D'un tiers des bénéfices promis en 2009, la prime exceptionnelle de 1000 € pour tous, devrait laisser place, à une prime au montant négocié par les partenaires sociaux, dans les entreprises ... de plus de 50 salariés !
Les salariés français, devenus fatalistes, ne pourront que constater, une fois de plus, que les politiques, y compris leur Président, ne peuvent strictement rien faire pour augmenter leurs salaires !
Ainsi, Nicolas Sarkozy ayant retrouvé, comme le dit le Canard Enchaîné, son « costume d'ouvrier » pour rejouer au Président du pouvoir d'achat a affirmé qu'il : ne cèderait pas sur le versement de primes aux salariés dans les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires (...) »
Une peu comme en 2009, lorsqu'il : avait estimé qu'un tiers des bénéfices des entreprises devait aller aux salariés
Les salariés français, devenus fatalistes, ne pourront que constater, une fois de plus, que les politiques, y compris leur Président, ne peuvent strictement rien faire pour augmenter leurs salaires !
Ainsi, Nicolas Sarkozy ayant retrouvé, comme le dit le Canard Enchaîné, son « costume d'ouvrier » pour rejouer au Président du pouvoir d'achat a affirmé qu'il : ne cèderait pas sur le versement de primes aux salariés dans les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires (...) »
Une peu comme en 2009, lorsqu'il : avait estimé qu'un tiers des bénéfices des entreprises devait aller aux salariés
Ce à quoi Laurence Parisot répliquait, avec le plus grand sérieux : « (...) Il y a des statistiques qui ne sont peut-être pas si faciles à comprendre quand on n'a pas eu la possibilité de faire un an ou deux de sciences-éco, mais ces statistiques sont très claires. Elles sont publiées par l'Insee et elles indiquent la modalité de partage de la valeur ajoutée dans notre pays. Ces dernières années, il n'y a eu aucune déformation de ce partage au détriment des salariés. C'est même le contraire (...) »
Expliquant lors de son dernier déplacement dans les Ardennes que : « (...) en l'espace de deux ans, les négociations avec le patronat sur cette question centrale n'avaient pas avancé d'un centimètre (...) » il a lancé : « Donc, je prendrai mes responsabilités »
Alors, quel devrait être le résultat de ce bras de fer ?
« (...) Dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés soumises à la loi sur la participation, si les dividendes distribués sont supérieurs à l'année d'avant, il y aura obligation de verser une prime négociée avec les partenaires sociaux", explique une source gouvernementale. Elle précise également que le gouvernement souhaite une application de ce dispositif "dès cette année". Cette prime sera soumise jusqu'à un montant d'au moins 1 000 euros au même taux de cotisation sociale que les primes de participation, c'est-à-dire 8 %. Ce montant pourrait être revu à la hausse ultérieurement. Les entreprises de moins de 50 salariés ne seront, pour leur part, qu'incitées à verser une prime identique à leurs salariés. Elle sera exonérée des charges fiscales (...) » - Le Monde
Or, il faut savoir que, selon les chiffres produits par l'INRS au 1er avril 2011, les entreprises de moins de 50 salariés représentent aujourd’hui 98 % des entreprises !
Du côté de l'INSSE, la lecture des chiffres 2009 éclaire le débat : Entreprises selon le nombre de salariés - Au 1er janvier 2009
Seront concernés par le caractère obligatoire de la prime après négociation avec les partenaires sociaux. Les entreprises de :
50 à 99 salariés : 26 084
200 à 499 salariés : 4 798
500 à 1999 salariés : 2 051
2000 ou + : 506
Se limitent à une incitation, sans autre négociation, que celle de gré à gré
Si nous excluons les entreprises ne comptant aucun salarié et qui représentent :
1 911 485 entreprises. On obtient :
1 à 9 salariés : 995 199
10 à 49 salariés : 167 455
Ce qui signifie, pour ces derniers, qu'à moins de décrocher, rapidement, une place dans une entreprise de plus de 50 salariés (Ce qui leur permettrait de profiter du caractère obligatoire de la prime), la très grande majorité des salariés ne sera pas ou peu concerné par la prime !
