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02 mai 2012

Apprentissage : Le meilleur et le pire expliqué par les apprentis

Si les politiques n'ont pas assez de mots pour magnifier l'apprentissage. Or, on connaissait peu ou pas l'avis des jeunes qui ont fait ce choix. C'est pourquoi l'étude que la Jeunesse ouvrière chrétienne vient de publier est intéressante !






Très longtemps, l'apprentissage a eu mauvaise réputation. En effet, il serait aisé de faire témoigner de très nombreux anciens apprentis, qui au lieu d'apprendre un métier ont passé le balai, ont fait les courses des employeurs, ont préparé les repas ou on servi de baby-sitters. 

Mais, affirment les dirigeants politiques et économiques aujourd'hui tout cela est terminé. D'ailleurs l'apprentissage est représenté par une Nadine Morano : « ministre auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle »  qui en parle avec des larmes d'émotion dans les yeux.

Devant une telle unanimité, nul n'avait jusqu'à présent pensé à demander leur avis aux premiers concernés : Les apprentis. C'est en partie réparé grâce à l'enquête réalisée par La JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) auprès de 1080 jeunes de 15 à 30 ans, qui organisait hier 1er mai des tables rondes avec des syndicats, des responsables politiques, des employeurs et des jeunes.

Que disent et pensent les apprentis de leur formation, de leur conditions de travail et de vie ?

S'ils reconnaissent que l'apprentissage est une des moins mauvaises solutions pour obtenir un emploi durable. Ils sont : « (...) 68,3 % des jeunes interrogés à penser qu'ils ne sont ni entendus, ni respectés dans la société (...) Et sont 54,2% à considérer qu'ils n’ont pas de bonnes conditions de travail (...) »

En résumé : S'ils sont une large majorité (61,3%) à indiquer que leur formation est passionnante, ils déplorent majoritairement le très faible niveau de rémunération (70%). Et surtout : Ils disent être perçus comme étant des subalternes qui ne comptent pas dans la vie de l'entreprise ou dans la vie sociale et politique. Le fait que les apprentis n'aient aucune représentation officielle n'y est sûrement pas pour rien écrit la JOC.

JOC qui conclut : « (...) Cette enquête inédite montre bien que les campagnes de publicité ne suffiront pas à changer l'image de l'apprentissage. Reconnaissance, salaire, conditions de travail et d'étude, logement (...) sont autant de sujets qui demandent de vrai changements pour que les apprentis soient enfin reconnus à leur juste valeur »

Ce qui ne semble pourtant pas avoir été la préoccupation des parlementaires de l'UMP dont les priorités auront été de déposer une proposition de loi visant à « adapter l'apprentissage aux situations locales ». C'est à dire : « faire sauter l'interdiction pour les jeunes apprentis de travailler de nuit » et ont cherché par deux récents décrets à remettre en place l'apprentissage à 14 ans !

En clair, permettre à l'éducation nationale de se séparer des gamins les plus en difficulté pour les envoyer dans le monde de l'entreprise. Gamins qui risquent de se retrouver dans une impasse sans possibilité de retour. Mais auront fourni une main d'oeuvre temporaire, bon marché, pour certaines entreprises peu regardantes ou ... opportunistes !

 Alors, plutôt que hurler au miracle comme le font le Président candidat et son gouvernement, n'est-il pas plus judicieux de prendre le temps de réfléchir à la condition d'apprenti et son amélioration au lieu de vouloir pratiquer une politique du chiffre qui relève de la communication politique ?

Le résultat de la présidentielle et des législatives qui suivront donneront certainement un début de réponse ....


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10 janvier 2012

Apprentissage : Comment L'UMP veut faire sauter l'interdiction du travail de nuit !

Plusieurs députés UMP ont déposé une proposition de loi visant à « adapter l'apprentissage aux situations locales ». Il s'agit en fait, à terme, de faire sauter l'interdiction pour les jeunes apprentis de travailler de nuit.

