09 mars 2007

François BAYROU va t-il craquer ?

Depuis son envolée dans les sondages et son discours sur le centre révolutionnaire, on en arrive à se demander à quel moment François BAYROU va nous avouer son angoisse de gouverner avec des gens de gauche ?


Réponse dans moins de 43 jours


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Avec l'aimable autorisation de "Le Placide"

AgoraVox à l’Usine

Le 24 mars, AGORAVOX tiendra "les premières rencontres du cinquième pouvoir" à l’Usine. Pas d’inquiétude pour ceux qui viendront: Le bleu de chauffe ne sera pas obligatoire et ils n’auront pas à subir de cadences infernales.

AGORAVOX a choisit de tenir « les premières rencontres du cinquième pouvoir » à L’Usine qui appartient au groupe SOS . Le groupe SOS est l’un des membres les plus actifs et influents de l’économie sociale et solidaire en France.

Même si l’expression économie sociale et solidaire est connue de plus en plus de français, il m’a semblé intéressant d’en rappeler quelques principes :

* Partout en Europe, on trouve des entreprises, des organisations dans lesquelles prévalent le principe de non-domination du capital et celui du contrôle démocratique : il y aurait d’ailleurs 248 millions de membres de coopératives, de mutuelles ou d’associations sur 370 millions d’habitants en Europe.

* Ces structures agissent dans les domaines les plus divers : social, culturel, financier, agricole, industriel ou de la pêche... Elles sont encore trop mal connues. Face à de grands défis comme la mondialisation, la transformation du travail et la crise sociale, elles représentent une chance particulière de voir établies les conditions d’une croissance à dimension humaine et, au-delà, de changer la donne en affirmant la primauté du civique et du social sur l’économique et le monétaire.

* Il existe bien un " troisième secteur ", à côté des entreprises de statut capitaliste mais également à côté de l’économie publique (l’économie sociale est privée et indépendante de l’Etat).

* Depuis plus d’un siècle, l’économie sociale (associations, mutuelles et coopératives) démontre qu’il est possible d’entreprendre autrement. Un des points communs entre les organisations de l’économie sociale.

* Cette économie ni capitaliste ni publique, fondée sur des principes démocratiques, pèse aujourd’hui plus de 12% du PIB en France.

Trop peu de français connaissent le travail du groupe SOS. Que ce soit sur les exclus et leur réinsertion, le commerce équitable ou le développement durable ses associations effectuent un travail indispensable mais peu médiatisé.

Pourtant, dans une période ou tous les candidats à la présidence de la République essayent de trouver des « gisements d’emplois » le groupe SOS coordonnait il y a peu le premier "Forum de l’emploi dans l’économie sociale" qui lui est synonyme d’emplois nombreux et durables.

Le groupe SOS organise également une fois par mois les « Jeudis Solidaires » qui visent à présenter des initiatives économiques alternatives. Le but des « Jeudis Solidaires », est pouvoir poser toute question, dans un cadre convivial et informel, à des représentants d’organisations de l’Economie Sociale et Solidaire.

Forts de toutes ces informations, nous sommes allés interviewer un de ses responsables : Nicolas FROISSARD.

Nicolas, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs d’AGORAVOX ?

Je travaille au sein du Groupe SOS depuis 7 ans où je m’occupe de la communication et des relations avec le monde de l’économie sociale et solidaire.

Le Groupe SOS, composée d’associations et d’entreprises d’insertion, intervient dans de nombreux domaines (sanitaire et social, éducation, insertion, logement, développement durable et solidarité internationale...) en se fondant sur des valeurs qui sont celles de l’économie sociale ; mon rôle est donc, entre autre, de tisser des relations avec le secteur associatif, mutualiste et coopératif en France pour défendre et promouvoir notre modèle économique, cette « autre façon d’entreprendre ».

Combien de personnes travaillent au groupe SOS ?

Ce sont près de 2000 personnes qui y travaillent. Au sein du Groupe SOS, on trouve des gens de tous horizons. Sur le terrain, il s’agit surtout de travailleurs sociaux, de médecins, d’infirmiers, de psychologues qui assurent des missions de prise en charge des plus exclus, le cœur de métier de notre organisation.

Au siège, on trouve des personnes d’origines très différentes mais toutes très bien formées à leur métier qu’il s’agisse des ressources humaines, des finances, de la comptabilité ou du droit...

