14 août 2008

Présidence du Sénat : Tous aux abris, les raffarinades reviennent

Vous vous souvenez du 31 mai 2005 ?

Non ? Allons faites un effort !!!

Et bien c'est le jour ou Jean-Pierre Raffarin a annoncé sa démission au poste de premier ministre. Personne n'a oublié le "Phénix du haut-Poitou" comme l'a baptisé le Canard Enchaîné.

Passé à la postérité pour ses nombreuses maximes (devenues des raffarinades) dont le mémorable "The Yes needs the No to win... Against ze No ..." (vidéo toujours disponible sur le Net )

Le terme raffarinade est un néologisme politique péjoratif utilisé pour qualifier certaines citations de Jean-Pierre Raffarin, en particulier certaines de ses phrases imagées dont le ministre était friand dans ses interventions publiques. Cette expression a été très employée dans la presse française, notamment par la presse satirique, lorsque Jean-Pierre Raffarin était à la tête du gouvernement (2002-2005). Il a même donné lieu à un ouvrage consacré uniquement à ce sujet. Source Wikipedia

Quelques petits bijoux

«Notre route est droite, mais la pente est forte. »
« Je vous recommande la positive attitude
« Il vaut mieux un bilatéral approfondi qu’un multilatéral confus
«Il est curieux de constater en France que les veuves vivent plus longtemps que leurs maris
« L'avenir est une suite de quotidiens »
« Les jeunes sont destinés à devenir des adultes »
« Il faut sauter des haies et finalement, je saute les haies les unes après les autres »
« Si on met la voiture France à l'envers, nous n'aurons plus la capacité de rebondir. »
« Il faut avoir conscience de la profondeur de la question du sens. »

Et tant d'autres disponibles sur un PDF Best of

Ce grand amateur de Lorie et de la France des petits commerçants (il fut surnomé La Boulange lorsqu'il fut secrétaire d'Etat au commerce et à l'artisanat) n'a pas laissé de souvenirs émus auprès des français.

Car au delà des raffarinades, c'est en 2003, qu'ont eu lieu la première réforme des retraites (avec le succès que l'on connaît), celle (non financée) de la décentralisation et de l'assurance maladie qui comme tout le monde le sait n'a toujours pas équilibré ses comptes.

On se souviendra aussi que son immense popularité a donné la majorité quasiment absolue aux candidats socialistes au Régionales de 2004 et surtout la victoire du NON au référendum de 2005.

Aujourd'hui vice-président de l'UMP, il pense revenir sur le devant de la scène en devenant le troisième personnage de l'Etat : Président du Sénat. Ce remarquable homme politique qui ne s'est JAMAIS soumis au suffrage universel (il a toujours été Sénateur) envisage donc de prendre les rênes de l'inamovible assemblée au sein de laquelle il pourrait exercer son talent coutumier des français.

L'homme n'a pas que des amis, mais intrigue comme jamais. En effet : Non content d'avoir obtenu l'arbitrage de Nicolas Sarkozy contre le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, qui militait pour des universités «européennes» à Bruxelles, l'ancien premier ministre a voulu pousser son avantage en écrivant au président pour l'inviter à venir à Royan avec son épouse. Très tenté quand Raffarin lui a expliqué que «Carla serait sûrement ravie de découvrir la région où il passait ses vacances quand il était enfant», Sarkozy semblait plus hésitant ces derniers jours - Source Le Figaro

Reprise par le Président, nous devons à JPR : "on ne boycotte pas un quart de l'humanité." lorsque tout le monde se demandait s'il devait se rendre à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin. Encore notre JPR qui se rendant en avant garde à Pékin déclarait dans une interview (il était officiellement observateur de la francophonie)

Comment la Chine respecte-t-elle ses engagements en terme d'utilisation du français comme langue olympique.

« Jusqu'à présent, ce que nous avons pu observer est plus satisfaisant qu'à Athènes. Au niveau des traductions, l'ordre prévu est respecté (français, anglais et chinois). La signalétique est satisfaisante et les sites internet largement “ francisés ”. Le point le plus fragile concerne les télévisions dont l'habillage est très anglo-saxon. »

Comment percevez-vous l'attitude de la Chine dans ce début de période olympique ? Toujours, comme vous l'avez estimé après l'ouverture « puissante mais non arrogante. »

« Lorsqu'un pays met en scène 2.008 tambours battant à l'unisson, c'est fort ! Mais je n'y vois pas d'arrogance. Il faudra voir au fil des Jeux si les médailles n'amènent pas un surcroît de triomphalisme. Pour l'instant, les Chinois font très attention à délivrer une série de représentations plus culturelles qu' économiques. »

Que vous inspirent les commentaires de Daniel Cohn-Bendit comparant les Jeux de Pékin à ceux de Berlin en tant qu'affirmation d'une puissance expansionniste ?

