C'est la question qu'on se pose au gouvernement et dans les autres centrales syndicales. En effet, après le refus de la CGT, de FO, puis de la CFTC, la CGC pencherait pour un refus. Ce sont les ECHOS qui nous l'apprennent.
16 janvier 2009 - Les nuages s'amoncellent au-dessus de l'accord sur l'assurance-chômage, dont l'avenir devient vraiment incertain. Après la CGT, FO et la CFTC, la CGC est en passe de rejeter ce texte, qui va donc probablement se retrouver signé par la seule CFDT. La centrale de l'encadrement n'a pas encore pris formellement sa décision. Mais, lundi dernier, son bureau national a décidé, à une « large majorité » selon plusieurs sources, de plaider dans ce sens. Motif principal invoqué : la réforme n'est pas une réponse adaptée à la crise, et la baisse des cotisations qui va mettre le régime en péril. C'est le comité directeur de la CGC, où votent les dirigeants fédéraux en plus des 10 membres du bureau, qui doit officiellement trancher mardi. Mais une majorité de fédérations serait prête à suivre le bureau national. C'est en particulier le cas de la plus importante d'entre elles, la métallurgie, qui a pris sa décision mercredi. La CFDT isolée ... / ...
Contrairement à la CFTC, une non-signature ne serait pas une première : en 2000 déjà, la CGC n'avait pas paraphé la première version du plan d'aide au retour à l'emploi. Une chose est sûre : si la CGC rejette l'accord Unedic, l'Etat va se retrouver dans une position délicate, a fortiori si au moins deux non-signataires s'opposent formellement au texte (« Les Echos » du 14 janvier). « C'est de la responsabilité des partenaires sociaux, il y a un accord qui est sur la table, moi j'espère qu'il sera signé. S'il n'est pas signé, ce sera au gouvernement de prendre ses responsabilités pour un certain nombre de dispositifs », a affirmé, hier, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez. Difficile d'agréer une convention qui n'aurait qu'une seule signature. - Source Les Echos
Et c'est là que le bas blesse car Laurent Wauquiez qui savait pouvoir déjà compter sur la CFDT va avoir du mal à faire avaliser un texte aussi important (au moment ou les prévisions de chômage sont exécrables) avec la signature d'un seul syndicat.
Dans le contexte actuel, reste le scénario d'une réouverture des négociations, comme en 2000. La présidente du Medef, Laurence Parisot, mardi dernier, l'a totalement exclu. A tel point que : Le Medef a exprimé lundi son "plein et entier soutien" au chef de file patronal dans la négociation sur l'assurance chômage Patrick Bernasconi et a jugé "particulièrement équilibré" le texte final, qui n'a été signé jusqu'alors que par un syndicat, la CFDT. Source AFP
A moins que Laurence Parisot, prise dans la tourmente du procès de la caisse noire de l'UIMM, qui l'oppose à Daniel Dewavrin, prédécesseur de Denis Gautier-Sauvagnac qui avait déclaré sur France Inter. "Sur ce point précis, à mon avis, elle ne dit pas la vérité. Elle ne dit pas qu'elle savait depuis longtemps que ces choses-là existaient, qu'elle en a tiré profit pour mener sa politique" ne trouve (seule ou avec une pression de l'Elysée) un moyen pour relancer une nouvelle négociation.
Affaire à suivre car la CFDT (qui avait renié sa parole en décidant de signer la nouvelle convention) se trouve maintenant, et à quelques jours des manifestations unitaires du 29 janvier, dans l'impossibilité de revenir en arrière et joue sa crédibilité au sein du mouvement social.
Le "gentil" Xavier Bertrand qui va retrouver son siège à l'Assemblée Nationale ne va pas être mécontent d'avoir repassé le mistigri à son collègue Hortefeux .....
