François Chérèque a t-il pu croire une seconde à la validité de l'offre de Laurence Parisot d'une : " délibération sociale " sur le chômage des jeunes et seniors ? En tous cas, celle-ci est formelle : Il n’y a pas de responsabilité des entreprises dans le fait que le taux de chômage des jeunes soit très élevé !
Le leader de la CFDT aurait du lors de l'émission "Mots croisés" lundi soir, se rappeller de cette phrase de Nicolas Sarkozy : " pour négocier il faut avoir quelque chose à négocier" avant de lancer son : ... / ... Il faut absolument maintenant entrer dans les négociations sur l'emploi des jeunes, l'emploi des seniors, c'est une urgence"
Car, si cette offre de négociation immédiatement reprise au vol par Laurence Parisot : " ... / ... qualifiant cette proposition de "scoop" ... / ... " et affirmant " Je suis d'accord pour qu'on ouvre une délibération sociale, pour voir si on peut, sur ces sujets évoqués par François Chérèque commencer à travailler ensemble" ... / ..." - Slovar
Néanmoins, il semble bien, qu'on se soit un peu payé la tête des français, car ce joli dialogue, digne d'une pièce de Feydau, était dépourvue de spontanéité, comme le faisait remarquer le Canard Enchaîné, puisque " Raymond Soubie, le conseiller "social" de l'Elysée avait annoncé la veille sur Europe 1, le principe de telles négociations, quasiment dans les mêmes termes" - Le Monde
Au delà de ce constat, ce que nous regrettons, c'est que madame Parisot n'ait pas eu le courage de profiter de l'émission Mots croisés, pour expliquer sa perception du chômage des jeunes, qui tourne autour de 25 %
Elle a préféré se confier à Paris Match, (repris par Le Monde) où elle répond d'une façon aussi creuse que surréaliste !
Paris Match : Le taux de chômage des jeunes tourne autour de 25 %. N’y a-t-il pas une responsabilité des entreprises dans ce mal français ?
Laurence Parisot “Non, car embaucher coûte si cher que nos entreprises doivent se restreindre pour recruter. Restaurons le zéro charge pour toute embauche dans les TPE, elles sont le gisement de l’emploi futur ! " et de nous brandir : " l’Allemagne où le coût du travail est moins élevé, quoique les salaires y soient supérieurs"
Ce qui est parfaitement faux comme l'écrit Intox2007, se référant à un article du Monde du 24 mars 2010, où Mathilde Lemoine, directrice des études économiques de la banque HSBC France expliquait : " Le coût du travail est plus élevé au Royaume-Uni ou en Allemagne qu'en France"
Mais qu'à celà ne tienne puisque, Laurence Parisot a sa vision du "modèle social français "
Paris Match : Vous suggérez que le modèle social français est à revoir ?
Laurence Parisot : " ... / ... Notre modèle social doit évoluer pour intégrer une autre échelle, celle du monde, et ce fait majeur que la France est en perte de compétitivité ... / ... La Corée du sud va nous ravir la cinquième place des exportateurs mondiaux. C’était inimaginable il y a dix ans. Lorsque nos entreprises ne sont pas compétitives, elles doivent fermer, délocaliser, supprimer des emploi ... / ... "
Alors monsieur Chérèque, toujours persuadé de l'opportunité d'une "... / ... négociation entre le patronat et les organisations syndicales sur l'emploi des jeunes et des seniors ... / ... " ou sur ... le modèle social français du futur vu par le MEDEF ?
Crédit et copyright photo
Le Figaro
Le leader de la CFDT aurait du lors de l'émission "Mots croisés" lundi soir, se rappeller de cette phrase de Nicolas Sarkozy : " pour négocier il faut avoir quelque chose à négocier" avant de lancer son : ... / ... Il faut absolument maintenant entrer dans les négociations sur l'emploi des jeunes, l'emploi des seniors, c'est une urgence"
Car, si cette offre de négociation immédiatement reprise au vol par Laurence Parisot : " ... / ... qualifiant cette proposition de "scoop" ... / ... " et affirmant " Je suis d'accord pour qu'on ouvre une délibération sociale, pour voir si on peut, sur ces sujets évoqués par François Chérèque commencer à travailler ensemble" ... / ..." - Slovar
Néanmoins, il semble bien, qu'on se soit un peu payé la tête des français, car ce joli dialogue, digne d'une pièce de Feydau, était dépourvue de spontanéité, comme le faisait remarquer le Canard Enchaîné, puisque " Raymond Soubie, le conseiller "social" de l'Elysée avait annoncé la veille sur Europe 1, le principe de telles négociations, quasiment dans les mêmes termes" - Le Monde
Au delà de ce constat, ce que nous regrettons, c'est que madame Parisot n'ait pas eu le courage de profiter de l'émission Mots croisés, pour expliquer sa perception du chômage des jeunes, qui tourne autour de 25 %
Elle a préféré se confier à Paris Match, (repris par Le Monde) où elle répond d'une façon aussi creuse que surréaliste !
Paris Match : Le taux de chômage des jeunes tourne autour de 25 %. N’y a-t-il pas une responsabilité des entreprises dans ce mal français ?
Laurence Parisot “Non, car embaucher coûte si cher que nos entreprises doivent se restreindre pour recruter. Restaurons le zéro charge pour toute embauche dans les TPE, elles sont le gisement de l’emploi futur ! " et de nous brandir : " l’Allemagne où le coût du travail est moins élevé, quoique les salaires y soient supérieurs"
Ce qui est parfaitement faux comme l'écrit Intox2007, se référant à un article du Monde du 24 mars 2010, où Mathilde Lemoine, directrice des études économiques de la banque HSBC France expliquait : " Le coût du travail est plus élevé au Royaume-Uni ou en Allemagne qu'en France"
Mais qu'à celà ne tienne puisque, Laurence Parisot a sa vision du "modèle social français "
Paris Match : Vous suggérez que le modèle social français est à revoir ?
Laurence Parisot : " ... / ... Notre modèle social doit évoluer pour intégrer une autre échelle, celle du monde, et ce fait majeur que la France est en perte de compétitivité ... / ... La Corée du sud va nous ravir la cinquième place des exportateurs mondiaux. C’était inimaginable il y a dix ans. Lorsque nos entreprises ne sont pas compétitives, elles doivent fermer, délocaliser, supprimer des emploi ... / ... "
Alors monsieur Chérèque, toujours persuadé de l'opportunité d'une "... / ... négociation entre le patronat et les organisations syndicales sur l'emploi des jeunes et des seniors ... / ... " ou sur ... le modèle social français du futur vu par le MEDEF ?
Crédit et copyright photo
Le Figaro
3 commentaires:
je parle de l’évènement Chérèque-Parisot.
Négocier ce qui a été sauver la dernière fois....
"Les entreprises n'ont aucune responsabilité", bien sûr comme toujours. Il pleuvra des poules en costume à paillettes le jour où le patronat reconnaîtra sa part de responsabilités, mais bon c'est toujours plus facile de taper sur plus petit que soi.
A voir si le message est bien passé chez ses petits copains du "Siècle" pour qu'ils le diffusent largement.
ben va falloir s'y faire, hein ! Accepter le salaire d'un sud coréen, courber l'échine, prendre sa carte à l'UMP et dire oui chef bien chef, merci chef. Et si t'es pas d'accord, et bien ce qui t'arrivera, tu l'auras bien cherché !
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