06 juillet 2006

Le vote « BLANC » va-t-il devenir tendance en 2007 ?


Si j’ai toujours eu l’habitude d’assister à des réunions politiques ou économiques ces dernières années. Je dois dire que 2006 est un plaisir pour tous ceux qui aiment cette forme de communication.

Il y a peu, j’étais présent à une réunion organisée par un mouvement dont j’ignorais l’existence : « Energie démocrate » Peu tenté au début de m’y rendre, j’appris que l’intervenant majeur était un certain Christian BLANC.

Christian BLANC, vous vous souvenez ?

Pour certains c’est l’homme qui aux côtés de Michel ROCARD mis fin aux graves émeutes de Nouvelle Calédonie avec un talent de négociateur hors pair.

Passé par la direction de la RATP et surtout d'Air France où il gagnera ses galons de manager moderne et efficace, il disparaîtra de la vie publique pour y revenir en 2002 comme député des Yvelines apparenté UDF (ce qui en surprendra plus d’un, compte tenu de sa « famille » politique d’origine »

En ce 1 er juin 2006, j’étais donc dans la salle pour voir « de près » ce qui me semblait être un OPNI (objet politique non identifié) Cette réunion était l’occasion du lancement d’un mouvement : « ENERGIES2007 » à la Mutualité.

Hormis le nombre important de participants (environ 600 personnes) je restais sur ma faim. Trois orateurs, brillants, mais sans charisme, sans passion, des intellectuels honnêtes mais hermétiques à beaucoup, et un fonds solide, mais discutable ici ou là.

J’aurais pu ranger cette réunion au rayon des archives, mais la lecture d’une tribune dans le journal Le Monde du 3/07/06 m’a fait réagir : Ainsi, Christian BLANC (UDF), Jean Marie BOCKEL (PS) et Alain LAMBERT (UMP) se rejoignaient pour lancer un « mouvement d’opinion » ?

Extraits

« …Dans ce but, nous avons décidé d'unir nos forces au sein d'un comité d'action pour la modernisation de la France. Cette démarche au-dessus des partis politiques est rendue possible par un diagnostic partagé et des convictions identiques sur la méthode pour réformer.

Le diagnostic peut être résumé en trois points.


Premièrement, l'économie française patine, elle ne profite pas du dynamisme mondial et gâche ses potentiels, ce qui se traduit par une croissance molle.
Deuxièmement, rares sont les domaines d'intervention de la puissance publique qui n'ont pas besoin d'une refonte de leurs modes de fonctionnement. Education, solidarités, recherche... Partout l'organisation est inadaptée. A tel point que même une augmentation des moyens ne permettrait pas de progrès sensibles.

Troisièmement, l'endettement de l'Etat a atteint un niveau insoutenable et fragilise notre édifice national. La dette est une contrainte qui impose que les réformes s'accompagnent d'une baisse globale de la dépense publique de l'ordre de 20 %. Et ce au moment où un effort devra être consenti pour la recherche et l'enseignement supérieur. Mais cette contrainte peut aussi être une chance. En effet, résoudre un problème en distribuant des subsides n'est plus une option disponible : quand les caisses sont vides, la démagogie et la lâcheté ne peuvent que s'effacer devant l'intelligence et le courage … »

Mais que signifie cette démarche ?

Certains prétendront qu’il s’agit pour des élus « isolés » de faire parler d’eux et pourquoi pas se faire remarquer par les candidats officiels de l’UMP et du parti socialiste. Car enfin, si on connaît le positionnement quasi centriste de Jean Marie BOCKEL, les efforts d’Alain LAMBERT pour obtenir la présidence du Sénat, on connaît beaucoup moins la stratégie de Christian BLANC.

Alors, alliance de la carpe et du lapin ou véritable remise en cause du statut monolithique des partis majoritaires ? Remise en cause de l’esprit « godillot » de l’UMP ? Contre offensive socio-démocrate destinée à camper sur les dernières positions de Ségolène ROYAL ?

Et surtout quelle devient la place de l’UDF dans le cadre de l’échéance de 2007 ?

