19 avril 2007

Blogs et campagne électorale

Communiqué de presse de la Commission nationale de contrôle de la campagne en vue de l'élection présidentielle

La Commission nationale de contrôle rappelle que, comme lors de l’élection présidentielle de 2002, elle recommande aux candidats de ne plus procéder à des modifications du contenu de leur site Internet à compter de la date de clôture de la campagne électorale et donc de ne plus y inscrire de nouvelles informations ou de nouveaux argumentaires à compter de cette date.

Elle leur recommande aussi d’y faire cesser toute activité interactive, notamment sous forme de dialogue en direct avec les internautes.

Pour autant, les électeurs pourront naturellement se connecter aux sites des candidats y compris le jour du scrutin afin d’y obtenir les données dont ils auraient besoin pour déterminer leur choix.


Pour l’ensemble du territoire de la République, la commission a, pour le premier tour de scrutin, retenu, comme date de clôture de la campagne, le vendredi 20 avril à minuit, que les opérations électorales se déroulent le samedi 21 avril ou le dimanche 22 avril.


Par ailleurs, la Commission nationale de contrôle demande également aux candidats de désactiver les dispositifs éventuels de mise à jour automatique de leur site Internet grâce à l’utilisation de liens avec d’autres sites lorsque ceux-ci sont susceptibles de diffuser des sondages pendant la période d’interdiction prévue par la loi du 19 juillet 1977, modifiée par la loi du 19 février 2002 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion.

Il est rappelé que le point de départ de cette période a été fixé pour le premier tour, d’un commun accord entre la commission et la Commission des sondages, au samedi 21 avril à zéro heure.
Ces dispositifs devront être désactivés à cette date.

Lire l'ensemble des communiqués de presse

Bien qu'indépendant de tout parti politique, Slovar les Nouvelles respectera cette obligation

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Site Schivardi : http://www.schivardi2007.com pour approfondir la question, car oser ou ne pas oser telle est la question. Comme dirait Joséphine. :)))

N° 790 - L'éditorial du 19 avril
Et les travailleurs dans tout ça ? http://www.parti-des-travailleurs.org/index.php

La presse a fait grand bruit, voilà quelques jours, d’une prétendue croissance spectaculaire de l’économie dans l’Union européenne, et tout particulièrement en Allemagne, laquelle ferait jeu égal, nous dit-on, avec l’économie des Etats-Unis. Et, bien sûr, de laisser entendre (comme c’est le cas depuis des décennies) que cette croissance serait bénéfique à toute la société, y compris aux travailleurs.


Qu’en est-il en réalité ?


Le Monde (14 avril) livre un petit bout de la mèche : « C’est tout d’abord la restriction salariale négociée entre les syndicats et le gouvernement Schröder (coalition entre le parti social-démocrate et les Verts — NDLR) pendant près d’une décennie qui a permis aux industries allemandes de regagner de la compétitivité. »

Le journal anglo-saxon International Herald Tribune (12 avril) vend l’autre bout de la mèche : « La croissance que connaît l’Allemagne la distingue de ses voisins européens (…). La thérapie a été souvent brutale, incluant des vagues de licenciements et des réductions de coûts entre 2002 et 2005. Mais après avoir repoussé toute augmentation des salaires sur le marché national et délocalisé des industries manufacturières vers des marchés où le coût du travail est plus faible, de nombreuses industries allemandes réalisent des profits records. »


Et les travailleurs dans tout ça ?


« Les consommateurs allemands, ébranlés par les vagues de licenciements, n’ont pas encore rouvert leurs porte-monnaie. Selon les économistes, si la consommation n’est pas relancée, la croissance pourrait s’éteindre. La hausse ininterrompue de l’euro va commencer à avoir des conséquences. »


Résumons : la « croissance » — c’est Le Monde et l’International Herald Tribune qui le disent — procède pour l’essentiel de la destruction des forces productives, aussi bien des usines, des capacités matérielles de production que de la principale force productive, celle du travailleur, chassé de son emploi, réduit au chômage, à la misère, ou encore au travailleur dont le salaire est bloqué et les garanties collectives démantelées.


Où peut nous conduire un système où « croissance » devient un synonyme de destructions et d’appauvrissement généralisé ? Poser la question, c’est y répondre.


Faut-il le préciser ? Les directives européennes, qui, sans exception, enjoignent de ne jamais s’opposer aux licenciements et aux délocalisations (pour cause de « concurrence libre et non faussée ») et de toujours bloquer les salaires, de remettre en cause les garanties collectives et les régimes de protection sociale (au nom du pacte de stabilité et de la recherche de la compétitivité) ne sont pas pour rien dans ce résultat.


Pour qui veut s’opposer à la dérive ininterrompue vers la barbarie et la destruction, peut-il y avoir vote plus utile, dimanche 22 avril, que le vote pour le seul candidat qui ose prôner la rupture avec l’Union européenne, son traité et ses directives comme la condition d’une véritable relance de l’économie fondée sur la satisfaction des besoins du plus grand nombre ?

Daniel Gluckstein

Anonyme a dit…

Que disent les candidats sur l'UE ? (base des professions de foi)
Il y a eu un mandat donné le 29 mai 2005, par 55%. Sans les citer, il y a des ravages dans le cadre de l'union européenne, et les douze candidats sont obligés de le reconnaître. 80% des textes votés au parlement sont des transpositions de directives européenne.
L'union europeenne distribue des amendes a quiquonque ne se plie pas a ses volontés impératives non discutées démocratiquement et non discutables légalement.

L'union européenne et les candidats:

Les amnésiques
Arlette Laguiller : Pas un mot

Les continuateurs
François Bayrou Je reconcilierai les français avec l'europe.
Dominique Voynet : Faire repartir l'europe du bon pied.


Les arrondisseurs d'angles.
Nicolas Sarkozy : Je ferais en sorte que l'euro devienne un outil de croissance.
Phillippe de Villiers : en instaurant des tarifs douaniers aux frontières de l'europe.

Les constructeurs vagues:
Ségolène Royale : construire une europe qui protège des délocalisations.
Frédéric Nihous : construire l'europe des différences.

Ceux qui disent juste qu'il y a eu le 29 mai :
Jean Marie Lepen : Vous l'avez montré le 29 mai
José Bové : les électeurs se sont insurgés contre le projet

Les réformateurs de l'intérieur
Olivier Besancenot : C'est une autre europe qu'il faut construire.
Marie georges Buffet : Réorienter la construction européenne.

Le seul candidat pour une issue :
Gérard Schivardi :Par l'election d'une assemblée constituante qui proclamerait sa souveraineté en rompant immédiatement avec l'union européenne, ses traités, ses institutions et sa banque centrale.