07 décembre 2007

Le retour du bon docteur COUE

Pour promouvoir auprès des Français les mesures annoncées par le président de la République en matière de pouvoir d'achat, l'UMP diffuse ce week-end un tract, imprimé à 4 millions d'exemplaires. Nous chez Slovar on est étonné qu'il faille faire tout celà alors que TOUS les français ont parfaitement compris que le président père noël n'apporterait rien.

Cliquez sur le tract pour l'agrandir

Et dans la mesure où : 59% des Français trouvent efficace la proposition de Nicolas Sarkozy de travailler plus de 35 heures en échange d'une augmentation de salaire selon un sondage Sondage LH2-Libération du 3 décembre 2007 publié sur ... le site de l'UMP

Militants UMP, restez chez vous, votre président a déjà fait le travail"

Merci qui ?

Sources
le site L'UMP
Bibliographie
Docteur Emile COUE

06 décembre 2007

On avait pourtant dit NON il me semble ?

Le 13 Décembre 2007, le traité Européen, improprement appellé "mini-traité" sera ratifié... Le bas peuple est invité à la fermer, l'élite sait ce qui est bon pour lui ...

Une raison de plus pour rendre une visite à nos amis de "respectez noter NON"


Crédit et copyright image
Avec l'aimable autorisation de La république des fourmis


La presse sans publicité a t-elle une chance d'exister ?

"Nous avons besoin d’une nouvelle presse en France, et MediaPart est ce projet. Vous en découvrirez progressivement les contours sur ce pré-site, jusqu’à la sortie, début 2008, du site définitif. Né de la rencontre entre des professionnels du journalisme et des spécialistes du Web, il cherche à inventer une réponse aux trois crises – démocratique, économique, morale – qui minent l’information en France, sa qualité et son utilité, son honnêteté et sa liberté. Notre présidentialisme exacerbé, qui réduit la politique de tous au pouvoir d’un seul ... / ..." C'est le début de l'édito d'Edwy PLENEL présentant MediaPart le nouveau media online participatif qu'il va diriger.

Et encore un de plus, serait-on en droit de penser !!

C'est sur le site de MediaPart qu'on trouve une réponse : "Les médias en ligne – déclinaisons ou non de la presse papier – sont tous engagés dans une course à une audience maximale, condition d’une « gratuité » financée par la ressource publicitaire. C’est le modèle économique dominant, qui a ses limites, tant en termes de pertinence éditoriale que de viabilité financière. Pour le lecteur, la place de plus en plus envahissante prise par cette publicité est vécue comme une intrusion, voire une pollution visuelle qui nuisent au confort de lecture."

Ah! un vrai site sans pub. Mais comment vont-ils en vivre alors ?

Réponse de MediaPart : "Outre la garantie offerte par l’absence de publicité et le recours à l’abonnement, l’indépendance du journal est garantie par les caractéristiques originales de son actionnariat.

La réunion du capital de départ de 4 millions d’euros provient de trois sources de financement :

1. Les fondateurs – journalistes, gestionnaires et professionnels d’internet ayant porté le projet jusqu’à aujourd’hui – qui investissent à titre personnel et, afin d’y parvenir, ont décidé pour certains de s’endetter. Par la valorisation de leurs apports, ils détiennent ainsi la majorité du capital.
2. Des investisseurs partenaires, eux-mêmes acteurs dans le domaine des nouvelles technologies mais sans liens avec les puissances financières en place, qui investissent à hauteur de 100 000 € à 500 000 € chacun.
3. Une société des amis regroupant quelques dizaines d’investisseurs individuels, avisés et solidaires, entrés dans le capital pour des montants allant de 5 000 à 50 000 €.

Pour le détail des investisseurs, il faudra attendre. Car enfin, 4 millions d'€, ça fait à quelque chose près 27 millions de nos vieux francs et que penser de l'indépendance d'un media qui aurait des banquiers ou des industriels dans son capital ?

Comment rentabiliser un investissement de cette taille ?