Cette tribune est-elle l’annonce d’un futur « vote BLANC » ?

Si Christian BLANC prend le temps de lire mon article et accepte de me répondre vous en serez les premiers informés !!!


Sources et bibliographie

Le Monde
Assemblée Nationale
Sénat
Blog Pourquoi pas Christian Blanc
Energie2007

05 juillet 2006

La VAE seule réponse aux problèmes d’emploi ?

La France a la culture du diplôme au point que les annonces d’emplois même les moins valorisantes indiquent leur obligation pour une embauche.

Si les chefs d’entreprises y sont très attachés alors que certains des plus talentueux n’ont pas fait d’études supérieures ou comme un Lionel JOSPIN fixant à 80 % d’une classe d’âge la réussite au bac confirment qu’il est de plus en plus difficile d’avoir échoué ou hypothéqué ses études.

On peut être pourtant un professionnel confirmé et butter sur des obstacles de carrière ou tout simplement vouloir rebondir après un accident de parcours. En réponse à ces cas ou problèmes, les pouvoirs publics ont créé la VAE

Lancée il y a quatre ans, la VAE devait permettre à tous les salariés d’améliorer leur cursus ou de s’en créer un après avoir apporté la preuve professionnelle de leur talent.

Mais VAE, késako ?

Toute personne peut faire valider son expérience professionnelle (ou bénévole) de trois ans minimum à condition qu’elle soit en rapport direct avec la certification souhaitée.

Quelle certification ?

La certification obtenue peut être un diplôme de l’éducation nationale, un diplôme ou un titre délivré par les autres ministères, un établissement privé ou bien un certificat délivré par les branches professionnelles.

Validation partielle ou totale ?

Chaque certification est constituée de plusieurs modules. Le jury peut en valider un ou la totalité. En cas de validation partielle, le candidat à 5 ans pour acquérir un complément.

Qui paye ?

Pour le salarié, les frais d’inscription et d’accompagnement peuvent être pris en charge par l’employeur dans le cadre de son plan de formation.

Le salarié peut passer par l’OPCA (exemple ) . L’OPCA, est chargé de collecter, mutualiser et redistribuer les obligations financières des entreprises en matière de formation professionnelle. A ce titre il est agréé par l’Etat car ces financements ont un caractère défiscalisé.


Alors, la VAE est la solution ?

Il ne faut toutefois pas s’y tromper, une VAE est longue (6 à 18 mois en moyenne) et demande au salarié une totale implication. Sans pour cela remettre en cause un système particulièrement original il ne faut pas se voiler la face, ce sont surtout les plus diplômés qui sont candidats à la validation des acquis.

Le problème de la France se pose surtout sur la qualification de nombreux chômeurs pour qui une valorisation de leur savoir faire. Or le parcours est beaucoup complexe (20 ans d’activité professionnelle ou + de 45 ans d’âge) puisqu’il faut convaincre l’UNEDIC de la sincérité et de la valeur de la démarche. Il serait pourtant souhaitable que la VAE devienne rapidement un outil de lutte contre le chômage de longue ou moyenne durée au lieu de servir trop souvent à l’obtention de MBA.

Il semble également que les partenaires sociaux au delà de leurs désaccords pourraient trouver un consensus sur l’évolution et la formation des salariés. En effet, alors que le MEDEF a lancé sa campagne Web « KESKONATTEND » destinée à former des jeunes et qu’on souhaite maintenir des plus de 50 ans dans l’emploi, un large débat sur la qualification de TOUS les salariés devrait s’imposer.

Bien que Gérard LARCHER ait indiqué rendre le dispositif plus accessible, celui-ci ne pourra avoir de valeur que dans la mesure ou tous les acteurs économiques du pays en reconnaîtront le bien fondé.

Après avoir mis au point la VAE, le DIF, il serait temps que pouvoirs publics et partenaires sociaux donnent le signal d’une vraie dynamique au lieu de créer des concepts généreux mais toujours en attente pour les salariés et la très grande majorité des entreprises.


