25 mars 2011

Chiffres du chômage de février : Un trompe l'oeil pervers !

Si Xavier Bertrand avance timidement que les chiffres du chômage sont encourageants, la réalité est plus sombre. En effet, le nombre de chômeurs seniors et de longue durée augmentent et la durée des offres d'emploi diminue !

Selon le Ministère du travail : « Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A a baissé de 0,1% pour s'établir à 2.701.100 fin février en France métropolitaine, soit 2.100 demandeurs d'emploi de moins qu'à fin janvier (...) »

Ce qui a permis à Xavier Bertrand de déclarer : « Après les bons résultats enregistrés en janvier, ce deuxième mois consécutif de baisse globale du nombre de demandeurs d'emploi est encourageant (...) »

Que constate t-on ? : pour la catégorie A, "B et C" la baisse est de 0,1%. Néanmoins, sur 1 an la hausse pour ces catégories sont respectivement de 1,3% et 4,1%

Ces chiffres ne doivent pas occulter une réalité : Le Chômage change de nature ! Si on licencie moins, on embauche moins. Bilan : les demandeurs d'emploi restent plus longtemps privés d'emploi !

C'est surtout visible pour les plus de 50 ans. Ceux qui devaient, selon le gouvernement et le Medef, trouver plus facilement un emploi avec le recul de l'âge légal de départ à la retraite !

N'est ce pas monsieur Pillard ? ( Président de la commission Protection sociale du Medef ) : « l'allongement de la durée d'activité est un facteur important de croissance et d'emploi. Les entreprises sont prêtes à se mobiliser pour franchir une nouvelle étape dans la gestion des carrières des seniors » - Medef

Résultat de cette « mobilisation » des employeurs ?

« Les chiffres de Pôle Emploi publiés jeudi soir montrent une explosion du chômage chez les seniors (...) » écrit le JDD Cette situation est d'autant plus grave que précise le journal ceux-ci « pointent de plus en plus longtemps » à Pôle Emploi !

Dans le détail : « (...) Leur proportion augmente parmi les inscrits à Pôle Emploi. Ils représentent environ 20% des chômeurs, contre 17% (...) En moyenne, ils restent 377 jours inscrits à Pôle Emploi (...) Ils alimentent ainsi les bataillons de chômeurs de longue durée, qui continuent de croître (...) »

Et ce n'est pas la prime de 2000 €, proposée aux entreprises qui embauchent un plus de ... 45 ans, qui risque d'améliorer les choses !

Tous âges confondus : Des offres d'emplois de plus en plus courtes !

Les offres d'emploi : « Le nombre d'offres pour des emplois de moins d'un mois a bondi de 16,8%. Pour les emplois d'un à six mois la hausse est de 0,4% et pour les emplois de plus de six mois elle est de 2,7% » - Yahoo/Reuters

Ce à quoi il faut ajouter le scepticisme de Jean-Louis Walter le médiateur de Pôle Emploi. En effet, nous dit Europe1. Celui-ci : a publié son rapport annuel, jeudi. S'il fustige certaines méthodes de Pôle Emploi, il met en doute celle du gouvernement en ce qui concerne le chômage de longue durée ! : « (...) Commentant la demande de Nicolas Sarkozy d'organiser des entretiens pour les demandeurs d'emploi de longue durée dans les trois mois, le médiateur s'est montré sceptique sur l'efficacité d'une telle démarche (...) » - 20 Minutes

Des résultats vraiment encourageants, comme ... les heures supplémentaires !

En effet, en 2010 : « (..) 749 millions d'euros ont été déclarés par les entreprises au titre des heures supplémentaires exonérées par la loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat, dite loi TEPA, au 4e trimestre 2010. Sur un an, le nombre connaît une augmentation de 2,4 % (...) » - Le Particulier Ou celles de janvier 2011 : (...) En janvier, le nombre d'heures supplémentaires des entreprises de plus de 9 salariés sont reparties à la hausse (+6,5%) » - Boursorama

Cherchez l'erreur !

24 mars 2011

Front National : Quels programmes sur l'emploi et l'économie ?