Si les parlementaires de l'UMP font grand bruit sur les idées de fin de mandat à du Président et de son gouvernement, défendant bec et ongles, la TVA sociale et la taxe «Tobin » franco française, ils n'en continuent pas moins à déposer discrètement des propositions de lois destinées à satisfaire des lobbies amis … avant la fin de la législature.

Dernier exemple : La proposition de loi : « visant à adapter l’apprentissage aux situations locales » présentée par 71 de ses députés.

Surfant sur deux thèmes favoris du Président et de son gouvernement : L'apprentissage et le produire français, les députés déplorent qu'alors que : « (...) 80 % des jeunes sortis d’apprentissage avec un diplôme trouvent un emploi dans les 12 mois qui suivent (...) L’article L. 3163-2 du code du travail précise que « le travail de nuit est interdit pour les jeunes travailleurs »

Ce qui est exact. Le code du travail précise que : « (...) Cette interdiction est totale entre 20 heures et 6 heures du matin pour les moins de 16 ans, et entre 22 heures et 6 heures du matin pour les 16-18 ans »

Certes, des dérogations existent, mais elles sont données à titre exceptionnel comme : L'hôtellerie, la restauration, la boulangerie et la pâtisserie, les spectacles, et les courses hippiques, pour l'ensemble des activités liées à la monte et à la mène en course. Mais nos députés ont trouvé la liste trop restrictives et comme on aime le dire à l'UMP « manquant de flexibilité » et « portant atteinte à la compétitivité » de nos entreprises régionales.

Que dit la proposition de loi ?

Après avoir rappelé que : « (...) la formation par l’alternance est le meilleur moyen de réussite pour les jeunes quelle que soit leur niveau de formation, du CAP à l’ingénieur (…) » et reproché que la liste des dérogations « ne corresponde pas à la réalité des métiers » propose la modification suivante du code du travail : « Au deuxième alinéa de l’article L. 3163-2 du code du travail, après le mot : « spectacle », sont insérés les mots : « ainsi que pour ceux travaillant dans des secteurs d’activités liés à la production ou la commercialisation de produits du terroir ».

Produits de terroir. Mais lesquels ?

Eh bien, cette nouvelle dérogation sur le travail de nuit des apprentis pourrait concerner n’importe quelle entreprise de production locale, si l’on en croît Jean-Marie Sermier, député UMP du Jura, qui donne, sans rire, comme exemple les fruitières fromagères … du Jura, où : « (…) l’activité commence très tôt, généralement avant 6 heures du matin (…) » Toujours selon le député : « (…) Le jeune qui veut apprendre ce métier – et y trouver un emploi – peine alors à y trouver un contrat d’apprentissage Il « rate » donc une part essentielle de la formation qui débute avant 6 heures du matin. Ce sont autant de débouchés perdus pour nos enfants (…) »

Cette proposition si elle était votée permettrait donc de remplacer, tout à fait légalement, un salarié par un apprenti pour les tâche de nuit, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il est clair qu’avec un tel coup de pouce, le nombre de proposition de contrats d’apprentissage devrait effectivement augmenter

Un premier aperçu de ce que l’UMP appelle : « Travailler plus et mieux » ?

Néanmoins affirment les députés UMP associés à la proposition de loi. Leur texte devrait faire au moins un heureux : Le gouvernement. En effet, ils sont persuadés que celle-ci devrait : « (…) concourir à l'objectif fixé par le gouvernement, qui consiste à passer de 600.000 jeunes en alternance aujourd'hui à 800.000 d'ici 2015 (…) »

Comme quoi à l’UMP combattre le chômage des jeunes, c’est parfois facile comme … une simple régression sociale …


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La Dépêche

15 septembre 2011

Apprentissage : Les belles campagnes de communication du gouvernement ?

