Laurence Parisot qui craint une victoire de la gauche à la présidentielle, essaye d'affoler le bon peuple avec la menace de ministres communistes au gouvernement. Et pourquoi pas les chars soviétiques à Paris ?
Gênée aux entournures par l'affaire Maurice Levy, du nom du patron de Publicis qui va toucher 16 millions d'€ de rémunération en 2012, Laurence Parisot a suggéré « une refonte du code Afep - Medef en matière de rémunération » Proposition hautement humoristique, vous en conviendrez, puisque l'actuel président de l'Afep est ... Maurice Levy !
Donc, selon la patronne du Medef, il n'y a pas lieu à polémique, sachant qu'elle a expliqué qu'en termes de rémunérations outrancières il y avait : « de nouvelles idées et de nouvelles pratiques à trouver » en clair sujet clos !
Non, ce qui préoccupe au plus haut point, Laurence Parisot c'est la possible défaite de son champion, Nicolas Sarkozy, à la présidentielle !
Champion qu'elle encensait dans une récente interview aux journal Les Echos : « (...) Il a été un leader remarquable dans les moments de crise les plus dramatiques que nous avons traversés. Il a également accompli un travail décisif pour renforcer la compétitivité hors prix de la France, avec les réformes de l'université, du crédit impôt-recherche, de la taxe professionnelle, les investissements d'avenir et les pôles de compétitivité. La suppression de la taxe professionnelle et le relèvement de l'âge de départ à la retraite sont aussi des mesures essentielles que nous appelions de nos voeux (...) »
Jugeant toutefois que ce cri d'amour était insuffisant, elle a décidé de ressusciter les vieux discours anti gauche du CNPF, l'ancêtre du Medef, en demandant : « Est ce que ça veut dire qu'on aura des ministres communistes si François Hollande était élu ? »
Pour mémoire, François Ceyrac, président du CNPF, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle de 1981, appelait les chefs d'entreprise à rejeter le programme commun : « (...) M. Ceyrac appelle les chefs d'entreprise, placés devant un choix fondamental de société, à rejeter le programme commun pour choisir de libérer le dynamisme des entreprises (...) »
On notera au passage qu'en 1981, le CNPF soulignait : « (...) la nécessité de conduire un politique de l'emploi plus dynamique, de desserrer les contraintes qui paralysent les entreprises et d'alléger leurs charges fiscales et sociales (...) » comme quoi, le patronat a de la suite dans les idées ...
Pour en revenir à notre amie Laurence, elle se déclare effrayée à l'idée du programme de Jean-Luc Mélenchon qui, selon ses dires : « (...) installerait une modalité de contrôle de l'économie et pas seulement de l'économie, peut-être comme on n'en a jamais vu » ajoutant, au passage : « qu'elle a remarqué lors de la manifestation de la Bastille que certains manifestants qui avaient des piques et des visages dessus ! »
Et de conclure que la France risque l'asphyxie si le candidat socialiste, allié à celui du Front de gauche, est élu.
Pas mal essayé, mais peut mieux faire !
En effet, pourquoi ne pas avoir proposé une libre interprétation des dix plaies d'Égypte qui pourraient frapper les français, au cas où, ils oseraient ne pas réélire Nicolas Sarkozy ? A savoir :
Les eaux des fleuves de France changées en sang,
Une invastion de grenouilles, de moustiques, de mouches et de bêtes sauvages dans toutes les régions socialistes
La mort des troupeaux
L'apparition d'ulcères sur les bêtes et les gens
la grêle et les sauterelles
Puis les ténèbres qui recouvriront le pays !
Si après ça, le candidat de son coeur n'est pas réélu ...
Donc, selon la patronne du Medef, il n'y a pas lieu à polémique, sachant qu'elle a expliqué qu'en termes de rémunérations outrancières il y avait : « de nouvelles idées et de nouvelles pratiques à trouver » en clair sujet clos !
Non, ce qui préoccupe au plus haut point, Laurence Parisot c'est la possible défaite de son champion, Nicolas Sarkozy, à la présidentielle !