Le discours de Marine Le Pen séduit une partie des victimes de la mondialisation et de son lot de précarité ou de chômage. Mais que propose t-elle comme solutions en termes d'économie et d'emploi. Nous sommes allés lire le programme du FN sur son site Web.


En décembre 2010, Louis Aliot, compagnon et boîte à idées de Marine Le Pen, déclarait : « (...) Il faut faire comprendre au plus grand nombre que nous avons un programme économique et social alternatif à la gauche et à la droite. Et nous devons montrer que nous ne sommes pas seulement une force de contestation, mais aussi une force de propositions (...) » - MSN

C'est un peu en évoquant ce « programme économique et social alternatif » et beaucoup la question ... de l'immigration, que le Front National a fait campagne, pour les cantonales, avec le résultat qu'on connaît.

Bien qu'il reste plusieurs mois à Marine Le Pen et son équipe pour peaufiner son programme présidentiel, on peut déjà en découvrir l'essentiel, disponible, sur le site du mouvement. Nous nous sommes tout particulièrement intéressés aux rubriques : « Acteurs économiques et emploi » ainsi que « Economie et budget »

Et qu'y trouve t-on ?

Les réponses, dans l'immédiat se résument au même message laconique : « Cette partie du programme du Front National est en cours de réactualisation. Merci de revenir dans quelques jours »

Certes, on peut trouver sur le site du Front National un document sur un projet économique. Seulement il s'agit d'une critique ... de celui de l'UMP !

Qu'y lit-on ?

Extrait : « (...) Les experts du Front National ont donc évalué les conséquences prévisibles du projet économique et social de l’UMP, en se fondant sur des hypothèses réalistes, et en tirant le bilan du passé ; leurs conclusions sont sans appel : les conséquences du projet économique et social de l’UMP constituent dans tous les domaines une aggravation importante des difficultés déjà rencontrées par les Français. L’objectif de ce document n’est pas de comparer les projets de l’UMP et du FN, mais d’expertiser objectivement le projet de ceux qui ne cessent de se présenter comme les « professionnels » de la politique, les « experts » économiques, sans avoir l’humilité de regarder leur bilan. Le FN continue par ailleurs de développer son propre projet économique et social, n’en déplaise aux bonimenteurs de l’UMP, comme le prouvent nos fréquentes publications et interventions médiatiques (...) »

Pour avoir, toutefois, quelques éléments, il faut donc se tourner vers le magazine Challenge qui nous donnait quelques pistes, le 23 mars : Ce serait Jean-Richard Sulzer, professeur de finance à Dauphine qui plancherait sur le programme économique et social.

Selon lui : « (...) Alors que son père était ultralibéral, par réaction au communisme, Marine Le Pen est dirigiste, dans le sens colbertiste du terme. C'est-à-dire qu'elle n'est pas contre un Etat fort (...) Le Front présentera ce mois-ci (mars 2011) une dizaine de grandes options économiques consécutives à ce réajustement idéologique. Elles auront pour base la liberté du commerce et de l'industrie à l'intérieur du pays, garantie par un Etat gendarme, qui lui-même sera plus protecteur vis-à-vis de l'extérieur (...) »

Pour en savoir plus, il faudra attendre que le Front National veuille bien effectuer : La réactualisation des programmes : «Acteurs économiques et emploi » ainsi que « Economie et budget ». Ce qui ne devrait, selon toute vraisemblance, pas être fait avant ... dimanche, deuxième tour des élections cantonales.

23 mars 2011

Evasion fiscale : Heureux comme un fraudeur français ?