MediaPart nous donne sa solution : "Nous demandons donc à nos lecteurs d’adhérer à leur journal pour garantir son indépendance et sa pérennité. Le prix définitif de l’abonnement sera fixé au dernier moment, mais nous raisonnons d’ores et déjà sur les tarifs suivants :

- tarif normal : 9 euros par mois.
- tarif réduit pour les moins de 25 ans et les chômeurs : 5 euros par mois.
- tarif de souscription ou de soutien : 15 euros par mois"

Pas gagné mais l'idée de payer pour lire des articles non soumis à la censure poltique ou financière mérire qu'on s'y arrête et même s'y abonne. En fin de compte le seul "truc" qui étonne, c'est le partenariat suivant : " ... / ... Elle s’appuiera, de plus, sur un partenariat durable avec une jeune Agence Internet, la Netscouade , créée par Benoît Thieulin" .

Et on peut lire sur le site de la Netscouade : "S’adapter aux usages du Net : le défi est grand pour ces journalistes issus du monde de la presse écrite. Ils ont d’ailleurs choisi de s’allier à la Netscouade, une agence de buzz qui a déjà fait ses preuves aux côtés de Ségolène Royal en animant le site Désirs d’avenirs."

Alors, lorsqu'on lit sur le site que MediaPart se donne 4 ans à date de son lancement (premier trimestre 2008) pour réussir son pari, on pense irrémédiablement qu'on sera en 2012 et à une candidature socialiste probable. Après tout, compte tenu que la totalité des media majeurs sont entre les mains des amis de notre président, un peu de presse d'opposition ça ne ferait pas de mal !!!

Allez, assez de parano. L'expérience est trop intéressante pour ne pas leur souhaiter bonne et longue route.

Sources, crédits et copyrights
MediaPart
Netscouade

05 décembre 2007

LIBR’ACTEURS : Du neuf dans la politique ?

Interview exclusive de Richard HASSELMANN Président et membre fondateur de LIBR'ACTEURS

Déchirement à gauche, implosion du centre et bruits et chuchotements dans la majorité présidentielle où certains élus craignent la disparition de leurs tribunaux et/ou hôpitaux (et probablement leur siège de maire) et surtout omniprésence de notre Président de la République. Voilà en quelques mots la situation politique française égrenée par nos media.

En marge de la médiatisation de cette « foire d’empoigne », on voit apparaître des initiatives de citoyens, un peu las des clivages et de la classe politique actuelle, qui essayent de réfléchir en commun sur des approches ou solutions qui ne soient pas marqués du sceau idéologique actuel.

Ainsi, s’est créé il a quelques semaines le mouvement LIBR’ACTEURS. Je vous livre ci-dessous leur communiqué de presse fondateur :

"A l’initiative de 9 citoyens, d’âges et de sensibilités diverses, ce collectif en forme d’association loi 1901, prolonge et organise le mouvement créé fin 2006 à l’occasion des élections de 2007 et matérialisé par l’espace interactif : Providentielle 2007

Considérant le divorce consommé entre le monde politique et les citoyens (en particulier les jeunes), le blocage du système politique au profit d’une classe qui refuse à se renouveler, l’incapacité des gouvernants de toute tendance à prendre des décisions audacieuses et adaptées aux défis du moment :

LIBR’ACTEURS se donne comme objectif premier de contribuer à donner au plus grand nombre, et en particulier aux jeunes générations, l’envie et la capacité d’être acteurs lucides et libres de leur destin.

Rassemblement pluraliste, libre de toute influence partisane, LIBR’ACTEURS entend privilégier l’information, l’éducation et la formation des générations nouvelles aux enjeux politiques et sociaux du monde moderne.

LIBR’ACTEURS ambitionne de forger un nouveau modèle économique et social, appuyé par un référentiel de valeurs modifié, faisant une place prépondérante à l’humain, au secteur de l’économie sociale et solidaire, à la conscience de la terre et à l’intérêt des générations futures"

J’ai voulu en savoir plus et les ai contactés. C’est Richard HASSELMANN Président et membre fondateur qui a accepté de se prêter au jeu des questions/réponses.

