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15 mars 2010

Régionales : Ali Soumaré en tête dans le Val d'Oise et appel de Gérard Filoche pour le 2 eme tour

"A scrutin régional, conséquences régionales" déclarait Nicolas Sarkozy à la veille du premier tour de l'élection. Alliant mauvaise fois et angoisse, il affirmait dans son interview de dernière minute au Figaro : "Où avez-vous vu que je m'étais engagé dans la campagne ?" - Source RFI

Mais, partout où vous êtes intervenu aux côtés des ministres candidats ! Désolé monsieur le Président mais c'est bien votre attitude, votre action et vos résultats que les électeurs et même les abstentionnistes ont sanctionné de façon ... nationale !

Ainsi dopés par le "débat" sur l'dentité nationale, certains élus du Val d'Oise avaient qualifié le candidat du PS Ali Soumaré de "Multirécidiviste" avant de constater que celui ci avait ... un casier vierge !

Et bien, la sanction est là : " ... / .... dans le Val-d'Oise c'est le PS avec Ali Soumaré (27,15%) qui devance la liste UMP d'Axel Poniatowski (25,5%) ... / ... " La tête de liste PS aux régionales dans le Val-d'Oise, Ali Soumaré, a obtenu dimanche 47,77% des suffrages exprimés à Villiers-le-Bel, commune dont le candidat est originaire, lors du premier tour des élections régionales, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise ... / ... Et le résultat est encore pire en ce qui concerne l'UMP à Villiers-le-Bel, puisque : "la liste UMP atteint 13,49% des suffrages exprimés, devancée par la liste FN (13,62%) - Source Le Parisien et Vonews

Belle réussite que cette ce faux débat initié par le transfuge Besson qui : " A la question de savoir si le débat sur l'identité nationale, lancé en octobre et qui a donné lieu à de nombreux dérapages, pouvait avoir eu une influence sur cette remontée du FN par rapport aux élections européennes, Eric Besson a répondu : "Je ne le crois pas, je crois même l'inverse"- Source Yahoo/Reuters

Néanmoins, le premier tour n'est qu'une étape et les électeurs de gauche doivent confirmer et amplifier le score obtenu ! La mobilisation étant plus que jamais à l'ordre du jour, nous publions ci-dessous, en intégralité un communiqué que nous a fait parvenir Gérard Filoche.


" La gauche est majoritaire le 14 mars, il faut le confirmer puissamment le 21 mars au 2° tour

Avec 54 % des voix exprimées au premier tour des élections du 14 mars, le total des voix de gauche (PS, Europe-Ecologie, Front de gauche, NPA, LO) l’emporte nettement au niveau national sur ceux de la droite (UMP, Modem, FN).


Le PS que tant de voix disaient « mort » est le principal parti du pays avec près de 30 % des voix. 40 % en région Midi Pyrénées. Avec les 12,5 % pour les écologistes et les 6,5 % pour le Front de gauche, une majorité politique existe.


La gauche est clairement en position de s’unir entre PS, EE, et FG pour accentuer cette dynamique au second tour. Le NPA paie un prix pour son isolationnisme non unitaire, mais avec LO ils appellent d’abord à battre la droite. La France, y compris le total des voix aux Européennes en 2009, ne cesse donc de donner et redonner une majorité à la gauche, en 2004, en 2005, en 2008, et en 2010.

Cela confirme la tendance lourde constatée depuis des années : l'électorat français est à gauche, et bien à gauche. Appelé à voter pour une gauche unie, il s'y retrouve, et donne au Parti Socialiste la première place à gauche.

L'échec de la dernière présidentielle est à mesurer à cette aune : il faut combler le décalage entre l'électorat de gauche et le discours du candidat à la présidentielle.
Cela renvoie au fait qu’il y a eu un caractère exceptionnel et des limites bien réelles à la victoire du candidat de la droite dure néo-libérale à la présidentielle de 2007.

La mise en œuvre de sa politique néo libérale, thatchérienne, reaganienne, est contre nature dans notre pays, et elle rencontre une résistance opiniâtre de la majorité de notre société.
Cela se voit par le fait que la droite subit une déroute sans précédent. Dans un pays normalement démocratique se poserait la question d’élections générales anticipées.

La droite est en situation d’éclatement (même à l’intérieur de l’UMP) et de division puisque d’une part le Modem (4 %) appelle à voter contre l’UMP, et de l’autre le Front national (12 %) appelle et est à nouveau en position de se maintenir.

Ce n'est pas l'UMP mais la coalition UMP - De Villiers –CPNT - Nouveau centre, réalisée dès le premier tour par Sarkozy - Fillon qui n'est même pas parvenue, avec 27,5 % des voix, à arriver en tête le 14 mars. Dix ministres sont battus, et, par exemple, Luc Chatel est 6 points derrière les listes de gauche à Chaumont chez lui, tout comme Benoît Apparu à Chalons en Champagne.