Cheval de bataille du gouvernement contre le chômage des jeunes et des seniors, les contrats d'apprentissage, d'alternance et de professionnalisation sont en chute libre. D'où l'apparente discrétion de Nadine Morano et Xavier Bertrand sur le sujet ?

Contrairement à ce qu'affirmaient Xavier Bertrand et Nadine Morano, l'apprentissage et les contrats de professionnalisation, présentés comme la clé contre le chômage des jeunes, n'ont visiblement pas la cote auprès des entreprises.

Témoin, cet article d'Educpro du 8 septembre dernier : « Après un mois de juin 2011 catastrophique, qui avait enregistré une baisse de 44% des contrats d’apprentissage par rapport à juin 2010, le mois de juillet n’aura pas redonné le moral aux acteurs de l’apprentissage : les chiffres du ministère du travail soulignent ainsi pour le mois de juillet 2011 une baisse de 60% sur les contrats de professionnalisation et de 20% sur les contrats d’apprentissage… »

Et pourtant, le 5 mai 2011, Nadine Morano lançait en fanfare la campagne de communication sur l’apprentissage. Cette campagne faisait suite au : « (...) plan exceptionnel en faveur de l’emploi et de la formation, notamment en direction des jeunes (...) » avec pour objectif : « (...) de porter le nombre de jeunes formés par l’alternance de 600.000 à 1 million à terme (...) »

Détail des outils de communication utilisés

Une campagne radio à destination des jeunes et de leur famille sur Europe1, Virgin, RFM, RTL, Fun radio, Nrj, Chérie FM, les Indépendants, RMC et France Inter.
Une campagne de bannières Internet à destination des jeunes et des chefs d’entreprises
Une page dédiée aux jeunes et une page dédiée aux chefs d’entreprises sont publiés sur le site www.emploi.gouv.fr.
Deux dépliants à destination des chefs d’entreprises à télécharger sur le site www.emploi.gouv.fr

Or, écrivaient Les Echos, le 7 septembre : « (...) Il est évidemment trop tôt pour faire des pronostics sur la campagne 2011-2012, mais il est clair qu'elle a mal démarré. C'est d'autant plus inquiétant que le 1 er mars sont entrées en vigueur l'exonération de charges pour l'embauche d'alternants supplémentaires pour les PME de moins de 250 salariés et l'aide de 2.000 euros sur les contrats de professionnalisation pour les plus de 45 ans, qui n'ont pour l'instant été utilisées que pour 10.000 contrats au total (...) »

A la question de ces mêmes Echos, adressée à Nadine Morano : « Les formations en alternance n'ont toujours pas décollé. N'êtes-vous pas inquiète ? » Celle-ci, tout en relativisant les résultats était bien obligée de reconnaître, à demi mots, que les résultats sont assez médiocres : « (...) il nous faut évidemment aller plus loin. Sous l'impulsion du Premier ministre, nous appelons à la mobilisation générale. Septembre et octobre seront cruciaux pour les formations en alternance (...) » et de proposer d'organiser avec Xavier Bertrand ... une grande campagne de communication à destination des entreprises !

Si elle est aussi efficace que la première, ça promet ! Mais, il ne faut pas jeter la pierre au gouvernement, puisque celui-ci a pris une décision importante en ce qui concerne l'avenir des apprentis !

Ceux-ci seront heureux d'apprendre qu'un arrêté du 3 août mais publié le 6 septembre au Journal Officiel indique : « Pour l'application du présent article, l'assiette mensuelle est calculée sur la base de 151,67 fois le montant horaire du SMIC en vigueur au 1er janvier de l'année au cours de laquelle est versée la rémunération. »

Ce qui signifie en clair que cet arrêté va réduire : « (...) le nombre de trimestres validés par les apprentis pour leur retraite. C’est un effet collatéral de la réforme des retraites de 2010 : l’assiette mensuelle de cotisations des apprentis sera désormais calculée sur la base des 35 heures (au lieu de 39) , ce qui, d’après FO, devrait faire perdre 1 ou 2 trimestres aux apprentis (...) »