Source

UNEDIC

Ministère de l’emploi et de la cohésion sociale

03 juillet 2006

Poker automobile


Ainsi, il aura suffit que le plus gros actionnaire de la GENERAL MOTORS (environ 10 % du capital), las de ne pas gagner d’argent avec sa participation dans le N°1 mondial de l’automobile pour qu’un groupe qui pèse 330 000 employés dans le monde puisse à terme assez court changer de main.

Qui est donc cet actionnaire un peu particulier ?

Il s’agit de Kirk KERKORIAN . Probablement inconnu de la très grande majorité des français, il est pourtant un des hommes les plus riches des Etats Unis. Il possède une holding : Tracinda Corporation qui regroupe tous ses actifs financiers. Il est outre actionnaire de la GM, le propriétaire du Mandalay Resort Group qui regroupe 15 casinos de Las VEGAS qui est pour lui une formidable machine à cash.

Il existe un domaine où notre investisseur a su se faire connaître : Le cinéma. Il fut à plusieurs reprises propriétaire et vendeur des studios MGM . Il les acheta en 1969, les vendit à Ted TUR NER pour mieux lui racheter. Quelques années plus tard, il les cédait à un homme d’affaire contestable : Giancarlo PARRETTI qui tenta de s’associer avec le Crédit Lyonnais, au final notre ami Kirk rachetait ses studios dans d’excellentes conditions.

Peut être fatigué de faire des allers et retours sur cet investissement, il le cédait en 2005 à SONY ce qui lui permis de devenir un des plus importants propriétaires de casinos.

Même s’il semble vouer un culte à l’actuel patron du groupe Renault Nissan, il est évident que KERKORIAN est un redoutable prédateur dans le monde des affaires. Nul doute que le gouvernement français qui possède encore 15 % de Renault SA va regarder de très près quelle est la marge entre le « coup du siècle » et le piège industriel.

Car ne l’oublions pas, 10 % du groupe GENERAL MOTORS peut dans certains cas suffire à se retrouver bailleur de fonds sans pour cela avoir un droit de regard sur l’outil de production et la conception des modèles.

Quelques économistes médiatiques comme Elie COHEN vous font froid dans le dos lorsqu’ils déclare : « General Motors » ne vaut presque rien aujourd’hui, mais il pèse toujours près d’un quart du marché américain. C’est donc une bonne opportunité de développement pour Renault en panne de gamme actuellement … » Comme vous y allez monsieur COHEN, il semblerait que dans cet affaire vous vous comportez comme un joueur de MONOPOLY !!!!

Alors coup de poker ou mauvais coup en vue ? Le vieux joueur de 87 ans pourrait bien s'offrir encore quelques casinos avec l'argent des autres !!!

Sources et bibliographie

Yahoo Finances
Le Web de l'Humanité
GENERAL MOTORS

Travailler dans l'économie sociale






L’économie sociale et solidaire représente aujourd’hui plus de dix pour cent de l’emploi privé en France, soit près de deux millions de personnes. Pourtant, si ce secteur offre de nombreuses opportunités d’emploi, il n’est généralement pas perçu comme tel par le grand public.

Le CJDES [1] et l'AFIJ [2] organisent les 13 et 14 octobre 2006 le premier forum national de l'emploi dans l'économie sociale et solidaire.

L’organisation d’une manifestation publique de ce type a pour vocation de combler une partie de ce déficit d'image et de faciliter les recrutements pour l’ensemble des organisations du secteur.

Cette initiative aura également pour objectif de présenter l’ensemble des métiers du secteur et de créer un véritable « salon de l’emploi ».

Des offres d’emploi en provenance de toutes les familles de l’économie sociale et solidaire, et pour tous les publics, y seront proposées.

De nombreuses conférences et ateliers se tiendront aussi afin d’apporter aux participants une vision plus claire et plus précise sur les différentes filières et les particularités du secteur.

[ 1] Centre des Jeunes Dirigeants et acteurs de l’Economie Sociale

[2] Association pour Faciliter l’Insertion des Jeunes diplômés