Ajouté à l’impasse économique, sociale, institutionnelle du pouvoir, la fin du quinquennat est en cause.
C’est un résultat remarquable, alors que tant de coups ont été portés contre le salariat, contre tous ceux qui produisent les richesses de ce pays et n’en reçoivent pas leur part. C’est remarquable alors que tous les grands médias sarkozystes dominants ont braqué les feux pendant des mois sur des « affaires » sordides et les questions d’identité nationale ou de « sécurité ».

L’enjeu du 21 mars est certes de reconduire les régions de gauche, mais c’est aussi de rejeter de façon nette la politique anti-sociale brutale de cette majorité depuis le 6 mai 2007 et d’empêcher au maximum les mauvais coups d’un plan de rigueur annoncé. On peut, il faut tout faire, avec une dynamique unitaire et un programme de fond, pour transformer l’essai et l’emporter au maximum dans toutes les régions au 2° tour.

De quoi l’abstention massive de 53,5 % est–elle le nom ?


Elle est d’abord un signe d’hostilité puissante au pouvoir dominant lui-même : les caricatures de discours contradictoires et les tromperies démagogiques permanentes de Sarkozy irritent au plus au point l’électorat qui en a assez de cette démagogie, du « bling-bling », de cette politique tournée vers les seuls privilégiés. Il y a un vrai et profond phénomène d’écoeurement, de rejet du sarkozysme.

Mais il faut convenir que ce rejet ne se traduit pas encore par une conviction, une confiance, une adhésion suffisante à la gauche. Pour remporter toutes les régionales et surtout pour empêcher ce pouvoir de nuire jusqu’en 2012, il faut susciter un enthousiasme plus grand encore et créer la confiance pour une vraie politique de gauche alternative que les salariés de ce pays attendent.

Pour réussir les luttes à compter de la mobilisation prévue le 23 mars...
Par exemple, Sarkozy en approuvant les plans de rigueur en Grèce, Islande, Espagne, Portugal, livre du même coup la France aux “agences de notation” bidon de type Ficht et autres spéculateurs qui veulent nous imposer le même sort : la gauche doit s’y opposer vigoureusement et défendre la répartition des richesses comme instrument de relance anti-rigueur.

La défense de nos retraites à 60 ans, la réduction du temps de travail pour l’emploi de tous, la hausse massive des salaires, la limitation des hauts revenus et grandes fortunes, fait partie de ce qui est attendu, par notre peuple, de la gauche, pour vivre mieux, tous, ensemble.


Au delà du rôle protecteur des régions, c’est surtout ce qui est dorénavant attendu : abroger nationalement les désastres du sarkozysme, reconstruire une vraie politique sociale. Une issue politique existe à nouveau, l’unité de toute la gauche, pour une transformation sociale profonde.


Gérard Filoche

04 mars 2010

Politique industrielle de la France : Le triomphe du docteur COUE et de l'art abstrait !

Nicolas Machiavel écrivait : "Car il faut faire tout le mal d'un coup afin que moins longtemps le goûtant, il semble moins amer, et le bien petit à petit afin qu'on le savoure mieux"

A bien y regarder, on pourrait trouver dans ce propos, de profondes similitudes avec un autre Nicolas qui lui, s'il n'écrit pas, semble passer son temps à essayer de mettre en pratique les enseignements du grand théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre qu'était Machiavel !

Sauf que la date du "bien petit à petit afin qu'on le savoure mieux" n'est nulle part annoncée, et que la seule hypothèse de bonheur promise au français par l'Elysée est un ... deuxième mandat pour son locataire !

Et dans ce domaine, le Chef de l'Etat excelle.

" L'Elysée a déjà fait son deuil des prochaines élections régionales, écrivent Les Echos : " ... / .... Si l'on en croit les sondages, le dispositif ne sera pas suffisant pour reprendre aux socialistes leurs bastions régionaux au soir du second tour. ... / .. Pour justifier l'échec final, l'argumentaire est déjà prêt : les Français qui aiment les contre-pouvoirs souhaitent conserver les socialistes dans les exécutifs territoriaux. ... / ... Pour autant, Nicolas Sarkozy devrait chercher à la tenir le plus longtemps possible, ne serait-ce que pour permettre aux sondages de l'installer comme candidat incontesté à sa réélection en 2012. Si les têtes de listes réalisent de bons scores, devant le PS, avant de s'incliner au second tour. Le président aura alors davantage d'arguments pour poursuivre son cap. ... / ... " - Source Les Echos

Le problème, c'est que pendant qu'on ourdit dans les allées du pouvoir, pour le conserver, les victimes de ce "petit jeu" du Prince, sont les français, à qui il va falloir continuer, à en faire payer le prix fort.