Slovar : Bonjour Richard HASSELMANN. Pourquoi ce nom de LIBR’ACTEURS ?

R.H. : Il est né lors de notre réunion fondatrice, spontanément de l’imagination de l’un d’entre nous. Il résume parfaitement notre collectif et a été adopté immédiatement et à l’unanimité.

Slovar : Vous déclarez dans votre communiqué de presse « A l’initiative de 9 citoyens, d’âges et de sensibilités diverses » Pouvez-vous nous préciser votre notion de sensibilité ?

R.H. : La sensibilité, c’est comme la glaise aux chaussures. C’est la marque originelle, liée au milieu social, à l’age, au parcours citoyen. Notre collectif est transgénérationnel, il est surtout un creuset où viennent se fondre sans se dénaturer, des richesses humaines individuelles.

Slovar : Vous pensez vraiment possible de faire travailler en semble des gens provenant d’horizon politique différents ?

Slovar : En premier lieu, peu de fondateurs, ont des passés politiques chargés, et cela rend les choses plus faciles . Aucun n’a porté un mandat de premier plan, et tous jeunes ou moins jeunes ont des vies accomplies ou bien installées. Fonder LIBR’ACTEURS, adhérer a LIBR’ACTEURS comme nous le constatons avec joie, c’est choisir la liberté, l’écoute, et l’exemplarité. Autant d’ingrédients qui pimentent le « CONSTRUIRE ENSEMBLE ».

Slovar : Vous citez le site Providentielle que j’ai visité. On y trouve des articles très proches des idéaux centristes. Auriez-vous des « connexions » avec le nouveau centre ou le MODEM ?

R.H. : Merci de cette question, car elle va me permettre de rester dans le droit fil de ce qui précède, l’exemplarité dans la transparence.

Avant le MODEM vous devriez parler d’ ENERGIES DEMOCRATES, un très grand nombre de ceux qui ont porté ce mouvement sont avec nous. Ceux qui souhaitaient garder une attache partisane ont naturellement migrés, vers le MODEM, CAP 21, le NOUVEAU CENTRE, le PS ou les VERTS. Je ne cite pas l’UMP, bien que quelques adhérents en relèvent, car le programme engagé, est loin, pour l’instant de nos valeurs. Un grand nombre reste en dehors de l’ « encartement », car nous irons le moment venu là ou notre légitimité sera reconnue.

Le MODEM, arrive en fait après PROVIDENTIELLE et donc LIBR’ACTEURS, c’est un parti, nous ne sommes qu’un modeste collectif, qui n’a pas a subir le poids des élus en place.

A titre personnel, ainsi vous saurez tout, je connais Christian BLANC depuis longtemps, j’ai rencontré François BAYROU, je suis proche de Corinne LEPAGE et ardent défenseur de l’Economie Sociale et solidaire véritable espace d’innovation économique.

Slovar : Quel la vocation de LIBR’ACTEURS : Un think tank, un lobby, un mouvement d’appoint ?

R.H. : Vous êtes comme tout un chacun, vous cherchez à classer, vous avez besoin de grilles de lecture. C’est confortable, mais ce n’est pas notre vision. LIBR’ACTEURS c’est un collectif de citoyens unis par les mêmes valeurs, qui se proposent de forger un référentiel innovant, pour le proposer au plus grand nombre et vérifier ce que nous croyons : ce pays a soif d’une démocratie régénérée, d’un Etat réformé, et d’une confiance restaurée en l’avenir pour nos enfants et petits enfants.

Slovar : LIBR’ACTEURS, N’est ce pas tout simplement un nouveau parti politique qui ne dit pas son nom ?

R.H. :Si tel avait été le cas, nous aurions affiché la couleur .C’est l’occasion de préciser que c’est une Association LOI 1901, assortie d’un agrément fiscal en cours, pour autoriser la déductibilité des dons et cotisations, et soumise dés lors à commissariat aux comptes ;

Slovar : Si je veux rejoindre LIBR’ACTEURS, les conditions d’adhésions ne seront-elles pas très draconiennes ?

