- Marre d'entendre les discours du Président et des ses seides
- Marre de voir les opposants de gauche se comporter comme des gamins cupides
- Marre de se rendre compte que malgré le désastre financier et économique rien ne changera
- Marre de compter ses sous pour atteindre la fin du mois
- Marre de ne pas trouver d'emploi convenable
- Marre d'attendre la lettre de licenciement qui viendra tôt ou tard
C'est de ces façons dont les français ressentent tout se qui se passe autour d'eux. A chaque jour son scandale financier tandis que les forces de l'ordre accompagnent en grand nombre nos éminences venues nous distiller des propos de communicants amoureux des Rolex. Recroquevillé sur ses derniers droits régaliens : Justice, police, armée, le pouvoir continue à surfer sur ses théories d'ordre et d'insécurité. Trouver de l'argent pour des caméras de surveillance est possible même quand les caisses de l'Etat ou des collectivités locals sont vides !!!
Proposer un avenir ne fait pas partie des réflexions et puisque le rêve consumériste est (provisoirement ?) mort, le seul message est la patience. Un message que distillaient les politiques au pouvoir dans les années 70. Les réponses aux attentes des français se traduisaient par l'incompréhension du Chef de l'Etat de l'époque qui ne comprenait pas pourquoi ils manifestaient alors qu'ils disposaient : "d'une machine à laver et d'une voiture"
A cette époque là, comme aujourd'hui, la seule préoccupation était de maintenir l'ordre public et de faire travailler beaucoup (mais pour pas cher) les salariés. En 1971 c'était Raymond Marcellin qui était à l'intérieur. Marcellin fut plusieurs fois croqué par les caricaturistes sous les traits d'un CRS, en raison de ses démêlés avec les mouvements gauchistes, consécutifs aux événements de mai 68. Il y gagna aussi le surnom de « Raymond la matraque ».
A cette époque François Béranger chantait : "Vous n'aurez pas ma fleur" une chanson de révolte contre l'enferment dans une société prompte à réprimer tous les comportements jugés hors normes. Ajourd'hui, s'il reste une part de rêve, elle réside toujours dans notre capacité à préserver nos envies d'avenir et de bonheur. C'est à ce titre que nous vous proposons une des plus belles chansons de résisitance à l'ordre établit. Vous trouverez-ci dessous une vidéo enregistré lors de l'un de ses concerts ainsi que l'intégralité des paroles.
- Marre de voir les opposants de gauche se comporter comme des gamins cupides
- Marre de se rendre compte que malgré le désastre financier et économique rien ne changera
- Marre de compter ses sous pour atteindre la fin du mois
- Marre de ne pas trouver d'emploi convenable
- Marre d'attendre la lettre de licenciement qui viendra tôt ou tard
C'est de ces façons dont les français ressentent tout se qui se passe autour d'eux. A chaque jour son scandale financier tandis que les forces de l'ordre accompagnent en grand nombre nos éminences venues nous distiller des propos de communicants amoureux des Rolex. Recroquevillé sur ses derniers droits régaliens : Justice, police, armée, le pouvoir continue à surfer sur ses théories d'ordre et d'insécurité. Trouver de l'argent pour des caméras de surveillance est possible même quand les caisses de l'Etat ou des collectivités locals sont vides !!!
Proposer un avenir ne fait pas partie des réflexions et puisque le rêve consumériste est (provisoirement ?) mort, le seul message est la patience. Un message que distillaient les politiques au pouvoir dans les années 70. Les réponses aux attentes des français se traduisaient par l'incompréhension du Chef de l'Etat de l'époque qui ne comprenait pas pourquoi ils manifestaient alors qu'ils disposaient : "d'une machine à laver et d'une voiture"
A cette époque là, comme aujourd'hui, la seule préoccupation était de maintenir l'ordre public et de faire travailler beaucoup (mais pour pas cher) les salariés. En 1971 c'était Raymond Marcellin qui était à l'intérieur. Marcellin fut plusieurs fois croqué par les caricaturistes sous les traits d'un CRS, en raison de ses démêlés avec les mouvements gauchistes, consécutifs aux événements de mai 68. Il y gagna aussi le surnom de « Raymond la matraque ».