Les retraites justement !

"Le signal donné par Nicolas Sarkozy lors du sommet social du 15 février est très clair : avec ou sans régionales, la réforme des retraites est lancée, elle constituera le dossier prioritaire de 2010".

Il est néanmoins bon de rappeler comme l'écrivent Cécile Duflot et Pierre Pierre Larrouturou dans Rue89 que : "On ne pourra pas sauver les retraites si on ne parvient pas à lutter radicalement contre le chômage et la précarité. Hélas, presque trois ans après leur arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy et François Fillon n'ont engagé aucune réforme pour lutter contre le chômage et la précarité. Le total des inscrits à Pôle emploi a augmenté de 800 000 en dix-huit mois, mais le gouvernement semble se moquer totalement de cette question. Ce silence en dit long sur les priorités de l'équipe au pouvoir. Le chômage et la précarité sont au cœur de la crise dans laquelle s'enfonce notre pays : que l'on parle du dossier des retraites, de l« 'intégration des jeunes de banlieue » ou de la défiance de plus en plus grande des citoyens vis-à-vis des politiques, on en revient toujours au lancinant problème du chômage ... / ... "

Au fait quoi de neuf sur le front du chômage ?

" Le ministre du Budget Eric Woerth a estimé mercredi sur France Inter que la baisse du chômage n'interviendrait pas avant le 2e semestre 2010 car "c'est long d'inverser ces courbes" ... / ... "On est revenus dans une logique de croissance faible" avec "entre 1,2 et 1,4% selon les estimations", ce qui n'est "pas si mal pour une sortie de crise, mais c'est pas suffisant pour recréer de l'emploi" - Source Le Point

Quels en sont les chiffres actuels

Le Parisien

" Le nombre de chômeurs indemnisés par l'assurance chômage ou par l'Etat a atteint 2,568 millions en janvier, soit 14,5% de plus qu'en janvier 2009, selon des chiffres diffusés mardi par Pôle emploi, tandis que le nombre d'inscrits augmentait davantage (+16,4%). Fin janvier, en incluant les personnes en activité réduite (catégories A, B et C), le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a atteint 3,865 en métropole et 4,103 avec les départements d'outre-mer.

... / ... Toutes allocations confondues, y compris chômage, formation et préretraites, le nombre de personnes indemnisées par Pôle emploi a augmenté de 0,3% sur un mois et s'inscrit en hausse de 15,5% en un an pour atteindre 2,767 millions, contre 2,39 millions en janvier 2009. En forte hausse sur un an, le nombre de bénéficiaires de la Convention de reclassement personnalisée (CRP) a atteint 73.300 en janvier et celui des bénéficiaires du Contrat de transition professionnelle (CTP) s'est élevé à 14.000. Ils sont comptés comme stagiaires de la formation professionnelle ... / ... "

AP/Yahoo

" Le taux de chômage en France métropolitaine s'établissait à 9,6% de la population active au 4e trimestre 2009 (10% en incluant les DOM), soit une hausse de 0,5 point par rapport au trimestre d'avant, selon les chiffres rendus publics jeudi matin par l'INSEE. Selon l'institut, la France retrouve ainsi son niveau de chômage d'il y a dix ans, en 1999 et comptait au quatrième trimestre 2009 plus de 2,7 millions de chômeurs.

En clair, la France manque d'emplois et surtout, d'entreprises capables d'en proposer !

Car la situation est grave : "45% des 2 millions d'emplois détruits en France entre 1980 et 2007 sont imputables à la mondialisation. C'est la conclusion à laquelle a aboutit une étude réalisée par le Ministère de l'économie ... / ... Parmi les autres facteurs, l'externalisation, c'est à dire le transfert d'emplois de l'industrie vers le secteur des services aux entreprises, expliquerait la perte de 500 000 emplois industriels (25%) Tandis que les gains de productivité seraient responsables de 30% des pertes d'emploi" Source Alternatives Economiques

Mais notre Chef de l'état, celui qui "aime les usines" a un plan !

"... / ... Pour restaurer la base industrielle de la France, le gouvernement prône d'abord une politique de filière. Parce qu'il faut une relation plus équilibrée entre les donneurs d'ordres et les sous-traitants, loin d'une relation de «dominants à dominés» monnaie courante aujourd'hui. La mise en place de fonds d'investissement sectoriels pour les filières les plus stratégiques -numérique, énergie, transport, pharmacie ... / ... ainsi que la localisation en France des outils de production ou de recherche. "Il n'est pas normal que BMW produise près des trois quarts de ses voitures en Allemagne et que Renault n'en produise que 25 % en France", aime à citer en exemple Christian Estrosi.

