L'UMP ne manque jamais une occasion de fustiger la "mauvaise" utilisation de l'argent public. Cette obsession de la bonne gestion ne s'applique pourtant pas à la sienne depuis 2007.
Sur le site des députés UMP à l'Assemblée Nationale, on peu lire cette profession de foi : " (...) Attachés à une gestion rigoureuse de l’argent public, les députés de l’Union pour un Mouvement Populaire attendent aussi de l’Etat qu’il montre l’exemple et conduise une politique sérieuse des finances publiques visant à alléger la contrainte que fait peser sur la France et sur ses jeunes générations la persistance de déficits et de dettes publics excessifs (...) "
Ce qui est vous l'avouerez en parfaite contradiction avec les déclarations de Dominique Dord, le successeur d'Eric Woerth, au poste de trésorier de l'UMP publiée par Le Figaro
" L'UMP, qui accusait un déficit de 30 millions d'euros après la présidentielle de 2007, table sur un retour à l'équilibre en 2011, a déclaré à l'AFP son trésorier Dominique Dord (...) Et pour ce qui concerne les comptes de 2010, celui-ci prévoit : " (...) un déficit réduit à 3 à 4 millions d'euros à la fin de l'année, pour un retour à l'équilibre en 2011 (...) "
" (...) S’il s’agissait d’une structure privée ne maniant que des fonds privés, on s’en moquerait un peu, voire beaucoup. Mais l’UMP est un parti politique. Et même le parti majoritaire en France. Il bénéficie donc d’un financement public (...) fait judicieusement remarquer le site Aix Hebdo
Qui ajoute : " (...) Comment l’UMP a-t-elle pu, sous la houlette de son très compétent ministre-trésorier Eric Woerth, passer d’un bénéfice de plus de 10 millions d’euros fin 2008 à un déficit au montant inconnu en 2009 ? (...) "
Mais, combien l'UMP a t-elle touché d'argent public depuis 2007 ?
Pour connaître ces montants, il suffit de se rendre sur le site de la Commision nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui donne le détail des : "Aides publiques directes attribuées aux partis et groupements politiques" depuis 1990
En ce qui concerne l'UMP (montants des deux versements annuels en €)
2007 : 9 788 050,48 + 22 418 985,64
2008 : 13 083 597,40 + 21 400 875,97
2009 : 13 122 056,65 + 20 330 129,65
2010 : 13 120 031,95 + 20 219 613
Il est assez probable que vous vous étrangliez à la lecture de ces montants. C'est probablement ce qu'a pensé Jean-François Copé le nouveau secrétaire général de l'UMP qui vient d'annoncer : " (...) l'objectif de chasser la dépense inutile pour "consacrer les moyens du mouvement à l'essentiel (...) Et pour la campagne présidentielle de 2012, on dépense utile en consacrant le maximum d'argent aux actions politiques sur le terrain: campagnes d'affichage, de tractage, et réunions militantes en province", a précisé mercredi son entourage (...) - TF1/LCI
Si le réseau social de l'UMP sur internet "créateurs de possibles" qui a coûté 500.000 euros devrait faire les frais de cette "cure d'austérité", Jean-François Copé n'a pas parlé de mettre fin au système des micros partis, dont l'UMP est un des meilleurs utilisateurs. Ou de diminuer encore un peu plus, ses subventions aux associations politiques amies.
Mais c'est peut être trop demander à un parti viscéralement à : " une gestion rigoureuse de l’argent public " !
Sur le site des députés UMP à l'Assemblée Nationale, on peu lire cette profession de foi : " (...) Attachés à une gestion rigoureuse de l’argent public, les députés de l’Union pour un Mouvement Populaire attendent aussi de l’Etat qu’il montre l’exemple et conduise une politique sérieuse des finances publiques visant à alléger la contrainte que fait peser sur la France et sur ses jeunes générations la persistance de déficits et de dettes publics excessifs (...) "
Ce qui est vous l'avouerez en parfaite contradiction avec les déclarations de Dominique Dord, le successeur d'Eric Woerth, au poste de trésorier de l'UMP publiée par Le Figaro
" L'UMP, qui accusait un déficit de 30 millions d'euros après la présidentielle de 2007, table sur un retour à l'équilibre en 2011, a déclaré à l'AFP son trésorier Dominique Dord (...) Et pour ce qui concerne les comptes de 2010, celui-ci prévoit : " (...) un déficit réduit à 3 à 4 millions d'euros à la fin de l'année, pour un retour à l'équilibre en 2011 (...) "
" (...) S’il s’agissait d’une structure privée ne maniant que des fonds privés, on s’en moquerait un peu, voire beaucoup. Mais l’UMP est un parti politique. Et même le parti majoritaire en France. Il bénéficie donc d’un financement public (...) fait judicieusement remarquer le site Aix Hebdo
Qui ajoute : " (...) Comment l’UMP a-t-elle pu, sous la houlette de son très compétent ministre-trésorier Eric Woerth, passer d’un bénéfice de plus de 10 millions d’euros fin 2008 à un déficit au montant inconnu en 2009 ? (...) "
Mais, combien l'UMP a t-elle touché d'argent public depuis 2007 ?
Pour connaître ces montants, il suffit de se rendre sur le site de la Commision nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui donne le détail des : "Aides publiques directes attribuées aux partis et groupements politiques" depuis 1990
En ce qui concerne l'UMP (montants des deux versements annuels en €)
2007 : 9 788 050,48 + 22 418 985,64
2008 : 13 083 597,40 + 21 400 875,97
2009 : 13 122 056,65 + 20 330 129,65
2010 : 13 120 031,95 + 20 219 613
Il est assez probable que vous vous étrangliez à la lecture de ces montants. C'est probablement ce qu'a pensé Jean-François Copé le nouveau secrétaire général de l'UMP qui vient d'annoncer : " (...) l'objectif de chasser la dépense inutile pour "consacrer les moyens du mouvement à l'essentiel (...) Et pour la campagne présidentielle de 2012, on dépense utile en consacrant le maximum d'argent aux actions politiques sur le terrain: campagnes d'affichage, de tractage, et réunions militantes en province", a précisé mercredi son entourage (...) - TF1/LCI
Si le réseau social de l'UMP sur internet "créateurs de possibles" qui a coûté 500.000 euros devrait faire les frais de cette "cure d'austérité", Jean-François Copé n'a pas parlé de mettre fin au système des micros partis, dont l'UMP est un des meilleurs utilisateurs. Ou de diminuer encore un peu plus, ses subventions aux associations politiques amies.
Mais c'est peut être trop demander à un parti viscéralement à : " une gestion rigoureuse de l’argent public " !
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