27 juillet 2005

Banlieues

Le 29 juin, Nicolas Sarkozy avait annoncé des mesures en faveur de l'emploi, l'éducation et la sécurité dans le quartier dit des "4000" à La Courneuve.

Il avait annoncé notamment des partenariats avec de prestigieux établissements universitaires comme l'Essec, l'Institut d'études politiques de Paris ou l'Institut supérieur de mécanique de Paris.

Il avait également demandé à des chefs d'entreprises engagés dans la lutte contre la discrinimation, dont Veolia, de proposer 150 contrats d'apprentissage par an aux jeunes du département.

Au-delà de l'élan généreux du ministre de l'intérieur qui pour l'occasion s'est mué en ministre de l'éducation nationale, de l'économie et de la cohésion sociale, il est notoire de constater que la gestion des "marmittes" avec un seul couvercle continue à être la seule mèthode que connaissent les dirigeants politique de notre beau pays.

Cette gestion du court terme face à des populations tantôt marginalisées, tantôt sous le feu de l'action ministérielle est désatreuse sur tous les plans.

Va-t-il falloir que les banlieues se comportent comme un lobby pour que les aides et l'assistance arrivent à elles ?

Les "Francs moisins", les "tarterets" devront elles connaître des drames ou émeutes pour qu'on y envoie la caravanne médiatique ?