Sur le milliard d'euros dédié aux états généraux dans le cadre du grand emprunt, 185 millions d'euros ont d'ailleurs été prévus afin d'accorder des avances remboursables aux entreprises désireuses de réinvestir en France. Une enveloppe de 500 millions pour des prêts à taux bonifiés pour les investissements verts est aussi prévue dans ce cadre.

En matière d'innovation, une pérennisation de la forme actuelle du crédit impôt recherche - au moins pour les PME - serait annoncée aujourd'hui. Le CIR pourrait en outre être étendu aux dépenses de normalisation, brevets et prototypes. Une idée qui remporte un soutien quasi unanime. À un détail près, son coût : environ un milliard d'euros ... / ... " - Source Le Figaro

Le tout bien entendu sans avoir la moindre idée du temps qu'il faudra pour que ces mesures prennent effet et surtout, il faudra comme le fait remarquer Le Figaro convaincre notre partenaires européens : "Du temps, il en faudra également un peu pour mener une ­action volontariste au niveau européen, afin de convaincre les États membres de la nécessité de mener une politique industrielle commune"

Ce que confirme Challenge : " ... / ... Mais les recettes ne peuvent pas être les mêmes que dans les années 1960. La construction européenne interdit désormais aux Etats d'accorder des subventions à leurs industries, comme l'ont fait les grands plans gaullistes et pompidoliens ... / ... "

Par contre, pas un mot sur les : " .... / ... plus de 25 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales sur les bas salaires qui bénéficient aujourd'hui essentiellement au secteur tertiaire, et notamment à la grande distribution et aux cafés-restaurants, secteurs en rien menacés de délocalisations ... / ... " - Source Les Echos

En gros, devant une situation gravissime, on nous propose : Machiavel pour la politique, l'art abstrait pour les solutions économiques et surtout : La méthode COUE pour le reste !

Maintenant, à vous de voir si l'hypothèse : "Si les têtes de listes réalisent de bons scores, devant le PS, avant de s'incliner au second tour. Le président aura alors davantage d'arguments pour poursuivre son cap" correspond à vos attentes et votre idée du futur.

Pour ce faire : Rendez-vous les 14 et 21 mars devant les urnes !

01 mars 2010

Le feuilleton des régionales - Acte 4 : L'UMP devrait perdre l'Alsace et la Corse !

Si l'on exclut la région Languedoc Roussillon, où la liste FRECHE est devenue autonome, le PS et ses alliés de gauche devraient bien réaliser le "grand chelem" aux élections régionales de mars.

Si plus personne ne croit aux déclarations "méthode COUE" du "gentil" Xavier Bertrand, qui annonce : "que son parti allait progresser "en nombre de conseillers régionaux et aussi en terme de régions".

A l'Elysée, on commence à vraiment prendre les choses au sérieux en ce qui concerne, notamment, la défaite programmée des ministres candidats !

Le Président de la République vit, dit-on de plus en plus mal, l'idée d'une déroute électorale, surtout en Ile de France, siège de son futur "Grand Paris"

En effet, Nicolas Sarkozy vient de convoquer Valérie Pécresse, la tête de liste UMP pour la région IDF au fait que : "beaucoup, dans son camp, pronostiquent un naufrage. Au point que l’Elysée a décidé de reprendre les choses en main. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est convoquée mardi dans le bureau de Nicolas Sarkozy, en compagnie de Claude Guéant, Xavier Bertrand, Frédéric Lefebvre, mais aussi des huit têtes de listes départementales, de Rama Yade et de Roger Karoutchi, ex-rival de Pécresse à la primaire francilienne.

... / ... Mais dans son propre camp, beaucoup pensent que la candidate est "dépassée par les événements". "Ce n’est plus une campagne électorale, c’est un chemin de croix, torpille le député UMP Eric Raoult. Toutes les erreurs ont été accumulées. Valérie Pécresse est sans doute une bonne candidate pour l’Ouest parisien bourgeois, pas pour le reste de la région. Son projet autiste est complètement décalé par rapport aux attentes des gens." Raoult est le seul à parler aussi ouvertement. Mais en "off", les propos vont souvent dans le même sens. "Pécresse n’a pas la bonne méthode, accuse un élu ... / ... " - Source JDD

Gros sujets d'angoisse : la possible perte des bastions régionaux de la majorité présidentielle : L'Alsace et la Corse. Or, les derniers sondages (qui confirment jour après jour la tendance) indiquent que ces deux régions ont toutes les chances de basculer à gauche en mars prochain

Région Alsace : CSA publié lundi 1 er Mars 2010 par le Parisien-Aujourd'hui en France

Les listes d'union dirigées par le PS obtiendraient 46% des voix au second tour contre 41% à celles de l'UMP, dans le contexte très vraisemblable d'une "triangulaire" imposée par le Front national.