Champion qu'elle encensait dans une récente interview aux journal Les Echos : « (...) Il a été un leader remarquable dans les moments de crise les plus dramatiques que nous avons traversés. Il a également accompli un travail décisif pour renforcer la compétitivité hors prix de la France, avec les réformes de l'université, du crédit impôt-recherche, de la taxe professionnelle, les investissements d'avenir et les pôles de compétitivité. La suppression de la taxe professionnelle et le relèvement de l'âge de départ à la retraite sont aussi des mesures essentielles que nous appelions de nos voeux (...) »
Jugeant toutefois que ce cri d'amour était insuffisant, elle a décidé de ressusciter les vieux discours anti gauche du CNPF, l'ancêtre du Medef, en demandant : « Est ce que ça veut dire qu'on aura des ministres communistes si François Hollande était élu ? »
Pour mémoire, François Ceyrac, président du CNPF, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle de 1981, appelait les chefs d'entreprise à rejeter le programme commun : « (...) M. Ceyrac appelle les chefs d'entreprise, placés devant un choix fondamental de société, à rejeter le programme commun pour choisir de libérer le dynamisme des entreprises (...) »
On notera au passage qu'en 1981, le CNPF soulignait : « (...) la nécessité de conduire un politique de l'emploi plus dynamique, de desserrer les contraintes qui paralysent les entreprises et d'alléger leurs charges fiscales et sociales (...) » comme quoi, le patronat a de la suite dans les idées ...
Pour en revenir à notre amie Laurence, elle se déclare effrayée à l'idée du programme de Jean-Luc Mélenchon qui, selon ses dires : « (...) installerait une modalité de contrôle de l'économie et pas seulement de l'économie, peut-être comme on n'en a jamais vu » ajoutant, au passage : « qu'elle a remarqué lors de la manifestation de la Bastille que certains manifestants qui avaient des piques et des visages dessus ! »
Et de conclure que la France risque l'asphyxie si le candidat socialiste, allié à celui du Front de gauche, est élu.
Pas mal essayé, mais peut mieux faire !
En effet, pourquoi ne pas avoir proposé une libre interprétation des dix plaies d'Égypte qui pourraient frapper les français, au cas où, ils oseraient ne pas réélire Nicolas Sarkozy ? A savoir :
Les eaux des fleuves de France changées en sang,
Une invastion de grenouilles, de moustiques, de mouches et de bêtes sauvages dans toutes les régions socialistes
La mort des troupeaux
L'apparition d'ulcères sur les bêtes et les gens
la grêle et les sauterelles
Puis les ténèbres qui recouvriront le pays !
Si après ça, le candidat de son coeur n'est pas réélu ...
2 commentaires:
Vous mélangez quand même 2 choses fort différentes dans votre article qui me conduit à penser que vous optez pour le lynchage au détriment de l'argumentation... N'oublions pas que Mélenchon profite de toutes ces déclarations qui font parler de lui. Il n'est vraiment pas à plaindre
Commentaire nul, "bon ça c'est fait".
J'en viens aux déclarations de Sarko 1er, quand la Parisot et le syndicat patronal (MERDEF)l'encense et le couvre de fleurs, il jubile du haut de son 1m60, mais quand les syndicats ouvriers annoncent qu'il faut tout faire pour éviter sa réélection, il appelle ça de la basse politique et renvoie les syndicalistes dans leurs usines, d’où ils n'auraient jamais du sortir selon lui.
Voila la France de Sarko, le 2 poids/2 mesures, les patrons ont droit a tout les égards, mais les-pues-la-sueur ont tout juste le droit de fermer leurs gueules et surtout de travailler plus pour gagner moins.
Je ne suis pas syndicalistes a la CGT, mais pour le coup; j'approuve a 100% les positions de ce syndicat, et de toute façon, faire du syndicalisme c'est faire de la politique, je m'explique, les nombreuses lois votées et appliquées par l'UMP et combattues par les ouvriers et leurs représentants syndicaux sont des décisions politiques, donc quand les ouvriers font gréve ou manifestent contre ces lois ils font forcément de la politique.
Concernant les déclarations de la Parisot, rien ne m'étonne venant de la digne héritière des maitres de forge, qu'elle s'occupe déjà des caisses noires de l'UIMM, ça serai un bon début et surtout qu'elle s’aperçoive que les 1er bénéficiaires et assistés avec de l'argent public sont la classe dirigeante, alors je dis a notre chère Laurence "a la niche(fiscale)"
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