« C'est déraisonnable ! Et surtout, cela dénote une méconnaissance de la culture chinoise. Ce peuple n'a jamais fait la guerre à personne et ce n'est pas ainsi qu'il affirme sa puissance au fil de son histoire. »

Ces vifs propos ont impressionné les dirigeants Chinois puisqu'on apprend dans Le Point que :

Les autorités chinoises, qui n'ont qu'à se féliciter de l'attitude de Jean-Pierre Raffarin à leur égard, l'ont invité à se rendre au Tibet avec une délégation parlementaire. L'ancien Premier ministre, qui était à Pékin en tant qu'observateur de la Francophonie pour l'ouverture des Jeux olympiques, devrait se rendra sur le « toit du monde » début 2009. D'ici là, Raffarin souhaite construire un réseau de jeunes parlementaires qui s'intéressent à la Chine car, dit-il, « il faut du temps pour établir une relation avec les Chinois et la France est encore un pays aux volets clos

Pas vraiment rassuré par la candidature de Gérard LARCHER, pour la deuxième année consécutive, Jean-Pierre Raffarin a choisi d'arpenter la route du plus célèbre pèlerinage d'Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle. On ne sait jamais ...

Ce qui est à craindre c'est que l'homme est revanchard et en devenant l'arbitre des collectivités locales, il ne vise qu'à punir les socialistes qui ont pris les régions à la droite et principalement Ségolène ROYAL qui lui a pris son cher Poitou. C'est bien lui qui a déclaré : « Ségolène Royal est une délinquante sociale » Nous n'avons d'ailleurs aucune nouvelle du procès en diffamation que Ségolène Royal lui a intenté. Du moins on l'entend moins sur ce sujet depuis.

C'est donc bien cet homme qui pourrait devenir un des personnages important de notre vie quotidienne. Et dire qu'on pensait en avoir finit le 31 mai 2005. On craint déjà la pente et on a le vertige ...

13 août 2008

Les vacances gâchées de M. et Mme SARKOZY ?

La pauvre Carla Bruni-Sarkozy passe sans doute des vacances cauchemardesques. Après avoir fait un petit footing à la plage avec son mari, ce dernier, a fait du vélo tout seul mais, notre espion a remarqué que les deux tourtoureaux n'ont pas vraiment eu le temps de se retrouver.

Voyage express en Chine. Des dizaines de kilomètres pour rien, en se reniant surtout. Expédition inutile s'il en est, avec la remise soi-disant, d'une liste de prisonniers... entre deux ascenseurs, à Hu Jintao...La rencontre avec la Dalaï Lama serait pour le 10 décembre prochain.

Après ça, il s'est envolé à la demande de qui vous savez, pour la Russie, puis, la Géorgie. Pendant ce temps là, la pauvre Carla se dorait sous la pluie de Cap Nègre. Drôles de vacances - Sources JDD

Afin de monter que ces vacance auront été réussies, le service de communication de l'Elysée s'apprête à publier des photos exclusives des vacances de notre Président qui prouvent dans quel état de forme éblouissant dans lequel il se trouve. En voila une.

C'est dans Slovar grâce au Blog du CHI

Etonnant non ?

12 août 2008

Premier bilan des lettres de missions : Tonte des français ... à moitié réussie

Vous vous souvenez des lettres de missions adressées à tous les Ministres ?

C'était il y a un an nous rapellent les ECHOS

"Il y a un an, François Fillon et Nicolas Sarkozy avaient envoyé des lettres de mission précises à une dizaine de ministres"

Les ECHOS pointent les résultats de deux des ministres les plus en pointe : Christine Lagarde et Xavier Bertrand

Christine Lagarde en quête du « point de croissance qui manque à la France »

Parmi les nombreuses priorités fixées à la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, figurait en bonne place la modernisation de l'économie « avant la fin de l'année 2007 ». Mission accomplie en partie seulement et avec six mois de retard. Car si la loi du même nom, parue au « JO » du 5 août, a tenu promesse sur la négociabilité des prix entre fournisseurs et distributeurs, la suspension expérimentale des seuils sociaux ou le développement des PME, plusieurs mesures n'ont pas vu le jour, notamment la création des actions de groupe au nom de la protection du consommateur et l'adoption d'un « small business act à la française » ( qui est au demeurant une proposition de François BAYROU) pour réserver une part des marchés publics aux PME.