La gauche est créditée d'une victoire avec 55% des voix contre 45% à l'UMP dans l'hypothèse d'un duel.
Les listes socialistes menées par Jacques Bigot, président de la Communauté urbaine de Strasbourg, arriveraient en tête de la gauche au 1er tour avec 19% des voix, devant celles d'Europe Ecologie de Jacques Fernique, créditées de 15% des suffrages.

Le sénateur UMP Philippe Richert se placerait toujours en tête le 14 mars avec 33% des voix pour ses listes. L'extrême droite totaliserait 17% des voix au premier tour, dont 12% pour le Front national mené par Patrick Binder.


... / ...
Un autre sondage Ifop publié le 3 février par Paris Match et le journal L'Alsace prédisait une arrivée en tête des écologistes au premier tour et leur victoire au second dans une triangulaire. Selon ce sondage, Philippe Richert l'emportait en revanche au second tour si la liste de gauche était menée par Jacques Bigot. L'extrême droite était alors créditée de 15%. Les cartes du jeu politique ont été rebattues en Alsace, région ancrée à droite depuis des décennies, avec la mort brutale en août dernier du président du conseil régional Adrien Zeller, présenté comme charismatique et atypique. Source Yahoo/Reuters

Région Corse : OpinionWay pour Le Figaro, LCI, RTL et Corse Matin

Une liste d'union entre le Parti socialiste, le Parti radical de gauche et les divers gauche remporterait 32% des suffrages, devant celle de l'UMP (29%) si les listes du Front de gauche, de Femu a Corsica et Corsica Libera se maintiennent toutes trois au deuxième tour.

Si le Parti socialiste, emmené par Paul Giacobbi, fait alliance avec les divers gauche et Femu a Corsica, son score bondit à 41%, contre 33% à l'UMP, 12% pour la liste du Parti radical de gauche conduite par Emile Zuccarelli et 14% pour le Front de gauche.


Dernière hypothèse: si le deuxième tour oppose trois listes, celle de toute la gauche réunie, celle de l'UMP et celle des deux listes nationalistes, la gauche l'emporterait avec 45% des voix, contre 33% à la droite et 22% aux listes Corsica Libera et Femu a Corsica.
... / ... Le sondage a été réalisé du 24 à 26 février auprès de 1.001 personnes inscrites sur les listes électorales de Corse, interrogées au téléphone ou à leur domicile - Source Yahoo/Reuters

Les derniers espoirs de l'UMP se reportent donc sur la région centre ou Hervé Novelli, le monsieur TVA à 5,5% pour la restauration et des auto entrepreneurs à 400 € par mois, vient de lancer sa "ferme célébrité" : Novelli TV.

Si l'impétrant affichait sa sérénité au travers d'un sondage au début du mois de février, le donnant largement en tête au premier tour devant le candidat socialiste sortant, un récent sondage, commandé cette fois-ci par le Parti socialiste, annonce une large victoire pour la gauche au second tour - Source Libération

De bonne augure pour la gauche ! A moins que les listes Europe Ecologie ne viennent offrir quelques résultats à la majorité présidentielle comme l'explique Cécile Duflot : "... / ... Le sujet aujourd'hui, c'est que des présidents socialistes sont un peu méprisants, voire très sûrs d'eux et un peu hégémoniques". Evoquant l'hypothèse de triangulaires qui pourraient voir le jour en Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes ou Bretagne, Mme Duflot a déclaré que "ce sera de la responsabilité des socialistes, c'est eux qui ont rendu publique - pour certains d'entre eux - leur volonté de ne pas faire d'accord avec Europe Ecologie ... / ... "- Source Le Figaro

Il serait temps que Madame Duflot comprenne que pour faire un accord électoral, il faut des convergences de programmes. Convergences qui exigent des concessions des diverses parties ! Or, Europe Ecologie qui campe sur ses certitudes a cru que le score du PS au européennes se reproduirait, lui laissant une place de choix pour conquérir des régions !

En clair, Europe Ecologie qui anticipe un score "moyen", essaye d'en rendre responsable le PS et risque par son attitude, au pire : d'ouvrir la porte de certaines régions aux listes UMP, au mieux : de ne pas participer à l'exécutif des régions dirigées par la gauche !

Merci Madame Duflot de ne pas faire payer votre apprentissage politique aux électeurs de gauche !

08 février 2010

Le feuilleton des régionales - Acte 3 : "60% des Français pour la victoire de la gauche aux régionales"

Alors que le Président de la République est allé en Corse pour essayer de garder, à tous prix, la région dans le giron de l'UMP, comme nous l'explique l'Humanité : "C’est important pour l’UMP de garder la Corse" La confidence est celle de Nicolas Sarkozy, en non-campagne électorale, devant des militants de son parti, mardi, à Ajaccio ... / ..." Le ciel s'obscurcit un peu plus chaque jour pour le mouvement "populaire" Et effet, les derniers sondages sont de plus en plus précis sur ce qui attend la majorité présidentielle.

