Laurence Parisot affirme que le Medef est en "état de choc" après la découverte de nouveaux retraits en liquide sur les comptes de l'UIMM et prend certaines distances avec son président, Denis Gautier-Sauvagnac
Tout en confirmant la place de Denis Gautier-Sauvagnac comme négociateur principal avec les syndicats, Laurence Parisot indique lundi dans Les Echos qu'elle prendra "quotidiennement la mesure de la situation."
Laurence Parisot, qui avait qualifié la semaine dernière ces retraits "d'inacceptables", réaffirme que le Medef est "totalement étranger à cette affaire", car l'UIMM "n'est pas une filiale de l'organisation que je préside." ... / ...
"Il est absolument aberrant que certaines organisations syndicales et professionnelles n'aient pas de comptes certifiés", déclare-t-elle. "La voie est évidente: il faut aller à la fois vers une gouvernance plus démocratique (...) et vers plus de transparence financière".
Nous sommes tout à fait d'accord !!!! Mais qu'est ce qui empêche de le faire immédiatement au MEDEF ?
Concernant la position de M. Gautier-Sauvagnac comme chef de file officiel dans la négociation sur le marché du travail, Mme Parisot affirme prendre "la mesure de la situation (...) quotidiennement", et sur la base de trois critères: "un, compétence, deux, aptitude physique, psychique et morale, trois, présomption d'innocence"..
Or, on peut lire en date du 5/10/07 sur le site officiel du MEDEF la déclaration suivante de Denis Gautier-Sauvagnac, chef de file de la délégation patronale.
"Le débat a fait apparaître que le point de départ de la discussion pouvait être différent entre organisations syndicales et patronales. Certains considèrent que la rigidité du code du travail est mise en avant par la partie patronale alors qu’elle ne constitue pas un obstacle à l’emploi. Pragmatiques, nous constatons pour notre part que cette rigidité est un frein à l'emploi. Nous sommes cependant tous tombés d'accord pour dire que si le contrat de travail ne peut règler à lui seul le problème du chômage, en revanche plus de souplesse dans le marché du travail est un élément de développement de l'emploi et de lutte contre le chômage. Ces points de départs un peu différents ne devraient pas nous empêcher de trouver des points d’accord, dans la mesure où tout le monde a manifesté sa volonté d'aboutir" Lire l'intégralité de la déclaration
Dans l'intérêt de millions de salariés, n'est-il pas temps Madame PARISOT de clarifier la situation ?
Sources
AFP
Reuters
Tout en confirmant la place de Denis Gautier-Sauvagnac comme négociateur principal avec les syndicats, Laurence Parisot indique lundi dans Les Echos qu'elle prendra "quotidiennement la mesure de la situation."
Laurence Parisot, qui avait qualifié la semaine dernière ces retraits "d'inacceptables", réaffirme que le Medef est "totalement étranger à cette affaire", car l'UIMM "n'est pas une filiale de l'organisation que je préside." ... / ...
"Il est absolument aberrant que certaines organisations syndicales et professionnelles n'aient pas de comptes certifiés", déclare-t-elle. "La voie est évidente: il faut aller à la fois vers une gouvernance plus démocratique (...) et vers plus de transparence financière".
Nous sommes tout à fait d'accord !!!! Mais qu'est ce qui empêche de le faire immédiatement au MEDEF ?
Concernant la position de M. Gautier-Sauvagnac comme chef de file officiel dans la négociation sur le marché du travail, Mme Parisot affirme prendre "la mesure de la situation (...) quotidiennement", et sur la base de trois critères: "un, compétence, deux, aptitude physique, psychique et morale, trois, présomption d'innocence"..
Or, on peut lire en date du 5/10/07 sur le site officiel du MEDEF la déclaration suivante de Denis Gautier-Sauvagnac, chef de file de la délégation patronale.
"Le débat a fait apparaître que le point de départ de la discussion pouvait être différent entre organisations syndicales et patronales. Certains considèrent que la rigidité du code du travail est mise en avant par la partie patronale alors qu’elle ne constitue pas un obstacle à l’emploi. Pragmatiques, nous constatons pour notre part que cette rigidité est un frein à l'emploi. Nous sommes cependant tous tombés d'accord pour dire que si le contrat de travail ne peut règler à lui seul le problème du chômage, en revanche plus de souplesse dans le marché du travail est un élément de développement de l'emploi et de lutte contre le chômage. Ces points de départs un peu différents ne devraient pas nous empêcher de trouver des points d’accord, dans la mesure où tout le monde a manifesté sa volonté d'aboutir" Lire l'intégralité de la déclaration
Dans l'intérêt de millions de salariés, n'est-il pas temps Madame PARISOT de clarifier la situation ?
Sources
AFP
Reuters
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