Slovar publie la contribution "Changer la vie". Nous publions ci-dessous des extraits et des liens directs vers l'intégralité du texte
Dépolitiser et politiser le Congrès
Dans le monde, le capitalisme financier de notre temps atteint une limite. Il met en danger l’économie, la paix, la démocratie, l’écosystème. La crise alimentaire souligne l’ampleur de cet échec. Ce système ne marche pas. Un autre futur est nécessaire.
En France aussi ! Le congrès du Parti socialiste doit donc répondre à la déferlante de la révolution libérale orchestrée par Nicolas Sarkozy. Retraites, services publics, santé, droit du travail, éducation, laïcité, tout y passe. Des résistances s’organisent sur le terrain. Mais sans horizon politique elles piétinent. Car la gauche politique est en miettes, affichant vaines protestations, positionnements tactiques et aventures personnelles. Après la chute du communisme d’Etat, la déroute social-démocrate et la dilution de l’écologie politique, elle est à bout de souffle. Nous sentons bien ainsi que c’est une réinvention complète de la gauche qui est à l’ordre du jour si l’on veut pouvoir rassembler de nouveau notre peuple sur un objectif commun de progrès et de justice sociale. Certes un congrès n’y suffira pas, ni même un seul parti. Mais il doit être un point de départ.
Pourtant, incroyablement, c’est un congrès socialiste pipolisé et dépolitisé qui se dessine. Il se présente comme une bataille de personnes en vue de l’élection présidentielle qui aura lieu dans quatre ans ! Les uns avancent à découvert, les autres en collectif d’autodéfense. Cette compétition veut donner une illusion de choix alors que les orientations politiques de bien des protagonistes sont quasiment identiques. C’est à qui sera plus réaliste, moderne et même libéral. Pourquoi donc les principaux dirigeants socialistes se prosternent-ils devant le libéralisme et l’économie de marché au moment où celle-ci, totalement financiarisée, entre en pleine déconfiture ? ... / ...
Par la sensibilté "Trait d'Union"
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Dans le monde, le capitalisme financier de notre temps atteint une limite. Il met en danger l’économie, la paix, la démocratie, l’écosystème. La crise alimentaire souligne l’ampleur de cet échec. Ce système ne marche pas. Un autre futur est nécessaire.
En France aussi ! Le congrès du Parti socialiste doit donc répondre à la déferlante de la révolution libérale orchestrée par Nicolas Sarkozy. Retraites, services publics, santé, droit du travail, éducation, laïcité, tout y passe. Des résistances s’organisent sur le terrain. Mais sans horizon politique elles piétinent. Car la gauche politique est en miettes, affichant vaines protestations, positionnements tactiques et aventures personnelles. Après la chute du communisme d’Etat, la déroute social-démocrate et la dilution de l’écologie politique, elle est à bout de souffle. Nous sentons bien ainsi que c’est une réinvention complète de la gauche qui est à l’ordre du jour si l’on veut pouvoir rassembler de nouveau notre peuple sur un objectif commun de progrès et de justice sociale. Certes un congrès n’y suffira pas, ni même un seul parti. Mais il doit être un point de départ.
Pourtant, incroyablement, c’est un congrès socialiste pipolisé et dépolitisé qui se dessine. Il se présente comme une bataille de personnes en vue de l’élection présidentielle qui aura lieu dans quatre ans ! Les uns avancent à découvert, les autres en collectif d’autodéfense. Cette compétition veut donner une illusion de choix alors que les orientations politiques de bien des protagonistes sont quasiment identiques. C’est à qui sera plus réaliste, moderne et même libéral. Pourquoi donc les principaux dirigeants socialistes se prosternent-ils devant le libéralisme et l’économie de marché au moment où celle-ci, totalement financiarisée, entre en pleine déconfiture ? ... / ...
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