En 2009, Eric Woerth brandissait une liste de 3000 évadés fiscaux a qui il allait faire rendre gorge ! Or, il y a peu, on apprenait que la Cour d'appel de Paris venait de déclarer non recevable les perquisitions du fisc. Décryptage d'un fiasco

Voila une information qui, à notre connaissance n'a pas encore été commentée par François Baroin le successeur d'Eric Woerth : « (...) L'un des contribuables inscrits sur la fameuse liste des 3.000 fraudeurs dénoncés par Eric Woerth en 2009 vient de remporter une bataille face à l'administration (...) La Cour d'appel de Paris vient en effet d'annuler les perquisitions du fisc au domicile d'un particulier dont le nom figurait sur le fichier », révèlait La Tribune le 15 mars dernier

Cette absence de réaction est d'autant plus étonnante que, le 21 juin 2010, il claironnait : « (...) la lutte engagée pour faire revenir l'argent qui avait été caché de manière frauduleuse et scandaleuse a rapporté plus de 1 milliard d'euros rien que sur le dossier HSBC » - Orange

Or comme l'explique L'Express, compte tenu de la décision de la Cour d'Appel de Paris : « (...) Les contribuables qui avaient préféré faire le dos rond ont eu bien raison. La liste des 3 000 est désormais inutilisable (...) Autrement dit, Bercy se retrouve le bec dans l'eau : toutes les procédures qu'elle entamerait à l'encontre de ces 3 000 contribuables détenant des comptes en Suisse encourent la même illégalité »

Mais au fait que déclarait Eric Woerth sur la légalité de l'opération, au JDD, en août 2009 :

JDD : « (...) Comment avez-vous obtenus les noms de ces contribuables ?

Eric Woerth : La majorité des noms ont été obtenus par le biais du renseignement fiscal, de manière non anonyme et sans contrepartie financière et d'autres, par des déclarations d'établissements bancaires (...) »

Ce qui était faux, puisque le motif invoqué par le tribunal, est le suivant : « (...) Cette poursuite reposait sur des fichiers obtenus de façon illicite. Pour rappel, la fameuse liste avait été dérobée en 2007 par Hervé Falciani, un cadre-informaticien de la HSBC Private Bank à Genève. Il avait piraté les bases de données portant sur les clients et remis le produit de son vol aux autorités fiscales françaises, via l'intervention du procureur Eric de Montgolfier, du parquet de Nice (...) et que, précise L'Express : (...) Ce listing volé a, en effet, une origine illicite, même s'il a été transmis par le procureur de la République à l'administration fiscale par voie légale (...) »

Il semblerait, selon Le Figaro que : « (...) le Fisc s'est immédiatement pourvu en cassation... probablement pour gagner le temps nécessaire au traitement des dossiers des autres évadés fiscaux qui font, pour la plupart, l'objet d'un ESFP (Examen de la situation fiscale personnelle) »

Il n'en reste pas moins que ce formidable ratage pourrait devenir un argument pour le gouvernement et à sa majorité, pour relancer le débat sur ... une grande cause humanitaire : La suppression de l'ISF !

En effet, comme l'indiquait Le Monde cité par Marie Claire : « (...) on comptait 365 évadés fiscaux par an entre 1990 et 2003. Aujourd’hui on en compte près du double. La destination privilégiée des plus fortunés ? La Suisse ! Mais ce que remettent en cause les partisans de la suppression de l'ISF, c’est surtout l’impact de l’évasion fiscale sur les recettes de l’Etat. Certaines études estimant à 200 milliards d'euros la perte engendrée par l'exil de 20 000 chefs d'entreprises depuis 1996 (...) »

Ce qui permettrait certainement à ceux qui ont « préféré faire le dos rond » de rapatrier une petite partie de leurs avoirs. Le tout sur fond de remerciements du gouvernement qui saluera, avec les larmes aux yeux : le civisme de ces bons français dont le geste va booster la relance de l'économie française !

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Elu 2.0

22 mars 2011

Chômeurs en fin de droits : Vogue la galère !

Pendant que les partis politiques mobilisés pour le deuxième tour des cantonales se posent la question de leur avenir, l'angoisse et le manque de perspectives continue de toucher 1 million de chômeurs qui vont arriver en fin de droits cette année !

Même si on peut le regretter, le résultat des élections cantonales n'est pas en mesure d'infléchir les orientations économiques et sociales du président et de son gouvernement.

