« Trop, c'est trop », c'est le cri de ralliement des syndicats de salariés adhérents à la Confédération européenne des syndicats face aux possibles futures mesures d'austérité qui se profilent les 1 et 2 mars lors du prochain sommet européen.
Lorsqu'on évoque l'Europe, on pense plus à la lourde mécanique libérale que représente la Commission et aux lobbies économiques qui imposent leurs règles à des millions de consommateurs, qu'aux syndicats de salariés. Et pourtant, ceux-ci sont représentés au niveau de l'union par la Confédération européenne des syndicats (CES)
Assez peu médiatisée, elle a été fondée en 1973, et représente 84 organisations syndicales dans 36 pays européens. En sont membres les syndicats français : CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA. Son objectif majeur est : « de promouvoir le modèle social européen et d’œuvrer au développement d’une Europe unifiée de paix et de stabilité au sein de laquelle les travailleurs et leur famille peuvent pleinement profiter des droits humains et civils et de hauts niveaux de vie (...) »
C'est au titre de cet objectif que la Confédération européenne des syndicats a lancé pour demain une journée d'action européenne pour l'emploi et la justice sociale. En effet, ses membres craignent à juste titre que le prochain sommet européen qui se tiendra les 1er et 2 mars prochains n'aboutissent à des mesures d'austérité encore plus dures que celles déja en place et qui toucheraient une fois de plus les salariés.
Assez peu médiatisée, elle a été fondée en 1973, et représente 84 organisations syndicales dans 36 pays européens. En sont membres les syndicats français : CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA. Son objectif majeur est : « de promouvoir le modèle social européen et d’œuvrer au développement d’une Europe unifiée de paix et de stabilité au sein de laquelle les travailleurs et leur famille peuvent pleinement profiter des droits humains et civils et de hauts niveaux de vie (...) »
C'est au titre de cet objectif que la Confédération européenne des syndicats a lancé pour demain une journée d'action européenne pour l'emploi et la justice sociale. En effet, ses membres craignent à juste titre que le prochain sommet européen qui se tiendra les 1er et 2 mars prochains n'aboutissent à des mesures d'austérité encore plus dures que celles déja en place et qui toucheraient une fois de plus les salariés.
Ils appellent donc à des manifestations, des prises de parole et des débrayages le 29 février dans les 27 pays de l'Union.
Quelles sont leurs arguments ?
« Les effets de la crise financière, économique et sociale ont atteint des niveaux insoutenables dans plusieurs pays. Face à l’extrême gravité de la situation, les dirigeants européens placent la course à l’austérité comme la réponse prioritaire. La crise sert de prétexte tout trouvé pour attaquer le modèle social européen, justifier les coupes sur les salaires et dans les services publics, affaiblir la protection sociale, hyperflexibiliser le marché du travail et porter atteinte aux droits syndicaux. Ainsi, au moment où le sommet européen doit adopter un traité enfonçant durablement l’Europe dans la récession et la précarité, les syndicats européens affirment que « trop c’est trop » et replacent les priorités de l’emploi, de la relance, de la justice sociale et de la solidarité au cœur des débats. Tous les pays de l’UE (et au-delà) participeront à la journée d’action européenne de la CES au travers de manifestations, de rassemblements, d’arrêts de travail ou encore d’informations aux travailleurs dans les entreprises et les administrations. Ces actions, couvertes par des campagnes médiatiques, seront décentralisées et menées aux niveaux national, régional et transfrontalier (...) »
Que se passera t-il en France ?
L'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) prévoit environ 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles à travers le pays
Cette journée de mobilisation ne se limitera pas à la fonction publique comme certains aimeraient le faire croire, puisque des salariés des entreprises privées comme la SNECMA, Alsthom, Renault, PSA, Dassault, BIGARD, PERRIER, VITTEL CONTREX, VOLVIC, HARIBO, KRAFT LU, NESTLE GRAND FROID, TROPICANA, YOPLAIT, BEL, HOLDER, LESAFFRE, ... se joindront aux défilés.