Ainsi, selon le baromètre Viavoice que publie Libération ce lundi

" Les Français sont 54% (contre 39%) à souhaiter qu'un candidat de gauche soit élu en 2012, mais ils sont 56% (contre 36%) à penser qu'il serait perdant si le scrutin avait lieu aujourd'hui. S'agissant des régionales, 60% des personnes interrogées contre 30% estiment que la gauche va gagner dans leur région en mars. Dix pour cent ne se prononcent pas. Elles sont 60% contre 33% à souhaiter sa victoire. Sept pour cent ne se prononcent pas ... / ... A 50% (contre 37%), elles estiment que "l'affaire" Georges Frêche pénalise fortement le Parti socialiste" -

Sondage effectué par téléphone les 4 et 5 février auprès d'un échantillon national représentatif de 1.009 personnes âgées de 18 ans et plus. Source Yahoo/Reuters

Justement, le cas FRECHE permettrait-il à la majorité d'espérer gagner la région dans le cas ou le PS et ses alliés présenteraient une liste concurrente contre lui ?

" Au premier tour, dans l'hypothèse où le PS et Europe Ecologie ne feraient pas alliance, Georges Frêche obtiendrait 24% des voix, contre 23% à Raymond Couderc (UMP), 12% à Jean-Louis Roumégas (Europe Ecologie) et 11% à Hélène Mandroux (PS). Si le PS et Europe Ecologie fusionnaient leurs listes dès le premier tour, Frêche (26%) devancerait toujours ses concurrents directs, Couderc (24%) et Roumégas-Mandroux (19%). Au second tour, Georges Frêche obtiendrait 36% des voix dans l'hypothèse d'une triangulaire avec Raymond Couderc (34%) et une coalition de gauche alternative (30%). Et en cas de maintien du FN (quadrangulaire), Frêche sortirait là encore vainqueur (32 à 33%) face à Couderc (31%), la coalition de gauche (26 à 27%) et la candidate frontiste (10%) ... / ... " Source Le Figaro

Du côté des Verts, comme l'indique Le Figaro : " ... / ... c'est la cote d'alerte. Ils espéraient tenir la dragée haute au PS le 14 mars, les voilà revenus à leur rôle de force d'appoint de la gauche. Crédités de 10% des voix le 14 mars prochain dans le baromètre OpinionWay-Fiducial pour Le Figaro et LCI, les listes des amis de Cécile Duflot et de Daniel Cohn-Bendit reculent de quatre points par rapport à la dernière enquête, réalisée il y a deux mois. Quatre points intégralement récupérés par le PS, qui passe ainsi de 23 à 27% des intentions de vote ... / ... "

Il est à noter que l'UMP se fait plutôt discret sur l'Alsace, seule région où Europe Ecologie a une chance de gagner.

Car, selon un sondage Paris Match-L’Alsace-Public Sénat-Ifop révélé mercredi dernier. L'UMP pourrait ainsi perdre l'une des deux régions métropolitaines qu'elle dirige au profit de la liste Europe Ecologie menée par Jacques Fernique, qui arriverait en tête (44 %) au second tour en cas de triangulaire avec la liste conduite par le sénateur UMP Philippe Richert (43 %) et celle de Patrick Binder (FN, 13 %) ... / ... " Source Libération Strasbourg

Au fait, l'UMP qui essaye de faire campagne sur la fiscalité dans les régions serait bien avisée de nous expliquer pourquoi la région la plus endetté de France se trouve être l'Alsace ? Source Capital N°221 Fevier 2010


Notre "ami" Frédo Lefebvre a certainement une explication toute prête ....

27 janvier 2010

Le Feuilleton des régionales - Acte 2 : Vers un très gros score de la gauche !

"La gauche réaliserait une poussée aux élections régionales avec 51% des intentions de vote, contre 36,5% pour la droite et l'extrême droite réunies, selon le baromètre Ifop pour Paris Match."

Ce qui confirme, ce que nous écrivions le 11 déc. 2009 dans notre chronique, "Le Feuilleton des régionales - Acte 1" : " Au delà de permettre aux citoyens de renouveler l'exécutif des régions, cette élection est un test grandeur nature pour tous les partis et formations politiques ! " et là, les estimations prédisent que nous allons vers ce qu'on a coutume d'appeler : un vote sanction !

Le chef de l'Etat ayant décidé lui même de "nationaliser " ces élections, il est clair que ce scrutin sera une sorte de référendum : Contre ou pour Nicolas Sarkozy !

