Les partis, formations politiques et notamment leurs représentants sont, selon une étude publiée par 20Minutes : "attristés, mais pas surpris" d'apprendre l'image qu'ils ont auprès des français !
Que dit cette étude, lancée après les taux d'abstentions records qui se succèdent d'une élection à l'autre : " Ils sont "coupés de la vraie vie, pensent «surtout à leur carrière» et ne «connaissent pas les préoccupations des Français». ... / ... Les Français sont en effet 76,3% à faire preuve de méfiance vis-à-vis d'eux. Près d'un électeur sur deux (48,3 %) avoue même n'avoir confiance en «aucun homme politique», quelle que soit sa couleur ... / ... "
La politique, vous savez ce monde peuplé de gens qui n'ont : "d'autre ambition que de servir leur : pays, région, circonscription ... "
Coluche que nous aimons souvent à citer n'avait pas de mots assez durs pour juger la politique et ceux qui en font un métier. Il les brocardait, d'ailleurs, dans son sketch : La politique
Coluche que nous aimons souvent à citer n'avait pas de mots assez durs pour juger la politique et ceux qui en font un métier. Il les brocardait, d'ailleurs, dans son sketch : La politique
A la lecture des premières lignes de cet article, beaucoup d'élus, de permanents et (un peu moins) de militants vont se mettre à hurler à l'anti parlementarisme, à la démagogie, au populisme sans se poser la seule question qui vaille :
Mais à quoi servent les élus s'il ne peuvent rien contre le chômage, la précarité et la misère ?
Que dit l'étude publiée par 20Minutes
" ... / ... Qu'elle soit de gauche ou de droite – voire d'extrême droite –, la classe politique française a plus été attristée que surprise par les résultats du sondage Obea-InfraForces pour 20 Minutes. «Aujourd'hui, on s'attache aux problèmes de quelques petites personnes plutôt qu'aux débats d'idées, tente d'expliquer Bruno Gollnisch, vice-président exécutif du Front national. Mais l'immense majorité des hommes politiques sont honnêtes. Et les Français sont hypocrites. Ils devraient arrêter de réélire les mêmes personnes s'ils n'ont vraiment pas confiance en elles…» Porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé est encore plus dur envers les électeurs. «La classe politique ne mérite pas ce jugement. Si les Français savaient le métier de chien que l'on fait, ils changeraient de jugement! "
Métier de chien ? Au moins, on a de l'humour à l'UMP !
En tous cas, certainement moins que caissière, ouvrier d'usine, plongeur dans un restaurant, ...
Pour l'exemple, prenons l'Assemblée Nationale dont monsieur Paillé fut l'un des députés. Quelle est la situation de ce "métier de chien" ?
L'indemnité parlementaire et la situation matérielle des députés - Source Assemblée Nationale
Indemnité de base : 5 487,25 €
Indemnité de résidence (3 %) : 164,62 €
Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 412,97 €
Soit brut mensuel : 7 064,84 €
Frais de secrétariat et de mandat : 5 884,91 €. (frais de voiture, de loyer pour la permanence, frais de réception, d'habillement, de transport, etc)
Déplacements sur l'ensemble du territoire national
Par voie ferroviaire : une carte nominative qui permet l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe
Déplacements aériens :
L'Assemblée nationale prend en charge chaque année s'agissant des députés métropolitains :
- quarante voyages aller et retour entre Paris et la circonscription lorsqu'elle est desservie par une ligne aérienne régulière
- six voyages aller et retour en France métropolitaine, hors circonscription
Restauration : Deux restaurants sont à la disposition des députés. L'un leur est strictement réservé, l'autre leur permet de recevoir des invités.
Logement : L'Assemblée nationale attribue des prêts pour l'acquisition d'un logement ou d'un local à usage de bureau ou de permanence, soit à Paris, soit dans la circonscription. Le montant moyen des prêts consentis aux députés, d'une durée de 10 ans à 2 %, s'élève à 76 225 €.