Plus globalement, la ministre, qui devait créer le « point de croissance qui manque à la France », a subi le ralentissement économique. En 2008, la progression du PIB devrait, de l'aveu de Bercy, être « plus proche » de 1,7 % que de 2 %. Christine Lagarde est aussi censée « rétablir notre commerce extérieur » d'ici à la fin du quinquennat : le déficit dépasse 48 milliards d'euros sur douze mois.

Dans le domaine fiscal, après l'exonération des heures supplémentaires, elle a triplé le crédit d'impôt recherche mais il lui reste encore à réformer la taxe professionnelle et à obtenir la liberté de fixation du taux de TVA (restauration)

Pas encore joué pour la taxe professionnelle puisque " cette suppression, annoncée à mi juillet 2008 par le premier ministre lors de la Conférence nationale des exécutifs à Matignon, serait programmée en 2010". Source CFO News Com

Faux en ce qui concene la TVA restauration, car même le Président le reconnaît : "Nous avons eu une proposition de la Commission", assure-t-il, faisant référence la proposition de Bruxelles de laisser ses Etats membres baisser la TVA en dessous des 15% pour les services consommés localement. La baisse ciblée de la TVA est "sur la table" et l'objectif est d'obtenir "une TVA à taux réduit d'ici 2011" - Source Nouvel Obs

Le tout devait contribuer à une « baisse aussi rapide que possible des prélèvements obligatoires (quatre points sur dix ans) », soulignait la lettre. Une promesse abandonnée depuis. Rappellent Les ECHOS

C'est tellement vrai que Christine Lagarde a déclaré le 24 juillet 2008 que "d'ici 2012, la priorité absolue n'est pas de baisser les impôts" mais "d'éliminer" le déficit public, et elle veut plafonner les niches fiscales dès 2009.

"La mission que j'ai reçue (...) est de bâtir une stratégie fiscale à taux de prélèvements obligatoires constant. D'ici à 2012, la priorité absolue est d'éliminer le déficit public, elle n'est pas de baisser les impôts. La situation de nos finances publiques nous l'interdit"

Parmi les points positifs selon Les ECHOS : la fusion progressive de l'ANPE et des Assedic.

Ce que nous contestons puisque : La fusion de l'ANPE avec les Assedic se fera par paliers, après la réalisation fin 2008 d'une "enquête de satisfaction client" qui servira de "point de repère" pour mesurer la performance du nouvel organisme en 2009, selon un document obtenu mercredi de source syndicale... : Source Les ECHOS ) La politique en faveur de l'emploi dans les banlieues sonne, en revanche, comme un échec, alors que chaque jeune sans qualification devait se voir rapidement proposer un emploi ou une formation.

Si c'est pas de l'austérité à venir ça !!!

Xavier Bertrand n'en a pas fini avec les réformes sensibles

Le ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité, a déjà honoré une bonne partie de ses nombreux engagements : instauration d'un service garanti dans les transports, réforme des régimes spéciaux de retraite, représentativité syndicale. En matière de pouvoir d'achat, le ministre a également lancé le rachat des RTT, l'évolution des règles de fixation du SMIC, la mise sous condition des allégements de charges et la réforme de la participation.

Réforme de la participation qui vient de prendre un "coup de vieux" depuis l'annonce par Roselyne BACHELOT d'une taxation de l'épargne salariale pour renflouer la sécurité sociale (voir article de l'AGEFI)

Certaines mesures se révèlent toutefois moins ambitieuses qu'annoncées : il n'est plus question de sanctionner les entreprises ayant échoué à conclure une négociation salariale, ni de revoir les règles de revalorisation automatique du SMIC. Quant à l'égalité hommes-femmes, qui devait être atteinte, « une fois pour toutes en 2009 », elle est reportée : les sanctions ne seront pas mises en oeuvre avant 2010. En matière de contrat de travail, Xavier Bertrand a dû se contenter d'une réforme a minima, fruit d'un difficile compromis entre partenaires sociaux. La lettre de mission demandait de « simplifier et unifier le cadre juridique du contrat de travail » : la réforme s'est soldée par la création d'un nouveau contrat (le contrat de mission) et d'un nouveau mode de rupture (la rupture amiable).

Compromis avec les partenaires sociaux ? Lesquels ?