La CFDT, citée par le site boulangerie-patisserie.net, de son côté affirme que : « (...) 50 000 jeunes salariés seront dans cette situation chaque année (...) »

Or, cette mesure, nous apprend WK-RH avait reçu : « (...) un avis négatif rendu par les administrateurs, tant syndicaux que patronaux (...) »

Mais, affirme t-on au cabinet de Xavier Bertrand : « La crise des finances publiques a accéléré la publication de cet arrêté » Tout en reconnaissant que : (...) L’État, qui compensait cette exonération de charges, réalisera ainsi une économie non pas de 70M€, comme annoncé en 2010, mais de 100M€ en année pleine »

Et ça, il a fort à parier que Nadine Morano qui déclare, la larme à l'oeil : « (...) Je me félicite que, aujourd'hui, 65 % des jeunes déclarent avoir envie de suivre une formation en alternance, que 91 % des parents se déclarent prêts à la recommander à leurs enfants (...) » en fasse un élément de communication pour la prochaine campagne sur l'apprentissage !


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Ministère du travail et de l'emploi

09 mars 2011

Apprentissage : Qui du Medef ou du gouvernement cédera le premier ?

Lorsqu'il est question de convergence avec le modèle allemand, le Medef insiste surtout sur l'ISF et le coût du travail. Mais lorsqu'il s'agit d'appliquer celui-ci à l'apprentissage le même Medef est beaucoup moins enthousiaste !

Il est toujours plus facile d'imposer des « réformes » au salariés qu'à leurs employeurs. C'est le constat qu'on peut faire face au refus du Medef de mettre en place la « révolution culturelle » de la politique de l’apprentissage de Nadine Morano !

Révolution qu'elle définit de la façon suivante : « (...) Depuis des décennies, l’Allemagne utilise la formation par alternance. Le taux de chômage des jeunes est de 10 % (...) Il faut changer les mentalités en valorisant l’apprentissage auprès des jeunes et de leurs familles mais aussi les entreprises en les incitant à avoir recours à l’apprentissage (...) »

Seulement cette fois, Jean-François Pilliard du Medef et délégué général de la puissante fédération de la métallurgie, l’UIMM refuse catégoriquement toute contrainte de l'état dans le domaine !

Lorsqu'il s'est agit de repousser l'âge de la retraite des salariés, il s'est créé un consensus entre l'exécutif, sa majorité parlementaire et les organisations d'employeurs. Et tout ce beau monde d'expliquer qu'il était indispensable de légiférer le plus vite possible et d'imposer cette « réforme » malgré l'opposition de la majorité des salariés.

Bien entendu, les engagements verbaux des organisations d'employeurs concernant l'emploi des plus de 55 ans n'ont pas été tenus.

Qui se souvient que Christine Lagarde, au nom du gouvernement, évoquant la main tendue de François Chérèque à Laurence Parisot, a déclaré en octobre 2010 : « (...) Se mettre à la table des discussions, parler de l'emploi des jeunes, parler de l'emploi des seniors et examiner les problèmes de fond qui créent une vraie angoisse chez les jeunes et les seniors, ça c'est vraiment un tournant et je trouve que c'est une très bonne chose (...) »

Bon, pour les seniors, on a vu rapidement qu'il ne se passerait rien. En ce qui concerne les jeunes non plus d'ailleurs !

Mais pour ces derniers, cette fois-ci, le Président a voulu taper du poing sur la table . A défaut de pouvoir leur trouver un emploi, ce qu'il est dans l'impossibilité de faire, il a proposé : « d’instaurer des quotas d’apprentis dans les grandes entreprises »

Ah ! l'apprentissage et l'alternance, sujets sur lequel Laurent Wauquiez l'ancien secrétaire d'État chargé de l'Emploi était intarissable allant jusqu'à se rendre en Allemagne pour s'inspirer de leur modèle.

