26 juillet 2006

Football Italien : Tout ça pour ça ?


C’est confirmé, il n’y aura que la Juventus de Turin en série B l’année prochaine. Le Milan AC voit son maintien en Série A confirmé et les points de pénalité ramenés de 15 à huit, ce qui l’autorise à participer au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions.

Quant à la Juventus, les points de pénalités qui lui avaient été infligés ont été ramenés de 30 à 17 points. De bon augure pour un retour rapide en série A.

La Fiorentina commencera la saison avec un handicap de 19 points et la Lazio de Rome de 11 points.

De quelle affaire parle-t-on ?

Tous sont soupçonnés d'avoir participé au trucage de plusieurs matches lors de la saison 2004-05, notamment par la désignation d'arbitres complaisants.

Le procureur soutenait la thèse suivante « Un système "sophistiqué" visant justement à se rendre invisible aux médias et à l'opinion publique en agissant lors de phases de jeu "litigieuses", mais pas sur des actions incontestables »

« Les liens malsains qui existaient entre patrons de clubs et dirigeants de la Fédération ne font aucun doute, mais si l'on s'en tient aux faits, il sera peut-être difficile de prouver que le déroulement des rencontres a été altéré, car tout repose sur des conversations parfois ambiguës et à double sens »

Les avocats des clubs qui évitent la relégation se sont appuyés sur le faible nombre de témoignages les concernant. La Juventus de Turin, dont l'ancien directeur général Luciano Moggi avait été pris la "main dans le sac", en train de littéralement dicter les arbitres de son choix à un responsable de la Fédération n’a pu se sauver mais limite les dégâts.

Que retirer de ce jugement ?

Tout d’abord une très grande interrogation : Qui est trop ou pas assez punit ? Il est clair que le procureur qui souhaitait une opération « main propres » comme l’Italie a su en faire en politique n’a pas été suivit.

Alors tricheurs ou pas ?

On pourrait penser que la sanction qui va peser surtout sur la Juventus pourrait entacher sa réputation. Le football « opium » du peuple italien est devenu tellement important que les dirigeants politiques se chargeront de faire oublier cette affaire en toute discrétion et que dans quelques années tout cela n’aura servit à rien.

Il n’en reste pas moins que le ou les clubs qui seraient éliminés en tours préliminaires de la ligue des champions par le Milan AC pourraient trouver la défaite bien amère.

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