Téléphone et télécopieur : Les communications passées à partir du poste téléphonique installé dans le bureau des députés, au Palais Bourbon, sont prises en charge par l'Assemblée nationale. Les messages transmis par télécopies sont également pris en charge. Les députés peuvent aussi bénéficier, sur demande, d'un forfait global de communication qui permet de prendre en charge, dans la limite du forfait téléphonique parlementaire, les frais relatifs à cinq lignes téléphoniques (fixes ou mobiles) et un abonnement d’accès à Internet, ou à quatre lignes téléphoniques et deux abonnements d’accès à Internet.
Courrier : Les correspondances de nature parlementaire, c'est-à-dire écrites par un député pour l'accomplissement de son mandat législatif, sont affranchies aux frais de l'Assemblée nationale.
Pensions : .. / ... Les pensions sont calculées d'après le nombre d'annuités de cotisations, étant observé que la durée moyenne du mandat est d'environ 7 ans. A partir du prochain renouvellement, les députés ne pourront plus cotiser simultanément à un autre régime de retraite dès lors qu’ils n’exercent pas d’activité relevant de ce régime, et donc ils ne pourront plus acquérir de droits à retraite dans deux régimes différents pour la même période de cotisation.
Le droit à pension est ouvert seulement à l'âge de 60 ans, et en pratique, la possibilité de bénéficier d’une pension anticipée moyennant une décote ayant été supprimée, l'âge moyen auquel les députés font liquider leur pension est de 63 ans. La pension est calculée dans la limite d'un plafond de 40 annuités. Lorsqu'un député atteint ce plafond, il continue à cotiser sans pour autant acquérir de droits à majoration de pension, à la différence de ce qui est prévu dans la fonction publique. La pension moyenne pour un député est d'environ 2 400 € net par mois.
Allocation d'aide au retour à l'emploi
L'allocation d'aide au retour à l'emploi (AARE), est un dispositif spécifique d'assurance chômage à l'instar de ce qui existe pour les salariés du secteur privé, les députés ne relevant pas, en effet, du régime des Assedic. Un député non réélu touche pendant 60 mois de son indemnité mensuelle nette.
Il va s'en dire que cette « indemnité chômage » est totalement inconditionnelle, et le bénéficiaire n'est tenu à aucun engagement tels : justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller Pôle emploi ou d'une activité justifiant cette indemnité.
Et pourtant, pour Vincent Peillon : " ce sont surtout les élus qui devraient changer d'attitude. «On a souvent l'impression d'avoir des girouettes, témoigne le député européen PS. En ce moment, la droite critique le bouclier fiscal. Mais elle l'a voté il y a deux ans… Tout ça ne donne pas beaucoup de crédibilité à la classe politique "
Mais à quoi servent les élus s'il ne peuvent rien contre le chômage, la précarité et la misère ?
Que dit l'étude publiée par 20Minutes
" ... / ... Qu'elle soit de gauche ou de droite – voire d'extrême droite –, la classe politique française a plus été attristée que surprise par les résultats du sondage Obea-InfraForces pour 20 Minutes. «Aujourd'hui, on s'attache aux problèmes de quelques petites personnes plutôt qu'aux débats d'idées, tente d'expliquer Bruno Gollnisch, vice-président exécutif du Front national. Mais l'immense majorité des hommes politiques sont honnêtes. Et les Français sont hypocrites. Ils devraient arrêter de réélire les mêmes personnes s'ils n'ont vraiment pas confiance en elles…» Porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé est encore plus dur envers les électeurs. «La classe politique ne mérite pas ce jugement. Si les Français savaient le métier de chien que l'on fait, ils changeraient de jugement! "
Métier de chien ? Au moins, on a de l'humour à l'UMP !
En tous cas, certainement moins que caissière, ouvrier d'usine, plongeur dans un restaurant, ...
Pour l'exemple, prenons l'Assemblée Nationale dont monsieur Paillé fut l'un des députés. Quelle est la situation de ce "métier de chien" ?