Nous rapellons à nos lecteurs que le contrat de mission est un CDD de longue durée destiné principalement aux cadres et ingénieurs : Il est institué, « à titre expérimental », pour « les ingénieurs et cadres », un « contrat à durée déterminée à terme incertain et d’une durée minimum de douze mois, conclu pour la réalisation d’un objet défini ». Le contrat ne peut excéder trente-six mois. Il comprend une « durée approximative » dont « la réalisation constitue le terme du contrat ». Le salarié remercié touche l’indemnité de précarité, soit « 10 % de la rémunération totale brute ».

Il faut noter que ces contrats font faire florès dans l'informatique :

Un nombre limité de branches serait concerné, au premier rang desquelles le champ Syntec, clairement présenté comme prioritaire. L'instauration du « contrat de mission » entre pourtant grandement en contradiction avec la volonté affichée de favoriser le développement de ce qu'il est convenu d'appeler « l'économie de la connaissance ».

Ce qui est recherché est ce que les spécialistes de la gestion des ressources humaines appellent le just-in-time talent , c'est-à-dire la possibilité d'employer le temps d'un projet des individus disposant des compétences requises sans avoir à les adapter.

Avec le « contrat de mission », l'entreprise n'est plus incitée à développer les compétences en interne. D'une part elle est libérée de la contrainte de devoir réaffecter ses salariés sur de nouvelles missions et, d'autre part, elle peut recourir au marché externe pour trouver les nouvelles compétences dont elle a besoin. C'est donc plus ou moins vers un modèle de type intérim de longue durée que l'on tend - Source 01.Net

Or, La version finale du document, repris au niveau de la fédération Syntec sous l'appellation de « contrat de mission »remonte à début décembre 2003. Xavier Bertrand n'a donc fait qu'exhausser la demandes des employeurs.

Nous n'épiloguerons pas sur la "séparabilité" de Madame PARISOT qui n'est ni plus ni moins qu'un moyen habile pour eviter les recours prud'hommaux et comme nous l'avons déja écrit : "Chacun sait bien qu’il suffira de faire pression sur un salarié pour qu’il accepte une rupture de "commun accord". Que se passera t-il ensuite : Arrivée aux ASSEDIC et ... 2 propositions que le salarié ne pourra pas refuser. En fin de compte une "élégante " façon de se séparer d’un salarié et de le reclasser dans les secteurs les plus mal payés et les plus pénibles"

Là aussi, de quel compromis parle t-on ?

La politique familiale a été moins en vue, et parmi les points faibles figure aussi la création d'une cinquième branche de la protection sociale pour financer la dépendance. Le projet de loi, annoncé pour le premier semestre, a peu de chances d'être examiné cette année. Le « rendez-vous » de 2008 sur les retraites prévoit de sanctionner les entreprises ne faisant pas d'effort sur l'emploi des seniors, mais il ne permet pas un retour à l'équilibre financier, en dépit d'une hausse de 1 % des cotisations vieillesse.

Mais, au fait, en janvier, le gouvernement lançait avec tambours et trompettes "l'évaluation des ministres" dont Eric BESSON était d'ailleurs responsable. Retour sur actualité :

La mise en place d’un bulletin d’évaluation

Pour la première fois en France, des ministres seront évalués. Comme dans certaines entreprises privées, il leur est demandé de faire du chiffre. Pour mettre en œuvre ce bulletin d’évaluation, le gouvernement a fait appel à un cabinet en stratégie, Mars & CO pour déterminer les critères d’évaluation. L’été dernier, les ministres ont reçu des lettres de mission leur détaillant précisément la feuille de route à suivre. Chacun a dû réfléchir à la stratégie à adapter pour atteindre les objectifs imposés. Le président et le Premier ministre souhaitent instaurer une politique de résultats.

Une politique du chiffre surprenante

L’évaluation établie par Mars & CO peut paraître surprenante. Ainsi, en ce qui concerne le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, on observera combien de professeurs ont accepté de faire des heures supplémentaires et combien d’années ils ont accepté d’enseigner en Zep (toutefois, en six mois à peine, il est difficile de savoir l’impact de ce ministre sur les mutations). De même, on attend de Valérie Pécresse moins d’abandon d’étudiants au cours du premier cycle. Brice Hortefeux à l’immigration et à l’identité nationale, sera jugé sur le nombre de sans-papiers renvoyés dans leur pays d’origine. Christine Albanel, la ministre de la Culture, doit inciter les gens à se rendre au musée. Elle sera donc évaluée sur le nombre de visiteurs de musées les jours où ils sont gratuits. On attend d’elle également qu’elle augmente la part de marché des films français en France ou qu’elle réduise le nombre de piratages de musique ou de films sur Internet. Même le ministre aux affaires étrangères, Bernard Kouchner doit obtenir des résultats chiffrables ! On l’évaluera entre autres, au nombre de ministres se rendant aux conseils de ministres à Bruxelles et au Luxembourg (où il est vrai que la France se distingue par son absentéisme).Une évaluation biaisée