Nous revendiquons un très grand professionnalisme à tous les niveaux de nos interventions mais un « professionnalisme militant »

SOS est un des membres de l’économie sociale et solidaire. Qu’est que cela signifie en termes d’engagements ?

Cela signifie d’abord qu’au sein du Groupe SOS, aucune personne physique n’est détenteur de quoique ce soit. L’ensemble de notre organisation repose sur le statut associatif avec des membres et des administrateurs bénévoles. Personne n’est rémunérée autrement que par le travail qu’il fournit ; pas de capital et pas d’actionnaire... c’est déjà beaucoup dans une société où la notion de rentabilité financière à tendance à prendre le pas sur tout.

Cela signifie aussi que le Groupe SOS prend des engagements en faveur d’un monde plus juste et plus respectueux de son environnement. Les entreprises qu’il créé, comme l’Usine qui reçoit les « premières journées du 5ème pouvoir », son toutes des entreprises d’insertion. Il s’est aussi engagé aussi en faveur du commerce équitable avec Alter Mundi et la Compagnie du Commerce Equitable. Plus récemment, notre organisation a initié une démarche visant à intégrer les principes du développement durable dans l’ensemble de ses actions.

Pouvez vous nous parler d’actions récentes initiées par le Groupe SOS ?

Régulièrement et partout en France, nous ouvrons de nouvelles structures à destination des plus exclus (hébergement d’urgence, soins des plus démunis, protection de l’enfance...).

Le Groupe SOS vient aussi de lancer, à travers l’entreprise la Compagnie du Commerce Equitable, sa propre marque de vêtements équitables, Article 23. Ces vêtements sont fabriqués en Inde au sein d’une manufacture agréée par FLO (Fairtrade Labelling Organization) et sont certifiés SKAL ECO (réglementation européenne pour la production de coton biologique).

Du logement d’urgence au commerce équitable, les activités du Groupe peuvent paraître très diversifiés. Nous voulons d’abord faire la preuve par l’exemple qu’il est aujourd’hui possible d’entreprendre autrement. La recherche du profit, de la rentabilité du capital ne sont pas l’alpha et l’oméga de l’entreprenariat. L’économie sociale est pertinente et performante !

Et enfin, pouvons nous connaître votre opinion sur le journalisme citoyen ?

Grâce à Internet les citoyens sont passés du rôle de récepteur à celui d’émetteur... C’est une tendance intéressante car elle permet de faire émerger des sujets ou des thèmes peu traités par les médias traditionnels. L’économie sociale et solidaire en est un bon exemple.

Le journalisme citoyen n’a pas forcément vocation à remplacer le journalisme classique mais il va l’obliger à se renouveler et à mieux identifier les nouveaux enjeux de société.

Merci Nicolas et Rendez-vous aux :

Premières rencontres du Cinquième Pouvoir
L’Usine
379, avenue du Président Wilson
93210 La Plaine-Saint-Denis
Tél. : 01 55 87 55 01
Fax : 01 55 87 55 57
info@lusine-evenements.com

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08 mars 2007

Pas de "Droits de l'Homme" pour les détenus ?

Les prisons françaises comptent aujourd'hui 59 167 détenus (dont environ 18 000 en situation de détention provisoire) pour 51142 places. Les taux d’occupation franchissent donc souvent la barre des 100% (plus de 150 % pour 51 établissements).

Quelles conséquences ?


Cette surpopulation a d'abord et essentiellement des incidences sur les conditions de vie des détenus : promiscuité, manque d'intimité (les sanitaires ne sont souvent séparés du reste de la cellule que par un tissu posé par les détenus, quand il y en a un...), violences... Ensuite la grande difficulté de mener un travail ou suivre une formation dans une prison surpeuplée.

Et cela n'est pas juste un problème pour les détenus mais pour toute la société dans laquelle les détenus auront plus de mal à se réinsérer à leur sortie. Il ne faut pas perdre de vue que l'immense majorité des détenus "passe" en prison et retourne en liberté ; les très longues peines ne sont que très minoritaires.


Une place, une personne !
L'action " 9m² l'appartement témoin " revendique le strict respect de la loi en vigueur. La loi française pose le principe de l'encellulement individuel et prévoit qu'une surface inférieure à 11m² correspond à une place.. Or, dans la pratique, les détenus sont entassés à trois ou quatre, tout particulièrement dans les maisons d'arrêt où sont purgées de courtes peines.