L'indemnité parlementaire et la situation matérielle des députés - Source Assemblée Nationale
Indemnité de base : 5 487,25 €
Indemnité de résidence (3 %) : 164,62 €
Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 412,97 €
Soit brut mensuel : 7 064,84 €
Frais de secrétariat et de mandat : 5 884,91 €. (frais de voiture, de loyer pour la permanence, frais de réception, d'habillement, de transport, etc)
Déplacements sur l'ensemble du territoire national
Par voie ferroviaire : une carte nominative qui permet l'accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1ère classe
Déplacements aériens :
L'Assemblée nationale prend en charge chaque année s'agissant des députés métropolitains :
- quarante voyages aller et retour entre Paris et la circonscription lorsqu'elle est desservie par une ligne aérienne régulière
- six voyages aller et retour en France métropolitaine, hors circonscription
Restauration : Deux restaurants sont à la disposition des députés. L'un leur est strictement réservé, l'autre leur permet de recevoir des invités.
Logement : L'Assemblée nationale attribue des prêts pour l'acquisition d'un logement ou d'un local à usage de bureau ou de permanence, soit à Paris, soit dans la circonscription. Le montant moyen des prêts consentis aux députés, d'une durée de 10 ans à 2 %, s'élève à 76 225 €.
Téléphone et télécopieur : Les communications passées à partir du poste téléphonique installé dans le bureau des députés, au Palais Bourbon, sont prises en charge par l'Assemblée nationale. Les messages transmis par télécopies sont également pris en charge. Les députés peuvent aussi bénéficier, sur demande, d'un forfait global de communication qui permet de prendre en charge, dans la limite du forfait téléphonique parlementaire, les frais relatifs à cinq lignes téléphoniques (fixes ou mobiles) et un abonnement d’accès à Internet, ou à quatre lignes téléphoniques et deux abonnements d’accès à Internet.
Courrier : Les correspondances de nature parlementaire, c'est-à-dire écrites par un député pour l'accomplissement de son mandat législatif, sont affranchies aux frais de l'Assemblée nationale.
Pensions : .. / ... Les pensions sont calculées d'après le nombre d'annuités de cotisations, étant observé que la durée moyenne du mandat est d'environ 7 ans. A partir du prochain renouvellement, les députés ne pourront plus cotiser simultanément à un autre régime de retraite dès lors qu’ils n’exercent pas d’activité relevant de ce régime, et donc ils ne pourront plus acquérir de droits à retraite dans deux régimes différents pour la même période de cotisation.
Le droit à pension est ouvert seulement à l'âge de 60 ans, et en pratique, la possibilité de bénéficier d’une pension anticipée moyennant une décote ayant été supprimée, l'âge moyen auquel les députés font liquider leur pension est de 63 ans. La pension est calculée dans la limite d'un plafond de 40 annuités. Lorsqu'un député atteint ce plafond, il continue à cotiser sans pour autant acquérir de droits à majoration de pension, à la différence de ce qui est prévu dans la fonction publique. La pension moyenne pour un député est d'environ 2 400 € net par mois.
Allocation d'aide au retour à l'emploi
L'allocation d'aide au retour à l'emploi (AARE), est un dispositif spécifique d'assurance chômage à l'instar de ce qui existe pour les salariés du secteur privé, les députés ne relevant pas, en effet, du régime des Assedic. Un député non réélu touche pendant 60 mois de son indemnité mensuelle nette.
Il va s'en dire que cette « indemnité chômage » est totalement inconditionnelle, et le bénéficiaire n'est tenu à aucun engagement tels : justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller Pôle emploi ou d'une activité justifiant cette indemnité.
Et pourtant, pour Vincent Peillon : " ce sont surtout les élus qui devraient changer d'attitude. «On a souvent l'impression d'avoir des girouettes, témoigne le député européen PS. En ce moment, la droite critique le bouclier fiscal. Mais elle l'a voté il y a deux ans… Tout ça ne donne pas beaucoup de crédibilité à la classe politique "
... / ... pour Marielle de Sarnez, du MoDem. «Les simples discours ne passent plus, nous dit-elle pour expliquer notamment le taux d'abstention. On s'en est rendu compte pendant les régionales. Les gens ne comprennent même plus le sens des mots.» Et Vincent Peillon d'ajouter : "Pourtant, la solution est simple: «Les Français n'ont qu'à aller voter! Leur choix passe avant tout par le bulletin de vote», conclut Vincent Peillon. - Source 20Minutes
Le choix ?
