Alors que la première préoccupation du gouvernement et des parlementaires de la majorité, reste de trouver de nouvelles recettes, pour compenser l'allègement de l'ISF, le budget consacré aux personnes vulnérables continue de se réduire !
Il est bien loin le temps où Xavier Emmanuelli, le créateur du Samu Social, saluait le : « vrai effort de la part du gouvernement, de prise en charge des sans abris notamment avec la mise en place du plan grand froid et avec la décision de débloquer des crédits financiers supplémentaires pour les associations (...) » et pourtant, c'était en 2009 !
C'était d'ailleurs la même année que l'épouse du Président effectuait une « mauraude » avec le Samu Social, au cours de laquelle elle lâchait : « Ce que je voudrais c'est trouver des idées » !
Il est bien loin le temps où Xavier Emmanuelli, le créateur du Samu Social, saluait le : « vrai effort de la part du gouvernement, de prise en charge des sans abris notamment avec la mise en place du plan grand froid et avec la décision de débloquer des crédits financiers supplémentaires pour les associations (...) » et pourtant, c'était en 2009 !
C'était d'ailleurs la même année que l'épouse du Président effectuait une « mauraude » avec le Samu Social, au cours de laquelle elle lâchait : « Ce que je voudrais c'est trouver des idées » !
Deux ans plus tard, au Samu Social, on attend toujours les idées mais surtout ... l'argent promis !
Car, si : « (...) le Samu Social est un Groupement d’Intérêt Public dont le financement est géré à 92% par le gouvernement français » Celui-ci a : « (...) statué pour une réduction de 24% de son financement (...) » ce qui vous vous en doutez bien, a eu un impact direct sur les capacités d'accueil.
En effet, cette réduction a amputé de : « (...) 2 000 nuités par jour et de près d’un quart, l’aide apportée par l’association aux plus démunis (...) » Et là où ça devient révoltant, c'est que : « (...) La loi finance 2011 marque un désengagement de 80 millions d’euros de l’Etat, destinés à l’insertion des personnes vulnérables et à la prévention de l’exclusion. Le collectif indique que les seuls fonds destinés à l’hébergement d’urgence ont baissés de 41 millions d’euros, et cette baisse devrait atteindre 64 millions d’euros pour le budget 2012 (...) Xavier Emmanuelli, président fondateur du Samu Social, dénonce l’incompréhension du gouvernement face à l’urgence sociale dont l’objectif est de « maintenir des gens en vie »
Et, dans le même moment où, du patronat, en passant par l'UMP on se gargarise, avec la place des femmes dans la société, on apprend que : « Il y a quelques jours, le Samu social annonçait que, faute de crédits, il serait contraint de fermer le 30 juin le seul centre d’hébergement d’urgence accueillant les femmes à Paris (...) »
Qui sont ces femmes ?
Il s'agit de femmes victimes de violences conjugales : « (...) Premières difficultés elles ont du mal à joindre le 115 qui ferme à 22 heures et maintenant le week-end. Ces 3 derniers mois les associations ont recensé 10 femmes et 16 enfants obligés de dormir dehors ou de rentrer au domicile conjugal (...) »
Or, il faut rappeler que : « (...) la lutte contre les violences faites aux femmes a été décrétée Grande Cause nationale par le Premier ministre pour l'année 2010 (...) » a donné lieu à la : Loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants. Promulguée le 9 juillet 2010
Et que vont-elles devenir ?
Selon Xavier Emmanueli : on va les placer « dans d'autres associations humanitaires ... elles aussi saturées ». Qui ajoute, un peu désabusé : « (...) Tout le système est en danger, parce que l'urgence sociale est un concept que personne n'accepte. Même si tout cela ne l'étonne pas, car « c'est là que le ministre peut faire ses coupes budgétaires (...) »
Si une grande partie des élus de gauche demandent un rétablissement des crédits d'urgence de l'état, pour l'ensemble des associations, Benoist Apparu, le ministre du logement, préfère y voir : une « manipulation des élus de gauche » et propose de : « (...) faciliter l’accès au logement plutôt que de pérenniser une situation qui implique une multiplication infinie des places d’hébergement (...) » solution qui demande de nombreux mois ou années et un budget dont ne dispose pas le ministère !
Donc, pour l'hébergement d'urgence, il faudra attendre que soient traitées, d'autres priorités ... plus électoralistes !
Crédit image
Samu Social
Car, si : « (...) le Samu Social est un Groupement d’Intérêt Public dont le financement est géré à 92% par le gouvernement français » Celui-ci a : « (...) statué pour une réduction de 24% de son financement (...) » ce qui vous vous en doutez bien, a eu un impact direct sur les capacités d'accueil.
En effet, cette réduction a amputé de : « (...) 2 000 nuités par jour et de près d’un quart, l’aide apportée par l’association aux plus démunis (...) » Et là où ça devient révoltant, c'est que : « (...) La loi finance 2011 marque un désengagement de 80 millions d’euros de l’Etat, destinés à l’insertion des personnes vulnérables et à la prévention de l’exclusion. Le collectif indique que les seuls fonds destinés à l’hébergement d’urgence ont baissés de 41 millions d’euros, et cette baisse devrait atteindre 64 millions d’euros pour le budget 2012 (...) Xavier Emmanuelli, président fondateur du Samu Social, dénonce l’incompréhension du gouvernement face à l’urgence sociale dont l’objectif est de « maintenir des gens en vie »
Et, dans le même moment où, du patronat, en passant par l'UMP on se gargarise, avec la place des femmes dans la société, on apprend que : « Il y a quelques jours, le Samu social annonçait que, faute de crédits, il serait contraint de fermer le 30 juin le seul centre d’hébergement d’urgence accueillant les femmes à Paris (...) »
Qui sont ces femmes ?
Il s'agit de femmes victimes de violences conjugales : « (...) Premières difficultés elles ont du mal à joindre le 115 qui ferme à 22 heures et maintenant le week-end. Ces 3 derniers mois les associations ont recensé 10 femmes et 16 enfants obligés de dormir dehors ou de rentrer au domicile conjugal (...) »
Or, il faut rappeler que : « (...) la lutte contre les violences faites aux femmes a été décrétée Grande Cause nationale par le Premier ministre pour l'année 2010 (...) » a donné lieu à la : Loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants. Promulguée le 9 juillet 2010
Et que vont-elles devenir ?
Selon Xavier Emmanueli : on va les placer « dans d'autres associations humanitaires ... elles aussi saturées ». Qui ajoute, un peu désabusé : « (...) Tout le système est en danger, parce que l'urgence sociale est un concept que personne n'accepte. Même si tout cela ne l'étonne pas, car « c'est là que le ministre peut faire ses coupes budgétaires (...) »
Si une grande partie des élus de gauche demandent un rétablissement des crédits d'urgence de l'état, pour l'ensemble des associations, Benoist Apparu, le ministre du logement, préfère y voir : une « manipulation des élus de gauche » et propose de : « (...) faciliter l’accès au logement plutôt que de pérenniser une situation qui implique une multiplication infinie des places d’hébergement (...) » solution qui demande de nombreux mois ou années et un budget dont ne dispose pas le ministère !
Donc, pour l'hébergement d'urgence, il faudra attendre que soient traitées, d'autres priorités ... plus électoralistes !
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