Nicolas Sarkozy et François Fillon communiquent sur le fait que les ministres doivent rendre compte de leurs résultats et risquent d’être licenciés s’ils se montrent incapables d’atteindre les objectifs fixés ... / ... Source Politique.Net

En bref, le mouton n'est qu'à moitié tondu. Alors, rendez-vous à la rentrée pour savoir qui a eu de mauvaises notes et se fera ... réprimander ... avant de finir le travail


11 août 2008

Doudou Sarkozy apprend les Jeux Olympiques

Et pourtant, il s'est rendu à Pékin uniquement pour les encourager (passons vite sur le contrat d'EDF) C'est du moins ce qu'affirmait son grand ami et secrétaire aux sports Bernard Laporte.

Quelques uns ne l'ont cependant pas écouté (attention au retour en France ...)

L'échec de Manaudou. Tenante du titre, Laure Manaudou a terminé 8e et dernière de la finale du 400 m dans un temps indigne de son statut. "C'est forcément un échec. Dire que c'est une réussite, c'est refuser la réalité", a déclaré Claude Fauquet, le directeur technique national. "J'ai vu que c'était inaccessible pour moi et j'ai laissé filer en fin de course", a, quant à elle, affirmé Laure Manaudou. Coralie Balmy, 4e, échoue au pied du podium.

Judo : la désillusion pour Harel. La Nantaise Barbara Harel, victorieuse pourtant des championnes olympique et du monde, a dû se contenter de la 5e place, en moins de 57 kg. Battue lors de la petite finale pour le bronze, elle n'a pu retenir ses larmes. Sources Ouest France

Même à l'UMP on a du vague à l'âme. C'est le président (UMP) de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer qui sort son mouchoir :

Interviewé par Le Figaro, lundi 11 août, le président (UMP) de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, se montre critique envers l'attitude de la France dans le dossier du Tibet et des Jeux olympiques. Interrogé sur l'absence de la chancelière allemande Angela Merkel à la cérémonie d'ouverture, il reconnaît qu'"il faut que, nous autres Français, réfléchissions à ce que nous avons pu faire qui, à l'évidence, n'a rendu notre discours ni audible ni convaincant".

"Mon sentiment est que Nicolas Sarkozy a su trouver avec les autorités chinoises les mots et les orientations qui permettront, je l'espère, de tourner cette page sans pour autant abandonner nos convictions", ajoute-t-il. Source Challenge

"Faut tout lâcher, tout donner, après ce sera trop tard ! [...] Vous allez honorer le drapeau tricolore [...] Des millions de Français dont la vie n'est pas facile vont rêver. Je ne vais pas ajouter de la pression... " Non, c'est vrai, ce serait dommage !

Tel le Général de Gaulle lors de la guerre d'Algérie, Nicolas Sarkozy a donc encouragé ses soldats. Espérons que cela leur portera chance...

Après ça, le président et Doudou (le surnom de Louis) se sont envolés vers la France et le Cap Nègre. Carla Bruni était là pour les accueillir. Source Pure People

Musique !!!!!

Nicolas et Doudou ne rencontreront pas le Dala¨-Lama. En revanche, l'épouse du chef de l'Etat "sera présente à la cérémonie religieuse présidée par le Dalaï-Lama qui marquera l'inauguration le 22 août d'un importante temple bouddhique"

Que va donc faire le Dalaï-Lama ?

Le haut dignitaire bouddhiste donnera sa bénédiction à la nouvelle pagode d’Evry (Essonne), visitera des congrégations en Normandie et en Bretagne avant de dispenser son enseignement ­ coûteux ­ à Nantes durant dix jours devant des milliers de personnes. Si la conférence publique ne coûte que 15 €, il faudra débourser au moins 175 € pour entendre ses préceptes complets - Source Le Parisien La presse ne précise pas si Carla Sarkozy choisira le service à 15 ou 175€

Et en offrant un CD musical, c'est gratuit ?

Comme si de rien n'était .....

Crédit montage
TropicalBoy
Crédit image
Chabouis