Oui mais au travers d'investitures organisées par les partis ou formations auxquels appartiennent les candidats ! Et ce qui froisse de plus en plus de français, c'est le nombre de compromis ou de compromissions nécessaires afin de devenir le candidat soutenu par son parti politique.
On se doit, bien entendu, de rajouter à celà le coût exorbitant d'une campagne électorale et le fonctionnement du parti ou de la formation politique (dont le montant est sous certaines conditions prise en charge par les contribuables).
Ainsi, en ce qui concerne le parlement européen (élection à forte abstention)
" L'article 191 du traité instituant la Communauté européenne indique que les partis politiques au niveau européen sont importants en tant que facteur d'intégration au sein de l'Union et qu'ils contribuent à la formation d'une conscience européenne et à l'expression de la volonté politique des citoyens de l'Union. Dans ce contexte, le règlement (CE) n o 2004/2003 du Parlement européen et du Conseil du 4 novembre 2003 définit les règles relatives au statut et au financement des partis politiques au niveau européen.
Ce règlement prévoit en particulier une contribution financière annuelle du Parlement européen, sous forme de subvention de fonctionnement, aux partis politiques qui en font la demande et qui respectent les conditions fixées par ce règlement ... / ... Le budget prévu pour l'exercice 2010 s'élève à un montant total de 11 075 000 EUR ... / ... " Source CG des bouches du Rhône
Voir aussi : "L’élection des représentants au Parlement européen (6 et 7 juin 2009)" sur le site du CNCCFP (Commission chargée du contrôle et de la publication des comptes annuels des partis politique, et des comptes de campagne)
Pour ceux qui l'auraient oublié : Les partis politiques français ont dépensé 177 millions d'euros en 2008 comme nous l'écrivions le 21 décembre 2009 sur Slovar les Nouvelles
Pour en revenir à l'étude Obea-InfraForces pour «20 Minutes» et France Info sur l'image des politiques. Quelles sont les principaux reproches fait par les français à leurs élus
" ... / ... Il y a un réel fossé entre ce que vivent les Français et ce que vivent les hommes politiques…» Européens ou non, les députés sont aussi particulièrement dans le viseur des Français. En fait, les élus locaux – conseillers généraux, régionaux et surtout maires, ces derniers recueillant 64,2% d'opinions favorables – sont les seuls à tirer leur épingle du jeu.
Et le célébrissime compère de Frédéric Lefebvre de déclarer : "C'est normal ... / ... Si votre trottoir est défoncé, le maire va le réparer … Les politiques nationales sont moins lisibles pour la majorité des électeurs"
Moins lisibles ? Attention à ne pas trop abuser de l'humour Monsieur Paillé ! Car les français, eux, n'en ont plus vraiment en ce qui concerne l'action des politiques ; " ... / ... Ainsi, 86,2% des sondés pensent que les hommes politiques se «préoccupent surtout de leur carrière». C'est le syndrome de la tour d'ivoire: les élus sont «coupés de la vraie vie» pour 67% des sondés, «connaissent les préoccupations des Français» pour 24,7% et ont «une vision d'avenir» pour seulement 40,7% .. / ... " - Source 20Minutes
En fin de compte, une "profession de chien", bien à l'abri de la mondialisation et de son cortège de licenciements, de délocalisations, .... mais qui dépense des sommes folles dans la communication alors qu'elle requiert toujours plus d'efforts à tous les français !
Une profession qui sait avant tout nous parler de "réformes" négatives et "d'adaptations nécessaires" qui doivent nous mener à une "plus grande flexibilité "et à "travailler plus longtemps" dans un monde où le travail manquera de plus en plus !
Et ça : "ça ne donne pas beaucoup de crédibilité à la classe politique" !
