Au delà des habituelles revendications catégorielles, on voit poindre chez les deux syndicats des préoccupations différentes
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Mme Parisot, précise-t-elle, « s'est déclarée favorable à une simplification des aides aux entreprises »
Dans le domaine social, Mme Parisot. A déclaré « Nous sommes d'accord sur le fait qu'il faut qu'il y ait des adhésions plus massives aux organisations syndicales »
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Bref, tout va pour le mieux en on pourrait penser que le dialogue entre employeurs et salariés va profiter à tous.
Or que constate t-on en regardant de plus près la réalité des entreprises françaises ?
71% des patrons de TPE ne sont pas syndiqués et ils ne sont que 38% à considérer que les syndicats patronaux défendent bien les intérêts des entreprises
Si on se réfère au classement de satisfaction chez les syndiqués :
45% plébiscitent les syndicats de branche
42% le MEDEF
27% l’UPA
26% la CGPME
19% l’UNAPL
Il faut ajouter à ce résultat que ces fédérations patronales sont inconnues de plus d’un dirigeant sur quatre. Ils sont d’ailleurs 57% à ne pas reconnaître la représentativité des syndicats patronaux pas plus qu’ils ne croient à leur capacité à influencer les prochains débats électoraux, y compris parmi leurs adhérents.
Quelle est la situation des syndicats dans ces entreprises ?
2% des patrons de TPE affirment employer au moins un salarié syndiqué. Lorsqu’on les interroge sur l’obligation des salariés d’adhérer à un syndicat, ils sont :
Défavorables à 71% (plutôt pas favorables 27% - Pas du tout favorables 44%)
Favorables à 29%
Tout le monde s’accorde à penser qu’il est nécessaire d’aller vers une société de dialogue et de consensus. Les chiffres ci-dessus nous indiquent qu’il n’en est rien.
Alors, ne serait-on pas encore en train de nous réinventer le « village des bisounours » en oubliant que si les syndicats de salariés peinent en audience ceux des employeurs ne valent pas mieux ?
Est-on en droit de penser qu’il existe comme au niveau politique une rupture entre les syndicats d’employeurs et les chefs d’entreprises de moins de 20 salariés (qui représentent 97% des 2 400 000 entreprises de France métropolitaine et emploient 37 % des 15,5 millions de personnes au travail) ?
Le désaveux apporté par ces chiffres prouve que le dialogue social indispensable à notre pays est toujours en panne.
N’est-il pas temps pour les gouvernements à venir de se poser réellement le problème de la représentativité syndicale et pas exclusivement du côté des syndicats de salarié ?
Sources
Baromètre Fiducial - IFOP Janvier 2007
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