A noter qu'en Lorraine : « (...) un rassemblement sera organisé avec les syndicats belges de la CSC et du FGTB avec le syndicat luxembourgeois OGBL et une délégation CGT et CFDT (...) une conférence de presse unitaire à la « Brème d’Or » à Sarrebruck, à la frontière franco-allemande, sera organisée par le DGB, la CGT et la CFDT (...) »
A Strasbourg : « la CGT et le syndicat allemand DGB distribueront des tracts aux automobilistes sur le pont de l’Europe (...) Le DGB participera à la manifestation (...) »
En Rhône-Alpes : « (...) Les syndicats italiens CGIL, CISL, UIL du Piémont et du Val d’Aoste et une délégation CGT et CFDT Rhône-Alpes organiseront lors de ce rassemblement, une prise de parole, une distribution de tract, une conférence de presse (...) »
En Languedoc-Roussillon : « une délégation CGT de l’UD 66 participera à la manifestation européenne de Barcelone. En retour, une délégation des syndicats espagnols UGT et CCOO participeront à la manifestation unitaire de Montpellier »
Ces manifestations nationales et communes sont-elles un prélude à des actions ciblant des entreprises multinationales utilisant le dumping social et réclamant aux gouvernements des pays de l'Union toujours plus : de déréglementation du travail, de diminution des droits des privés d’emploi et de remise en cause des règles d’indemnisation du chômage ?
L'avenir ... proche nous le dira !
Carte des lieux de rassemblement en France
Crédit et copyright photo
Le Point
Quelles sont leurs arguments ?
« Les effets de la crise financière, économique et sociale ont atteint des niveaux insoutenables dans plusieurs pays. Face à l’extrême gravité de la situation, les dirigeants européens placent la course à l’austérité comme la réponse prioritaire. La crise sert de prétexte tout trouvé pour attaquer le modèle social européen, justifier les coupes sur les salaires et dans les services publics, affaiblir la protection sociale, hyperflexibiliser le marché du travail et porter atteinte aux droits syndicaux. Ainsi, au moment où le sommet européen doit adopter un traité enfonçant durablement l’Europe dans la récession et la précarité, les syndicats européens affirment que « trop c’est trop » et replacent les priorités de l’emploi, de la relance, de la justice sociale et de la solidarité au cœur des débats. Tous les pays de l’UE (et au-delà) participeront à la journée d’action européenne de la CES au travers de manifestations, de rassemblements, d’arrêts de travail ou encore d’informations aux travailleurs dans les entreprises et les administrations. Ces actions, couvertes par des campagnes médiatiques, seront décentralisées et menées aux niveaux national, régional et transfrontalier (...) »
Que se passera t-il en France ?
L'intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) prévoit environ 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles à travers le pays
Cette journée de mobilisation ne se limitera pas à la fonction publique comme certains aimeraient le faire croire, puisque des salariés des entreprises privées comme la SNECMA, Alsthom, Renault, PSA, Dassault, BIGARD, PERRIER, VITTEL CONTREX, VOLVIC, HARIBO, KRAFT LU, NESTLE GRAND FROID, TROPICANA, YOPLAIT, BEL, HOLDER, LESAFFRE, ... se joindront aux défilés.
A noter qu'en Lorraine : « (...) un rassemblement sera organisé avec les syndicats belges de la CSC et du FGTB avec le syndicat luxembourgeois OGBL et une délégation CGT et CFDT (...) une conférence de presse unitaire à la « Brème d’Or » à Sarrebruck, à la frontière franco-allemande, sera organisée par le DGB, la CGT et la CFDT (...) »
A Strasbourg : « la CGT et le syndicat allemand DGB distribueront des tracts aux automobilistes sur le pont de l’Europe (...) Le DGB participera à la manifestation (...) »
En Rhône-Alpes : « (...) Les syndicats italiens CGIL, CISL, UIL du Piémont et du Val d’Aoste et une délégation CGT et CFDT Rhône-Alpes organiseront lors de ce rassemblement, une prise de parole, une distribution de tract, une conférence de presse (...) »
En Languedoc-Roussillon : « une délégation CGT de l’UD 66 participera à la manifestation européenne de Barcelone. En retour, une délégation des syndicats espagnols UGT et CCOO participeront à la manifestation unitaire de Montpellier »
Ces manifestations nationales et communes sont-elles un prélude à des actions ciblant des entreprises multinationales utilisant le dumping social et réclamant aux gouvernements des pays de l'Union toujours plus : de déréglementation du travail, de diminution des droits des privés d’emploi et de remise en cause des règles d’indemnisation du chômage ?
L'avenir ... proche nous le dira !
Carte des lieux de rassemblement en France
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Le Point
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