Le choix ?
Oui mais au travers d'investitures organisées par les partis ou formations auxquels appartiennent les candidats ! Et ce qui froisse de plus en plus de français, c'est le nombre de compromis ou de compromissions nécessaires afin de devenir le candidat soutenu par son parti politique.
On se doit, bien entendu, de rajouter à celà le coût exorbitant d'une campagne électorale et le fonctionnement du parti ou de la formation politique (dont le montant est sous certaines conditions prise en charge par les contribuables).
Ainsi, en ce qui concerne le parlement européen (élection à forte abstention)
" L'article 191 du traité instituant la Communauté européenne indique que les partis politiques au niveau européen sont importants en tant que facteur d'intégration au sein de l'Union et qu'ils contribuent à la formation d'une conscience européenne et à l'expression de la volonté politique des citoyens de l'Union. Dans ce contexte, le règlement (CE) n o 2004/2003 du Parlement européen et du Conseil du 4 novembre 2003 définit les règles relatives au statut et au financement des partis politiques au niveau européen.
Ce règlement prévoit en particulier une contribution financière annuelle du Parlement européen, sous forme de subvention de fonctionnement, aux partis politiques qui en font la demande et qui respectent les conditions fixées par ce règlement ... / ... Le budget prévu pour l'exercice 2010 s'élève à un montant total de 11 075 000 EUR ... / ... " Source CG des bouches du Rhône
Voir aussi : "L’élection des représentants au Parlement européen (6 et 7 juin 2009)" sur le site du CNCCFP (Commission chargée du contrôle et de la publication des comptes annuels des partis politique, et des comptes de campagne)
Pour ceux qui l'auraient oublié : Les partis politiques français ont dépensé 177 millions d'euros en 2008 comme nous l'écrivions le 21 décembre 2009 sur Slovar les Nouvelles
Pour en revenir à l'étude Obea-InfraForces pour «20 Minutes» et France Info sur l'image des politiques. Quelles sont les principaux reproches fait par les français à leurs élus
" ... / ... Il y a un réel fossé entre ce que vivent les Français et ce que vivent les hommes politiques…» Européens ou non, les députés sont aussi particulièrement dans le viseur des Français. En fait, les élus locaux – conseillers généraux, régionaux et surtout maires, ces derniers recueillant 64,2% d'opinions favorables – sont les seuls à tirer leur épingle du jeu.
Et le célébrissime compère de Frédéric Lefebvre de déclarer : "C'est normal ... / ... Si votre trottoir est défoncé, le maire va le réparer … Les politiques nationales sont moins lisibles pour la majorité des électeurs"
Moins lisibles ? Attention à ne pas trop abuser de l'humour Monsieur Paillé ! Car les français, eux, n'en ont plus vraiment en ce qui concerne l'action des politiques ; " ... / ... Ainsi, 86,2% des sondés pensent que les hommes politiques se «préoccupent surtout de leur carrière». C'est le syndrome de la tour d'ivoire: les élus sont «coupés de la vraie vie» pour 67% des sondés, «connaissent les préoccupations des Français» pour 24,7% et ont «une vision d'avenir» pour seulement 40,7% .. / ... " - Source 20Minutes
En fin de compte, une "profession de chien", bien à l'abri de la mondialisation et de son cortège de licenciements, de délocalisations, .... mais qui dépense des sommes folles dans la communication alors qu'elle requiert toujours plus d'efforts à tous les français !
Une profession qui sait avant tout nous parler de "réformes" négatives et "d'adaptations nécessaires" qui doivent nous mener à une "plus grande flexibilité "et à "travailler plus longtemps" dans un monde où le travail manquera de plus en plus !
Et ça : "ça ne donne pas beaucoup de crédibilité à la classe politique" !
1 commentaire:
Slovar, je sais que les sujets de fond nécessitent un traitement dans la durée, mais je t'avoue avoir parfois du mal à aller jusqu'au bout de tes artciles. Trop longs !
Mais rassure toi : je continue à te lire quand même...
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