La question de la surpopulation ne se résout que d’une seule façon : ne mettre qu’une personne là où il n’y a qu’une place.
La solution ne réside pas dans la construction de nouvelles prisons. L’augmentation de la capacité d’accueil permet d’augmenter le nombre des mises en détention mais n’a jamais réglé, depuis le 19ème siècle, la question de la surpopulation.

Les associations parties prenantes de la campagne " Trop c'est Trop " préconisent exclusivement d’autres solutions (mesures alternatives à l'incarcération, aménagements de peine, usage aussi limité que possible de la détention provisoire...).


L'action : occupation d'un « appartement témoin » de 9m²


Trop c’est trop, campagne pour le respect du numerus clausus en prison, organise, du vendredi 9 mars au lundi 9 avril l’opération " 9 m², l’appartement témoin ".

L’appartement témoin est matérialisé par un simple traçage au sol d’un espace de 9 m², surface-type d’une cellule de prison. Tout le temps de cette action, la cellule devra toujours accueillir au minimum 3 personnes (nombre d'occupants habituel d'une cellule en maison d'arrêt).


Pour en savoir plus :

Campagne Trop c’est trop

http://www.tropctrop.fr/index.htm
33 rue Imbert Colomès - 69001 Lyon

Tél. 04 78 27 90 04

Fax. 04 78 39 35 34
trop@tropctrop.fr

07 mars 2007

Régalien, vous avez dit régalien ?

Remis à la mode par les économistes libéraux , ce terme mal connu des français est utilisé le plus souvent ces derniers temps dans le cadre d’une expression qui signifie beaucoup dans le choix de société que nos concitoyens vont être amenés à faire lors de l’élection présidentielle : « missions régaliennes de l’état »

Quelle définition donner à cette expression ?

« L'Autorité souveraine » (l’état) a le droit et le pouvoir de faire la loi, c'est à dire d'instaurer les règles de la vie en société ; elle se doit de faire respecter ces règles par la force s'il le faut (police) et de réprimer tous les écarts (justice et système pénitentiaire). « L'Autorité souveraine » doit protection à la population et au territoire sur lesquels s'exerce son autorité (armée et défense). « L'Autorité souveraine » doit assurer une représentation à travers le monde des populations et des territoires sur lesquels s'exerce son autorité (diplomatie).

En résumé les fonctions de police, justice, système pénitentiaire, armée et défense nationale et diplomatie

Ce qui vous le notez exclut tout service à caractère commercial même s’il est considéré comme un service public .

Le débat qui nous concerne est bien au cœur de l’élection présidentielle qui voit s’affronter les tenants de ces seules missions régaliennes et ceux de l’intervention de l’état dans des entreprises.

Nul n’ignore les défis que représentent l’environnement et l’énergie. Doit-on les inclure dans les domaines d’intervention de l’état ?

Dans l’immédiat, l’état conserve un certain nombre de missions traditionnelles : Sûreté des installations nucléaires ou hydrauliques, préservation de l’environnement, garantie de la transparence de l’information.

Doivent-ils comme certains le prétendent être remplacé dans son rôle de garant de la sécurité d’approvisionnement globale et de sa capacité à éclairer et à arbitrer les enjeux à très long terme ?

Doit-on également remettre en cause l’égalité de traitement dans le domaine du droit à la santé, au savoir, aux déplacements que les plus libéraux souhaitent confier en totalité aux entreprises privées ?

Doit-on abolir le mot « Egalité » de la devise nationale ?

Le démantèlement des monopoles publics a déclenché une vague de fusions acquisitions aboutissant à des monopoles privés qui à la différence des premiers ne sont plus la propriété des français qui années après années ont pourtant financé leur développement.

En 2004, Le MEDEF apôtre de la libre concurrence déclarait :

"Si la libre concurrence est le meilleur des principes, encore faut-il que ses règles ne soient pas détournées"

Nicolas Sarkozy, présent lors de ces déclarations ajoutait : " comment expliquer aux français vivants dans des zones en grandes difficultés économiques, qu’on leur refuse les fonds structurels européens qu’ils financent, au prétexte que les pays de l’Est sont plus pauvres"

L’intervention de l’état ne serait donc pas une mauvaise chose ? Les aides et subventions non plus ? L’approche des fonctions régaliennes de l’état ne consisterait-elle pas à en fin de compte à "privatiser les bénéfices pour mieux mutualiser les pertes" ?