R.H. : Je ne suis pas là pour faire du « marketing », ceux que cela intéresse iront sur notre site. La vraie condition forte c’est la signature de notre charte et le renoncement a toute instrumentalisation du collectif à titre personnel.

Slovar : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

R.H. : Vous remercier, remercier le lecteur/internaute, et assurer que LIBR’ACTEURS perdurera si il va a la rencontre du plus grand nombre. A défaut nous nous retirerons en ayant au moins la satisfaction d’avoir essayé ;


Slovar : Merci Richard HASSELMANN. Nous aurons plaisir à suivre votre expérience

LIBR’ACTEURS
http://www.libracteurs.fr
http://libracteurs.blogspot.com

Contact
libracteur@gmail.com

04 décembre 2007

Pouvoir de quoi ?

"Quelques minutes avant l'ouverture, une dizaine de femmes patientent dans le calme avec leur bébé dans les bras. Il est 13 h 30 ce lundi, et les Bébés du coeur des Halles, la seule filiale parisienne des Restos du coeur spécialisée pour les tout-petits, ouvre ses portes à l'occasion de la traditionnelle « campagne d'hiver » de distribution de vivres, qui durera jusqu'au 10 mars.

Sont admises ici les femmes ayant un enfant de moins d'un an, souvent sans papiers. Toutes sont déjà bénéficiaires des centres de distribution classiques, mais se rendent ici pour un « complément » en couches, produits d'hygiène, nourriture pour bébé, vêtements, jouets et matériel de puériculture. Des produits collectés dans les supermarchés, chez les marques elles-mêmes, ou par des partenaires parfois improbables. « Aéroports de Paris nous fournit régulièrement en poussettes, car des passagers les abandonnent parfois avant d'embarquer, pour ne pas payer l'excédent de bagage », explique Danièle Sounack, fondatrice et responsable de cette structure. « L'association fournit aussi un trousseau aux mamans qui vont accoucher.

Nous donnons, par exemple, des layettes faites à la main par un club de grands-­parents tricoteurs. Cela ne nous coûte rien », raconte-t-elle en admirant son butin."

Ceci est extrait d'un reportage de 20 Minutes. On est bien loin du travailler plus, cher à notre président et aux confédérations d'employeurs. Même si Coluche aurait probablement refusé l'institutionnalisation de ses Restos et même si nous sommes de plus en plus nombreux à insupporter que l'état, ses représentatnt et les élus "refilent" aux associations les précaires et "marginaux", les Restos ont besoin d'argent et même de bénévoles.

Quant à nos brillants élus, les élections municipales seront l'occasion de leur souhaiter "bonnes fêtes" dans les urnes.

Pour faire un don en ligne
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03 décembre 2007

MODEM ou ... ADSL ?

François Bayrou qui dirigeait l'UDF depuis 1998 a été élu président du Mouvement démocrate (MoDem) avec 96,8 % des votants, selon les résultats annoncés dimanche au congrès fondateur du parti centriste (on veut absolument savoir qui sont les 3,2% de traitres !!!)

Si les militants vus à la télévision semblaient être partagés entre l'enthousiasme des débutants en politique et l'agacement des militants de feu l'UDF, il va falloir maintenant organiser cette troupe afin de mener le "chef" au combat suprême de 2012.

Le MoDem ne compte plus que trois députés avec le départ de Thierry Benoit (Ille-et-Vilaine), confirmé vendredi lors de l'ultime congrès de l'UDF qui a voté à la quasi-unanimité son absorption par le nouveau parti. Du côté des sénateurs en revanche, "27 sur 30" se sont affiliés au MoDem, selon leur chef de file Michel Mercier, qui souhaite cependant garder le sigle UDF pour le groupe au Sénat.
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Depuis ce matin il n'est plus fait mystère que François BAYROU aurait pu devenir premier ministre de Ségolène ROYAL. Saura t-on jamais à quoi nous avons échappé ?

Cette fois-ci nous ne dirons pas : "Merci qui ?"

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Le Placide