De 74 à 78% des français se déclaraient solidaires de la journée de revendications du 19 mars. On ne sait si on doit remercier Laurence Parisot pour ses déclarations outrancières, mais un fait est là : Ni les propos guerriers du MEDEF, ni les déclarations en demi teintes des élus de la majorité présidentielle n'auront influé sur le nombre de français venus aujourd'hui manifester leur colère. Colère qu'on dit comprendre chez certains élus UMP dont les villes sont touchées par des plans sociaux à caractère boursier. Néanmoins on continue à droite à refuser l'amendement Méhaignerie de contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. Larmes de crocodiles écrivions nous. Nous le maintenons.
Participant à l'émission "ça vous regarde" hier soir, nous avons posé une question : "qui dirige la politique économique de la France : Nicolas Sarkozy ou Laurence Parisot ?"
Du côté du député UMP on prétendait pouvoir faire quelque chose mais on se refusait à protéger mieux les salariés. En clair, on n'ose pas reconnaître que les privatisations et le désengagement de l'état dans l'économie au profit du marché libre et sans entraves est une catastrophe. On parle de subventions, de formations, de recyclage alors que les emplois sont déjà partis ou en cours de départ.
Quelles nouvelles à cette heure des manifestations en France
Participant à l'émission "ça vous regarde" hier soir, nous avons posé une question : "qui dirige la politique économique de la France : Nicolas Sarkozy ou Laurence Parisot ?"
Du côté du député UMP on prétendait pouvoir faire quelque chose mais on se refusait à protéger mieux les salariés. En clair, on n'ose pas reconnaître que les privatisations et le désengagement de l'état dans l'économie au profit du marché libre et sans entraves est une catastrophe. On parle de subventions, de formations, de recyclage alors que les emplois sont déjà partis ou en cours de départ.
Quelles nouvelles à cette heure des manifestations en France
La manifestation parisienne contre la politique du gouvernement, à l'appel de tous les syndicats, a réuni jeudi après-midi entre 85.000 personnes, selon la préfecture de police, et 350.000 personnes, selon la CGT, entre la place de la République et celle de la Nation. Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux de la précédente mobilisation intersyndicale du 29 janvier, où entre 65.000 (police) et 300.000 personnes (CGT) étaient descendues dans les rues de la capitale.
16h55: Près d'1,6 million dans les rues selon un comptage partiel de la CGT La centrale syndicale estimait à 1,598 million le nombre de manifestants ayant participé jeudi à un peu plus de la moitié des cortèges organisés partout en France à l'appel de tous les syndicats, selon un comptage partiel à 16 heures.
16h55: Près d'1,6 million dans les rues selon un comptage partiel de la CGT La centrale syndicale estimait à 1,598 million le nombre de manifestants ayant participé jeudi à un peu plus de la moitié des cortèges organisés partout en France à l'appel de tous les syndicats, selon un comptage partiel à 16 heures.
16h39: Petit Tour de France des cortèges Selon «La Montagne», il y avait 35.000 manifestants ce matin dans les rues de Clermont. Parmi les slogans de ceux qui battaient le pavé, celui-ci: «La droite avance, le droit recule».
A Limoges, lepopulaire.fr nous apprend qu'il y avait plus de 25.000 personnes, dont la moitié des effectifs de Madrange, qui ont été reçus par l'adjoint au maire. Enfin, à Toulon, «Var Matin» parle d'une manifestation monstre, de slogans comme «Petit papa Sarko...», d'une Internationale aux rythmes reggae. Les employés de la Fnac de la ville sont dans le cortège.
16h19: le cortège s'est scindé en deux Dès le début de la manifestation, place de la République, la manifestation s'est scindée en deux tant il y avait de monde, selon notre journaliste sur place. Une grande partie du cortège se déplace vers République via Bastille, l'autre emprunte le boulevard Voltaire, itinéraire de délestage prévu par les autorités en cas d'un nombre trop important de manifestants.
16h18: grosse mobilisation dans le Loiret A Orléans, entre 13.000 et 25.000 personnes ont défilé dans les rues d'Orléans,
16h10: grosse mobilisation à Strasbourg Avec 35.000 personnes selon les organisateurs, les chiffres sont trois fois supérieurs à ceux du 29 janvier. Le cortège fait 2 à 3km de long, selon notre journaliste pérsent sur place.
16h00: 350.000 manifestants à Paris, selon la CGT
15h58: à Toulouse, on défile au sons des «Motivés» En tête de cortège on trouvait l'association «ni pauvre ni soumis», qui réclament une revalorisation des allocations adultes handicapés. Parmi les manifestants se trouvaient des salariés du privé comme du public. Les employés de Continental, qui compte deux sites en Haute-Garonne et un en Ariège étaient également présents. Au tiers de son comptage, la police avait recensé 12.000 manifestants, soit environs 36.000 au total. «Un peu léger», ont estimé les syndicats.
16h55: Près d'1,6 million dans les rues selon un comptage partiel de la CGT La centrale syndicale estimait à 1,598 million le nombre de manifestants ayant participé jeudi à un peu plus de la moitié des cortèges organisés partout en France à l'appel de tous les syndicats, selon un comptage partiel à 16 heures.