Ces questions permettent de mieux définir ce que seront les contours de l’état et de la responsabilité politique dans les années à venir. En effet, les français ont toujours associé leurs élus et partis politiques à leur niveau d’intervention dans la vie économique du pays.

Le changement brutal d’attitude de Nicolas SARKOZY dans l’affaire AIRBUS qui s’en remettait dans un premier temps aux marchés et qui semble proposer à son tour une injection de capitaux publics apporte sans nul doute la preuve que cette théorie économique a du plomb dans l’aile.

Autrement dit, qui se déplacerait demain pour voter pour des candidats n’ayant pour seuls pouvoirs que l’ordre public et les forces armées ?

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Le Placide

06 mars 2007

Quand l’UMP réinvente le pyramidal ?

En 2004 l’UMP déclarait au CNCCFP ses comptes. Ils étaient les suivants :

COTISATIONS des adhérents + CONTRIBUTIONS des élus + DONS de personnes physiques + FINANCEMENT public : 2004 + AUTRES recettes = 74 041 394 €


Belle somme me direz-vous !!!


Or, Eric Woerth Président de l’
AFCNS - Association de Financement de la Campagne de Nicolas Sarkozy, Lance une souscription portant le joli nom de « Devenez le Relais de Nicolas Sarkozy »

Une visite s’imposait pour comprendre pourquoi 74 041 394 € semblent ne pas suffire. Alors direction le site Sarkozy Don


Voici le texte qui vous invite à devenir collecteur de fonds :


"Devenez un relais - Mobilisez vos proches et multipliez les soutiens à la campagne de Nicolas Sarkozy !


Qui sont les Relais ? Les relais sont les nouveaux e-fundraisers de Nicolas Sarkozy. Grâce à votre participation, nous allons pouvoir multiplier les soutiens à la campagne, et donner à Nicolas Sarkozy de nouveaux moyens pour gagner.

En devenant un relais, vous allez créer votre propre page de collecte de dons. Nous mettrons ensuite à votre disposition des outils pour mobiliser vos amis, vos contacts Internet et les membres de votre famille pour constituer un réseau de soutien qui nous permettra de mettre toutes les chances de notre côté pour assurer la victoire de Nicolas Sarkozy.


Vous pourrez créer votre page de collecte de dons, des pages de campagne pour des opérations spécifiques et gérer vos campagnes de recherche de fonds.
N’hésitez pas, inscrivez-vous dès maintenant, et participez à la victoire de notre candidat.

Comment participer ?


Inscrivez-vous dès maintenant à la campagne. Ensuite, tout sera très simple, et vous pourrez démarrer votre collecte après quelques clics :

• Définissez votre objectif de collecte.
• Créez votre propre page de recherche de fonds, qui sera hébergée sur notre site.

• Invitez vos proches sur votre page et incitez-les à participer à la campagne grâce au kit que nous vous fournirons.


En remerciement de votre don et pour marquer votre appartenance à l’équipe de campagne, vous recevrez, dès son édition, votre carte personnelle et officielle de soutien à la campagne de Nicolas Sarkozy"

Franchement une carte personnalisée comme celle là, ça ne se refuse pas !!!

Web-miltantisme ou E-calomnie ?

Les français aimeraient choisir leur futur président(e) de la république sur ses compétences et idées.

L’idéal serait de voir chacun s’exprimer devant les électeurs sans avoir recours à des propos déplacés. Si l’on s’en tient aux actuelles déclarations des candidats, nous ne constatons jusqu’à présent aucun dérapage majeur, à tel point qu’on commence à trouver un peu fade cette campagne.


Nos amis politiques seraient-ils devenus subitement sages et auraient-ils décidé de ne plus utiliser les vielles techniques de propagande ou de calomnie ?

En ce qui concerne les grands média officiels, on peut constater que les escarmouches sont peu nombreuses.

Alors, ne faut-il pas, en ce cas, regarder la nouvelle vitrine des partis politiques, à savoir le Web ?

Visiblement « marqués » par le rôle du Web lors du référendum sur le projet de traité constitutionnel, tous les partis politiques ont décidé de prendre position sur ce média afin de ne pas être dépassé une fois de plus.

