22 mars 2009

Ministres du gouvernement : L'art de changer d'emploi en cas de difficultés

Pendant que les mouvements se poursuivent dans l'université et chez les chercheurs, que la rue réunit près de 3 000 000 de personnes, plusieurs ministres se sont affrontés pour savoir comment quitter le gouvernement en cas de victoire aux élections régionales de ... 2010 !!

Et oui, braves gens, vous pouvez défiler et pester. Ce qui intéresse nos ministres, c'est de devenir de vrais potentats locaux. Ainsi pas moins de sept ministres figuraient au nombre des prétendants pour cette élections primaires et pas des moindres :

- Xavier Darcos en Aquitaine,
- Roselyne Bachelot dans les Pays de la Loire,
- Alain Joyandet en Franche-Comté et
- Bruno Le Maire en Haute-Normandie.

Dans le Centre, le secrétaire d'Etat aux PME Hervé Novelli avait maille à partir avec l'ancien ministre chiraquien Serge Lepeltier mais il a remporté le duel haut la main par 72,5% des voix.

Brice Hortefeux et Hubert Falco ne se sont pas encore officiellement déclarés en Auvergne, pour l'un, et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour l'autre. L'Express

Alors, vos récriminations, il faudra les subir, peut être en dire un mot, mais les entendre et faire quelque chose : Ne rêvez pas !!!

En attendant, vous pensez bien que les ministres désignés candidats, seront tout à leurs campagnes respectives et laisseront les dossiers à d'autres. Un mi-temps sympathiquement aménagé en quelque sorte ... Le bon peuple futur chômeur de masse aura, lui, affaire à la garde rapprochée du Président qui saura vous faire passer le goût du pain "revendicatif". Du moins essayeront-ils !!!

Comme il faut toujours une petite note d'humour pour finir , nous aurons une pensée "émue" et pour tout dire hilare pour le candidat du Président de la République pour les régionales en IDF : Roger Karoutchi

On peut encore à l'heure ou nous publions cet article vous donnez lecture d'un extrait figurant sur son blog de campagne et rédigé par Le Point

C’est l’histoire d’un type de 57 ans qui, après quarante ans de vie politique, a décidé de nager sans bouée. Militant à 16 ans, homme d’appareil, éternel collaborateur, Droopy (comme le surnomme Nicolas Sarkozy) est cette fois en première ligne.

Ce ne sont plus les Pasqua, Séguin ou Sarkozy qui décideront pour lui d’un siège de suppléant, d’une place sur une liste ou d’un rang au gouvernement. Ce sont les 70 000 adhérents de l’UMP d’Ile-de-France qui diront s’ils veulent que le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement mène la droite aux élections régionales de 2010. Après dix-sept ans de mandat régional, Karoutchi s’écrie toujours : « La région, c’est ma passion ! » Qui pourrait refuser l’investiture a un homme qui a choisi un tel slogan ? Réponse : Valérie Pécresse. Elle est jeune, elle a de l’allure, elle est arrivée sans efforts apparents. Elle sait être perfide aussi. La ministre des Universités n’a-t-elle pas souligné, pour se « distinguer » de son adversaire dans ces primaires, qu’elle était, elle, « mère de famille avec trois jeunes enfants ». Sentant le coup venir, le « robot sans vie privée » a déballé la sienne, début janvier : oui, il a un compagnon, oui, il est heureux, oui, ils vont dîner en couple à l’Elysée. Ses parents, juifs pratiquants, ont été un peu secoués. Ses amis disent : « il a fendu la cuirasse ». Si Karoutchi sort du chapeau, ce sera la vraie bataille, contre la gauche cette fois. Voilà où mène « la passion » , Droopy !

Et bien, Droopy a pris une raclée puisque : "La ministre de l'Enseignement supérieur,Valérie Pécresse, 41 ans, a été élue chef de file de l'UMP en recueillant 59,9% des voix contre 40,1% à son adversaire Roger Karoutchi" Source AFP

Connaissant l'état d'esprit du battu, il ne fait nul doute que le message de Valérie Précresse va aller droit au coeur de l'homme : "Elle a précisé avoir téléphoné à son ex-rival. "Je lui ai dit que lui et tous ceux qui l'avaient soutenu avaient toute leur place désormais à mes côtés pour que nous fassions campagne rassemblés, parce qu'aucune voix ne peut nous manquer si nous voulons regagner la région Île-de-France" et on est persuadé que le battu, comme tout bon politique, se fera un plaisir de ... savonner la planche de sa rivale heureuse.

Allez Droopy, pas de regrets, de toute façon une branlée de la part de son propre camp vaut toujours mieux qu'un désaveu des électeurs. C'est toujours ça de pris ....

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