Néanmoins, les salariés le savent tous, une prime exceptionnelle, comme son nom l'indique n'a qu'une vocation éphémère et ne résoudra, en aucun cas, les problèmes soulevés par un certain ... Nicolas Sarkozy, en 2007 : « (...) Les prix sont trop hauts et les salaires sont trop bas (...) Quand on est hanté par les fins de mois difficiles, on n'est pas entreprenant, on est pas dynamique, on n'est pas productif. Je vois avec plaisir tous ces théoriciens de l'économie qui m'expliquent que le problème du pouvoir d'achat cela n'existe pas, c'est la compétitivité des entreprises. Parfait. Mais comment peuvent elles être compétitives, les entreprises, avec des salariés qui sont eux-mêmes démoralisés et qui ont le sentiment qu'ils ne sont pas payés au juste prix de leur investissement personnel ? (...) »
Prochaine étape : Citer à nouveau Jean Jaurès et invoquer Guy Môquet ?
Crédit photo
Direct Matin
Expliquant lors de son dernier déplacement dans les Ardennes que : « (...) en l'espace de deux ans, les négociations avec le patronat sur cette question centrale n'avaient pas avancé d'un centimètre (...) » il a lancé : « Donc, je prendrai mes responsabilités »
Alors, quel devrait être le résultat de ce bras de fer ?
« (...) Dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés soumises à la loi sur la participation, si les dividendes distribués sont supérieurs à l'année d'avant, il y aura obligation de verser une prime négociée avec les partenaires sociaux", explique une source gouvernementale. Elle précise également que le gouvernement souhaite une application de ce dispositif "dès cette année". Cette prime sera soumise jusqu'à un montant d'au moins 1 000 euros au même taux de cotisation sociale que les primes de participation, c'est-à-dire 8 %. Ce montant pourrait être revu à la hausse ultérieurement. Les entreprises de moins de 50 salariés ne seront, pour leur part, qu'incitées à verser une prime identique à leurs salariés. Elle sera exonérée des charges fiscales (...) » - Le Monde
Or, il faut savoir que, selon les chiffres produits par l'INRS au 1er avril 2011, les entreprises de moins de 50 salariés représentent aujourd’hui 98 % des entreprises !
Du côté de l'INSSE, la lecture des chiffres 2009 éclaire le débat : Entreprises selon le nombre de salariés - Au 1er janvier 2009
Seront concernés par le caractère obligatoire de la prime après négociation avec les partenaires sociaux. Les entreprises de :
50 à 99 salariés : 26 084
200 à 499 salariés : 4 798
500 à 1999 salariés : 2 051
2000 ou + : 506
Se limitent à une incitation, sans autre négociation, que celle de gré à gré
Si nous excluons les entreprises ne comptant aucun salarié et qui représentent :
1 911 485 entreprises. On obtient :
1 à 9 salariés : 995 199
10 à 49 salariés : 167 455
Ce qui signifie, pour ces derniers, qu'à moins de décrocher, rapidement, une place dans une entreprise de plus de 50 salariés (Ce qui leur permettrait de profiter du caractère obligatoire de la prime), la très grande majorité des salariés ne sera pas ou peu concerné par la prime !
Néanmoins, les salariés le savent tous, une prime exceptionnelle, comme son nom l'indique n'a qu'une vocation éphémère et ne résoudra, en aucun cas, les problèmes soulevés par un certain ... Nicolas Sarkozy, en 2007 : « (...) Les prix sont trop hauts et les salaires sont trop bas (...) Quand on est hanté par les fins de mois difficiles, on n'est pas entreprenant, on est pas dynamique, on n'est pas productif. Je vois avec plaisir tous ces théoriciens de l'économie qui m'expliquent que le problème du pouvoir d'achat cela n'existe pas, c'est la compétitivité des entreprises. Parfait. Mais comment peuvent elles être compétitives, les entreprises, avec des salariés qui sont eux-mêmes démoralisés et qui ont le sentiment qu'ils ne sont pas payés au juste prix de leur investissement personnel ? (...) »
Prochaine étape : Citer à nouveau Jean Jaurès et invoquer Guy Môquet ?
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Direct Matin
4 commentaires:
Une prime de 1000€ une fois, c'est n'importe quoi (mais bon, il faut comprendre, elle va tomber entre les deux tours de la présidentielle), alors qu'il faudrait partager équitablement la création monétaire (l'argent que crée les banques ex-nihilo à leur seul profit).
"si les dividendes versés aux actionnaires sont supérieurs à ceux versés l'année précédente " Il ne semble pas très difficile que cette condition ultime ne puisse être remplie , nouvelle répartition ou reports de ces dividendes après évaluation du rapport bénéfice/coût de la mesure
Un bel effet d'annonce pour donner l'image d'un président aux cotés des salariés
c'est quoi cette prime?? je pense que cela à deux cotés opposés. on verra ce que ca donne après...
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