Et c’est ainsi qu’on a vu naître une nouvelle génération de militants, les Web-miltants. Nous avions gardé l’image du militant politique au travers des réunions publiques, des distributions de tracts ou du collage d’affiche. Le Web-militantisme consiste, si on regarde de près la blogosphère politique à dupliquer ou cloner des blogs préfabriqués.

Cette technique de militantisme conduit à mettre en ligne des insertions partielles ou même calomnieuses.

Exemple :

La lecture de la « dernière action pour gagner » du site des supporters de SARKOZY est édifiante :

ACTION № 22

Diffusez l'argumentaire énergie de la candidate socialiste aux agents EDF que vous connaissez

Afin que les Français concernés par les questions de l’énergie en France prennent conscience du risque pour notre pays des propositions de la candidate socialiste, diffusez l’argumentaire auprès des agents EDF de votre commune.

Et que dit t-il cet argumentaire ?

Energie : le risque du grand bond en arrière

La candidate socialiste a fait de la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production nationale d’électricité (contre 80% aujourd’hui) l’une des mesures phares de son programme. C’est l’annonce d’un grand bond en arrière qui aura pour conséquences moins d’emplois, moins d’industrie, moins de compétitivité, moins d’indépendance énergétique et plus de pollution.
· Des suppressions massives d’emplois

120 000 emplois dépendent aujourd’hui directement et indirectement de la filière nucléaire civile. Ce sont ainsi près de 50 000 emplois qui seraient supprimés si le programme de la candidate du PS devait être mis en œuvre. Si l’on inclut les familles, ce ne sont pas moins de 150 000 personnes qui subiraient de plein fouet cette « réorientation stratégique ».

· La casse d’une filière industrielle et technologique d’excellence
Notre pays est leader mondial dans l’industrie du nucléaire civil. Ce programme de réduction porterait un coup terrible à cette filière d’excellence et à ses principaux fleurons, EDF, Areva et Alsthom. Elle entraînerait de surcroit la fermeture de 15 de nos 58 centrales nucléaires. Et mettrait en cause notre indépendance énergétique.

· L’explosion programmée des gaz à effets de serre
L’énergie nucléaire est celle dont la production à grande échelle dégage le moins de gaz à effets de serre, donc contribue le moins au réchauffement climatique. La seule alternative crédible pour remplacer un tel volume de production électrique, c’est le recours au charbon, au gaz et au pétrole. Choisir cette voie, c’est rejeter dans l’atmosphère une quantité supplémentaire de gaz à effets de serre équivalente au parc automobile de la France et de l’Allemagne réunies.

Nicolas Sarkozy, lui, s’est engagé à maintenir et à accroître notre indépendance énergétique et à soutenir les efforts de croissance d’EDF, devenue un acteur majeur de l’énergie.

Si la méthode est plus que contestable et la mauvaise fois à son plus haut niveau, qui peut croire que les "électeurs agents d’EDF" aient besoin d’un tract pour décider du nom du candidat pour qui ils vont voter ?

L'internaute serait-il un citoyen plus sot que le citoyens qui ne se rendent pas sur l'Internet ?

Sur le site des supporters de Nicolas SARKOZY, on a une piètre opinion des électeurs et de leur capacité à comprendre la chose politique si l’on en juge par le texte suivant disponible sur le site :

3 millions de blogs, 8 millions de lecteurs, des milliers de forums, des portails d’actualités à fort trafic laissant la place aux commentaires, des sites dédiés à l’élection présidentielle… les lieux de débat se multiplient sur l’Internet ou se déroule une grande conversation politique. 40 % des internautes, soit 20 % des français disent que l’information qu’ils trouveront sur Internet influencera leur choix de vote.

Nous le savons, les conversations entre électeurs, entre amis, ont beaucoup d’influence sur le choix du vote que les affrontements médiatiques.

Pour la première fois, une partie du résultat de l’élection se jouera sur Internet.

Occupez l’espace politique Internet en vous exprimant
Il est essentiel que ceux qui défendent Nicolas Sarkozy s’expriment en laissant des commentaires, en répondant avec calme et pondération aux attaques, en ouvrant des blogs … Vous trouverez dans la colonne de droite une liste des sites les plus visités qu’il est utile de fréquenter régulièrement pour laisser des commentaires.

Enfin bref, que du bonheur et de la spontanéité !!!

Il est clair que si l'on interpelle le candidat ministre sur ces méthodes, il les désavouera probablement. En attendant, pas vu pas pris !!!!