Il faut se souvenir de la façon dont il a positionné le débat, comme l'expliquait Rue89 en novembre 2009

" ... /... Une charge d'une violence inédite

Car la charge de samedi contre ses adversaires est d'une violence inédite dans un contexte de campagne depuis l'élection de l'ancien président de l'UMP à la magistrature suprême. ... / ...

A l'adresse du PS, d'abord, dont la première secrétaire Martine Aubry est accusée « d'agiter le chiffon rouge, à trois mois des élections régionales, pour faire remonter le Front national » : " Ce n'est pas une pratique qui honore ceux qui ont décidé de la prendre"

A l'attention des Verts, ensuite, qui avaient réalisé une belle percée aux européennes de juin. Nicolas Sarkozy considère qu'ils sont coupés de la réalité : « Quand j'entends nos écologistes parfois dire qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance, est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage […] de la misère dans le monde, est-ce qu'ils savent qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance, ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là ? »

L'envoyé spécial de Ouest France à Aubervilliers décrypte le sens sous-jacent des arguments du chef officieux de l'UMP : « L'UMP […] ira chasser sur les terres de l'extrême droite et des Verts. “J'ai toujours eu l'obsession d'élargir ma famille politique”, a lancé Nicolas Sarkozy, comme par défi. Après “l'ouverture aux personnes”, il propose de réfléchir à “l'ouverture aux thèmes” ... / ...

Voilà donc la campagne des régionales « nationalisée ». Pour Matthieu Verrier, envoyé spécial de La Voix du Nord, « l'UMP joue bilan national contre bilan régional », et « la campagne s'annonce donc comme une confrontation entre une majorité présidentielle et des majorités régionales ». Pas moins de seize ministres sont d'ailleurs candidats. - Source Rue89

Si le 11 décembre, nous vous indiquions, en ce qui concernait la région IDF : " Dans une enquête Ifop publiée jeudi par lejdd.fr, dans le cas d'un duel Huchon-Pécresse au deuxième tour, le président socialiste sortant obtiendrait 52% des voix contre 48% à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Valérie Pécresse serait battue sur le même score par la chef de file des Verts Cécile Duflot. Au premier tour, la liste UMP-Nouveau Centre conduite par Valérie Pécresse obtiendrait 34% des voix, devançant Jean-Paul Huchon (23%) et Cécile Duflot (16%)"

Qu'en est-il, en ce mois de janvier 2010, au niveau national ?

"La gauche réaliserait une poussée aux élections régionales avec 51% des intentions de vote, contre 36,5% pour la droite et l'extrême droite réunies, selon le baromètre Ifop pour Paris Match. Les 12,5% restants iraient aux centristes du MoDem (6,5%), à l'Alliance écologiste indépendante (2%) et à divers listes (4%).

Pour l'institut, ce rapport de forces est encore plus défavorable à la droite que lors des régionales de 2004, quand la gauche avait remporté 20 régions métropolitaines sur 22.

Avec 27% des intentions de vote, le Parti Socialiste - bénéficiant désormais de la légitimité de Martine Aubry - semble en mesure d'effacer sa déconvenue des dernières élections européennes, souligne l'Ifop.

Surtout, le PS reprend un net avantage au sein de la gauche sur les listes Europe Ecologie (13%), en retrait par rapport à leur résultat du dernier scrutin européen.

Au sein de la gauche radicale, la liste du Front de gauche obtiendrait 5%, devant celle du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot (3%) et Lutte ouvrière (2%). Des listes d'alliance du NPA et du Parti de gauche dans plusieurs régions obtiendraient 1%.

Dans ce contexte, "la situation de la majorité présidentielle apparaît très malaisée", estime l'institut. Avec 27% d'intentions de vote, l'UMP obtient un score inférieur de 4 points au socle électoral de Nicolas Sarkozy le 22 avril 2007.

En outre, elle se heurte à deux difficultés liées à la perspective du second tour : les très insuffisantes réserves de voix dont elle pourrait bénéficier le 21 mars et la capacité du Front National - fort de 8.5% d'intentions de vote - à se maintenir dans une dizaine de régions" - Source Yahoo

Des chiffres qu'on semble prendre au sérieux à l'Elysée puisque le Figaro dans son édition Web d'hier titrait : "L'UMP ne veut pas nationaliser les régionales"

" En expliquant sur TF1 , lundi soir, que ce n'était «pas le rôle du président de la République» de s'impliquer dans la campagne des régionales , Nicolas Sarkozy a confirmé publiquement une mise en retrait que les dirigeants de l'UMP avaient anticipée depuis la mi-décembre ... /... "

A suivre, car finalement, le slogan : "Ensemble tout est possible" pourrait bien devenir une réalité .... contre son promoteur !

