L'un des fidèles lecteurs de Slovar les Nouvelles vient de m'envoyer un message concernant l'inaction et l'autisme de la classe politique sur le sujet de la dette nationale. Fidèle aux engagements de création de Slovar les Nouvelles, j'ai décidé de publier son message sous forme de tribune libre. Aux internaute de lui répondre s'ils le souhaitent.COURAGE FUYONS!!
Au moment ou tous les candidats promettent la main sur le coeur "LA VERITE", il n'est pas inutile de compulser ici ou là quelques récents sondages. Il en ressort que ce bon peuple de France, lucide et courageux, cartésien et solidaire, qui rejette les partis de gouvernement, admet la necessité des réformes, à une seule condition : "Que les effets touchent le voisin"
Dramatique constat qui conduit à penser que si CHURCHILL avait été français, en promettant "du sang et des larmes et la victoire au bout", il aurait été immédiatement embastillé. Peut être attend-t-on, comme évoqué récemment par Thierry de MONTBRIAL , un régime autoritaire.
Celui-ci, en foulant la démocratie au pied, ferait montre d'une réactivité salutaire, pour faire face aux enjeux nouveaux que nous proposent la mondialisation, l'allongement de la vie, la dégradation de notre environnement. A l'évidence , il va falloir prendre tous ces braves gens au mot.
Qu'on en juge : Selon CSA (Expansion N°711 du 11/09/06) 55% des électeurs de gauche accepteraient une baisse de salaire pour plus de temps libre.
BANCO cela va permettre de rendre plus compétitifs nos coûts de revient, et relancera, en partie la productivité et une certaine industrie de main d'oeuvre.
63% des Assurés sociaux/sondés ne veulent pas entendre parler de baisse des prestations pour sauver notre sécurité sociale solidaire.dans le même temps 66% ne veulent pas cotiser plus par le biais de la CSG ou l'impôt.
RE BANCO on va pouvoir faire des choix sociétaux ailleurs, car les solutions alternatives existent.
Mieux, le couple EMPLOI/RETRAITE
77% des sondés refusent de travailler plus longtemps, ignorant ce qui se passe ailleurs.
Mais 73% de ces fins économistes ne veulent pas voir baisser leur pensions et se révulsent à l'idée de voir augmenter les cotisations retraite. Nous pourrions continuer longtemps, cela prête à sourire ou à pleurer.
Nos enfants et petits enfants ont d'ores et déjà des raisons de hurler. Face à de telles incohérences il n'étonnera personne que les programmes politiques quand ils existent, soient tout aussi incohérents. La solution existe, il faut marteler sans relâche des vérités, aussi impopulaires soient- elles et électoralement pénalisantes.
Nous vivons au dessus de nos moyens. Nous devant un problème et un choix que nous ne pouvons ignorer.
Nous devons envoyer à la tête des affaires de la France pour 5 ans, derriére un(e) Président (e) neuf , une équipe totalement nouvelle, refusant tous les cumuls de mandats.
L'objectif de cette équipe devra être de "nettoyer les écuries d'Augias" pour ensuite se retirer et passer le relai à la génération des 30/40 ans.
Richard HASSELMANN
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