C'est d'autant plus regrettable qu'alors que le chômage reste à ce jour la principale préoccupation des français, ils n'ont obtenu de la part du gouvernement que la déclaration de Claude Guéant : « (...) Les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux (...) Nos compatriotes veulent choisir leur mode de vie, ils ne veulent pas qu'on leur impose » - Le Point

Mais le plus grave c'est que l'UMP ne semble faire aucun lien entre cette préoccupation, liée à la politique de l'emploi du gouvernement, qu'elle soutient, au point, comme l'explique Europe1 qu'elle a : « (...) décidé de commander plusieurs enquêtes d'opinion sur le profil des 56% d'abstentionnistes au premier tour des cantonales de dimanche dernier (...) Sachant que le but de ces enquêtes est de : (...) savoir si le FN pourra puiser dans cette réserve de voix pour la présidentielle, ainsi que pour les prochaines législatives (...) »

Et pourtant, rappelle France Info : « (...) il y aura cette année un million de chômeurs qui vont arriver au bout de leur droit à une indemnité de chômage. Pour les moins de 50 ans, elle est versée pendant deux ans (...) » Après, il faut viser, entre autre, l'ASS : « (...) 460 euros par mois. Pour six mois. Et avec des conditions. Celle d’avoir d’abord tenté de décrocher un emploi aidé, c’est-à-dire un contrat avec une association, une collectivité locale, une entreprise dans un dispositif d’insertion dans le monde du travail. Ou une formation rémunérée. Le tout piloté par Pôle Emploi (...) »

C'est le cas d'une chômeuse en fin de droits de la région Nord qui s'est vue accorder, le 14 février dernier, par Pôle Emploi, l'ASS pour : « (...) un montant net journalier de ... 0,26 euro pour une période de six mois (...) »

Témoignage recueillit par la Voix du Nord : « (...) Nous avons fait les calculs, montant mensuel : 7,8 euros les mois de 30 jours et 8,06 euros les mois de 31 jours. « Je me suis dit, c'est du foutage de g... », se fâche Fanny Meyer, l'« heureuse » bénéficiaire. « J'ai rigolé (jaune) . J'aurais préféré qu'ils ne me donnent rien. Le timbre leur a coûté plus cher que ce que je reçois par jour... »

La directrice de Pôle emploi elle même peine à justifier ce montant : « Ce sont les textes, ils sont comme ça. On est obligé de notifier ce à quoi une personne a droit. Même si je comprends qu'un tel montant puisse être mal perçu par la personne qui reçoit la lettre. »

Pourquoi un montant aussi dérisoire ?

Très simplement parce que : « (...) Le montant de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) est fixé à 15,37 € / jour ; selon le montant des ressources du bénéficiaire, elle est versée à taux plein ou à taux réduit (...) Dans le détail : (...) L'ASS est versée à taux plein lorsque les ressources de l'allocataire sont inférieures à : 614,80 € / mois pour une personne seule ou 1.229,60 € / mois pour un couple (...) » - Service Public

Oui mais, rétorqueront l'UMP et le gouvernement, nous avons pris des mesures pour les demandeurs d'emploi au chômage depuis un an ou plus et qui n’ont pas travaillé en 2010.

Tout d'abord : « Ils vont être reçus d’ici fin juin 2011 pour se voir proposer un emploi, une formation ou un accompagnement spécifique dans le cadre du Suivi Mensuel Personnalisé »

Et, comme annoncé par Xavier Bertrand : « (...) pour remplacer l'AFDEF (ex AFF) supprimée au 1er janvier dernier, tous les chômeurs en formation qui arrivent en fin d’indemnisation ARE pourraient bénéficier de la Rémunération de Formation Pôle Emploi (RFPE) actuellement prévue pour les chômeurs non indemnisés afin de sécuriser leur parcours de formation (...) » Au fait, au 9 mars 2011: Les modalités de financement de ce dispositif n'étaient pas encore arrêtées. - Arftlv

Belle usine à gaz ! Et surtout, des mesures insignifiantes par rapport à la situation d'un million et peut être plus, de français qui vont sombrer dans la plus grande des précarités !

En bien, ce n'est semble t-il pas l'avis de notre président, devenu chef de guerre, et sa majorité aux abois, qui préfèrent passer leur temps à savoir, pourquoi les 56% d'abstentionnistes pourraient décider de l'élimination du candidat l'UMP à la présidentielle au premier tour !