Crédit Montage
LoboFakes
16 janvier 2009 - Les nuages s'amoncellent au-dessus de l'accord sur l'assurance-chômage, dont l'avenir devient vraiment incertain. Après la CGT, FO et la CFTC, la CGC est en passe de rejeter ce texte, qui va donc probablement se retrouver signé par la seule CFDT. La centrale de l'encadrement n'a pas encore pris formellement sa décision. Mais, lundi dernier, son bureau national a décidé, à une « large majorité » selon plusieurs sources, de plaider dans ce sens. Motif principal invoqué : la réforme n'est pas une réponse adaptée à la crise, et la baisse des cotisations qui va mettre le régime en péril. C'est le comité directeur de la CGC, où votent les dirigeants fédéraux en plus des 10 membres du bureau, qui doit officiellement trancher mardi. Mais une majorité de fédérations serait prête à suivre le bureau national. C'est en particulier le cas de la plus importante d'entre elles, la métallurgie, qui a pris sa décision mercredi. La CFDT isolée ... / ...
Contrairement à la CFTC, une non-signature ne serait pas une première : en 2000 déjà, la CGC n'avait pas paraphé la première version du plan d'aide au retour à l'emploi. Une chose est sûre : si la CGC rejette l'accord Unedic, l'Etat va se retrouver dans une position délicate, a fortiori si au moins deux non-signataires s'opposent formellement au texte (« Les Echos » du 14 janvier). « C'est de la responsabilité des partenaires sociaux, il y a un accord qui est sur la table, moi j'espère qu'il sera signé. S'il n'est pas signé, ce sera au gouvernement de prendre ses responsabilités pour un certain nombre de dispositifs », a affirmé, hier, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez. Difficile d'agréer une convention qui n'aurait qu'une seule signature. - Source Les Echos
Et c'est là que le bas blesse car Laurent Wauquiez qui savait pouvoir déjà compter sur la CFDT va avoir du mal à faire avaliser un texte aussi important (au moment ou les prévisions de chômage sont exécrables) avec la signature d'un seul syndicat.
Dans le contexte actuel, reste le scénario d'une réouverture des négociations, comme en 2000. La présidente du Medef, Laurence Parisot, mardi dernier, l'a totalement exclu. A tel point que : Le Medef a exprimé lundi son "plein et entier soutien" au chef de file patronal dans la négociation sur l'assurance chômage Patrick Bernasconi et a jugé "particulièrement équilibré" le texte final, qui n'a été signé jusqu'alors que par un syndicat, la CFDT. Source AFP
A moins que Laurence Parisot, prise dans la tourmente du procès de la caisse noire de l'UIMM, qui l'oppose à Daniel Dewavrin, prédécesseur de Denis Gautier-Sauvagnac qui avait déclaré sur France Inter. "Sur ce point précis, à mon avis, elle ne dit pas la vérité. Elle ne dit pas qu'elle savait depuis longtemps que ces choses-là existaient, qu'elle en a tiré profit pour mener sa politique" ne trouve (seule ou avec une pression de l'Elysée) un moyen pour relancer une nouvelle négociation.
Affaire à suivre car la CFDT (qui avait renié sa parole en décidant de signer la nouvelle convention) se trouve maintenant, et à quelques jours des manifestations unitaires du 29 janvier, dans l'impossibilité de revenir en arrière et joue sa crédibilité au sein du mouvement social.
Le "gentil" Xavier Bertrand qui va retrouver son siège à l'Assemblée Nationale ne va pas être mécontent d'avoir repassé le mistigri à son collègue Hortefeux .....
Crédit Montage
LoboFakes
5 commentaires:
ta raisin, Slovar, continuons le combat contre ce syndicat factice vendu au Medef pour l'euro symbolique... et vive Sud !
Je pense et j'espère que chrèque va le vomir son chapeau.
Pour moi c'est un traître, mais sans surprise hélas, il avait déjà eu la même démarche sur les retraites.
Ce n'est pas parce qu'il porte le nom qui est le sien qu'il peut faire n'importe quoi.
Shreck c'est l'âne dans le dessin animé pas vrai?
Chérèque sans provision...Du syndicalisme au rabais...
La cfdt n'est pas vendue pour un euro symbolique, mais pour des euros tout à fait réels, il suffit de voir où émarge la Notat pour s'en convaincre.
La CFDT ! Confédération Des Traitres
à la solde du pouvoir politique, capable de s'en mettre plein les poches , d'avancer sur le dos de ses
collègues et adhérents mais incapable de défendre l'un d'entre eux s'il est attaqué et menacé personnellement.Camarades le capitalisme c'est ... la cfdt c'est le contraire ...
Enregistrer un commentaire