Il promettait d'ailleurs, le 10 décembre 2009, que : « (...) Un jeune sur cinq devra être formé en alternance d'ici 2015 (...) Et proclamait vouloir faire des contrats d'apprentissage et des contrats de professionnalisation : (...) le pilier de la politique de formation en France, prenant pour modèle ... l'exemple allemand (...) On allait créer un : grand portail internet permettant aux jeunes, à leur famille, aux établissements de formation et aux entreprises, de disposer de l'ensemble des informations nécessaires (...) »

ça c'était pour le décorum ! mais en ce qui concernait les employeurs, c'était un peu plus difficile !

Mais : « (...) Laurent Wauquiez dit vouloir « ouvrir le ventre de la bête » : il s'agira, en lien avec les employeurs mais aussi avec les autres acteurs de l'alternance (chambres consulaires, CFA, Opca…), d'examiner ce qu'il est possible de faire en matière d'évolution du quota de jeunes en alternance dans les effectifs des entreprises (...) » Et le Secrétaire d'État très en verve d'appeller de ses voeux un : « développement de l'apprentissage tous azimuts (...) » - AEF Info

Oui mais pour que le « tous azimuts » puisse se généraliser, il aurait fallut que les entreprises jouent le jeu à fond. Ce qui n'a pas été le cas malgré les promesses ... verbales. D'où les quotas évoqués par le Président !

Et là, la réponse a été claire : Jean-François Pilliard, délégué général de l’UIMM a déclaré : « Je suis viscéralement opposé aux mesures contraignantes, en l’occurrence les quotas » (...) critiquant : « le souhait du gouvernement d’instaurer des quotas de 3 à 4% de jeunes en contrat d’ apprentissage dans les effectifs des entreprises de plus de 250 salariés, sous peine de sanctions financières (...) »

Et là, ça ne rigole plus puisque : « (...) l’objectif du gouvernement est de rajouter 50 000 contrats aidés aux 390 000 prévus dans le budget 2011 (...) »

Or : « (...) l’UIMM propose le maintien du nombre d’apprentis à 35 000 par an sur la période 2011 à 2012, soit le même niveau que les trois années passées. La fédération attend aussi de nouvelles mesures du gouvernement en faveur de l’alternance, notamment une simplification des procédures et modalités de financement des contrats » - Usine Nouvelle

Et, bien que les employeurs aient obtenu plusieurs concessions, assez scandaleuses, comme : la simplification des conditions requises pour devenir maître d’apprentissage (assouplissement des conditions d’ancienneté) ou la succession possible de deux contrats de professionnalisation (...) la réponse est simple : Il ne faut donc pas attendre de la métallurgie un excès de zèle sur l'apprentissage ! confirment Les Echos

Alors, notre grand réformateur va t-il, comme sur les retraites des salariés, se montrer inflexible et exiger le recours à la loi pour imposer « des quotas d’apprentis dans les grandes entreprises » ?

A vrai dire, déja lancé dans la campagne électorale pour 2012, il est assez probable que le Chef de l'Etat évitera de se mettre à dos un électorat qui lui est en général toujours favorable. Pour se sortir de ce bras de fer, il pourra certainement compter, sur Jean-François Copé et Xavier Bertrand qui ont su, il y a peu, à la demande du Medef et de la CGPME, faire supprimer le projet de dialogue social dans les TPE ... favorable aux salariés.

Ils pourraient par exemple appeller à la « raison » et la « défense de la compétitivité de nos entreprises » et ... réussir à faire passer à la trappe une « révolution culturelle » négative pour ... l'obtention d'un deuxième mandat à la tête de l'état !

A moins, qu'on ne trouve quelque argent dans les caisses vides, pour financer la révolution culturelle de l'apprentissage, sans que cela ne coûte un centime aux employeurs. Le tout étant payé par les salariés contribuables ... après la présidentielle !

Crédit photo
UIMM Bretagne