Les ouvriers d'ArcelorMittal Florange n'ont toujours pas reçu de soutien ou de visite du président candidat qui répétait : « J'aime les usines, c'est mon truc » N'aurait-il que des référendums à leur proposer comme solution à leur colère et angoisse ?
Le conflit qui oppose les ouvriers d'ArcelorMittal Florange à leur direction est un symbole très fort à deux mois de l'élection présidentielle. En effet, le Président candidat qui n'a cessé durant son mandat, de hurler son bonheur de se trouver dans une usine, semble cette fois-ci, sans réaction face à une possible fermeture qui pourrait concerner à terme, des milliers de salariés.
Que faire pour éviter une fermeture qui ressemblerait bigrement à celle de Gandrange ?
A ce jour, le « Président courageux qui protège » n'a semble t-il aucune réponse à apporter.
Par contre, le Président candidat a fait des propositions qui selon lui permettraient de lutter contre la désindustrialisation ?
« La fin des 35 heures qui pourraient être vidées de leur substance avec des négociations compétitivité emploi au sein des entreprises ». Traduction : travailler plus et accepter de gagner moins
Et en cas de fermeture ?
La mis en place d'un « référendum sur le chômage (...) dans lequel on demanderait aux français de valider : « l'obligation pour les chômeurs d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel ils auront été nouvellement formés (...) »
On est bien loin des « discours ouvriers » prononcés en Moselle d'un : « Moi j'aime bien les usines. Moi je veux rencontrer des vraies gens, aller dans les usines, expliquer ce qu'on est en train de faire (...) Usines, ouvriers, politique industrielle ne sont pas des gros mots (...). Je crois à la vocation industrielle de la France et de la Lorraine, une région qui a connu tant d'épreuves (...) »
Bien loin aussi : « la France qui se lève tôt, la France qui travaille (...) La France qui ne demande rien, mais qui se lasse qu'on exige tant d'elle » qu'il venait visiter et à qui il promettait de gagner plus en travaillant plus ...
La réalité, c'est qu'après avoir prouvé son impuissance à empêcher les entreprises de supprimer des emplois, et oublié toute promesse de réforme du capitalisme, notre Président candidat n'a que le « courage » à proposer aux ouvriers de Florange !
Courage de qui ?
Des salariés qui devront apprendre à vivre avec des salaires variables en fonction du carnet de commande de leurs entreprises et pourront être licenciés plus facilement ?
Des mêmes salariés qui, ayant perdu leur emploi, se verront proposer n'importe quelle formation, et à terme, n'importe quel pseudo emploi, qu'ils devront accepter sous peine de perdre leurs indemnités ?
Ou d'un président candidat qui serait capable de retourner maintenant dans cette Lorraine qui a connu tant d'épreuves pour l'expliquer aux salariés d'ArcelorMittal Florange ?
Malheureusement pour les salariés de Florange, il semble bien Monsieur le Président que votre vision du courage se limite à une référendite aigüe. Un peu court pour prétendre au titre de « Président du peuple » ...
Que faire pour éviter une fermeture qui ressemblerait bigrement à celle de Gandrange ?
A ce jour, le « Président courageux qui protège » n'a semble t-il aucune réponse à apporter.
Par contre, le Président candidat a fait des propositions qui selon lui permettraient de lutter contre la désindustrialisation ?
« La fin des 35 heures qui pourraient être vidées de leur substance avec des négociations compétitivité emploi au sein des entreprises ». Traduction : travailler plus et accepter de gagner moins
Et en cas de fermeture ?
La mis en place d'un « référendum sur le chômage (...) dans lequel on demanderait aux français de valider : « l'obligation pour les chômeurs d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel ils auront été nouvellement formés (...) »
On est bien loin des « discours ouvriers » prononcés en Moselle d'un : « Moi j'aime bien les usines. Moi je veux rencontrer des vraies gens, aller dans les usines, expliquer ce qu'on est en train de faire (...) Usines, ouvriers, politique industrielle ne sont pas des gros mots (...). Je crois à la vocation industrielle de la France et de la Lorraine, une région qui a connu tant d'épreuves (...) »
Bien loin aussi : « la France qui se lève tôt, la France qui travaille (...) La France qui ne demande rien, mais qui se lasse qu'on exige tant d'elle » qu'il venait visiter et à qui il promettait de gagner plus en travaillant plus ...
La réalité, c'est qu'après avoir prouvé son impuissance à empêcher les entreprises de supprimer des emplois, et oublié toute promesse de réforme du capitalisme, notre Président candidat n'a que le « courage » à proposer aux ouvriers de Florange !
Courage de qui ?
Des salariés qui devront apprendre à vivre avec des salaires variables en fonction du carnet de commande de leurs entreprises et pourront être licenciés plus facilement ?
Des mêmes salariés qui, ayant perdu leur emploi, se verront proposer n'importe quelle formation, et à terme, n'importe quel pseudo emploi, qu'ils devront accepter sous peine de perdre leurs indemnités ?
Ou d'un président candidat qui serait capable de retourner maintenant dans cette Lorraine qui a connu tant d'épreuves pour l'expliquer aux salariés d'ArcelorMittal Florange ?
Malheureusement pour les salariés de Florange, il semble bien Monsieur le Président que votre vision du courage se limite à une référendite aigüe. Un peu court pour prétendre au titre de « Président du peuple » ...
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