Crédit et copyright dessin
Enzo

22 mars 2009

Ministres du gouvernement : L'art de changer d'emploi en cas de difficultés

Pendant que les mouvements se poursuivent dans l'université et chez les chercheurs, que la rue réunit près de 3 000 000 de personnes, plusieurs ministres se sont affrontés pour savoir comment quitter le gouvernement en cas de victoire aux élections régionales de ... 2010 !!

Et oui, braves gens, vous pouvez défiler et pester. Ce qui intéresse nos ministres, c'est de devenir de vrais potentats locaux. Ainsi pas moins de sept ministres figuraient au nombre des prétendants pour cette élections primaires et pas des moindres :

- Xavier Darcos en Aquitaine,
- Roselyne Bachelot dans les Pays de la Loire,
- Alain Joyandet en Franche-Comté et
- Bruno Le Maire en Haute-Normandie.

Dans le Centre, le secrétaire d'Etat aux PME Hervé Novelli avait maille à partir avec l'ancien ministre chiraquien Serge Lepeltier mais il a remporté le duel haut la main par 72,5% des voix.

Brice Hortefeux et Hubert Falco ne se sont pas encore officiellement déclarés en Auvergne, pour l'un, et en région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour l'autre. L'Express

Alors, vos récriminations, il faudra les subir, peut être en dire un mot, mais les entendre et faire quelque chose : Ne rêvez pas !!!

En attendant, vous pensez bien que les ministres désignés candidats, seront tout à leurs campagnes respectives et laisseront les dossiers à d'autres. Un mi-temps sympathiquement aménagé en quelque sorte ... Le bon peuple futur chômeur de masse aura, lui, affaire à la garde rapprochée du Président qui saura vous faire passer le goût du pain "revendicatif". Du moins essayeront-ils !!!

Comme il faut toujours une petite note d'humour pour finir , nous aurons une pensée "émue" et pour tout dire hilare pour le candidat du Président de la République pour les régionales en IDF : Roger Karoutchi

On peut encore à l'heure ou nous publions cet article vous donnez lecture d'un extrait figurant sur son blog de campagne et rédigé par Le Point

C’est l’histoire d’un type de 57 ans qui, après quarante ans de vie politique, a décidé de nager sans bouée. Militant à 16 ans, homme d’appareil, éternel collaborateur, Droopy (comme le surnomme Nicolas Sarkozy) est cette fois en première ligne.

Ce ne sont plus les Pasqua, Séguin ou Sarkozy qui décideront pour lui d’un siège de suppléant, d’une place sur une liste ou d’un rang au gouvernement. Ce sont les 70 000 adhérents de l’UMP d’Ile-de-France qui diront s’ils veulent que le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement mène la droite aux élections régionales de 2010. Après dix-sept ans de mandat régional, Karoutchi s’écrie toujours : « La région, c’est ma passion ! » Qui pourrait refuser l’investiture a un homme qui a choisi un tel slogan ? Réponse : Valérie Pécresse. Elle est jeune, elle a de l’allure, elle est arrivée sans efforts apparents. Elle sait être perfide aussi. La ministre des Universités n’a-t-elle pas souligné, pour se « distinguer » de son adversaire dans ces primaires, qu’elle était, elle, « mère de famille avec trois jeunes enfants ». Sentant le coup venir, le « robot sans vie privée » a déballé la sienne, début janvier : oui, il a un compagnon, oui, il est heureux, oui, ils vont dîner en couple à l’Elysée. Ses parents, juifs pratiquants, ont été un peu secoués. Ses amis disent : « il a fendu la cuirasse ». Si Karoutchi sort du chapeau, ce sera la vraie bataille, contre la gauche cette fois. Voilà où mène « la passion » , Droopy !

Et bien, Droopy a pris une raclée puisque : "La ministre de l'Enseignement supérieur,Valérie Pécresse, 41 ans, a été élue chef de file de l'UMP en recueillant 59,9% des voix contre 40,1% à son adversaire Roger Karoutchi" Source AFP

Connaissant l'état d'esprit du battu, il ne fait nul doute que le message de Valérie Précresse va aller droit au coeur de l'homme : "Elle a précisé avoir téléphoné à son ex-rival. "Je lui ai dit que lui et tous ceux qui l'avaient soutenu avaient toute leur place désormais à mes côtés pour que nous fassions campagne rassemblés, parce qu'aucune voix ne peut nous manquer si nous voulons regagner la région Île-de-France" et on est persuadé que le battu, comme tout bon politique, se fera un plaisir de ... savonner la planche de sa rivale heureuse.

Allez Droopy, pas de regrets, de toute façon une branlée de la part de son propre camp vaut toujours mieux qu'un désaveu des électeurs. C'est toujours ça de pris ....