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Faujour

21 mars 2011

Le Médiateur de la République tire à boulets rouges sur le gouvernement !

Le médiateur de la République vient de publier son dernier rapport. Il y évoque une augmentation du sentiment d'injustice chez les Français et parle de manque de réponse politique face au « burn out» de la société !


Jean-Paul Delevoye, le Médiateur de la République, remettra aujourd'hui à Nicolas Sarkozy, son rapport . Celui-ci est d'autant plus important, que c'est le dernier, avant que sa fonction ne soit supprimée, au profit de celui de Défenseur des droits : « (...) institution qui va également intégrer le Défenseur des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité et la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) » Les Nouvelles

Ce rapport, dont quelques média ont pu obtenir un exemplaire, est des plus critiques sur les rapports entre les citoyens et la fonction publique, et remet en cause, à la façon d'un Philippe Séguin en 2009, l'incapacité de l'état : « (...) d'analyser les besoins et de programmer ses effectifs en conséquence (...) » En clair, la condamnation du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux que Philippe Séguin qualifiait de « démarche purement quantitative (...) principalement par des considérations budgétaires de court terme (...) » - L'Expansion

Cette politique qui a aboutit à supprimer de 2007 à 2010, 100.000 postes de fonctionnaires !

Au delà de l'analyse du journal Le Monde qui écrit : « (...) C'est un sévère bilan de l'administration que dresse le Médiateur de la République dans son dernier bilan annuel, lundi 21 mars (...) »

Le texte de présentation rédigé par le Médiateur de la République est sans appel

« Un an après son analyse sur l’usure psychique des Français, à l’approche des élections présidentielles, Jean-Paul Delevoye présente le 21 mars 2011 son dernier rapport annuel en tant que Médiateur de la République.

80 000 réclamations traitées par les services du Médiateur en 2010, 11 880 appels au centre d’appel du Pôle Santé et Sécurité des Soins, 33 000 demandes d’informations et d’orientation – autant d’indicateurs sur les relations entre les Français et l’administration … et sur l’état de la citoyenneté dans notre pays.

Au delà d’un simple bilan d’activité, le rapport annuel remis au Président de la République le 21 mars souligne la complexité du rapport entre intérêts individuels et collectifs, questionne l’avenir de la régulation publique et propose une réflexion aboutie sur les enjeux sociétaux et politiques (...) »

Commentant son rapport, il dresse un tableau sans concession de l'action politique du gouvernement face aux citoyens et fustige : « (...) le manque de "réponse politique face au «burn out » de la société(...) En outre, il prévient que : « (...) le Défenseur des droits qui lui succèdera ne sera pas un Zorro capable de régler tous les problèmes (...) » et ajoute que : « (...) le service public ne porte plus son nom : Contacter les administrations est devenu compliqué (...) L'administration a perdu sa capacité à faire du sur-mesure pour les personnes en difficulté » Enfin, il regrette : « (...) les restrictions budgétaires, le manque de moyens et de personnel qui se traduisent par un service dégradé, plus complexe et moins accessible ».

Pour finir par une phrase lourde de conséquences : « (...) Les débats sont minés par les discours de posture et les causes à défendre noyées parmi les calculs électoraux (...) les ressorts citoyens sont usés par les comportements politiciens (...) » - AFP/Google

Ces deux dernières phrases auraient pu être également utilisées pour commenter le résultat du premier tour des élections cantonales qui, ont vu quantité de français qui , lassés d'être relégués dans : le chômage, la précarité ou sacrifiés au nom d'une mondialisation de plus en plus sauvage, ont voté pour les sirènes du ... Front National !

Mais les déclarations de Jean-François Copé qui affirme : « (...) Nous ne voterons jamais pour le Front national (...) De la même manière, pas question de préconiser un vote pour un front républicain car c'est un vote pour le PS (...) » prouvent malheureusement que l'UMP ignore toujours que : les ressorts citoyens sont usés par les comportements politiciens ...