Le meeting du « vrai travail » initié par le Président candidat est une imposture. En effet, comment glorifier la valeur travail lorsqu'on est comptable, entre autre, de 11 mois consécutifs de hausse du chômage !
Nicolas Sarkozy après avoir nié avoir parlé de fête du vrai travail pour finalement reconnaître son utilisation hier, à l'émission Des paroles et des Actes, affirmant que : « ce n'était pas une expression heureuse » sera donc présent le 1er mai place du Trocadéro pour défier les syndicats de salariés.
Il est à peu près certain qu'il y parlera des assistés et des chômeurs faignants qui ne se ruent pas sur les milliers d'emplois qui ne trouvent pas preneurs. Et on y célèbrera la valeur travail tout en assénant que : « Nicolas Sarkozy est le seul à proposer des mesures puissantes pour faire reculer le chômage »
Mesures qui sont décrites avec « délice » par Jean-Christophe Le Feuvre CEO de PIANA HR Group et auteur de « Faut-il jeter le Code du travail aux orties ? »
« (...) Il suffirait par exemple d’ouvrir la base de données de Pôle Emploi aux recruteurs pour véritablement permettre à l’offre et à la demande de se rencontrer ! Ou encore favoriser le retour à l’emploi en permettant aux chômeurs de percevoir 100% de leur salaire pendant 12 mois au lieu de 50% pendant 23 mois. Voilà de vraies mesures qui relanceraient le marché de l’emploi en France ! (...) Une bonne idée à explorer est celle du « contrat unique » de travail, moins protecteur que le CDI mais plus avantageux que le CDD. Mais si dans celui-ci, l'employeur peut le rompre, sans justifier de motifs économiques ou disciplinaires, en s'acquittant seulement d'indemnités de licenciement en fonction de l'ancienneté du salarié, cela va favoriser la précarité de l’emploi (...) »
On brandira également les accords compétitivité emploi « merveille des merveilles » qui permettraient de faire varier le temps de travail et les salaires en fonction du carnet de commande, alors que : « (...) les dirigeants et actionnaires ne seront pas contraints de faire le même effort que les salariés (...) Au final, les entreprises pourraient donc baisser les rémunérations pour augmenter leur profit ! (...) »
Et enfin, on devrait y fustiger les 4,582 millions chômeurs, dont 1 336 200 sont imputables aux quinquennat, tout en expliquant que leur formation, suivie d'une offre d'emploi non négociable, résoudra en deux temps trois mouvement le problème.
Dans le même temps, dans toute la France, les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA organiseront des défilés, et seront porteurs de revendications, bien éloignées du meeting d'un Président candidat, qui les accuse de faire de la politique mais ne trouve pas anormal que le Medef soutienne son action et ... sa candidature !
Ce 1er mai, comme les autres, restera la fête des salariés. Le meeting du Président candidat ne trompera personne. La fête du « vrai travail » quant à elle sombrera dans l'oubli, ce qui est toujours le sort réservé aux contrefaçons !
Carte de France des manifestations et défilés du 1er Mai
Il est à peu près certain qu'il y parlera des assistés et des chômeurs faignants qui ne se ruent pas sur les milliers d'emplois qui ne trouvent pas preneurs. Et on y célèbrera la valeur travail tout en assénant que : « Nicolas Sarkozy est le seul à proposer des mesures puissantes pour faire reculer le chômage »
Mesures qui sont décrites avec « délice » par Jean-Christophe Le Feuvre CEO de PIANA HR Group et auteur de « Faut-il jeter le Code du travail aux orties ? »
« (...) Il suffirait par exemple d’ouvrir la base de données de Pôle Emploi aux recruteurs pour véritablement permettre à l’offre et à la demande de se rencontrer ! Ou encore favoriser le retour à l’emploi en permettant aux chômeurs de percevoir 100% de leur salaire pendant 12 mois au lieu de 50% pendant 23 mois. Voilà de vraies mesures qui relanceraient le marché de l’emploi en France ! (...) Une bonne idée à explorer est celle du « contrat unique » de travail, moins protecteur que le CDI mais plus avantageux que le CDD. Mais si dans celui-ci, l'employeur peut le rompre, sans justifier de motifs économiques ou disciplinaires, en s'acquittant seulement d'indemnités de licenciement en fonction de l'ancienneté du salarié, cela va favoriser la précarité de l’emploi (...) »
On brandira également les accords compétitivité emploi « merveille des merveilles » qui permettraient de faire varier le temps de travail et les salaires en fonction du carnet de commande, alors que : « (...) les dirigeants et actionnaires ne seront pas contraints de faire le même effort que les salariés (...) Au final, les entreprises pourraient donc baisser les rémunérations pour augmenter leur profit ! (...) »
Et enfin, on devrait y fustiger les 4,582 millions chômeurs, dont 1 336 200 sont imputables aux quinquennat, tout en expliquant que leur formation, suivie d'une offre d'emploi non négociable, résoudra en deux temps trois mouvement le problème.
Dans le même temps, dans toute la France, les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA organiseront des défilés, et seront porteurs de revendications, bien éloignées du meeting d'un Président candidat, qui les accuse de faire de la politique mais ne trouve pas anormal que le Medef soutienne son action et ... sa candidature !
Ce 1er mai, comme les autres, restera la fête des salariés. Le meeting du Président candidat ne trompera personne. La fête du « vrai travail » quant à elle sombrera dans l'oubli, ce qui est toujours le sort réservé aux contrefaçons !
Carte de France des manifestations et défilés du 1er Mai