A cette époque François Béranger chantait : "Vous n'aurez pas ma fleur" une chanson de révolte contre l'enferment dans une société prompte à réprimer tous les comportements jugés hors normes. Ajourd'hui, s'il reste une part de rêve, elle réside toujours dans notre capacité à préserver nos envies d'avenir et de bonheur. C'est à ce titre que nous vous proposons une des plus belles chansons de résisitance à l'ordre établit. Vous trouverez-ci dessous une vidéo enregistré lors de l'un de ses concerts ainsi que l'intégralité des paroles.
Réprimez-moi si vous voulez !
A cause de mes cheveux trop longs,
A cause de ma gueule arrogante
Au passage des cars de poulets !
Donnez moi des coups de pieds dans l'fion,
Des coups d'bidules dans les roustons,
Puis enfin traitez-moi de tante,
Faites-moi une tête bien rasée !
- Comme les nazis en l'an 40 -
Vous n'aurez pas ma fleur !
Celle qui me pousse à l'intérieur,
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur ! -
Vous êtes les plus forts
Mais tous vous êtes morts
Et je vous emmerde !
Réprimez-moi si vous voulez !
Pour avoir essayé d'aimer
Sur les pelouses interdites,
Hors des institutions sacrées !
Sacré nom de dieu, c'est meilleur !
Essayez pour voir et puis dites ..
Divorcez-moi, châtrez-moi le coeur
Et puis l'reste aussi, quel bonheur !
- Et mangez les avec des frites !-
Vous n'aurez pas ma fleur !
Celle qui me pousse à l'intérieur,
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur ! -
Vous êtes les plus forts,
Mais tous vous êtes morts,
Et je vous emmerde !
Réprimez-moi si vous voulez,
Pour m'etre evadé de ces villes !
Qui puent, qui font du bruit, qui meurent !
D'avoir laissé aux créanciers,
La rage de n'etre pas payé !
D'avoir perdu toute ma bile !
Le long des routes qui vont ailleurs,
Bordées de cannabis en fleurs !
- Et puis d'en etre revenu !-
Vous n'aurez pas ma fleur,
Celle qui me pousse à l'intérieur !
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur !-
Vous êtes les plus forts,
Mais tous vous êtes morts !
Et je vous emmerde !
Réprimez-moi si vous voulez !
Etre différent c'est un crime,
Etre noir ou jaune ou pédé,
Ne pas respecter votre frime !
Avez-vous une fois seulement
Songé que la haine ça mine ?
Alors que l'amour, ça détend,
Que ça rend jeune et beau tout l'temps ?
- Mais bien sûr c'est un gros pêcher !-
Vous n'aurez pas ma fleur,
Celle qui me pousse à l'intérieur !
Fleur cérébrale et fleur de coeur, ma fleur !
- Fleur de coeur, ma fleur !-
François Béranger
1937 - 2003
2 commentaires:
Certains n'ont plus qu'une fleur fanée en eux malheureusement...
L'influence de la sécurité (affective, financière, au travail..) est si importante que quand on l'a plus on a du mal parfois à voir ce qui va bien, à être heureux malgré tout, on vit dans une société trop métérialiste pour ça !
J'adore cette chanson, j'adore Béranger. Une de mes préférées, qui marche aussi :
"Rien de changé sur notre quotidien
Sur toutes les choses qui font que l'on est
Bien manipulé, bien conditionné
Par une bande de requins.
Rien de changé depuis la Communale
Où pendant des années on bourre le crâne
Aux enfants à grands coups de programmes
Pour qu'ils soient bien dressés.
Rien de changé dans les usines
La gueule des mecs de l' équipe de nuit
Qui vont dormir quand le soleil se lève
Exténués, abrutis".
Extrait de "Manifeste"
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