En ces temps de dures négociations entre syndicats de salariés et d'employeurs, la presse généraliste et économique fait ces derniers jours ses gros titres sur une perquisition au siège de l'Union des industries des métiers de la métallurgie (UIMM), un des plus importants adhérents du Medef.
La brigade financière agissant dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "abus de confiance" ouverte la semaine dernière par le parquet de Paris sur des retraits en espèces de 5,64 millions d'euros effectués entre 2000 et 2007 sur le compte de l'UIMM.
La police a également perquisitionné au domicile parisien de Denis Gautier-Sauvagnac, président de l'UIMM et haut responsable du Medef, qui était l'ordonnateur des retraits en espèces.
Laurence PARISOT a commenté cette affaire en ces termes :
"S'il ne l'était pas (innocent), je suis garante de la bonne continuité des négociations mais lui-même me dirait qu'il n'est plus en état de respecter ces trois critères"
La présidente du Medef a déclaré n'avoir eu "absolument pas" connaissance des pratiques de retrait d'argent liquide et l'avoir découvert "dans la presse" la semaine dernière. Interrogée sur les destinataires de ces sommes, elle a répondu : "Je n'en ai pas la moindre idée".
Indiquant avoir rencontré "plus d'une fois" M. Gautier-Sauvagnac depuis la révélation de l'affaire, Mme Parisot a souligné ne pas en avoir parlé avec lui. "Il le dit, il réserve ses réponses aux autorités compétentes" ... /...
"Même si le Medef est totalement étranger à cette affaire, j'estime que c'est une affaire grave", a poursuivi la responsable patronale, jugeant "totalement incompréhensible" des "retraits de telles sommes d'argent"
"Nombre d'organisations syndicales et professionnelles bénéficient d'un statut juridique totalement légal qui leur évite d'avoir une transparence financière, une comptabilité, qui leur évite d'avoir à rendre des compte", a observé Laurence Parisot. "C'est aberrant dans le monde d'aujourd'hui", a-t-elle jugé.
Et bien, qu'attendez-vous pour faire cette réforme pour votre propre mouvement madame ?
En attendant, nous attendons de voir si vos si poétiques propos concernant les salariés :
"Trente-deux ans après l’invention en France du divorce par consentement mutuel, quelle audace, je propose que nous commencions à définir dans le monde du travail une séparabilité à l’amiable et aux conditions honorables pour les deux parties."
"On nous fait d’ailleurs bien des reproches à ce sujet. Je répondrai seulement que les mêmes reproches ont été adressés en leur temps au divorce à l’amiable. Ceux qui aujourd’hui nous accusent de penser que les salariés sont jetables, ce qui n’est jamais notre façon de voir, c’est une autre démagogie que de l’insinuer, ceux- là me rappellent les traditionalistes d’autrefois qui s’opposaient au divorce à l’amiable sous prétexte qu’il allait favoriser les caprices !"
S'appliqueront au MEDEF lui même en cas de "S'il ne l'était pas (innocent), ... / ...
Crédit, sources et copyright
Nouvel Obs
Challenge
La brigade financière agissant dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "abus de confiance" ouverte la semaine dernière par le parquet de Paris sur des retraits en espèces de 5,64 millions d'euros effectués entre 2000 et 2007 sur le compte de l'UIMM.
La police a également perquisitionné au domicile parisien de Denis Gautier-Sauvagnac, président de l'UIMM et haut responsable du Medef, qui était l'ordonnateur des retraits en espèces.
Laurence PARISOT a commenté cette affaire en ces termes :
"S'il ne l'était pas (innocent), je suis garante de la bonne continuité des négociations mais lui-même me dirait qu'il n'est plus en état de respecter ces trois critères"
La présidente du Medef a déclaré n'avoir eu "absolument pas" connaissance des pratiques de retrait d'argent liquide et l'avoir découvert "dans la presse" la semaine dernière. Interrogée sur les destinataires de ces sommes, elle a répondu : "Je n'en ai pas la moindre idée".
Indiquant avoir rencontré "plus d'une fois" M. Gautier-Sauvagnac depuis la révélation de l'affaire, Mme Parisot a souligné ne pas en avoir parlé avec lui. "Il le dit, il réserve ses réponses aux autorités compétentes" ... /...
"Même si le Medef est totalement étranger à cette affaire, j'estime que c'est une affaire grave", a poursuivi la responsable patronale, jugeant "totalement incompréhensible" des "retraits de telles sommes d'argent"
"Nombre d'organisations syndicales et professionnelles bénéficient d'un statut juridique totalement légal qui leur évite d'avoir une transparence financière, une comptabilité, qui leur évite d'avoir à rendre des compte", a observé Laurence Parisot. "C'est aberrant dans le monde d'aujourd'hui", a-t-elle jugé.
Et bien, qu'attendez-vous pour faire cette réforme pour votre propre mouvement madame ?
En attendant, nous attendons de voir si vos si poétiques propos concernant les salariés :
"Trente-deux ans après l’invention en France du divorce par consentement mutuel, quelle audace, je propose que nous commencions à définir dans le monde du travail une séparabilité à l’amiable et aux conditions honorables pour les deux parties."
"On nous fait d’ailleurs bien des reproches à ce sujet. Je répondrai seulement que les mêmes reproches ont été adressés en leur temps au divorce à l’amiable. Ceux qui aujourd’hui nous accusent de penser que les salariés sont jetables, ce qui n’est jamais notre façon de voir, c’est une autre démagogie que de l’insinuer, ceux- là me rappellent les traditionalistes d’autrefois qui s’opposaient au divorce à l’amiable sous prétexte qu’il allait favoriser les caprices !"
S'appliqueront au MEDEF lui même en cas de "S'il ne l'était pas (innocent), ... / ...
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