31 mai 2010

Pour Laurence Parisot : La vie au travail doit être belle ... et elle le prouve !

" ... / ... L’entreprise c’est la vie, l’entreprise c’est notre vie, et il faut que la vie soit belle ! ... / ... " déclarait Laurence Parisot en conclusion de son discours, prononcé lors de l’assemblée générale du Medef le 17 janvier 2006 et publié sur son blog

Pensait-elle déjà à cette époque, aux 22 000 euro mensuels, Comme l'écrit Le Post (se référant à un article/portrait publié par Le Monde), que lui verse l'IFOP, son entreprise (vice-présidente et actionnaire à 75%), pour : "une demi-journée par semaine" en tant que : " chargée de la veille stratégique de l'institut de sondages" ?

Dans cet article du Monde on apprend que Laurence n'est pas du tout : "comme on pourrait le croire"

Extrait : " ... / ... A son mince poignet, une montre Chaumet, massive et sportive, cerclée de diamants, seul signe de luxe. On lui connaît toujours le même sac Vuitton. Il est impossible qu'elle dépense beaucoup d'argent pour ses vêtements. Pas de signes extérieurs de richesse, par tempérament et par souci d'image. Sa maison à Saint-Barth, à côté de celle de Johnny ? Une cabane, assure-t-elle. Son père, son modèle, héritier des meubles Parisot avec ses frères – ils finirent terriblement brouillés–, avait aussi lancé l'hôtellerie dans l'île caraïbe, paradis fiscal de la jet-set. Tout a été vendu. C'est grâce à l'argent de Michel Parisot, décédé en 2002, que sa fille avait pu racheter l'Ifop.

Elle en a fait une entreprise de renom et tâche, malgré ses horaires interminables au Medef, d'y consacrer une demi-journée par semaine. Laurence Parisot assure la veille stratégique et a gardé personnellement quelques clients, comme La Poste, mais aucun politique. L'institut de sondages lui assure un revenu de 22 000 euros par mois, en plus de ses jetons de présence dans quelques grands conseils d'administration. Elle renâcle à le dire ... / ... "

Elle renâcle à le dire ?

Il faut dire qu'il règne un assez grand flou sur la rémunération de la Présidence du MEDEF ! Ce qui pousse le titulaire de la fonction à trouver de multiples sources de revenus pour ne pas vivre dans la précarité.

Ce qui faisait écrire à Thibault Lanxade, un temps candidat à la présidence du Medef : " ... / ... Débattre de la rémunération du Président du MEDEF, moyen de le dédommager de ses nombreux efforts ... / .... Cela entre autre permettrait de s’assurer de sa totale indépendance ... / ... " 13 propositions pour lancer le nécessaire débat sur la modernisation du MEDEF

Faisait-il référence à : " l'ancien patron des patrons François Ceyrac avait perçu pendant des années 5.000 euros par mois en liquide de complément de retraite prélevés sur la caisse du patronat de métallurgie " ou aux : "deux contrats d'assurance-vie payés par l'organisation patronale à Denis Gautier-Sauvagnac dont l'avocat les évaluaient : "entre 100.000 et 200.000 euros" ? - Source Challenge

Le Monde probalement par pudeur, a également évité de rappeler que Laurence, celle qui se sentait "salie" par ces révélations avait un peu tendance à utiliser les cotisations des adhérents du MEDEF à son profit comme nous l'expliquait Marianne2

En effet : " ce ne sont pas moins de 360 000 euros TTC que celle-ci fait supporter au MEDEF comme rémunération de Rosine Lapresle, sa graphologue propulsée conseillère ... / .. " De même qu'elle a fait supporter : " 70 000 euros de frais d'avocat pour son procès en diffamation contre un autre dirigeant patronal sur sa cassette de Présidente ... / ... " Source Marianne2

Mais, ne soyons pas trop dur avec Laurence, qui sait, prôner la bonne gestion financière et rendre "belle la vie", dans les entreprises surtout lorsqu'il s'agit de la sienne !

Ainsi, nous apprend l'Humanité : " ... / ... Depuis quelques semaines, une fronde inédite secoue l’Ifop, l’institut de sondages longtemps dirigé directement par Laurence Parisot et dont la patronne des patrons demeure vice-présidente du directoire ... / ... À l’Ifop, le malaise se cristallise aujourd’hui autour du déménagement du siège, où travaillent 150 personnes, du 13e arrondissement de Paris à la porte d’Aubervilliers, prévu pour le 1er juin.

Au-delà de l’allongement du temps de transport, les salariés ont découvert que la direction comptait leur faire payer les frais de gestion de leur nouveau restaurant d’entreprise ... / ... On ne compte pas nos heures, proteste une autre cadre. Et ils refusent de dépenser 20 000 euros par an pour la cantine de tous les salariés, alors que nos patrons ont des Jaguar ou des 4×4 comme voitures de fonction ... / ... "

20 000 euro par an ! Et puis quoi encore ... Ils n'ont qu'à se répéter que : " L’entreprise c’est la vie, l’entreprise c’est notre vie, et il faut que la vie soit belle ! " ça devrait suffire ... dans l'immédiat !


Crédit et copyright image
Décitre




1 commentaire:

mtislav a dit…

Ce serait dommage qu'elle ne soit pas réélue. Avec une petite augmentation pour pouvoir changer de sac à main.