A l'UMP on a une vision de l'Europe surprenante ! Ainsi, le Sénateur UMP Marini a déclaré qu'il : " aurait préféré qu'en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas " en référence aux propos, certes excessifs, de Viviane Reding sur les expulsions de roms
Cette "saillie" n'est pourtant pas isolée puisqu'elle faisait suite au brillant : " si les Luxembourgeois voulaient les prendre (les roms) il n'y avait aucun problème " de notre Président - Le Point
On est bien loin de 2007, lorsque Nicolas Sarkozy déclarait : " Je suis un Européen convaincu. Je sais jusque dans ma propre histoire ce qu’il en a coûté à l’Europe d’être divisée. ... / ... L’Europe ... / ... doit défendre les droits de l’homme, la démocratie, la protection des plus faibles, la solidarité ... / ... " - Abécédaire Nicolas Sarkozy
Qui pour défendre la position de la France, sur les expulsions de roms, au niveau européen ?
Au niveau européen nos seuls soutiens sont : " ... / ... l'Italie et la République tchèque" qui " ont jusqu'ici affiché publiquement leur soutien inconditionnel à la politique française à l'égard des Roms" - Le Monde Silvio Berlusconni à même évoqué, le 15 septembre, un : " axe franco-italien, sur le renvoi des Roms dans leur pays d'origine ... / ... " - Courrier International
La position et les déclarations de la France à l'encontre de la commission européenne et du Luxembourg, s'appuient sur la moindre confiance des français, vis à vis de l'Europe et de ses institutions. En se référant, bien entendu au rejet en en 2005, du Traité constitutionnel.
Or, à l'époque, l'UMP de Nicolas Sarkozy avait : " adopté à une majorité de 90,8 % une motion appelant à un "oui franc et massif", "lucide et exigeant" pour le référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel européen... / ... " - Fil info france
Mais, élections obligent, celui qui a obtenu, par la suite, la validation et la mise en place du traité de Lisbonne, compte aujourd'hui sur "l'Euroscepticisme" des français pour ... couvrir ses dérapages. Une "habile" façon de ressusciter le débat sur "l'identité nationale" mais, cette fois-ci avec l'Europe comme adversaire ?
Or, il semble, que cette "stratégie" ne fonctionne plus vraiment auprès des français, puisque, selon une étude réalisée par l'IFOP pour Sud Ouest, on s'aperçoit que la théorie du "village gaulois" est obsolète : " 71% des personnes interrogées jugent que l’image de notre pays à l’étranger s’est dégradée au cours des dernières semaines, seuls 2% des répondants jugeant que l’image de la France s’est améliorée. 27% estiment qu’elle n’a pas changé "
Et l'étude de citer : " ... / ... Parmi les épisodes marquants de ces dernières semaines, la politique de démantèlement des camps de Roms sur notre territoire a, sans doute, contribué à accentuer le sentiment de dégradation de l’image du pays... / ... Ce sentiment majoritairement partagé d’une dégradation de l’image de la France à l’étranger au cours des dernières semaines se vérifie pleinement auprès de l’ensemble des catégories de population interrogées ... / ... "
Mais comme l'affirme Philippe Marini, le Rapporteur Général de la commission des finances au Sénat, (très en pointe sur la suppression de l'ISF) : il faut résister au : " Diktat européen " et à la " Technocratie de Bruxelles qui n'est pas pas dans le temps démocratique " tout en rappelant son attachement à la règle des 3% de déficit, exigés par ... la même commision européenne ! - France Culture
C'est au cours de ce passage sur France Culture que Philippe Marini s'est distingué en déclarant qu'il : " aurait préféré qu'en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas". Se concentrant in fine sur sa critique du Luxembourg, Philippe Marini a jugé que c'était "très confortable d'être ministre ou commissaire représentant le Luxembourg". "C'est la situation la plus heureuse que l'on puisse espérer en Europe. Le Luxembourg, ce pays qui n'a même pas besoin de recouvrer ses impôts" - TF1 LCI
Cette "saillie" n'est pourtant pas isolée puisqu'elle faisait suite au brillant : " si les Luxembourgeois voulaient les prendre (les roms) il n'y avait aucun problème " de notre Président - Le Point
On est bien loin de 2007, lorsque Nicolas Sarkozy déclarait : " Je suis un Européen convaincu. Je sais jusque dans ma propre histoire ce qu’il en a coûté à l’Europe d’être divisée. ... / ... L’Europe ... / ... doit défendre les droits de l’homme, la démocratie, la protection des plus faibles, la solidarité ... / ... " - Abécédaire Nicolas Sarkozy
Qui pour défendre la position de la France, sur les expulsions de roms, au niveau européen ?
Au niveau européen nos seuls soutiens sont : " ... / ... l'Italie et la République tchèque" qui " ont jusqu'ici affiché publiquement leur soutien inconditionnel à la politique française à l'égard des Roms" - Le Monde Silvio Berlusconni à même évoqué, le 15 septembre, un : " axe franco-italien, sur le renvoi des Roms dans leur pays d'origine ... / ... " - Courrier International
La position et les déclarations de la France à l'encontre de la commission européenne et du Luxembourg, s'appuient sur la moindre confiance des français, vis à vis de l'Europe et de ses institutions. En se référant, bien entendu au rejet en en 2005, du Traité constitutionnel.
