Xavier Bertrand le reconnaît, l'objectif de 9% de chômeurs à fin 2011 est caduc. Selon lui les solutions passent par une plus grande flexibilité des salariés, et le retour de la dégressivité des indemnités des chômeurs !
Xavier Bertrand vient-il de reconnaître que le : « Je sais que dans le temps, on a dit qu'on avait tout essayé contre le chômage et qu'il n'y avait plus rien à tenter. Je ne partage pas ce fatalisme » lancé par Nicolas Sarkozy lors de son discours de Bobigny en mars 2011, n'était qu'un élément de langage ?
C'est ce qu'on est en droit de penser en lisant ses dernières déclarations sur les chiffres du chômage du mois d'octobre : « (...) Les chiffres ne seront pas bons et chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie (...) »
Ce qui signifierait que : « les mesures concrètes pour l'emploi, adoptées par le parlement début juillet 2011 » dont parlait le même Bertrand dans un communiqué ont été, soit sous dimensionnés, soit inadaptées à la situation !
De quoi écorner l'image du « Président qui protège » qui, selon le JDD, mise sur un « rally around the flag » (rassemblement autour du drapeau) pour assurer sa réélection ! Seulement que vaut ce concept, au moment où chaque salarié peut être concerné par une réduction d'effectif, ou une fermeture de son entreprise ? A vrai dire pas grand chose !
D'où la publication envisagée d'un décrêt de remise en place des mesures de chômage partiel. Et une plus grande flexibilité des salariés : « (...) Si l'activité va bien, (il s'agit de) faire travailler davantage et si à un moment donné, l'activité n'est pas bonne, de diminuer le temps de travail (...) »
Par contre, si le ministre admet que l'activité est au plus bas, il n'hésite pas à retrouver le discours habituel de l'UMP sur les « assistés profiteurs passifs d'allocations » pour ... les chômeurs !
En effet, Xavier Bertrand, écrit Le Figaro, se pose la question : « des freins au retour à l'emploi » avec comme exemple : « la réintroduction d'une dégressivité des allocations chômage, incitative à la reprise d'emploi (...) »
Ah bon ! Alors que les entreprises si elles ne licencient pas, ne recrutent plus et que l'état remettrait en place le dispositif de chômage partiel, il y aurait donc pléthore d'emplois disponibles, à condition de réduire le montant de l'indemnisation des chômeurs ?
Cette reprise d'emploi évoquée par Xavier Bertrand ne concerne bien entendu, que des emplois précaires, de courte durée et/ou très mal rémunérés, mais qui auraient l'avantage de faire passer des chômeurs actuellement de la catégorie A vers la catégorie B.
Et dans la mesure où, le gouvernement ne communique que sur la catégorie A, pousser les chômeurs à accepter quelques heures de travail par mois, lui permettrait d'afficher des résultats « encourageants » dans la lutte contre le chômage !
Alors à quand un petit discours, fignolé par exemple, par Laurent Wauquiez sur ces : « assistés qui touchent des indemnités de chômage confortables et probablement supérieures à quelqu'un qui travaille » Prélude à une remise en place de la dégressivité ?
Compte tenu des résultats, prévus par Xavier Bertrand, pour les mois à venir et de la proximité des présidentielles, ça ne saurait tarder ...
C'est ce qu'on est en droit de penser en lisant ses dernières déclarations sur les chiffres du chômage du mois d'octobre : « (...) Les chiffres ne seront pas bons et chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie (...) »
Ce qui signifierait que : « les mesures concrètes pour l'emploi, adoptées par le parlement début juillet 2011 » dont parlait le même Bertrand dans un communiqué ont été, soit sous dimensionnés, soit inadaptées à la situation !
De quoi écorner l'image du « Président qui protège » qui, selon le JDD, mise sur un « rally around the flag » (rassemblement autour du drapeau) pour assurer sa réélection ! Seulement que vaut ce concept, au moment où chaque salarié peut être concerné par une réduction d'effectif, ou une fermeture de son entreprise ? A vrai dire pas grand chose !
D'où la publication envisagée d'un décrêt de remise en place des mesures de chômage partiel. Et une plus grande flexibilité des salariés : « (...) Si l'activité va bien, (il s'agit de) faire travailler davantage et si à un moment donné, l'activité n'est pas bonne, de diminuer le temps de travail (...) »
Par contre, si le ministre admet que l'activité est au plus bas, il n'hésite pas à retrouver le discours habituel de l'UMP sur les « assistés profiteurs passifs d'allocations » pour ... les chômeurs !
En effet, Xavier Bertrand, écrit Le Figaro, se pose la question : « des freins au retour à l'emploi » avec comme exemple : « la réintroduction d'une dégressivité des allocations chômage, incitative à la reprise d'emploi (...) »
Ah bon ! Alors que les entreprises si elles ne licencient pas, ne recrutent plus et que l'état remettrait en place le dispositif de chômage partiel, il y aurait donc pléthore d'emplois disponibles, à condition de réduire le montant de l'indemnisation des chômeurs ?
Cette reprise d'emploi évoquée par Xavier Bertrand ne concerne bien entendu, que des emplois précaires, de courte durée et/ou très mal rémunérés, mais qui auraient l'avantage de faire passer des chômeurs actuellement de la catégorie A vers la catégorie B.
Et dans la mesure où, le gouvernement ne communique que sur la catégorie A, pousser les chômeurs à accepter quelques heures de travail par mois, lui permettrait d'afficher des résultats « encourageants » dans la lutte contre le chômage !
Alors à quand un petit discours, fignolé par exemple, par Laurent Wauquiez sur ces : « assistés qui touchent des indemnités de chômage confortables et probablement supérieures à quelqu'un qui travaille » Prélude à une remise en place de la dégressivité ?
Compte tenu des résultats, prévus par Xavier Bertrand, pour les mois à venir et de la proximité des présidentielles, ça ne saurait tarder ...
3 commentaires:
Pour créer des emplois, il ne faut pas créer de l'activité. Il faut couper les vivres aux prolos.
Conséquemment à la misère qui progresse fortement dans ce « beau pays », les truands qui le dirigent (démocratiquement !!!), ne vont-ils pas devoir recruter massivement des gardes du corps ?
Bientôt la privatisation de Pôle emploi, avec pour slogan : « Le travail rend libre » !
Voilà qui va créer des emplois — bénévoles faut pas déconner — dans les associations caritatives...
http://partageux.blogspot.com
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