16h55: Près d'1,6 million dans les rues selon un comptage partiel de la CGT La centrale syndicale estimait à 1,598 million le nombre de manifestants ayant participé jeudi à un peu plus de la moitié des cortèges organisés partout en France à l'appel de tous les syndicats, selon un comptage partiel à 16 heures.
16h39: Petit Tour de France des cortèges Selon «La Montagne», il y avait 35.000 manifestants ce matin dans les rues de Clermont. Parmi les slogans de ceux qui battaient le pavé, celui-ci: «La droite avance, le droit recule».
A Limoges, lepopulaire.fr nous apprend qu'il y avait plus de 25.000 personnes, dont la moitié des effectifs de Madrange, qui ont été reçus par l'adjoint au maire. Enfin, à Toulon, «Var Matin» parle d'une manifestation monstre, de slogans comme «Petit papa Sarko...», d'une Internationale aux rythmes reggae. Les employés de la Fnac de la ville sont dans le cortège.
16h19: le cortège s'est scindé en deux Dès le début de la manifestation, place de la République, la manifestation s'est scindée en deux tant il y avait de monde, selon notre journaliste sur place. Une grande partie du cortège se déplace vers République via Bastille, l'autre emprunte le boulevard Voltaire, itinéraire de délestage prévu par les autorités en cas d'un nombre trop important de manifestants.
16h18: grosse mobilisation dans le Loiret A Orléans, entre 13.000 et 25.000 personnes ont défilé dans les rues d'Orléans,
16h10: grosse mobilisation à Strasbourg Avec 35.000 personnes selon les organisateurs, les chiffres sont trois fois supérieurs à ceux du 29 janvier. Le cortège fait 2 à 3km de long, selon notre journaliste pérsent sur place.
16h00: 350.000 manifestants à Paris, selon la CGT
15h58: à Toulouse, on défile au sons des «Motivés» En tête de cortège on trouvait l'association «ni pauvre ni soumis», qui réclament une revalorisation des allocations adultes handicapés. Parmi les manifestants se trouvaient des salariés du privé comme du public. Les employés de Continental, qui compte deux sites en Haute-Garonne et un en Ariège étaient également présents. Au tiers de son comptage, la police avait recensé 12.000 manifestants, soit environs 36.000 au total. «Un peu léger», ont estimé les syndicats.
15h45: 85.000 manifestants à Paris, selon la préfecture de police (Et c'est mieux que le 29 janvier dernier, quand 65.000 avaient défilé dans la capitale selon les chiffres de la police)
15h30: «Une manifestation magnifique» pour les salariés de Continental C'est avec une grande émotion qu'Antonio Da Costa, syndicaliste CFTC à l'usine de Clairoix, raconte sa journée à 20minutes.fr: «C'était historique et magnifique, et d'abord cette rencontre entre les salariés de Continental et les autres manifestants. Nous sommes venus de Clairoix à Compiègne à pied, et sur les 4 kilomètres de trajet, des gens de toutes les entreprises devant lesquelles nous passions venaient nous voir, nous rejoindre. C'était une belle manif, sans casse, avec la rage, pas la haine, mais la rage. Il reste un tout petit peu d'espoir, nous essayons de l'entretenir et tout le monde a voulu éviter les débordements.» Près de 1.500 personnes de Continental, salariés et familles, ont grossi les rangs de la manifestation à Compiègne, qui a réuni environ 13.000 personnes, contre 5.000 le 29 janvier.
15h30: «Une manifestation magnifique» pour les salariés de Continental C'est avec une grande émotion qu'Antonio Da Costa, syndicaliste CFTC à l'usine de Clairoix, raconte sa journée à 20minutes.fr: «C'était historique et magnifique, et d'abord cette rencontre entre les salariés de Continental et les autres manifestants. Nous sommes venus de Clairoix à Compiègne à pied, et sur les 4 kilomètres de trajet, des gens de toutes les entreprises devant lesquelles nous passions venaient nous voir, nous rejoindre. C'était une belle manif, sans casse, avec la rage, pas la haine, mais la rage. Il reste un tout petit peu d'espoir, nous essayons de l'entretenir et tout le monde a voulu éviter les débordements.» Près de 1.500 personnes de Continental, salariés et familles, ont grossi les rangs de la manifestation à Compiègne, qui a réuni environ 13.000 personnes, contre 5.000 le 29 janvier.
Compte tenu des positions du MEDEF et du gouvernement, ces manifestations en appellent d'autres. Car, n'oublions jamais qu'aucun acquis social n'a été obtenu spontanément. Sachez monsieur le Président que le message qui vous est transmis est clair : "Nous ne payerons pas la crise à la place de ceux qui en sont responsables"
Dites donc Monsieur Fillon, il va décidément falloir être bon au 20H00 de TF1 et trouver de l'argent ... VITE !!
Sources
AFP
20 Minutes
Sources
AFP
20 Minutes
1 commentaire:
Par chez nous la manif faisait 2,5 km de long. Le cortège a terminé devant le siège du MEDEF. Ici et là, on a vidé les poubelles par dessus les grilles de cette honorable organisation, jeté des oeufs, des chaussures et provoqué un départ d'incendie.
Ca défoule, mais on fait quoi maintenant?
Enregistrer un commentaire