La première femme qui aura rang de ministre sera Germaine Poinso-Chapuis en 1947. Elle occupera celui du ministère de la Santé publique et de la population.
Bien que théoriquement elles pouvaient se présenter aux élections, elles n’obtiendront le droit de vote, qu’en 1945 pour les élections municipales.
La société française si elle a progressée sur les sujets d’égalité, il reste encore beaucoup à faire. Pour s’en rendre compte, il suffit de se rendre sur le site Web du secrétariat d’état dirigé par Catherine VAUTRIN. On s’apercevra que si les intentions sont bonnes, « il y a du boulot » comme on dit !!!
Si elles doivent encore gagner beaucoup de batailles, elles ne peuvent se satisfaire du seul sujet de la condition féminine lorsqu’ elles abordent le champs politique. Longtemps symbolisées par la très respectée Simone WEIL, l’approche de la présidentielle de 2007 met sur le devant de la scène un assez grand nombre de candidatures féminines qui nous montrent que de l’anecdote, on est passé à une vraie révolution des mœurs.
Candidates officielles
LES VERTS : Dominique VOYNET - CAP 21 : Corinne LEPAGE -
PCF : Marie Georges BUFFET Clémentine AUTAIN - LCR : Arlette LAGUILLIER - UMP : Christine BOUTIN - Génération Ecologies : France GAMERRE - PRG : Christine TAUBIRA et PS : Ségolène ROYAL.
Candidates hypothétiques
PS : Martine AUBRY - UMP : Michelle Alliot-Marie
A deux exceptions près toutes sont ou ont été ministres, députées ou sénatrices. Même si elles sont incontestablement moins présentes que leurs homologues masculins dans les assemblées de la nation ou au gouvernement, nul ne peux plus prétendre que les femmes citées dans cet article manquent de conviction ou d’engagement.
Il faut ajouter que ces candidates sont des militantes qui ont obtenu ou sont en passe d’obtenir leur investiture par leur qualités et non pas au nom d’une quelconque parité !!!
Alors prêts les français à appeler une femme aux plus hautes fonctions de l’état ?
Interrogés en 2005, les français donnaient cette réponse :
Les Françaises et les Français sont 85 % à déclarer qu’ils seraient prêts à élire une femme président de la République, selon un sondage réalisé en février 2005. Un résultat encourageant pour l’avenir de la parité en politique, alors que les femmes représentent seulement 13,3 % des députés et 17 % des sénateurs pour 51 % du corps électoral.
Si la première femme premier ministre (Edith CRESSON) n’a pu s’imposer, c’est probablement à cause de son style et de la réserve que tous les milieux politique confondus avaient à son égard. Mais la prochaine, sera plus certainement élue à la tête de l’état avec pourquoi pas .... une femme comme premier ministre ?
Dans quelques mois, si les français le décident l’une des candidates va porter le costume (tailleur ?) de présidente de la république. Il est clair qu’elle ne s’attendra pas à être épargnée par l’opposition ou même ses collègues.
Elle pourra peut être réconcilier les français sans pour cela se draper dans un statut de minorité que certain ou certaines voudraient brandir comme un étendard. Elle sera observée et jugée plus durement qu’un autre. L’essentiel sera qu’elle ne le soit que sur des décisions, orientations et choix de société
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