Pour y faire face, le Président, a décidé de prendre des mesures d'austérité, quasi identiques à celles qu'il décrivait en ... 1993, alors qu'il était ministre du budget d'Edouard Balladur. Idéologie quand tu nous tiens !
"L'histoire ne repasse jamais les plats" dit-on. Nicolas Sarkozy, fait pourtant mentir cet adage puisque, il est confronté à 17 ans d'écart, à deux profondes crises économiques. Fort de sa première expérience, il utilise néanmoins les mêmes mots et recettes avec ... le même insuccès. Sauf que cette fois-ci, c'est lui qui dirige ...
En 1993, La droite gagnait les législatives. Le Ministre du budget et porte parole d'un gouvernement qui venait de décider de mesures d'austérité, Nicolas Sarkozy, déclarait : " ... / ... non, c'est une question de confiance... / ... nous sommes ici pour faire notre devoir, il y a le déficit, mais il faut sauver les acquis sociaux"
En 2010 : Englué dans des affaires politico judiciaires, une réforme des retraites déjà actée et particulièrement injuste, un chômage endémique et une impopularité qui ne se dément pas, on peut simplement constater que l'un des domaines sur lesquels il avait basé sa réussite en 2007 : L'économie, est un échec patent.
Par contre, comme en 1993, un nouveau plan de rigueur qui met fin ... aux derniers acquis sociaux !
En fait, l'homme qui nous explique constamment qu'il a changé, tient le même discours au mot près depuis de longues années. Nous avons retrouvé sur le site de l'INA, une vidéo de l'une de ses interventions de 1993, alors qu'il était ministre du budget.
Cette vidéo montre bien à quel point , les mots et les idées restent les mêmes, au point qu'on se croirait en ... 2010. Cette vidéo est aussi l'occasion de revoir : Ernest Antoine Sellieres du CNPF, Louis Viannet de la CGT, Marc Blondel pour FO et Nicole Notat de la CFDT
Journal Antenne2 20H - 10/05/1993 - 19min38s - Plateau invité Nicolas SARKOZY ministre du budget, venu commenter les mesures prises par le gouvernement BALLADUR.
Extraits :
- peut-on parler d'un parler d'un plan d'austérité ?
- non, c'est une question de confiance, chaque jour l'état français perd un milliard, pour la sécurité sociale, c'est un mois de prestations
- nous sommes ici pour faire notre devoir, il y a le déficit, mais il faut sauver les acquis sociaux,
Par contre, comme en 1993, un nouveau plan de rigueur qui met fin ... aux derniers acquis sociaux !
En fait, l'homme qui nous explique constamment qu'il a changé, tient le même discours au mot près depuis de longues années. Nous avons retrouvé sur le site de l'INA, une vidéo de l'une de ses interventions de 1993, alors qu'il était ministre du budget.
Cette vidéo montre bien à quel point , les mots et les idées restent les mêmes, au point qu'on se croirait en ... 2010. Cette vidéo est aussi l'occasion de revoir : Ernest Antoine Sellieres du CNPF, Louis Viannet de la CGT, Marc Blondel pour FO et Nicole Notat de la CFDT
Journal Antenne2 20H - 10/05/1993 - 19min38s - Plateau invité Nicolas SARKOZY ministre du budget, venu commenter les mesures prises par le gouvernement BALLADUR.
Extraits :
- peut-on parler d'un parler d'un plan d'austérité ?
- non, c'est une question de confiance, chaque jour l'état français perd un milliard, pour la sécurité sociale, c'est un mois de prestations
- nous sommes ici pour faire notre devoir, il y a le déficit, mais il faut sauver les acquis sociaux,
retrouver ce média sur www.ina.fr
- la CSG est la forme d'impôt la moins pénalisante pour la croissance,
- jusqu'à quand on paye ?
- dès que l'état des finances le permettra, nous arrêtons
- vous n'êtiez pas contre la CSG ?
- non, nous n'avons jamais été contre le principe
- les mesures sur l'emploi ?
- nous allons demander des contreparties aux entreprises, il ne s'agit pas de faire des cadeaux aux entreprises, ... " - Vidéo disponible sur le site de l'INA
1 commentaire:
Merci pour ce rafraîchissement, l'analogie sémantique est savoureuse.
J'ai cru voir Jean Sarkozy dans 25 ans... bref, il était meilleur avant!
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