Or, à l'époque, l'UMP de Nicolas Sarkozy avait : " adopté à une majorité de 90,8 % une motion appelant à un "oui franc et massif", "lucide et exigeant" pour le référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel européen... / ... " - Fil info france
Mais, élections obligent, celui qui a obtenu, par la suite, la validation et la mise en place du traité de Lisbonne, compte aujourd'hui sur "l'Euroscepticisme" des français pour ... couvrir ses dérapages. Une "habile" façon de ressusciter le débat sur "l'identité nationale" mais, cette fois-ci avec l'Europe comme adversaire ?
Or, il semble, que cette "stratégie" ne fonctionne plus vraiment auprès des français, puisque, selon une étude réalisée par l'IFOP pour Sud Ouest, on s'aperçoit que la théorie du "village gaulois" est obsolète : " 71% des personnes interrogées jugent que l’image de notre pays à l’étranger s’est dégradée au cours des dernières semaines, seuls 2% des répondants jugeant que l’image de la France s’est améliorée. 27% estiment qu’elle n’a pas changé "
Et l'étude de citer : " ... / ... Parmi les épisodes marquants de ces dernières semaines, la politique de démantèlement des camps de Roms sur notre territoire a, sans doute, contribué à accentuer le sentiment de dégradation de l’image du pays... / ... Ce sentiment majoritairement partagé d’une dégradation de l’image de la France à l’étranger au cours des dernières semaines se vérifie pleinement auprès de l’ensemble des catégories de population interrogées ... / ... "
Mais comme l'affirme Philippe Marini, le Rapporteur Général de la commission des finances au Sénat, (très en pointe sur la suppression de l'ISF) : il faut résister au : " Diktat européen " et à la " Technocratie de Bruxelles qui n'est pas pas dans le temps démocratique " tout en rappelant son attachement à la règle des 3% de déficit, exigés par ... la même commision européenne ! - France Culture
C'est au cours de ce passage sur France Culture que Philippe Marini s'est distingué en déclarant qu'il : " aurait préféré qu'en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas". Se concentrant in fine sur sa critique du Luxembourg, Philippe Marini a jugé que c'était "très confortable d'être ministre ou commissaire représentant le Luxembourg". "C'est la situation la plus heureuse que l'on puisse espérer en Europe. Le Luxembourg, ce pays qui n'a même pas besoin de recouvrer ses impôts" - TF1 LCI
Même si Luc Chatel : " ... / ... a aussi pris ses distances avec le sénateur UMP Philippe Marini ... / ... Je ne suis pas sûr que l'urgence du moment soit de réfléchir aux contours des frontières actuelles de l'Europe ... / ... " - Le Monde. Le mal est fait et il va falloir "ramer sévère" pour recoller les morceaux avec un des pays fondateurs de l'Union européenne !
En effet, comme l'explique L'essentiel (presse luxembourgeoise) : " Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, n'a pas mâché ses mots, dimanche, après les déclarations de Philippe Marini. " Si ce Marini était devant moi, je lui rappellerais qu'Hitler en son temps avait tenté de redresser ce qu'il appelle la "faute de Bismarck".... / ... Le Luxembourg avait su défendre sa souveraineté, son indépendance. Et nous, nous n'avions pas Pétain! ... / ... La déclaration de M. Marini est zéro sur le plan humain; double zéro sur le plan culturel; triple zéro sur le plan européen ! ... / ... Qu'il aille chez Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, pour voir s'il n'a pas besoin d'un conseiller politique"
De son côté, Audrey Somnard, dans Le Quotidien (Journal luxembourgeois) écrit : " ... / ... L'immigration montre qu'elle est sans aucun doute un sujet plus qu'épineux pour l'Europe. Comme à son habitude, l'équipe de Sarkozy préfère jouer la polémique médiatique pour détourner l'attention de ses concitoyens des véritables problèmes. Les Français sont habitués et ne se laissent plus prendre au piège. Alors on s'en prend au Luxembourg pour créer un écran de fumée et faire oublier le problème de la stigmatisation des Roms en France.
Comme avec un enfant capricieux, il faut parfois savoir ne pas répondre aux provocations. Les historiens auraient sans doute fort à faire s'il fallait justifier l'existence de chacun des pays européens. Produire de tels propos alors que la Belgique se débat actuellement pour tenter de garder un semblant d'unité est tout simplement petit. Et venant d'un pays aussi grand que peut l'être la France, c'est dommage ... / ... "
Et d'ajouter, en citant une internaute : " Comment une grande nation peut-elle produire de pareils imbéciles? C'est bien ce que la majorité des Français doit se demander " ... Effectivement !
1 commentaire:
Le Luxembourg annonce avoir reçu les excuses de Fillon après les propos d'un sénateur.
Samedi, le sénateur français UMP Philippe Marini avait affirmé qu'il "aurait préféré qu'en 1867, Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas".
http://www.lepoint.fr/politique/le-luxembourg-annonce-avoir-recu-les-excuses-de-fillon-apres-les-propos-d-un-senateur-20-09-2010-1238703_20.php
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