publique trouve grâce aux yeux des personnes interrogées, avec 54% de satisfaits et 37% de mécontents. - Enquête Viavoice réalisé les 8 et 9 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas. Marge d'erreur généralement reconnue: plus ou moins 2,5 points de pourcentage

Nous espérons que vous apprécierez la façon de présenter une étude selon la technique du verre à moitié plein ou à moitié vide des deux instituts. En effet, si OpinionWay voit un gain de deux points, Vivavoice lui voit 1 et 2 points de perdus à la même date. Qui, pourtant, irait contester les chiffres produits et l'éthique des ces instituts ?

Certainement pas les français qui sont plutôt goguenard à l'encontre de la brassée quotidienne qui leur est servie. De son côté, le gouvernement s'appuie régulièrement sur "la qualité du travail" des instituts, au point de nous les asséner lorsque nous ne sommes pas d'accord avec telle ou telle réforme. Ce qui tendrait à prouver qu'on tient, en haut lieu, les résultats comme peu ou pas soupçonnables.

Et pourtant, Roger Karoutchi, le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le parlement met en cause OpinionWay sur un de ses derniers sondages politiques

Les régionales, c’est en 2010. Ce week-end, c'est la place de chef de file de la Région Île-de-France qui fait parler d'elle. L'institut de sondage Opinion-Way, en partenariat avec le Figaro, avait estimé jeudi le soutien des sympathisants UMP à 57% pour la ministre de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, contre un petit 28% accordé à Karoutchi, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement. S'en est suivie une sortie musclée de ce dernier dans le JDD, où il qualifie le sondage de «suspect», et ajoute que tout est «cousu de fil blanc».

Coup de fil à David-Xavier Weiss, le dir’ cab’ de Roger Karoutchi. A 28 ans, il est aussi élu au conseil municipal de Levallois. Et alors David-Xavier, ce sondage Opinion-Way ? « On a plutôt recours à des instituts plus établis comme le CSA ou la Sofres… », commence-t-il, pointant du doigt la méthode du sondage, réalisé via le net et non par téléphone: « Nos militants ne sont pas les premiers à être sur internet ».

Surtout, le partisan de Roger Karoutchi fait remarquer que le fameux sondage s’intéresse aux sympathisants UMP. Et qu’un « sympathisant » n’est pas forcément « adhérent ». Et pour ce qui concerne les adhérents, David-Xavier Weiss nous donne ses chiffres : « On a une note blanche qui a été transmise à Xavier Bertrand. Cette note interne est réalisée en fonction des retours des secrétaires départementaux. On sonde les militants qui vont voter, pas les sympathisants ». Elle donne Karoutchi à 65% contre environ 35 petits pourcents à Pécresse
. - Source Street Reporter

Roger Karoutchi, lui, hurle à l'« intox ». Il en veut pour preuve le fait que de nombreux politiques aient, selon lui, évoqué les résultats de l'enquête avant même qu'elle ne soit réalisée. Il entend saisir la Commission des sondages et « se réserve toutes voies de droit ». Ses proches évoquent « une manipulation fomentée par des conseillers de l'Elysée » : « Nous avons une peur : que le Président se fasse intoxiquer et demande l'annulation de la primaire. » Méfiant, Karoutchi souhaite que l'élection ne soit plus électronique mais sur papier.

N'étais ce pas ces deux Ministres qui ironisaient il y a encore peu de temps sur la désunion du Parti Socialiste et l'élection du Premier Secrétaire ? Dans la mesure ou l'élection n'aura pas lieue avant 2010, on imagine que le ton devrait monter très vite entre les deux excellences et pourrait peut être nous apprendre un peu mieux les techniques de coups tordus dont les élus de l'UMP sont capables.

Durant ce laps de temps, les étudiants et les chercheurs risquent d'être obligés de patienter pour cause de passe d'armes et de recours aux "voies de droit" et peut être même d'utilisation des moyens du ministère pour mettre en valeur la candidate. Les parlementaires, de leur côté ... devraient survivre.

La conclusion ?

En termes de turpitudes, nous savons maintenant que : L'Elysée est capable de "manipulation" et "Le Président peut se faire intoxiquer" par des sondages truqués. Les citoyens à qui on vend le vote électronique seront de plus en plus confiants en apprenand que le Secrétaire d'Etat auprès du parlement "souhaite que l'élection ne soit plus électronique mais sur papier"

Sinon, nous noterons au passage que l'envie de pantoufler à la tête de la région la plus riche de France est beaucoup plus motivante que de faire bouger la France avec Nicolas Sarkozy. ça nous etonne vraiment ... Ensemble, au gouvernement, tout ne serait plus possible ?